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BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : SEPT PLANTES ANTIVIRALES indiquées sur les VIRUS GRIPPAUX

17 mars 2019 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : SOLIDAGE VERGE D’OR

En Amérique du Nord, le Solidage du Canada fait partie des ressources de la Médecine traditionnelle amérindienne. Il est utilisé par les Iroquois et les Indiens Ojibwa (Chippewa) en infusion et en décoction comme analgésique, sédatif, fébrifuge, ainsi que pour des troubles gastro-intestinaux comme les diarrhées. Sa racine était mâchée en cas de morsure de serpent (MOERMAN).

En Médecine indienne traditionnelle, parmi un riche arsenal de plantes indiennes, mais également de plantes médicinales poussant en Europe comme la Pariétaire (Parieteria officinalis) qui est diurétique et anti-lithiasique, et la Chicorée (Cichorium intybus) qui en plus de son action hépatique est utilisée dans l’insuffisance aiguë et chronique, le Solidage virgaurea « nettoie » les voies urinaires ; il est prescrit dans la cystite, et protège les reins ; il est même indiqué dans les glomérulonéphrites (SATHEESH MADHAV, 2013).
Dans le syndrome néphrotique (avec albuminurie et oedèmes), la Médecine Unani recommande, entre autres, le Berberis arista et le Basilic sacré (Ocimum sanctum), tandis que l’Ayurvéda recommande particulièrement le Fumeterre indien (Fumaria indica) qui est diurétique, le Solidage virgaurea comme néphroprotecteur, et la Chicorée (Cichorium intybus), elle aussi diurétique, pour réduire la quantité de cristaux d’oxalate de calcium (MAURYA, 2016).

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10 mars 2019 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : EPILOBE en EPI

Dans l’hémisphère Nord, les Amérindiens utilisaient le « Fireweed » (l’Epilobe à feuilles étroites) comme une grande plante médicinale pour les brûlures urinaires, les difficultés mictionnelles masculines, les toux et le mal de gorge, les gastralgies et les troubles intestinaux, les hémorragies digestives, la tuberculose, et comme une panacée dans les douleurs (MOERMAN, cité par ABASCAL & YARNELL in : PIZZORNO & MURRAY)
Les Tribus Eskimo et les peuples Sibériens traitaient leurs plaies avec des Epilobes.
L’Ecole de « Médecine Eclectique » américaine y a même eu recours dans les diarrhées sévères, comme le choléra infantile et la dysenterie au décours de la typhoïde.

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30 janvier 2019 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : REINE des PRES

La Reine des prés est une plante précieuse par son contenu et ses propriétés pharmacologiques. Avec les nouveaux procédés d’analyse par chromatographie (liquide ou gazeuse) couplée à la spectrométrie de masse, on est parvenu en 2016 à identifier 119 composés, dont 69 nouveaux ! pour la plupart des composés phénoliques (BIJTTEBIER, 2016).
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31 décembre 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES : SOUCI

Son nom « CALENDULA » vient du latin « calendes » qui, chez les romains, indiquait le premier jour des mois du calendrier. Or, cette plante, « de calende en calende » fleurit toute l’année.
Son nom vernaculaire « souci » n’a rien à voir avec le tracas de chaque jour ! il vient du bas-latin « sol sequia » signifiant « qui suit le soleil ». En effet, les capitules s’ouvrent le matin vers 9H quand le soleil monte dans le ciel, suivent son orbe pendant la journée, pour se clore en fin d’après-midi quand le soleil décline.
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4 décembre 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : BLEUET

La Centaurée Bleuet possède une composition chimique riche, essentiellement en Anthocyanines, en Flavonoïdes, et en Acides phénocarboxyliques.
 La belle couleur bleue des fleurs est faite pour attirer les insectes pollinisateurs. Elle est due à la présence d’un pigment stable, bleu, la Protocyanine (qui est un Anthocyanoside). Celle-ci est en réalité un complexe formé de Centaurocyanine, d’un glucoside d’Apigénine, de métaux Fe et Mg, et de Calcium (Ca) (TAKEDA, 1983 et 2005)
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3 décembre 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : GENTIANE JAUNE

La Gentiane est une plante vivace qui peut vivre soixante ans !
Elle nait d’une racine pivotante, vigoureuse, de la grosseur d’un doigt, de couleur grise à l’extérieur et jaune à l’intérieur, qui peut atteindre avec l’âge plusieurs dizaines de centimètres de longs et plusieurs centimètres de diamètre, d’où partent des radicelles peu nombreuses.
Au départ, il y a, à ras de terre, une rosette de feuilles elliptiques. Mais la plante ne fleurira pour la première fois qu’à sa 9° ou 10° année, puis ne refleurira par la suite que toutes les 4 à 8 ans.

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7 novembre 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : POTENTILLE

Les Potentilles ont été connues dès l’Antiquité pour leurs propriétés médicinales très proches.
HIPPOCRATE (dans son De Morbis, liber II) demande en cas de fièvre tierce, de boire une décoction de racine de « Pentaphyllum », le nom grec de la Potentille rampante.
DIOSCORIDE décrit une « pentadactylon » c’est-à-dire une plante dont les feuilles ont « cinq doigts », avec un limbe en dent-de-scie, et des fleurs blanches ; la description évoque Potentilla alba, la Potentille blanche. Il recommandait l’usage d’une décoction de la racine dans la diarrhée, les douleurs des jointures, et la jaunisse.

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9 octobre 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : Arnica

L’Arnica est une très grande plante médicinale.
Mais elle fait partie des plantes qui, possédant un certain degré de toxicité, n’ont pu trouver une utilité thérapeutique qu’en respectant des posologies strictes et des règles d’utilisation.
C’est le cas de la DIGITALE POURPRE dont on utilise l’alcaloïde la Digitaline à dose du quart de milligramme, voire un huitième de milligramme chez le patient âgé.
C’est le cas encore de la plupart des remèdes végétaux employés en Homéopathie (comme la NOIX VOMIQUE, l’IPECA, l’ACONIT...) dont les effets toxiques sont à la base de l’action thérapeutique, à condition d’être suffisamment dilués (en 3,4,5 CH ou au-delà de la 6DH...).

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15 août 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : BRUYERE et CALLUNE

Bruyères et Callune étant traditionnellement utilisés dans les infections et inflammations des voies urinaires, on s’attendrait à une pléthore de travaux bactériologiques et pharmacologiques sur ce sujet, ce qui n’est pas le cas !
Une équipe de chercheurs bosniaques a testé 30 échantillons (10 souches de chacune de 3 bactéries sélectionnées comme fréquemment impliquées dans des infections urinaires : Escherichia Coli, Enterococcus faecalis, et Proteus vulgaris). Les extraits de Bruyère (Erica herbacea L.) avaient tous des concentrations minimales inhibitrices (CMI) entre 2,5 et 40 mg/ml. L’extrait aqueux était le plus efficace. Les germes les plus sensibles étaient les Proteus. L’action antiseptique était imputée aux Flavonoïdes dont les taux totaux étaient entre 16,19 et 26,90 mg d’Equivalent Rutine/g. (soit environ 2%) (VUCIC, 2013).

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5 août 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : FRAGON PETIT-HOUX

Dans l’Antiquité, les grecs appelaient la plante « Oxymyrsine » et « Myrtacantha », ce qui signie « Myrte piquante » à cause de la ressemblance de ses feuilles avec celles avec du Myrte (comme nous le rapporte MATTHIOLI à la Renaissance italienne, repris par l’encyclopédiste DE MEUVE en 1689).
DIOSCORIDE, botaniste grec d’Asie Mineure au 1° siècle de notre ère, employait des macérations vineuses de feuilles et de baies, ainsi que des décoctions de racines, comme diurétique.
Puis, les romains l’appelèrent « Ruscus », comme PLINE L’ANCIEN, naturaliste romain du 1° siècle, qui lui donnait aussi le nom de « Myrte sauvage ».
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3 juillet 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : BUGLE RAMPANTE

La Bugle a depuis longtemps été avant tout une plante d’usage populaire, dont on disposait à la campagne pour traiter des plaies et des coupures, d’où son nom d’ « Herbe aux charpentiers ». Elle accélérait la fermeture des plaies, d’où son autre nom de « Moyenne Consoude » , pour la différencer de la Grande Consoude, la plus puissante des simples pour remédier aux plaies et aux fractures, et de la « Petite Consoude » (Consolida minor) qui était le surnom de la Brunelle.
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28 juin 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : POLYGALA

L’utilisation des Polygalas indigènes européens a été oubliée, car détrônée au XVIII° siècle par celle du POLYGALA « exotique » de Virginie.
Nous allons raviver leur mémoire de « Simples » médicinales. En effet, tous ces polygalas indigènes ont été utilisés en médecine polpulaire.
Déjà, DIOSCORIDE médecin et botaniste grec du 1° siècle de notre ère, dans sa Matière Médicale cite sous le nom de Polygalon des plantes « de la hauteur de la main » au goût astringent dont l’usage augmente le lait des nourrices (d’où son nom poly-gala « beaucoup de lait »).
Les bergers croyaient aussi que l’abondance du lait de leur troupeau qui paissaient dans les landes herbues provenait de la présence de la plante.
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26 juin 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : le PLANTAIN

Très employé depuis les temps anciens par les paysans qui en appliquaient « sur le champ » le jus des feuilles sur les plaies et les piqûres.

Claude GALIEN fut au 2° siècle un célèbre médecin grec, originaire de Pergame en Asie Mineure, avant de venir s’établir à Rome où il soigna plusieurs empereurs romains. Il attribua au Plantain « la faculté de désengorger les viscères, de dissiper les fluxions, d’arrêter les hémorragies, les vomissements de sang, l’hémoptysie, de guérir la dysenterie » (cité par MERAT).
Plusieurs médecins anciens comme CELSE, PLINE, ou TRAGUS ont recommandé le Grand Plantain chez les phtisiques (tuberculeux).
Les « Jacquets » qui était les pèlerins de St Jacques sur le chemin de Compostelle, s’appliquaient des feuilles sous la plante des pieds.
Le Plantain entrait autrefois dans la composition de plusieurs onguents utilisés sur les plaies pour leurs propriétés anti-infectieuses et cicatrisantes : comme « l’Onguent mondificatif » destiné à nettoyer et cicatriser les plaies et les ulcères ; ou « l’Emplâtre de Bétoine » réservé aux plaies de la tête.

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24 juin 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : le PAVOT

L’HISTOIRE du PAVOT est celui de l’OPIUM qu’il contient.
Le Pavot est en effet l’une des plus grandes plantes plantes médicinales à cause de son latex appelé « opium » dont les propriétés sédatives, antalgiques, et narcotiques ont été reconnues depuis plus de 5000 ans : probablement déjà par les chasseurs-cueilleurs de l’époque néolithique qui expérimentaient les plantes et les baies ; des graines ont en effet été trouvées dans des tombes, elles étaient certainement consommées pour leur contenu oléagineux. L’usage en est attesté en Mésopotamie par les Sumériens et en Egypte à l’époque de Ramsès II.

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4 mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : la VALERIANE

Noms vernaculaires
BOTANIQUE
HABITAT
USAGE MEDICINAL
1) Historique et usages (...)
2) Composition & Pharmacol
3) Indications thérapeutiques
RECOLTE
EMPLOI en AGRICULTURE BIOLOGIQ
EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE
PHARMACOPEE FRANCAISE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1) Bibliographie générale
2) Ouvrages anciens
3) Articles scientifiques
WEBOGRAPHIE

Grande plante vivace ; de son rhizome partent de nombreuses racines ramifiées ; de sa souche s’élève une tige droite, creuse et cannelée, dépassant le mètre pour atteindre parfois 1m50 à 1m60 ; les feuilles sont opposées, très découpées, les basales pétiolées et pennatiséquées, lancéolées et dentées, les caudales sessiles et plus petites ; les inflorescences sont groupées en corymbes de petites fleurs blanches ou rosées, de 3-5 mm, dont la corolle est à 5 pétales soudés en tube ;
Les fruits sont des akènes.
Les racines ont une odeur très particulière, nauséabonde, « d’urine de chat » qui attire irrésistiblement la gente féline qu’elle excite au point de venir s’y frotter la tête et s’y rouler (faveur partagée avec une autre « herbe à chats », la CATAIRE (Nepeta cataria).
Sa saveur est âcre et amère.

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2 mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : la PASSIFLORE

Plante pérenne, la Passiflore est une liane dont les tiges lignifiées et grimpantes peuvent atteindre plusieurs mètres. Elle s’enracine par un rhizome aux racines étendues. Les feuilles sont alternes, pétiolées et caduques, divisées en 3 lobes aigus lancéolés. Des vrilles aux aisselles des feuilles lui permettent de s’agripper.
Les fleurs sont remarquables par la beauté des couleurs et la structure de ses organes : la fleur forme une couronne de 5-6 cm de diamètre, porte 3 bractées, un calice de 5 sépales pétaloïdes et une corolle de 5 pétales, donnant l’impression d’une corolle de 10 pétales blancs dont la base sur certaines variétés est violacée ; celle-ci est surmontée, en couronne, d’une double-rangée de filaments floraux bicolores (blanc et pourpre pour l’incarnata) ou tricolores (violet foncé, blanc, et bleu-azur ou violacé pour la caerulea) ; cet ensemble floral se déploie autour d’une colonne centrale « androgynophore » qui porte l’ovaire et le pistil, constitués de 5 anthères jaunes et d’un style à 3 stigmates.
Le fruit est ovoïde, ressemble à un « citron » de 5-6 cm, vert puis jaune-orangé en mûrissant ; qui contient une pulpe, et de nombreuses graines noires.

Il existe plus de 500 variétés de Passiflores, dont la « caerulea » aimée des jardiniers pour sa couleur bleue-azur, et de nombreux cultivars pour les jardins ; l’ « incarnata » qui est l’officinale fut découverte dans l’Empire Aztèque (dans l’actuel Mexique) ; la variété « edulis » native d’Amérique du Sud (au Brésil, Pérou, Bolivie…) y est cultivée maintenant pour ses fruits.

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1er mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : la SARRIETTE

 la Sarriette des montagnes (Satureja montana L.) est une labiée vivace, dont les tiges ligneuses ascendantes atteignent 30 à 40 cm. Les feuilles sont opposées, allongées et étroites (plus longues que celles du Thym), aigues, coriaces et luisantes ; elles sont dites « sempervirens » c’est-à-dire toujours vertes en toutes saisons. De petites glandes à la surface des feuilles sécrètent une huile aromatique. Les fleurs, portées par un court pédoncule né à l’aisselle des feuilles, sont bilabiées de couleur blanche ou légèrement rosée ; la lèvre supérieure est plane (non-arquée), l’inférieure est trilobée ; le fruit est un tétrakène.
La Sarriette est d’odeur aromatique et de saveur poivrée.
Elle est très mellifère.

 La Sarriete des jardins (Satureja hortensis L.) est annuelle, basse et buissonnante, aux tiges ramifiées rougeâtres pouvant atteindre une 30-aine de cm ; ses feuilles allongées sont plus molles, et pubescentes (recouvertes de fins poils) ; elles sont aussi porteuses de petites glandes sécrétrice d’une huile aromatique. Le calice a 5 dents pointues ; les fleurs bilabiées sont petites, blanches ou légèrement rosées-violacées ; 4 étamines ; le fruit est un tétrakène.
Elle est également très mellifère.

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1er mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : le SERPOLET

Le Serpolet est une petite plante vivace, à tiges rampantes prostrées, puis redressées ; à feuilles petites et ovales ; à calice cilié à la gorge ; à fleurs bilabiées mauves pâles ou purpurines, en glomérules arrondis ; à 4 étamines saillantes.
Il est légèrement aromatique, d’odeur plus suave que le thym, mais de saveur âcre. Le Serpolet est très mellifère.
HABITAT

Le Serpolet pousse en terrain sableux ou sur sols calcaires, sur des affleurements rocheux, sur des landes sèches ou des friches, ainsi que sur les talus ensoleillés, en bordures des champs, dans des clairières.
Il se contente de sols pauvres en humus, ou d’absence de sol avec un faible pouvoir de rétention de l’eau.
Son aire s’étend de l’Europe à l’Asie occidentale, jusqu’aux contreforts de l’Himalaya. Il s’est acclimaté à des régions septentrionales plus froides que celles des thyms méditerranéens, puisqu’on en trouve jusque dans les Pays Baltes, et en Russie jusqu’en Sibérie.
En Europe tempérée, il aime pousser en altitude, en zones d’alpages jusqu’à 3000m, dans les Alpes et le Massif central comme sur le plateau d’Aubrac et les Monts Lozère.

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1er mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : le thym

Ses qualités aromatiques sont connues de l’aube des civilisations méditerranéennes. Le thym est connu dans l’Egypte antique, incorporé à des onguents aromatiques servant à l’embaumement des morts. En Grèce, on le brûlait sur les autels en guise d’encens pour son odeur agréable qui « purifiait l’air » et en chassait les « mauvais esprits » tenus responsables des épidémies.

Au Moyen-Âge, le Thym fut cultivé dans les jardins des monastères bénédictins.

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1er mai 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : l’ortie

L’ortie est une plante qui s’élève à partir d’un rhizome au riche réseau racinaire ; sa tige, carrée, se dresse, pour la grande, de 80 à 150 cm, et pour la petite seulement à 40-50 cm ; la grande Ortie est vivace, la petite annuelle ; les feuilles opposées sont pétiolées, élliptiques et pointues, aux bords en dents de scie, de couleur vert-foncé, et couvertes de poils urticants ; les fleurs sont des panicules vert-clair à l’aisselle des feuilles, de toutes petites fleurs n’ayant que des sépales : la grande ortie est dioïque, c’est-à-dire les grappes mâles (dressées) et les grappes femelles (pendantes) portées sur des pieds différents ; alors que la petite ortie est monoïque (les grappes florales mâles et femelles sont portées par les mêmes pieds) ; le fruit est une petite graine ovoïde.

Toute la plante est recouverte de poils urticants, ou trichomes, qui sont de petites aiguilles de silice qui cassent comme du verre dans la peau en y déversant son suc piquant, « brûlant comme du feu ».

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30 janvier 2018 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES : SAUGE des PRES

Plante vivace, à tige carrée simple ou peu ramifiée, mesurant 40 à 80 cm ; toute la plante est velue et visqueuse. Les feuilles basales sont disposées en rosette, pétiolées, ovales-allongées avec la base en forme de coeur, gaufrées, et crénelées sur les bords ; les caudales sont sessiles, lancéolées, plus petites. Les fleurs sont bleues presque violacées, disposées en verticilles étagés ; bractées vertes plus courtes que le calice ; celui-ci est pubescent (c’est-à-dire garni de poils, comme la Sauge sclarée) avec 13 nervures ; la corolle possède 2 lèvres : la supérieure bien arquée, l’inférieure trilobée ; 2 étamines (ce qui est une spécificité des Sauges au sein de la famille des Lamiacées) et 1 style long et fourchu qui, à maturité, dépasse la lèvre supérieure.

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10 novembre 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : ORIGAN et MARJOLAINE

Les 2 plantes sont très proches, et leurs appellations sèment la confusion :
car à la campagne, on dit volontiers « aller chercher de la Marjolaine » alors que les botanistes appellent « ORIGAN » la plante sauvage ; et les jardiniers nomment leur Marjolaine cultivée « Origan des jardins » !
Pour différencier ces 2 variétés, proches, mais dont les propriétés thérapeutiques diffèrent quelque peu, il convient d’appeler « ORIGAN » la plante sauvage et « MARJOLAINE sa « compagne » des jardins.

L’étymologie d’ « origan » vient du grec « oros » montagne, et « ganos » l’aspect radieux, la joie. Le nom de la plante signifiait donc « joie radieuse des montagnes » !
Celle de la « marjolaine » est plus complexe, apparue au Moyen-Âge, et sans doute d’origine populaire ; son inflorescence ressemblant à une tête de « petite poupée » ou de marionnette !

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28 octobre 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : MYRTILLE

Les baies de myrtilles furent très vraisemblablement récoltées par les chasseurs-cueilleurs de la préhistoire, pour se nourrir ; et sans doute, déjà, les observations sur ses bénéfices en orientèrent-elles le recours à des fins médicinales particulières.

DIOSCORIDE, médecin et botaniste gréco-romain du 1° siècle de notre ère, la décrivait comme une plante astringente.

On sait de façon certaine que les myrtilles servirent à partir du X° siècle, pour « éclaircir la vue » (selon la médecine des signatures qui voyait dans la baie un petit globe oculaire), et pour arrêter les diarrhées, ; elles étaient utilisées même contre les dysentéries et le choléra.

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22 octobre 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : MILLEPERTUIS

Le Millepertuis est une très grande plante médicinale utilisée depuis l’Antiquité. Elle n’apparaît dans les textes qu’au 1° siècle chez le botaniste grec DIOSCORIDE qui en distingue 4 espèces sous les noms d’Hypericon, Askyron, Androsaimon, et Korès. Le premier nom est resté d’usage courant à la postérité : Hypericum. Reconnu comme un « balsamique », il a joui d’une grande réputation de vulnéraire.

Au Moyen-Âge, son emploi était plutôt dicté par des croyances superstitieuses, comme celle de pouvoir « chasser les démons » d’où le surnom attribué à la plante « Fuga daemonon », sans doute à cause de son odeur d’encens. Et dans la civilisation méditerranéenne, toute plante possédant une odeur balsamique pouvait servir à un usage religieux, à purifier l’atmosphère, à éloigner les maladies, et à chasser les esprits mauvais. Et tout particulièrement, cette « Herbe solaire » aux fleurs d’or, qui fleurissait au moment du solstice d’été, à la St Jean, était appréciée pour son odeur d’encens et ses propriétés aromatiques.

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27 août 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : LOTIER CORNICULE

Le Lotier cornu était connu comme plante fourragère dans les prairies d’élevage. Il n’avait pas d’usage médical reconnu.

Son emploi comme plante médicinale est récent, et provient d’une observation forfuite d’Henri LECLERC au début du XX° siècle : une de ses patientes ayant récolté par erreur du Lotier corniculé à la place du Mélilot prescrit, trouva une amélioration franche de son insomnie et de ses palpitations en une huitaine de jours. D’autres administrations validèrent cliniquement son intéressante action dans le « nervosisme » et « les troubles nerveux liés à des dystrophies (dysfonctionnement) du vague et du grand sympathique et déterminant de l’angoisse, de la dépression, de l’agitation nocturne et des crises de tachyarythmie ».

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23 août 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret : GENEVRIER COMMUN

Les plus anciennes mentions du Genévrier se trouvent dans le Papyrus Ebers, un texte médical de l’époque Pharaonique daté de 1580 avant notre ère. Son nom y est mentionné dans de nombreuses préparations pour des maladies fort diverses, associé à d’autres remèdes.

Les propriétés culinaires et médicinales des baies de Genièvre ont été connues aussi à l’époque romaine, puis très utilisées au Moyen-Âge.

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16 août 2017 Sur l’INTERÊT d’AVOIR RECOURS aux PLANTES MEDICINALES, par Dr Dom COQUERET

Depuis l’aube de l’humanité, les plantes ont été les alliées des hommes pour leur nourriture et aussi pour se soigner, pour remédier aux diverses maladies. Les premières connaissances sur l’usage des plantes sauvages semblent avoir été inspirées par l’observation des comportements animaux : ceux-ci ayant recours à certaines plantes, seulement lorsqu’ils sont malades. Puis, la longue acquisition d’une bonne connaissance par les hommes des effets des plantes disponibles dans leur environnement s’est faite surtout de façon empirique, quelquefois par l’intuition de certains hommes-médecine.
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13 août 2017 BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES, site du Dr Dom Coqueret

BIENVENUE dans l’espace de ce site consacré aux
« BIENFAITS des PLANTES MEDICINALES »

Ce site est au service de celles et de ceux qui souhaitent se maintenir en bonne santé ou remédier à leurs éventuelles pathologies grâce aux plantes médicinales.

L’auteur, le Dr Dom COQUERET, médecin généraliste et homéopathe, a exercé toute sa carrière à Auxerre, dans l’Yonne.

De ce fait, les photos illustrant les monographies ont été prises en grande majorité au cours de randonnées, dans notre environnement proche : sur les collines dominant la vallée de l’Yonne et de la Cure, dans la Puisaye profonde, ou sur le plateau de la Forterre. D’autres photos de plantes ont été prises en découvrant d’autres régions : dans le Massif Central, en Vendée, dans le Jura ou le Languedoc... Ainsi, dans un premier temps, seules seront traitées les plantes « indigènes » que chacun peut observer en France.
Ces monographies sont le fruit d’un long travail de collecte d’informations sur les plantes à usage culinaire et médicinal, essentielles pour notre santé. Elles intègrent aussi toute l’expérience du médecin homéopathe. Pour la rédaction des paragraphes sur les indications thérapeutiques, les recommandations d’emploi, et la posologie des remèdes, notre expérience thérapeutique a été une aide précieuse.

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26 mars 2020

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Par Coqueret Dominique (Dr)

Le jeudi 26 mars 2020

Mis à jour le 26 mars 2020