3 mars 2019 Température mondiale : +0,46°C en février 2019

Avec +0,465°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de février 2019 est le 3e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement publiées, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-mars).

https://global-climat.com/2019/03/03/temperature-mondiale-046c-en-fevrier-2019/


7 février 2019 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Bilan climatique 2018

La plupart des bilans de température pour l’année 2018 ont été publiés. La moyenne des différentes archives (stations au sol, satellites, réanalyses) permet de dire que 2018 se classe au quatrième rang de l’ère instrumentale.

Après des semaines perturbées par le shutdown américain, les données pour l’année 2018 sont enfin disponibles pour la plupart des mesures globales de température. La NASA, la NOAA, l’Organisation Météorologique mondiale ont annoncé que l’année 2018 avait été la 4e plus chaude depuis le début des relevés.

Je propose ici une moyenne conçue à partir de huit jeux de données, quatre basés sur les stations au sol et les températures de surface de la mer (NASA, NOAA, Berkeley Earth, JMA), deux tirés des satellites (UAH, RSS) et deux réanalyses (NCEP-NCAR, ECMWF). L’année 2018 ressort bien comme la 4e plus chaude si on prend en compte la moyenne de ces huit archives. Les températures ont toutes été ramenées à la période 1981-2010 afin de comparer les données.
https://global-climat.com/2019/02/07/bilan-climatique-2018/


3 février 2019 Température mondiale : +0,34°C en janvier 2019

Avec +0,34°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de janvier 2019 est le 4e plus chaud des archives NCEP-NCAR. L’anomalie globale se situe dans la lignée des derniers mois de l’année 2018.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement publiées, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-février).

Le top 10 des mois de janvier les plus chauds

Avec +0,34°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de janvier 2019 est le 4e plus chaud des annales NCEP-NCAR qui remontent à 1948. L’anomalie de température mondiale est en très légère baisse par rapport à décembre 2018 et au même niveau que novembre dernier.

https://global-climat.com/2019/02/03/temperature-mondiale-034c-en-janvier-2019/


25 janvier 2019 Température mondiale : Berkeley Earth place 2018 au 4e rang

Les bilans de température globale 2018 sont contrariés par le shutdown (fermeture des administrations américaines liée à un désaccord sur le budget). Ce blocage empêche pour le moment la NOAA, la NASA et même le Met Office (qui utilise certaines données de la NOAA) d’effectuer une analyse des changements climatiques pour l’année 2018 dans son ensemble.

Les données de Berkeley Earth sont en revanche disponibles, c’est pourquoi je les publie ici en lieu et place de celles de la NASA habituellement rapportées. Berkeley Earth est l’une des principales agences qui publie des données terre+océans, avec la NASA, la NOAA, le Met Office et la JMA.

https://global-climat.com/2019/01/25/temperature-mondiale-berkeley-earth-place-2018-au-4e-rang/


13 janvier 2019 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : 2018 : 4e année la plus chaude sur Terre

Au niveau global, l’année 2018 a été la quatrième la plus chaude des archives NCEP-NCAR et ECMWF. Les deux agences donnent des résultants très proches, +0,40°C et +0,43°C au-dessus de la moyenne 1981-2010. L‘année 2018 n’a pas été tirée vers le haut par El Niño, ce qui la laisse à distance du record de 2016. L’Europe a connu sa 3e année la plus chaude.
https://global-climat.com/2019/01/13/2018-4e-annee-la-plus-chaude-sur-terre-dapres-ncep-ncar-et-ecmwf/


5 janvier 2019 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : les prévisions du Met Office pour 2019

D’après les dernières prévisions du Met Office publiées fin décembre, la température mondiale serait encore à un niveau élevé en 2019, approchant le record de 2016.

Les années 2015, 2016 et 2017 et 2018 (sur janvier-octobre) ont été les quatre plus chaudes de l’histoire des relevés climatiques, d’après le Met Office.

Et pour 2019, le Met Office table sur une anomalie entre 0,98°C et 1,22°C au-dessus de la moyenne préindustrielle (1850-1900). L’estimation centrale est de +1,10°C, ce qui placerait 2019 juste derrière le record porté en 2016 à +1,15°C.

https://global-climat.com/2019/01/05/temperature-mondiale-les-previsions-du-met-office-pour-2019/


2 janvier 2019 « Pause » des années 2000 : un point final à la comparaison entre modèles et observations ?

Une équipe internationale de chercheurs a passé en revue les données et études existantes, concluant qu’il n’y avait jamais eu de « pause » statistiquement significative du réchauffement planétaire au début du XXIe siècle. L’occasion de préciser l’interprétation qui doit être faite des modèles climatiques et la bonne manière de les comparer aux observations.
https://global-climat.com/2019/01/02/pause-des-annees-2000-un-point-final-a-la-comparaison-entre-modeles-et-observations/


19 décembre 2018 Selon la NOAA, la période janvier-novembre 2018 est la plus chaude jamais observée en Europe : anomalie de +1,80°C /moy 1910-2000


17 décembre 2018 Température mondiale : 5e mois de novembre le plus chaud, d’après la NASA

Le mois de novembre 2018 a été le cinquième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Avec +0,77°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en novembre 2018 est en nette baisse par rapport à octobre (+0,98°C). Dans le Top 5 des mois de novembre les plus chauds, on ne trouve que des mois post-2013.

https://global-climat.com/2018/12/17/temperature-mondiale-5e-mois-de-novembre-le-plus-chaud-dapres-la-nasa/


5 décembre 2018 Chaleur extrême été comme hiver en Amérique du Nord

Une nouvelle étude montre que les épisodes de chaleur extrême en été et en hiver sont en augmentation aux Etats-Unis et au Canada, tandis que les épisodes de froid intense diminuent.

A la surface du globe, la température moyenne connait une élévation indéniable, les 5 dernières années (dont 2018) étant toutes dans le top 5 des années les plus chaudes, d’après la NASA. La variabilité interne du système climatique produit cependant une variation spatiale considérable.
https://global-climat.com/2018/12/05/chaleur-extreme-ete-comme-hiver-en-amerique-du-nord/


3 décembre 2018 Température mondiale : +0,344°C en novembre 2018

Avec +0,344°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2018 est le 8e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement publiées, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-décembre).
https://global-climat.com/2018/12/03/temperature-mondiale-0344c-en-novembre-2018/


30 novembre 2018 Réchauffement climatique : le monde va louper l’objectif 1,5°C, mais il reste un (mince) espoir pour les 2°C, selon l’ONU

Si l’écart entre les besoins et la réalité en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est pas comblé d’ici 2030, il sera extrêmement improbable de maintenir le réchauffement planétaire sous la barre des 2°C, alerte un nouveau rapport du PNUE, le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Pourtant la faisabilité technique est là, mais il manque la volonté politique.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/pour-atteindre-l-objectif-de-2-c-les-etats-doivent-multiplier-par-trois-leurs-ambitions-146620.html


29 novembre 2018 Les températures mondiales risquent d’augmenter de 3 à 5°C d’ici à la fin du siècle

La température moyenne à la surface du globe est partie pour augmenter de 3 à 5°C d’ici à la fin du siècle si les tendances actuelles se poursuivent, a averti, jeudi 29 novembre, l’Organisation météorologique mondiale. Cette agence des Nations unies a avancé, au vu des dix premiers mois de 2018, que cette année devrait figurer au quatrième rang des plus chaudes jamais enregistrées.

"Les concentrations de gaz à effet de serre ont, encore une fois, atteint des niveaux records et si la tendance se poursuit, la température risque d’augmenter de 3 à 5 °C d’ici à la fin du siècle, écrit le secrétaire général de l’OMM. Si nous exploitons la totalité des ressources connues en combustibles fossiles, la hausse de la température sera nettement plus importante."

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/les-temperatures-mondiales-risquent-d-augmenter-de-3-a-5c-d-ici-la-fin-du-siecle-selon-l-onu_3077475.html


15 novembre 2018 Température mondiale : 2e mois d’octobre le plus chaud, d’après la NASA

Le mois d’octobre 2018 a été le deuxième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Avec +0,99°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en octobre 2018 est en nette hausse par rapport à septembre (+0,74°C). Seul le mois d’octobre 2015 marqué par l’émergence d’un super El Niño est devant. Les cinq mois d’octobre les plus chauds depuis 1880 ont tous été observés ces cinq dernières années.

https://global-climat.com/2018/11/16/temperature-mondiale-2e-mois-doctobre-le-plus-chaud-dapres-la-nasa/


3 novembre 2018 Température mondiale : +0,50°C en octobre 2018

Avec +0,50°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, octobre 2018 est le 5e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement publiées, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-novembre).

Le top 10 des mois d’octobre les plus chauds

https://global-climat.com/2018/11/02/temperature-mondiale-050c-en-octobre-2018/


16 octobre 2018 Température mondiale : +0,75°C en septembre 2018, d’après la NASA

Le mois de septembre 2018 a été le sixième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Avec +0,75°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en septembre 2018 est en petite baisse par rapport à août (+0,77°C). Les six mois de septembre les plus chauds depuis 1880 ont tous été observés ces six dernières années.

https://global-climat.com/2018/10/15/temperature-mondiale-075c-en-septembre-2018-dapres-la-nasa/


7 octobre 2018 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Température globale : tendance pour les six prochains mois

Le modèle NCEP CFSv2 table sur une hausse des températures pour les six mois à venir à la faveur d’un El Nino faible à modéré.

Ces prévisions ont une valeur prédictive assez aléatoire et leur vocation est surtout de renseigner sur les grandes tendances. Pour les prévisions à trois mois, la corrélation spatiale est de 0,649 pour les températures de surface de la mer. Elle est nettement inférieure pour les températures à la surface des terres avec seulement 0,293 (voir ici pour plus de détails).

Le coefficient de corrélation définit le degré de dépendance entre deux variables. C’est un nombre compris entre – 1 (évolution strictement inverse des variables) et + 1 (évolution strictement parallèle).

Voici donc les anomalies prévues par le modèle NCEP-CFSv2 (1999-2010) avec l’ajout de la climatologie NCEP-NCAR pour proposer des prévisions relatives à la période 1981-2010 :

https://global-climat.com/2018/10/07/temperature-globale-tendance-pour-les-six-prochains-mois/


2 octobre 2018 Température mondiale : +0,40°C en septembre 2018

Avec +0,40°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, septembre 2018 est le 7e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement publiées, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-octobre).

Le top 10 des mois de septembre les plus chauds

https://global-climat.com/2018/10/02/temperature-mondiale-040c-en-septembre-2018/


18 septembre 2018 Ces pays où nous ne pourrons bientôt plus vivre à cause de la chaleur

Paris vient de battre un record : celui des journées à plus de 25°C. Nous en sommes à 88 (contre 87 en 1943 et 82 en 2003), ce qui confirme que le changement climatique est bel et bien en cours. Si la France restera habitable malgré une hausse du mercure, certains pays n’auront pas cette chance. C’est le cas par exemple de la Chine dont une partie sera inhabitable à partir de 2070

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-la-carte-des-pays-ou-on-ne-pourra-plus-vivre-a-cause-de-la-chaleur-146172.html


17 septembre 2018 Température mondiale : +0,77°C en août 2018, d’après la NASA

Le mois d’août 2018 a été le cinquième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Avec +0,77°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en août 2018 est quasi stable par rapport à juillet (+0,78°C). Les cinq mois d’août les plus chauds depuis 1880 ont tous été observés ces cinq dernières années.
https://global-climat.com/2018/09/17/temperature-mondiale-077c-en-aout-2018-dapres-la-nasa/


12 septembre 2018 Prévisions de température globale pour les six mois à venir

Le modèle NCEP CFSv2 table sur une hausse des températures pour les six mois à venir à la faveur d’un El Nino modéré. La véritable hausse de la température globale n’interviendrait qu’en octobre 2018 pour atteindre un pic en février 2019 avec +0,86°C au-dessus de la moyenne 1981-2010 (ou +0,70°C au-dessus de la moyenne 1999-2010).
https://global-climat.com/2018/09/12/previsions-de-temperature-globale-pour-les-six-mois-a-venir/


2 septembre 2018 Température mondiale : +0,367°C en août 2018

Avec +0,367°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, août 2018 est le 6e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement disponibles, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-septembre).

Le top 10 des mois d’août les plus chauds

https://global-climat.com/2018/09/02/temperature-mondiale-0367c-en-aout-2018/


1er septembre 2018 Les anomalies de température pays par pays de 1880 à 2017

En dehors des grosses chaleurs printanières et estivales, on a encore bien du mal à mesurer et à visualiser concrètement le réchauffement climatique. Alors, pour nous donner le recul nécessaire et souligner l’ampleur du phénomène, Greenpeace a relayé une petite animation à la fois toute simple… et bien flippante.
https://positivr.fr/rechauffement-climatique-temperatures-1880-2017/

https://www.youtube.com/watch?v=PhbdyNnUliM


20 août 2018 L’anomalie de +2.44°C sur avril-juillet est aussi la 2e plus forte anomalie quadrimestrielle pour toute période de 4 mois consécutifs de l’année depuis 1910,


20 août 2018 2018-2022, chaud devant !

Les quatre prochaines années devraient être anormalement chaudes et viendront intensifier le changement climatique en cours. C’est ce qui ressort d’une toute récente étude que mon collègue Sybren Drijfhout et moi-même venons de publier.

Nous avons mis au point un nouveau dispositif de prévision, appelé PROCAST (pour « Probabilistic forecast »), dont nous nous sommes servis pour prévoir la variabilité naturelle du climat. Cette variabilité désigne la façon dont le climat évolue sur plusieurs années entre des phases chaudes et des phases froides ; cette variabilité est dite « naturelle » car elle se distingue de la tendance au réchauffement climatique global sur le long terme induit, par exemple, par les activités humaines.

PROCAST met ainsi en lumière la probabilité d’une phase de chaleur liée à la variabilité naturelle du climat pour la période 2018-2022.

https://theconversation.com/2018-2022-chaud-devant-101576


18 août 2018 Juillet 2018 : des records de chaleur dans l’hémisphère nord

Au niveau global, juillet 2018 a été le troisième plus chaud des annales, d’après la NASA et la réanalyse NCEP-NCAR. Les mois de juillet 2016 et 2017 occupent les deux premières places.

Juillet 2018 a donc été plutôt chaud sans atteindre un niveau inédit à la surface de la Terre. En même temps, des records locaux de chaleur sont tombés.

Ces records ont été principalement battus dans l’hémisphère nord, au-delà des régions tropicales (donc au-delà de 23,5°N). 90% de la population mondiale vit dans l’hémisphère nord.
https://global-climat.com/2018/08/18/juillet-2018-des-records-de-chaleur-dans-lhemisphere-nord/


16 août 2018 Température mondiale : +0,78°C en juillet 2018, selon la NASA

Le mois de juillet 2018 a été le troisième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Avec +0,78°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en juillet 2018 augmente très légèrement par rapport à juin (+0,76°C). Les quatre mois de juillet les plus chauds depuis 1880 ont été observés ces quatre dernières années.

https://global-climat.com/2018/08/15/temperature-mondiale-078c-en-juillet-2018-selon-la-nasa/


6 août 2018 Température mondiale : +0,413°C en juillet 2018

Avec +0,413°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, juillet 2018 est le 3e plus chaud des archives NCEP-NCAR.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement disponibles, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-août).

Le top 10 des mois de juillet les plus chauds

https://global-climat.com/2018/08/05/temperature-mondiale-0413c-en-juillet-2018/


2 août 2018 Climat : 2017, année de tous les records

Les années se suivent et les records s’enchaînent, sans que rien semble pouvoir enrayer l’emballement climatique. A l’échelle du globe, 2017 a été l’une des trois années les plus chaudes de l’histoire moderne, se classant, selon les données utilisées, à la deuxième ou à la troisième place sur un podium où figuraient déjà, dans l’ordre, 2016 et 2015.
https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/08/01/climat-2017-annee-de-tous-les-records_5338388_1652612.html


22 avril 2018 On est allé dans la ville la plus au nord du monde et les effets du réchauffement climatique font froid dans le dos

Dans l’archipel norvégien du Svalbard, les habitants de Longyearbyen observent "aux premières loges" les conséquences de la hausse des températures. Reportage.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/neige/avalanches/on-est-alle-dans-la-ville-la-plus-au-nord-du-monde-et-les-effets-du-rechauffement-climatique-font-froid-dans-le-dos_2711734.html


20 mars 2018 « Le changement climatique n’est pas linéaire, il accélère »

C’est dans les régions des pôles que le changement climatique est le plus visible. Son impact y servira d’exemple pour le reste de la planète, expliquent Jan Dusík et Thierry Lucas, du Programme de l’ONU pour l’environnement.

Jan Dusík est conseiller en chef sur les questions liées à l’Arctique et à l’Antarctique au sein du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Il a été ministre tchèque de l’Environnement de 2009 à 2010.

Thierry Lucas est le nouveau directeur des bureaux du PNUE à Bruxelles.

Qu’est-ce que le Conseil de l’Arctique et quel est l’engagement des Nations unies à ce sujet ?

https://www.euractiv.fr/section/climat/interview/un-arctic-chief-climate-change-is-not-linear-it-is-accelerating/


17 mars 2018 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : le haut de la fourchette de températures à l’horizon 2100 que dessinent les actuels NDCs pourrait atteindre 5,8 ° et non 3,6 ° C.

En vertu de l’Accord de Paris, les Etats ont pris des engagements nationaux sur leurs trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Ce sont les fameux NDCs (Nationally Determined Contributions). On les sait trop faibles pour contenir le réchauffement sous les 2° C. Pour tenir cet objectif, les émissions mondiales devraient avoir déjà été ramenées à cette date entre 31 et 44 Gt éq. CO2 (contre environ 50 Gt en 2015).
https://www.alternatives-economiques.fr/rechauffement-letude-jette-un-froid/00083661


23 février 2018 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Avec le dégel du permafrost, le réchauffement climatique va largement dépasser les 4°C

Le permafrost renferme deux fois plus de carbone que l’atmosphère terrestre. Avec le réchauffement climatique, une partie de ce carbone est remis en circulation sous forme de CO2 ou pire sous forme de méthane. Un cercle vicieux qui fait que le dégel de ces terres gelées s’auto- alimente et accélère. Sans y mettre rapidement fin, le réchauffement risque de passer hors de contrôle.
http://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/avec-le-degel-du-permafrost-le-rechauffement-climatique-va-largement-depasser-les-4-c-et-entrainer-une-catastrophe-145492.html


22 janvier 2018 Climat : la chaude année 2017 en graphiques

L’équipe du Goddard institute for space studies de la Nasa et de l’Université Columbia de New York qui analyse les températures mondiales vient de publier celles du mois de décembre 2017. Et donc mis à jour ses graphiques qui permettent de visualiser cet indicateur précieux mais parfois délicat à interpréter du changement climatique en cours. Il s’agit des températures de l’air à un mètre au dessus des sols et celle de la surface des océans. L’analyse de ces températures permet d’en dresser une carte mondiale et d’obtenir également une moyenne mondiale.
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/01/21/climat-la-chaude-annee-2017-en-graphiques/


16 janvier 2018 La Terre sur la voie d’un réchauffement de 1,5°C dès 2040, selon le GIEC

Le monde devra engager des transformations drastiques et immédiates s’il veut avoir quelques chances de rester sous le seuil critique de 1,5°C de réchauffement, souligne un projet de rapport du groupe des experts du climat de l’ONU (Giec). Au regard de la tendance actuelle, cette hausse de température sera atteinte dès 2040… avec 60 ans d’avance sur l’Accord de Paris.
http://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/la-terre-sur-la-voie-d-un-rechauffement-de-1-5-c-des-2040-selon-le-giec-145307.html


29 décembre 2017 L’année 2017 sera parmi les trois plus chaudes jamais enregistrées

Ouragans, inondations, canicules et incendies ont atteint des records. Après une pause, les émissions atmosphériques de CO2 sont à nouveau en hausse.
http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/12/28/l-annee-2017-sera-parmi-les-trois-plus-chaudes-jamais-enregistrees_5235119_1652612.html


13 décembre 2017 Depuis la première COP, le climat s’est emballé

Le 28 mars 1995 s’ouvrait, à Berlin, la première Conférence des parties (COP1) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Vingt-deux années plus tard, dans la foulée de la COP23, les Etats tergiversent encore sur les moyens à mettre en œuvre pour endiguer le changement climatique en cours. C’est peu dire qu’en près d’un quart de siècle la diplomatie climatique n’a permis aucune amélioration mesurable de la situation. De fait, entre la COP1 et la COP23, les changements qui ont affecté le système climatique sont considérables.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/12/12/depuis-la-premiere-cop-le-climat-s-est-emballe_5228289_3244.html


6 décembre 2017 La Terre pourrait se réchauffer 15% de plus d’ici 2100, selon une étude

Des climatologues de l’Institut Carnegie de l’université de Stanford en Californie ont publié leurs travaux dans la revue "Nature", mercredi. Selon eux, "le réchauffement climatique sera probablement plus important" que les pires modèles du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/la-terre-pourrait-se-rechauffer-15-de-plus-d-ici-2100-selon-une-etude_2502083.html


31 octobre 2017 Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue

La bataille du climat n’est pas encore perdue, mais elle est très mal engagée. A ce stade, il existe un « écart catastrophique » entre les engagements pris par les Etats pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les efforts nécessaires pour respecter l’accord de Paris adopté lors de la COP21, en décembre 2015 – à savoir contenir la hausse de la température planétaire « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels », en essayant de la limiter à 1,5 °C. C’est la mise en garde qu’adresse l’ONU Environnement (ex-Programme des Nations unies pour l’environnement), dans un rapport publié mardi 31 octobre.

http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/10/31/rechauffement-climatique-la-bataille-des-2-c-est-presque-perdue_5208255_1652612.html


11 octobre 2017 Le changement climatique vu de l’espace

Le Centre national d’études spatiales a récemment présenté deux projets de surveillance des émissions de gaz à effet de serre (CO2 et méthane) par capteurs satellitaires. Les satellites, qui devraient être lancés après 2020, viendront donc compléter les mesures effectuées in situ.

À l’échelle mondiale, un tel programme de mesure du changement climatique depuis l’espace n’est pas une première : les satellites européens de la série Sentinel mesurent déjà, depuis le lancement de Sentinel-1A le 3 avril 2014, quantité de paramètres sous l’égide de l’Agence spatiale européenne. Ces satellites sont développés dans le cadre du programme Copernicus (Global Earth Observation System of Systems), mené au niveau mondial.

https://theconversation.com/le-changement-climatique-vu-de-lespace-81857


8 juin 2017 Graphiques sur le réchauffement climatique en cours, ceux du passé et les projections pour le futur

Graphique d’évolution du réchauffement climatique, avec évolution de l’anomalie de température moyenne sur notre planète par rapport à la moyenne de la période 1880-1920. En sachant que les COP se servent de la référence pré-industrielle, c’est à dire 1880 pour définir l’anomalie de température globale à ne pas dépasser (+2°C d’ici 2100 par rapport à 1880… vu la très faible volonté politique d’en finir avec les GES et l’accélération du réchauffement climatique depuis 1980… il est permis de douter de l’accomplissement de cet objectif, sauf si nous nous mobilisons et que nous n’attendons pas les gouvernements pour le faire !)
https://docuclimat.com/graphiques-sur-la-situation-et-levolution-du-climat/graphiques-sur-le-rechauffement-climatique-en-cours-ceux-du-passe-et-les-projections-pour-le-futur/


13 mai 2017 En Alaska le réchauffement climatique est-il plus rapide ?

La minute de la semaine : Le rendez-vous en image qui vous donne l’essentiel de l’actualité environnementale de la semaine.

Cette semaine, nous répondons à la question : Le réchauffement climatique est-il plus rapide en Alaska ?

Explications en vidéo sur la vitesse du réchauffement climatique et les conséquences de la fonte des glaces perpétuelles du lieu de tournage d’Into the Wild.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/en-alaska-le-rechauffement-climatique-est-il-plus-rapide,82562


11 mai 2017 Emballement du réchauffement climatique : tous les indicateurs sont au rouge

C’est dans une quasi indifférence médiatique que se tient jusqu’au 18 mai à Bonn, en Allemagne, la session annuelle des négociations climatiques. Or, tous les indicateurs concernant le réchauffement de la planète sont au rouge. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la température moyenne a excédé de 1,1 °C les niveaux de l’ère préindustrielle. Un troisième triste record après ceux de 2015 et de 2014 [1]. Alors que les surfaces de banquise en Arctique et Antarctique ont atteint des niveaux exceptionnellement bas en 2016, la montée des océans se révèle 25 à 30 % plus rapide entre 2004 et 2015 qu’entre 1993 et 2004 selon une étude relayée par Le Monde.

https://www.bastamag.net/Emballement-du-rechauffement-climatique-tous-les-indicateurs-au-rouge


10 mai 2017 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Tous les indicateurs sont au rouge

Alors que les Etats-Unis menacent de quitter l’accord de Paris et que s’est ouverte lundi 8 mai, à Bonn (Allemagne), la session annuelle des négociations climatiques, le réchauffement de la planète se poursuit, à bride abattue. Selon les données du National Climatic Data Center (NCDC) américain, le premier trimestre de l’année en cours est en effet le deuxième plus chaud jamais enregistré, à moins de 2/10ede degré Celsius derrière les trois premiers mois de l’année 2016.

Or celle-ci, marquée par un phénomène El Niño d’une intensité exceptionnelle, a été celle de tous les excès. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), sa température moyenne a excédé de 1,1 °C les niveaux de l’ère préindustrielle, battant ainsi le record de l’année 2015. Qui elle-même battait le record de l’année précédente.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/09/tous-les-indicateurs-du-rechauffement-climatique-sont-au-rouge_5124694_3244.html


16 avril 2017 Climat : la Nasa contredit Donald Trump : un très chaud premier trimestre 2017

Donald Trump va t-il devoir excommunier les climatologues de la Nasa ? Ceux-ci, en coopération avec l’Université Columbia de New York, surveillent le climat planétaire et, mois après mois, en publient leur analyse. La dernière, tout juste publiée ici, montre que le mois de mars 2017 confirme l’envolée des températures.
http://huet.blog.lemonde.fr/2017/04/15/climat-la-nasa-contredit-donald-trump/


22 mars 2017 Climat : une année 2016 record et des perspectives inquiétantes pour l’avenir

L’année 2016 a encore battu de nombreux records en matière climatique, confirme l’Organisation météorologique mondiale. Les premiers mois de 2017 sont dans la lignée, laissant craindre des bouleversements majeurs.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/bilan-meteorologique-changement-climatique-temperature-mer-omm-28676.php4


21 mars 2017 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : : 2016 bat un record de chaleur, la planète entre en « territoire inconnu »

Toutes les institutions dévolues à l’observation du climat l’ont déjà affirmé, avec leurs propres chiffres, en ordre dispersé ; l’Organisation météorologique mondiale (OMM) le confirme. Selon le dernier bilan climatique annuel établi par l’organisation onusienne, publié mardi 21 mars, l’année 2016 a bien été celle de tous les records.

Le réchauffement en cours a affecté, comme jamais auparavant, tous les compartiments du système climatique – de la hausse du mercure à l’élévation des océans, en passant par la chute des surfaces de banquise.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/03/21/climat-2016-bat-un-record-de-chaleur-la-planete-entre-en-territoire-inconnu_5097869_1652612.html


14 mars 2017 L’été 2017 est le plus chaud jamais enregistré à Sydney

Le réchauffement climatique est responsable des températures hors norme dans le sud-est de l’Australie, avec plus de 36 °C dans la plus grande ville de l’île.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/13/l-ete-2017-est-le-plus-chaud-jamais-enregistre-a-sydney_5093565_3244.html


18 février 2017 Climat : 2017 démarre fort

Les températures planétaires de janvier 2017, tout juste publiées par les équipes scientifiques qui surveillent le climat terrestre, sont assez curieuses. D’abord, elles sont bien élevées.

Avec 0,92°C au dessus d’une moyenne climatologique calculée sur la période 1951/1980, janvier 2017 est au dessus de janvier 2015, et au troisième rang des mois de janvier depuis le début de la série des relevés thermométriques planétaires. La carte de ces températures (exprimées en écart à la moyenne climatologique) montre un globe presque partout au dessus de cette moyenne sauf quelques exceptions. Surtout un vaste disque centré sur la Méditerranée où elles sont inférieures, ainsi qu’une zone continentale et océanique centrée sur la côte nord-ouest des Etats-Unis et du Canada.

http://huet.blog.lemonde.fr/2017/02/17/climat-2017-demarre-fort/


23 janvier 2017 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Une animation de la NASA

La NASA a diffusé une animation illustrant le réchauffement climatique depuis la fin du XIXe siècle. Le constat est clair : la température terrestre a augmenté de 1,1 degré en un siècle.

Pour obtenir ces chiffres, la NASA et l’Agence américaine océanique et atmosphérique, la NOAA, se sont appuyées sur les données de 6 300 secteurs répartis sur la planète.

Par ailleurs, ces études concluent que 2016 a été l’année la plus chaude sur la planète depuis le début des relevés de températures en 1880, marquant de plus le troisième record annuel consécutif de chaleur.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/video/2017/01/23/une-animation-de-la-nasa-montre-l-ampleur-du-rechauffement-climatique_5067832_1652612.html


19 janvier 2017 2016 nouvelle année record de chaleur planétaire

Il n’a pas fait aussi chaud sur Terre depuis longtemps. Au moins depuis la mesure thermométrique standardisée de la température : l’air à un mètre au dessus des sols et la surface des océans. C’est ce qu’annoncent toutes les équipes scientifiques qui analysent ces mesures pour en tirer un indicateur synthétique, la température moyenne de la planète. Si l’on observe quelques différences de détail entre les courbes, dues aux méthodes d’analyse, il n’y a pas de place à une interprétation différente du résultat. Désormais, l’année 1998… vous savez bien, celle depuis laquelle « le réchauffement s’est arrêté », martèlent sans honte les climatosceptiques (ici un exemple saugrenu dans Libération) se traîne très loin du podium.

http://huet.blog.lemonde.fr/2017/01/18/2016-nouvelle-annee-record-de-chaleur-planetaire/


5 janvier 2017 Réchauffement / Dérèglement de la Planète : 2016, année la plus chaude.

2016 confirmed as the warmest year on record, warmer than 2015 by close to 0.2°C
Global temperatures reached a peak in February 2016 around 1.5°C higher than at the start of the Industrial Revolution
Extreme conditions impacting several regions across the Earth

The first global analysis of the whole of 2016 has confirmed last year as the warmest on record and saw the planet near a 1.5°C warming, according to the Copernicus Climate Change Service (C3S).

https://climate.copernicus.eu/news-and-media/press-room/press-releases/earth-edge-record-breaking-2016-was-close-15%C2%B0c-warming


24 décembre 2020

Actualités de ce dossier : https://yonnelautre.fr/spip.php?article16018

Par Rédaction Yonne Lautre

Le jeudi 24 décembre 2020

Mis à jour le 5 janvier 2021