Risque de catastrophe nucléaire par les séismes en France
Yonne Lautre
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Un an après le tremblement de terre du Teil, le risque sismique en question11 novembre 2020, par Yonne Lautre
Parce qu’aucun autre événement de cette ampleur n’avait été enregistré dans le passé (y compris lointain), le séisme du Teil avait surpris les scientifiques. Après un an de recherche, ils estiment qu’il faut revoir le risque sismique. Les installations nucléaires vont peut-être devoir être renforcées.
https://www.franceinter.fr/un-an-apres-le-tremblement-de-terre-du-teil-le-risque-sismique-en-question -
EDF révèle des défauts sur les réacteurs de Cruas et du Tricastin en cas de séisme15 octobre 2020, par Yonne Lautre
Près d’un an après le séisme du Teil, EDF révèle, dans un communiqué, que “certains matériels du circuit de refroidissement” des réacteurs de Cruas, du Tricastin, mais aussi de Gravelines, Saint-Laurent, Chinon et Dampierre*, peuvent “présenter un défaut de tenue […] en cas de séisme”.
Ce défaut concerne des supports des tuyauteries du réseau de refroidissement intermédiaire. Celui-ci assure la réfrigération des circuits auxiliaires des installations nucléaires, importants pour la sûreté du réacteur, notamment en cas d’accident.
https://www.ledauphine.com/environnement/2020/10/15/edf-revele-des-defauts-sur-les-reacteurs-de-cruas-et-du-tricastin-en-cas-de-seisme -
Défauts de résistance au séisme de matériels des groupes électrogènes de secours à moteur diesel de 4 réacteurs nucléaires d’EDF22 mai 2020, par Yonne Lautre
Le 17 avril 2020, EDF a déclaré à l’ASN des défauts de résistance au séisme de matériels des groupes électrogènes de secours des réacteurs 1 et 4 de la centrale nucléaire de Cruas, du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chinon B et du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Gravelines.
Ces défauts concernent :
des défauts de montage de raccords en élastomère de tuyauteries d’un des deux diesels de secours des réacteurs 1 et 4 de la centrale nucléaire de Cruas et du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chinon ;
des défauts de corrosion de certaines portions de tuyauteries d’un des deux diesels de secours du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Gravelines.Ces défauts ont été détectés lors de contrôles réalisés lors de l’arrêt de ces réacteurs. Ces contrôles ont été prescrits par l’ASN le 19 février 2019 afin de vérifier la conformité des sources électriques.
Ces défauts s’ajoutent à ceux déclarés par EDF le 30 octobre 2019 à la suite des contrôles prescrits par l’ASN. Ils avaient fait l’objet d’un avis d’incident le 26 novembre 2019.
https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Defauts-de-resistance-au-seisme-de-materiels-des-groupes-electrogenes-de-secours-a-moteur-diesel2 -
Socatri : incroyable, le dispositif de détection sismique et anti-incendie n’a jamais été mis en service9 décembre 2019, par Yonne Lautre
Incroyable ! Le système de détection et de coupure sismique à la Socatri/Areva-Orano du Tricastin (Vaucluse) n’a jamais été rendu opérationnel depuis l’accident de Fukushima. Censé couper l’alimentation électrique de l’INB 138 en cas de séisme important et de prévenir l’apparition d’un incendie consécutif à un séisme c’est fortuitement que l’entreprise s’en est rendu compte fin octobre et n’en a averti l’ASN qu’un mois plus tard. 17 jours après le séisme qui a frappé non loin de là au Teil (Ardèche).
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2019/12/09/Socatri-%3A-le-dispositif-de-d%C3%A9tection-sismique-n%E2%80%99a-jamais-%C3%A9t%C3%A9-mis-en-service -
France : Belleville, Cattenom, Golfech, Saint-Alban : Non-tenue aux séismes du circuit de refroidissement intermédiaire14 février 2019, par Yonne Lautre
EDF a annoncé le 11 février 2019 une nouvelle anomalie sur ses réacteurs nucléaires : le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI*) n’aurait pas résisté à un séisme. Embêtant pour un système qui assure le refroidissement de tous les matériels et fluides qui servent au fonctionnement et à la sauvegarde du réacteur. Le circuit RRI permet par exemple de refroidir les pompes qui font circuler l’eau refroidissant le circuit primaire. Il est utilisé en fonctionnement comme à l’arrêt, en situation normale mais aussi en cas d’accident. Ce circuit RRI est donc fondamental. Et pourtant, les joints placés à la jonction des pompes de ce circuits avec les tuyaux ne sont pas suffisamment épais ou pas assez serrés. En cas de tremblement de terre les jonctions auraient lâché. C’est tout le circuit qui se serait désagrégé, impactant ainsi tous les équipement qu’il refroidit. Ce circuit traversant les pompes qui font circuler l’eau refroidissant le circuit primaire, on imagine aisément les répercutions en cascade qui auraient été engendrées par la perte du circuit RRI. Repéré d’abord sur toutes les pompes des 2 réacteurs de Saint-Alban - quand ? ça EDF ne le dit pas (mais précise bien avoir déjà effectué les réparations) - le même problème a été détecté à Belleville 2, à Cattenom 4 et à Golfech 1.
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La France n’est pas à l’abri d’un accident « de type Fukushima », selon le patron de l’Autorité de sûreté nucléaire4 février 2018, par Yonne Lautre
Le titre du livre parle de lui-même : le nucléaire français présente un « danger immédiat ». Dans leur enquête à paraître mercredi 7 février (Nucléaire, danger immédiat, Flammarion), les journalistes Thierry Gadault et Hugues Demeude révèlent l’état alarmant de certaines centrales françaises, et questionnent le dogme de la rentabilité du nucléaire. Le Journal du dimanche publie des extraits de leur livre dans son édition du 4 février.
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Drôme : un séisme près de la centrale du Tricastin pourrait causer “un accident de type Fukushima”4 février 2018, par Yonne Lautre
Le JDD publie, ce dimanche, des extraits de « Nucléaire, danger immédiat », un livre d’enquête qui remet en cause la sûreté et de la rentabilité des centrales françaises. Dans le viseur des auteurs, la centrale du Tricastin.
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Risque de catastrophe nucléaire par les séismes en France : EDF étend à Bugey et Fessenheim l’alerte sur les diesels de secours17 octobre 2017, par Yonne Lautre
EDF a annoncé lundi avoir étendu à deux autres centrales nucléaires son enquête sur l’indisponibilité potentielle de sources électriques en cas de séisme, dans le cadre d’un événement de sécurité signalé en juin à l’Autorité de sûreté nucléaire.
L’électricien public ajoute que les travaux nécessaires de mise en conformité ont déjà été lancés et que l’extension de l’enquête n’affectera pas la production.
https://fr.news.yahoo.com/edf-%C3%A9tend-%C3%A0-bugey-et-fessenheim-lalerte-sur-173934298--finance.html -
Risque de défaillance d’éléments importants pour la protection en cas de séisme15 juillet 2016, par Yonne Lautre
Le 7 juillet 2016, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté concernant le risque de défaillance d’éléments importants pour la protection en cas de séisme, du fait de la défaillance possible d’autres matériels situés à proximité.
La sûreté des réacteurs électronucléaires repose sur un certain nombre d’équipements importants pour la protection (EIP). Ces équipements, qui contribuent à la prévention des risques, doivent être en capacité d’assurer leur fonction notamment en cas de séisme. Dans cette situation, certains matériels qui n’ont pas de rôle pour la sûreté et qui sont moins résistants, appelés « agresseurs », pourraient provoquer des dégradations sur des EIP, alors qualifiés de « cibles ».
En réponse à une prescription de l’ASN formulée en 2012, chaque centrale nucléaire a élaboré la liste des couples « agresseurs / cibles » présents dans l’installation. Dans ce cadre, EDF a identifié l’absence de justification de la tenue au séisme pour certains agresseurs potentiels.
EDF a indiqué qu’un nombre limité d’écarts persiste sur les sites concernés et qu’un programme de résorption a été défini et est en cours de déploiement. Ces écarts constituent des écarts de conformité au sens du guide n° 21 de l’ASN . Le traitement de ces écarts peut consister en :
la justification de la tenue des agresseurs au séisme sur la base d’études complémentaires ;
le démontage des agresseurs ;
la mise en œuvre de modifications visant à renforcer les ancrages de l’agresseur afin d’assurer sa tenue au séisme ;
la mise en place de la protection visant à prévenir toute agression de la cible.
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