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Extraction minière en eaux profondes : la France opposée au moratoire réclamé par l’UICN

Exploitation intensive des ressources naturelles

24 septembre 2018 Exploitation intensive des ressources naturelles : débat "Extractivisme : l’envers de la mine", le dimanche 14 octobre, à Paris, de 14h à 15h30.

Sciences Critiques et le Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé) ont le plaisir de vous inviter à un débat sur l’extractivisme, intitulé "Extractivisme : l’envers de la mine", le dimanche 14 octobre, à Paris, de 14h à 15h30.

L’extractivisme représente la face cachée, si ce n’est obscure, de notre société de croissance. Au soubassement de notre mode de vie occidental moderne, l’extraction minière – à l’histoire longue et mouvementée – figure parmi les activités industrielles les plus polluantes au monde. Contaminations irréversibles des écosystèmes, impacts néfastes sur les populations autochtones, mainmise des multinationales privées sur les biens communs naturels, etc. Les nuisances de l’exploitation industrielle de la nature – et, plus globalement, du productivisme – sont dévastatrices autant qu’insoutenables.

A l’instar d’autres pays (Brésil, Canada, Afrique du Sud...), la France n’est pas épargnée par la « folie extractive ». Le projet controversé de la mine de la Montagne d’Or, en Guyane, est une illustration de ce que certains élus, suivant le sillon des industriels, appellent le « renouveau minier français ». Sur le terrain – comme à Salau, en Ariège, ou encore en Bretagne –, les résistances s’organisent. Citoyens, collectifs, associations et ONG environnementales se mobilisent, en France comme dans le reste du monde, pour mettre en échec les méga-projets miniers, au cœur de conflits sociaux parfois violents.

Face à l’extractivisme forcené, que faire ? L’ouverture de mines « made in France », respectant les normes environnementales françaises, constitue-t-elle une alternative crédible à l’exploitation des mines dans les pays du Sud ? Que penser du concept de « mine responsable » défendu par le gouvernement ? Une solution durable ne réside-t-elle pas, en réalité, dans une décroissance de notre consommation de ressources naturelles – et, en premier lieu, de minerais et de métaux – et d’énergie ?

> En présence de :
 Anna Bednik, journaliste indépendante, auteure de Extractivisme. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances (Le Passager clandestin, 2015) et de Creuser jusqu’où ? Les limites de la croissance (Ecosociété, 2015)
 Nicolas Sersiron, ex-président de CATDM-France (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), auteur de Dette et extractivisme. La résistible ascension d’un duo destructeur (Éditions Utopia, 2014)
 Mathieu Brier, membre de la Revue itinérante d’enquête et de critique sociale Z, co-auteur de Mauvaises mines. Combattre l’industrie minière en France et dans le monde (Les Ami-e-s de Clark Kent, 2018)

> Lieu :
100 Etablissement Culturel Solidaire (100 ECS)
100 rue de Charenton – 75012 PARIS
Accès : Gare-de-Lyon (métro 1 et RER A), Reuilly-Diderot (métros 1 et 8) et Ledru-Rollin (métro 8)

Entrée libre et gratuite (dans la limite des places disponibles)

Nous vous y attendons nombreuses et nombreux !

Pour tout renseignement complémentaire : redaction sciences-critiques.fr.


24 février 2018 Exploitation intensive des ressources naturelles : refaire des choix de société

L’extraction intensive des ressources naturelles en vue de leur commercialisation à l’échelle mondiale, que nous appelons ’extractivisme’, est le support de nos sociétés contemporaines dites « développées ». C’est le carburant dans la voiture, mais aussi la voiture elle-même, ce sont les métaux dans les smartphones et autres objets électroniques, c’est l’énergie que nous consommons tous les jours, etc.

Les coulisses de ce confort quotidien que l’on ne voit plus et l’impasse à laquelle conduit cette course sans limites aux matières premières sont l’objet de ce parcours pédagogique. Il interroge nos choix de société et leurs impacts et plaide pour des alternatives à notre modèle de développement prédateur.

https://uneseuleplanete.org/Exploitation-intensive-des-ressources-naturelles-refaire-des-choix-de-societe


23 juin 2017 Podcast : des ressources naturelles jusqu’à quand ?

Où en sommes-nous des ressources naturelles de la planète ? Faut-il s’inquiéter de leur épuisement ? Existe-t-il des solutions pour les gérer durablement ?

Trois parties dans cette émission :

« Où en sommes-nous des Ressources énergétiques ? » avec Emmanuel Hache (IFPEN)

« Comment transformer les déchets et les rebus en ressources » avec Pascal Garret

« Ressources et biodiversité » avec Philippe Grandcolas (CNRS/MNHN)

Animation : Yves Bongarçon (Moustic the Audio Agency) et Didier Pourquery (The Conversation)
Réalisation : Joseph Carabalona (Moustic the Audio Agency)

http://theconversation.com/podcast-des-ressources-naturelles-jusqua-quand-79883


22 juillet 2016 Dépasser l’extractivisme

Partout, l’heure est à l’intensification de l’exploitation industrielle des « ressources naturelles ». Forêts, eau douce, minerais, sable, rivières, faune sauvage, gaz de schiste, pétrole, terres fertiles, paysages grandioses : tout y passe ! La justification de ces efforts est partout la même : cette exploitation est un facteur de croissance essentiel dont il serait fou de ne pas profiter alors que les emplois manquent et que les États sont endettés. C’est le choix de l’extractivisme. Si ce phénomène suscite des débats, ceux-ci ne portent généralement que sur les conditions de l’exploitation de ces richesses : qui va vraiment profiter de ces ressources ? Comment ne pas faire trop de dégâts en les mettant à profit ? Est-ce le bon moment de les exploiter ?

https://reporterre.net/Depasser-l-extractivisme

http://ecosociete.org/livres/creuser-jusqu-ou


1er mai 2016 La fin de l’extractivisme approche-t-elle ?

La fin de l’extractivisme approche. Nous creuserons jusqu’au bout, nous avons tort, nous devrions réagir même s’il est trop tard pour sortir indemne de l’impasse dans laquelle nous a mené la société thermo-industrielle extractiviste. Les livres sur cette question se multiplient : Dette et Extractivisme de Nicolas Sersiron (éditions Utopia 2014), Le crépuscule fossile de Geneviève Férone-Creuzet (Stock 2015), Creuser jusqu’où ? (Extractivisme et limites à la croissance) sous la direction d’Yves-Marie Abraham et David Murray (Ecosociété 2015). La sagesse de Thomas More a été ignorée, qui condamnait toute ouverture des entrailles de la Terre :

« L’or et l’argent n’ont aucune vertu, aucun usage, aucune propriété dont la privation soit un inconvénient véritable. C’est la folie humaine qui a mis tant de prix à leur rareté. La nature, cette excellente mère, les a enfouis à de grandes profondeurs, comme des productions inutiles et vaines, tandis qu’elle expose à découvert l’air, l’eau, la terre et tout ce qu’il y a de bon et de réellement utile. » (L’utopie 1ère édition 1516, éditions la dispute 1997)

http://biosphere.blog.lemonde.fr/2016/05/01/biosphere-info-370-la-fin-de-lextractivisme/


10 septembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le vendredi 10 septembre 2021

Mis à jour le 10 septembre 2021