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Europe et démocratie : Le paysage dévasté de la social-démocratie

24 mai 2017 Pologne-Hongrie : les valeurs de l’Union européenne font sa force

L’Europe change à une vitesse incroyable. D’un jour à l’autre, la donne politique est différente. Comme une pièce de théâtre dont la fin n’a jamais été écrite et qui ne cesse d’alterner les registres, oscillant entre le tragique, l’absurde et le rêve. Quand la Turquie constitutionnalise l’autoritarisme, on n’entend que le murmure d’une poignée de responsables européens. Quand la Pologne et la Hongrie composent une drôle d’ode à la résistance des valeurs européennes, les responsables politiques nationaux chuchotent.
http://theconversation.com/pologne-hongrie-les-valeurs-de-lunion-europeenne-font-sa-force-77923


30 décembre 2015 La déchéance de nationalité s’étend en Europe et dans le monde

La déchéance de nationalité pour les binationaux existe dans plusieurs pays en Europe et dans le monde, « proches de la France », comme l’indique Manuel Valls dans un texte publié sur Facebook le 28 décembre. Il s’agissait pour le Premier ministre de réagir aux attaques d’une partie de la gauche contre l’introduction de cette mesure dans la loi française.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2015/12/30/la-decheance-de-nationalite-s-etend-en-europe-et-dans-le-monde_4839488_3210.html


17 mai 2014 L’Europe à l’origine de 80% des lois françaises, vraiment ?

C’est un chiffre qui revient très souvent - dans la bouche des europhiles comme de leurs plus vifs opposants : 80% des lois françaises seraient décidées à Bruxelles. La réalité est bien en-deçà : au mieux, une vingtaine de pour cent...

http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/l-europe-l-origine-de-80-des-lois-francaises-vraiment-462657


13 mars 2013 Révolte du Parlement de Strasbourg contre le projet de budget européen

Les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept pensaient avoir fait le plus dur. Après deux sommets – l’un, raté, en novembre 2012 ; l’autre, en février 2013, conclu à l’issue de vingt-six heures de discussions –, l’épineuse question du budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020 semblait régée.

Au rabais, certes, avec un budget global en recul pour la première fois dans l’histoire de l’Union, mais le compromis était là, accepté y compris par le Britannique David Cameron, partisan d’une réduction drastique.

Mercredi 13 mars, le Parlement européen a totalement rebattu les cartes en adoptant massivement une résolution très critique du compromis trouvé le 7 février.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/13/le-parlement-de-strasbourg-rejette-le-projet-de-budget-du-conseil-europeen_1847281_3214.html


2 septembre 2012 lundi 3 septembre 2012 03h10 sur Arte Pas de rediffusion CONTRE L’OUBLI, LA TRACE DES DICTATURES

CONTRE L’OUBLI, LA TRACE DES DICTATURES
(France, 2009, 91mn)
Réalisateur : Pierre Beuchot

Comment solder l’héritage des dictatures portugaise, grecque et espagnole, qui prirent fin entre 1974 et 1975 ? Enquête sur un passé
très présent.

Entre avril 1974 et novembre 1975, l’Europe du Sud voit s’écrouler trois dictatures anachroniques. Au Portugal, en Grèce, puis en
Espagne, ces régimes au passé sanglant font place à des systèmes démocratiques que renforce l’adhésion de ces trois pays à la
Communauté européenne. Chacun d’eux doit alors affronter de formidables défis. Pour solder le passé, devait-on appliquer la justice,
décréter l’amnistie, accorder le pardon ? Et aujourd’hui, quelle mémoire perpétuer ou quel oubli imposer ? L’Espagne, qui a fait le
choix de l’amnistie, est aujourd’hui rattrapée par son passé. Le Portugal et la Grèce, qui ont au contraire opté pour la
condamnation des crimes commis, se sont-ils mieux accommodés de leur histoire ? Jean-Noël Jeanneney et Pierre Beuchot mènent
l’enquête dans les trois pays, guidés par des personnalités choisies pour leur engagement dans ces processus historiques.

Des témoins de premier plan
Parmi eux, en Espagne, José Maria Aznar (droite), ancien chef du gouvernement ; Leyre Pajin, jeune responsable socialiste ; Santiago
Carrillo, ancien secrétaire général du Parti communiste ; Manuel Fraga Iribarne, ancien ministre de l’Information sous Franco ; et
Marcos Ana, poète, emprisonné durant vingt-trois ans dans les geôles franquistes. Au Portugal, Vasco Lourenço, Vitor Alves et Otelo
de Carvalho, trois capitaines de la révolution des oeillets ; Jorge Sampaio, avocat socialiste, défenseur des détenus politiques
sous Salazar, et président de la République de 1996 à 2006. En Grèce, Christos Lazos, historien, ancien membre du comité
d’organisation du soulèvement de 1973 ; et Constantin Mitsotakis, Premier ministre de 1990 à 1993.


9 janvier 2012 L’Europe, la Hongrie et le fascisme d’aujourd’hui : l’alarme de Paxton

Membre de l’Union européenne depuis 2004, la Hongrie est dotée depuis ce début d’année d’une nouvelle Constitution. Imposé par la droite extrême du premier ministre Viktor Orban, ce texte liberticide est bien plus qu’une régression démocratique. C’est une alarme pour tous les Européens sur ce que serait un fascisme d’aujourd’hui, son nouveau credo et ses nouveaux atours. Démonstration par le détour d’un livre trop peu commenté de l’historien américain Robert O. Paxton, Le Fascisme en action (Seuil, 2004).

http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/050112/leurope-la-hongrie-et-le-fascisme-daujourdhui-lalarme-de-paxton?destination=node%2F166152


1er janvier 2011 Europe et démocratie : brèves L’Europe sous pression populiste

Le gouvernement du Hongrois Viktor Orbán, qui illustre la montée en puissance des partis à la fois nationalistes et ultralibéraux, prend samedi la tête de l’Union.

Une loi liberticide sur la presse et une Cour constitutionnelle mise au pas. Depuis son arrivée au pouvoir avec son parti Fidesz, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, conservateur aux accents populistes fort d’une majorité parlementaire des deux tiers, remet en cause les uns après les autres les garde-fous démocratiques mis en place après la chute du communisme. Cet ancien dissident devenu le héraut d’une droite ultranationaliste a en outre longtemps ménagé l’extrême droite xénophobe, antisémite et anti-Roms de Jobbik (16,8% des voix) avant de s’en démarquer (lire page 4). Si la Hongrie d’Orbán était aujourd’hui un pays candidat, de telles lois bloqueraient son intégration dans l’UE.

http://www.liberation.fr/monde/01012310916-l-europe-sous-pression-populiste


30 octobre 2010 Europe et démocratie : brèves Européens sous tutelle Vingt-sept états à souveraineté limitée

Le Conseil européen a décidé hier de renforcer le pacte de stabilité : les budgets devront être visés par Bruxelles avant de passer devant les Parlements nationaux. Le traité de Lisbonne sera modifié pour pérenniser le Fonds de stabilisation.

Un nouveau serrage de vis contre les Européens. Voilà ce qui ressort du Conseil européen qui s’est tenu jeudi et vendredi à Bruxelles. Les chefs d’État et de gouvernement se sont alignés sur la proposition formulée le 18 octobre à Deauville par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy : un changement minime des traités.

http://www.humanite.fr/29_10_2010-europ%C3%A9ens-sous-tutelle-456763


15 mai 2010 Europe et démocratie : brèves Les boîtes noires de la stratégie de Lisbonne Pierre Crépel historien des sciences

Un décryptage du cycle de marchandisation néolibérale auquel ses inspirateurs 
managériaux entendent soumettre la production des savoirs et les professions intellectuelles.

La grande mutation néolibéralisme et éducation en europe. d’Isabelle Bruno, Pierre Clément et Christian Laval. Éditions Syllepse et Institut 
de recherches FSU, 
2010, 136 pages, 7 euros.

http://www.humanite.fr/2010-05-14_Idees-Tribune-libre-Histoire_Les-boites-noires-de-la-strategie-de


14 mai 2010 Europe et démocratie : brèves Une camisole pour imposer l’austérité aux peuples

En réclamant un droit de veto sur les budgets des pays membres, la Commission de Bruxelles met en cause la souveraineté des peuples et entend franchir un nouveau pas vers une politique autoritaire et ruineuse de superaustérité réclamée par Angela Merkel et soutenue par Nicolas Sarkozy.

http://www.humanite.fr/Une-camisole-pour-imposer-l-austerite-aux-peuples


11 mars 2010 Europe et démocratie : brèves Grèce, Portugal, Islande… Un choc frontal entre la finance et les peuples

Grève générale en Grèce, référendum islandais : les peuples refusent de payer la note de la crise. La dictature financière est désormais un talon de fer pour les nations elles-mêmes.

La précipitation vers des superplans d’austérité provoquée par le surendettement des États — la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie ou l’Irlande ne figurant en fait qu’aux avant-postes européens — exprime l’entrée de l’Europe dans une nouvelle phase de la crise entamée avec le krach de 2007-2008, celle d’un choc frontal entre les marchés financiers et les peuples.

http://www.humanite.fr/Grece-Portugal-Islande-Un-choc-frontal-entre-la-finance-et-les-peuples


14 février 2010 Europe et démocratie : brèves Euro : la violence des oligarques contre les peuples, par Bertrand Renouvin

« Depuis le début de la grande crise, rien n’a été fait pour empêcher les financiers de spéculer », et pire encore, c’est aujourd’hui « avec l’argent versé par les Etats pour les renflouer que les mêmes spéculateurs s’en prennent aux Etats » constate Bertrand Renouvin, qui dénonce un « scandale majeur » : les peuples « vont payer la facture. Ils vont même payer toutes les factures : celle de la spéculation financière, celle du libre-échange, principale cause de la crise, celle du traité de Lisbonne, qui interdit l’aide de la Banque centrale européenne aux Etats, celle de la confusion croissante des organes de l’Union européenne. »

Par Bertrand Renouvin, 12 février 2010

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2979


13 février 2010 Europe et démocratie : brèves Rejet de l’accord SWIFT : le PE affirme ses pouvoirs et protège les données personnelles Communiqué d’IRIS - 11 février 2010

Par son rejet massif (378 pour la résolution de rejet, 196 contre et 31 abstentions) de l’accord SWIFT ce jour en séance plénière à Strasbourg, le Parlement européen fait d’une pierre trois coups. D’abord, sa décision protège la vie privée et les données personnelles des citoyens européens. Ensuite, il affirme ses pouvoirs renforcés par rapport à la Commission et au Conseil. Enfin il adresse aux États-Unis un signal fort pour signifier que la sécurité et la lutte contre le terrorisme ne sont plus des prétextes aussi faciles qu’auparavant pour porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens européens.

SWIFT est l’organisme par lequel passe l’ensemble des informations permettant les transactions financières internationales standardisées entre établissements bancaires, chaque établissement étant identifié car son code SWIFT ou BIC. Au nom de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis avaient négocié un accord avec l’Union européenne afin d’officialiser leur accès aux données bancaires des citoyens européens effectuant des paiements internationaux. Cet accord intérimaire, dit SWIFT/TFTP (« Terrorist Finance Tracking Program », en français : programme de traque du financement du terrorisme) avait été entériné par la Commission et le Conseil européen la veille de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne conférant un pouvoir de co-décision au Parlement. Toutefois, l’accord devait être confirmé par le Parlement européen pour devenir légalement contraignant.

http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-swift0210.html


8 janvier 2010 Europe et démocratie : brèves La désignation des deux eurodéputés supplémentaires s’obscurcit

Après la décision du PS de ne présenter aucun candidat au poste d’observateur au Parlement européen, la place est libre pour les Verts. Officiellement, ceux-ci réfutent cependant l’idée de participer à ce qu’ils considèrent être une « mascarade ».

http://infos.lagazettedescommunes.com/27538/la-designation-des-deux-eurodeputes-supplementaires-s%E2%80%99obscurcit/


13 décembre 2009 Europe et démocratie : brèves Répression démesurée à Copenhague : 700 à 900 arrestations

Par Ronack Monabay, Sophie Chapelle (13 décembre 2009)

Il est 18h30 et les écrans du Bella Center, qui accueille la conférence des Nations unies, diffusent en direct les images d’une soixantaine de militants, encadrés par des policiers, agenouillés de force au sol et menottés. Médusés, les officiels regardent se dérouler la scène. « C’est humiliant », murmure un journaliste. Vers 19h, le visage de la présidente de la Conférence des parties réapparait sur les écrans, les militants viennent d’être emmenés par la police.

http://www.bastamag.net/spip.php?article802


21 novembre 2009 Europe et démocratie : brèves Un président du Conseil européen, ça coûte combien ?

Le salaire du nouveau président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement sera 1258705922 calqué sur celui du président de la Commission, soit 24.422,80 euros par mois. Il devrait donc aussi percevoir une indemnité d’installation égale à deux mois de traitement, une indemnité de résidence (15 % du salaire de base) et une indemnité mensuelle de représentation de 1418,07 euros. Soit au final 29.504,29 euros par mois.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/11/un-pr%C3%A9sident-du-conseil-europ%C3%A9en-%C3%A7a-gagne-combien-.html


19 novembre 2009 Europe et démocratie : brèves Le belge Van Rompuy, premier président de l’Union européenne

Le Premier ministre belge Herman Van Rompuy a été nommé jeudi soir premier président de l’Union européenne lors d’un sommet des dirigeants européens, a annoncé le chef du gouvernement britannique Gordon Brown.

Le Premier ministre britannique a également indiqué que sa compatriote Catherine Ashton, actuellement commissaire européenne au commerce, avait été nommée Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères.

http://www.liberation.fr/monde/0101603935-van-rompuy-semble-assure-de-devenir-president-de-l-ue


18 novembre 2009 Europe et démocratie : brèves "Présidence de l’Europe : où est la démocratie ?"

"Présidence de l’Europe : où est la démocratie ?"

Des tractations frénétiques ont commencé pour déterminer qui sera le premier président de l’Union Européenne. Le premier président de l’UE sera choisi le 19 novembre. Mais la procédure de choix montre à quelle point la construction européenne manque de démocratie. De démocratie institutionnelle mais aussi de démocratie sociale !

lien : http://www.france24.com/fr/20091110-le-debat-de-france-24-europe-president-tony-blair-Vike-Freiberga

lien : http://www.france24.com/fr/20091110-le-debat-de-france-24-europe-president-tony-blair-Vike-Freiberga-partie2

(également sur notre site : http://vimeo.com/7672145 et http://vimeo.com/7672318)

Les invités :

Willy PELLETIER, Coordinateur général, Fondation Copernic

Guillaume KLOSSA, Président Fondateur de Europanova

Caroline de CAMARET, Spécialiste Europe de France 24

(En duplex de Berlin) Markus KERBER, professeur d’Economie politique à la Technische Universität de Berlin et Président Fondateur d’Europolis

(En duplex de Bruxelles) Veronique de KEYSER, Eurodéputée belge, Vice-présidente du Grope de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates

(En duplex de Londres) Denis MacSHANE, député travailliste et ancien Minister britannique des Affaires européennes


28 octobre 2009 Europe et démocratie : brèves La présidence française de l’UE aura coûté 950.000 euros par jour

Les 184 jours de présidence française de l’Union européenne (« PFUE « pour les intimes), au second semestre 2008 auront coûté aux contribuables entre 171 et 176 millions d’euros, soit environ 950.000 euros par jour. Vue de Bruxelles, la mini-polémique hexagonale autour de ce chiffre (qui n’a pas été révélé par Mediapart, mais bien par Euractiv.fr qui en a rendu compte le 21 octobre) fait sourire : après tout, la « Grande Nation » n’a jamais mégoté pour rappeler au reste du monde sa grandeur…

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/10/la-pr%C3%A9sidence-fran%C3%A7aise-de-lue-aura-co%C3%BBt%C3%A9-950000-euros-par-jour.html


18 avril 2007 Europe et démocratie : brèves La grande absente du débat français

La grande absente du débat français : l’Europe
par Raoul Marc Jennar - publié le 10 avril 2007

La France, pays fondateur de l’Union européenne, est le seul Etat qui ait organisé trois référendums sur des sujets européens : en 1972 pour l’adhésion de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, du Danemark et de la Norvège, en 1992 pour le traité de Maastricht et en 2005 pour le traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE).

Et le débat qui a précédé ce dernier référendum fut d’une intensité rarement égalée avec un extraordinaire fossé entre le discours tenu par les élites politico-médiatiques et les analyses échangées de mille façons entre citoyens.

A la suite du rejet du TCE par deux pays et de la décision de ne pas procéder à la ratification par 6 autres Etats, il a été convenu que c’est au cours du second semestre 2008, qu’il faudra au plus tard trouver une solution permettant de sortir de la crise des institutions européennes ouverte en 1997 à Amsterdam, lorsque les quinze Etats membres d’alors se sont avérés incapables de procéder à l’approfondissement, un terme utilisé pour définir une intégration accrue de l’Europe politique. Une impuissance renforcée depuis lors suite à l’élargissement. Or, c’est la France qui présidera les institutions européennes à ce moment-là et ce sont donc ceux qui vont être choisis cette année qui devront piloter et nourrir les négociations pour parvenir à un accord.


22 mars 2007 Europe et démocratie : brèves Racisme et discrimination - Problème fondamental de l¹Europe en matière de droits humains

Racisme et discrimination - Problème fondamental de l¹Europe en matière de droits humains

21 mars 2007

AMNESTY INTERNATIONAL

COMMUNIQUÉ DU BUREAU EUROPÉEN

IOR 61/010/2007

(Bruxelles, 21 mars) Alors que l¹Union européenne célèbre l¹Année
européenne de l¹égalité des chances pour tous, le racisme et la
discrimination sont toujours très répandus sous des formes graves et
constituent un problème des droits humains fondamental de l¹Union
européenne, a déclaré Amnesty International à l¹occasion de la Journée
internationale pour l¹élimination de la discrimination raciale.

« En plus de la menace très réelle des insultes et des actes de
violence, il y a des citoyens qui ne peuvent mener une vie ordinaire ­
trouver un travail, louer un logement ou simplement marcher dans la rue sans
être interpelé et fouillé ­ simplement par qu¹ils ont la « mauvaise »
couleur de peau ou origine ethnique, a déclaré Dick Oosting, directeur du
Bureau européen d¹Amnesty International.


3 mars 2007 Europe et démocratie : brèves Respect des droits fondamentaux dans l¹Union européenne : le chemin à parcourir est encore long

Respect des droits fondamentaux dans l¹Union européenne : le chemin à parcourir est encore long

1er mars 2007

La création de l¹Agence des droits fondamentaux de l¹Union
européenne représente un pas dans la bonne direction mais les défis que doit
relever aujourd¹hui l¹Europe en matière de droits humains nécessitent un
mécanisme beaucoup plus puissant, a déclaré Amnesty International ce jeudi
1er mars, jour de l¹inauguration de cette nouvelle agence à Vienne.

Index AI : IOR 61/008/2007

(Bruxelles, 1er mars). La création de l¹Agence des droits
fondamentaux de l¹Union européenne représente un pas dans la bonne direction
mais les défis que doit relever aujourd¹hui l¹Europe en matière de droits
humains nécessitent un mécanisme beaucoup plus puissant, a déclaré Amnesty
International ce jeudi 1er mars, jour de l¹inauguration de cette nouvelle
agence à Vienne.

L¹Agence des droits fondamentaux de l¹Union européenne, malgré son
nom, est une occasion manquée. La réticence des États membres à s¹occuper
des droits humains chez eux, qui est clairement apparue lors des discussions
sur le champ d¹action de l¹Agence, a débouché sur l¹adoption d¹un mandat
minimaliste contrastant de manière abrupte avec l¹étendue et la gravité des
problèmes relatifs aux droits humains que connaît l¹Union européenne.


25 octobre 2006 Europe et démocratie : brèves Système d’information Schengen de deuxième génération

Amicalement
CEL %Attac Isère
Jean-Luc Neyroud

Proposition de règlement créant un Système d’information Schengen de deuxième génération
Les députés européens ont débattu, lundi 23 octobre, des mesures fixant les règles de la nouvelle
version de système d’information Schengen ("SIS II"), qui s’étendra aux dix nouveaux Etats membres.

Système d’information Schengen

[. Le SIS II renforce le dispositif d’identification des personnes grâce au stockage de données
biométriques (photographies et empreintes digitales). Le règlement prévoit également la possibilité
de stocker des données complémentaires pouvant servir à l’identification des personnes dont l’identité
a été usurpée. Et comme le SIS de première génération, la nouvelle version permet aux autorités
nationales d’échanger des informations supplémentaires non stockées dans le SIS II. .]

[. Dans un futur proche, le SIS pourrait devenir un système d’enquête en plus d’un système d’information.
A ce titre il faudra définir les types de données spécifiques à intégrer à la base, et déterminer
les autorités autorisées à alimenter la base en données et à consulter ces données (par exemple,
Europol, Eurojust, les services de sécurité.). ]


7 janvier 2006 > Europe et démocratie : brèves La démocratie suisse : un modèle ?

Chères amies, Chers amis,

Vous trouvez, ci-dessous, en pièce jointe à ce message et sur le site d’Attac - http://www.france.attac.org/a5890 -, un nouveau document du fonds documentaire " L’Europe que nous voulons : enjeux et propositions " :

 DE09 - La démocratie suisse : un modèle ? - Jean-Marie Meilland

Plan B - Rubrique : La démocratisation des institutions - Référence : DE09

A noter. Ce document - fort intéressant pour la démocratisation partielle des institutions de la France et de l’Union européenne - est aussi une manière de réponse indirecte, et certes incomplète, aux deux messages récents de Pierre Khalfa qui théorisent le consensus et l’opposent au principe "Un homme, une voix".

Amitiés, Alain Lecourieux

La démocratisation des institutions

DE09

La démocratie suisse : un modèle ?

7 janvier 2006

Assurément la Suisse est un des pays du monde où la démocratie est la plus vivante. Celle-ci fait en quelque sorte partie du paysage quotidien et chacune et chacun, tout au long de l’année, est, bon gré mal gré, associé à de constantes procédures démocratiques. Si la démocratie, politique autant qu’économique, est l’avenir d’un point de vue progressiste, il est possible de se demander si finalement la Suisse ne peut pas fournir un modèle, à adapter aux diverses traditions et circonstances, mais qui pour l’essentiel pourrait être universalisé. Je me propose de faire une petite enquête sur le fonctionnement de la démocratie suisse, pour mettre tout de même à l’épreuve ses qualités supposées. Je procéderai en trois temps : d’abord je décrirai les grands traits du système politique suisse en faisant ressortir les éléments de démocratie, ensuite j’examinerai quelques exemples de choix démocratiques montrant qu’ils concernent des enjeux fondamentaux, enfin j’analyserai quelques véritables problèmes posés par ce système et envisagerai des solutions. J’apporterai une brève conclusion sur la possible universalisation du système.

(suite sur le site Attac France)


7 juin 2005 Projet d’appel à engager un processus d’Assemblée Constituante pour une autre Europe

Nous, Citoyennes et Citoyens d’Europe, estimons que :
 la construction européenne a jusqu’à présent totalement échappé aux Peuples ;
 les droits humains, étant soumis aux intérêts économiques, sont bafoués dans leur conception et leur application.

Cela est vrai en particulier pour le Traité établissant une Constitution pour l’Europe de par son mode d’élaboration et la primauté de l’économique sur l’humain qu’il entérine. En conséquence, nous, Citoyennes et Citoyens dénions toute légitimité à ce texte, et le rejetons.

De plus, nous considérons qu’une Constitution doit être l’aboutissement d’un processus réellement démocratique définissant les principes fondamentaux qui régissent la vie dans une Europe communautaire. Elle doit aussi nous doter d’institutions législative, exécutive et judiciaire émanant directement des peuples et contrôlées par eux.

Quelle que soit l’issue des processus de ratification, il est primordial d’engager une réflexion collective sur les conditions d’une vie digne et émancipatrice pour toutes et tous.

Il nous paraît notamment nécessaire de débattre des droits non exhaustifs suivants :
 le droit à disposer de son corps, de sa conscience et de sa vie ;
 le droit à une alimentation saine ;
 le droit à un logement salubre ;
 le droit à la santé et à la protection sociale ;
 le droit à l’accès gratuit aux savoirs tout au long de la vie ;
 le droit au travail et au libre choix de son travail ;
 le droit de s’exprimer, de communiquer, de se réunir et de circuler librement ;
 le droit de vivre dans un monde sans guerre nécessitant l’abolition de toute forme d’asservissement économique et militaire ;
 le droit à un environnement sain et au maintien de sa biodiversité impliquant le devoir de changer nos modes de production et de consommation ;

ainsi que du devoir de garantir collectivement les conditions sociales matérielles et morales d’application égalitaire de ces droits.

Nous appelons chacun et chacune à signer et à relayer cet appel. Mobilisons-nous pour organiser localement des débats et recenser les doléances. Coordonnons-nous afin de préparer une Assemblée Constituante qui :
 rédigera notre Constitution, retranscrivant les aspirations et les doléances exprimées au cours des débats ;
 sera composée de membres élus spécifiquement dans cette mission et révoqués à son terme.

A Toulouse (France) le 05 mai 2005

A l’initiative du collectif de Rangueil - Université Paul Sabatier
« Dire Non au TCE pour une autre Europe »
collectif.nonsabatier laposte.net
chez Paul, Université Paul Sabatier 31062 Toulouse cedex 04


28 septembre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 28 septembre 2022

Mis à jour le 29 septembre 2022