Les récentes tribulations judiciaires de Monsanto aux États-Unis ont relancé le débat sur la dangerosité des phytosanitaires. Les études sur l’innocuité de ces produits chimiques, souvent biaisées, sont loin de faire l’unanimité. Mais nous allons peut-être disposer de nouveaux moyens d’investigation grâce à l’épigénétique, science qui met en évidence l’influence de l’environnement sur l’activité des gènes.
Ainsi, des travaux ont révélé que certaines molécules synthétiques et plusieurs polluants, notamment utilisés par les agriculteurs, ont un effet épigénétique à distance. Il se pourrait que ce soit également le cas pour les molécules. Un simple contact avec elles suffit à être nocif, mais avec une rémanence à long terme. On a en effet observé que si certains gènes protecteurs peuvent être stimulés par une bonne hygiène de vie, à l’inverse, des gènes potentiellement dangereux inscrits dans notre génome peuvent brusquement s’exprimer, créant une avalanche de réactions pathologiques.
Des maladies hormonales ou cardiaques, des troubles neurologiques ou sexuels et de l’infertilité peuvent ainsi survenir longtemps après une simple exposition, même minime, aux phytosanitaires. Les modifications fonctionnelles des gènes seront en outre susceptibles de se transmettre à la descendance. (lire la suite)
Prenez soin de vous,
Paul Dupont,
Alternative Santé
Cette semaine, dans Alternative Santé
Repenser la naissance avec Michel Odent
Depuis plus de cinquante ans, le gynécologue et obstétricien Michel Odent propose une autre vision de la maternité et de la naissance. Référence internationale et auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur le sujet, il a fait évoluer les pratiques obstétricales vers une plus grande prise en compte des acquis de la science et des réalités physiologiques de l’enfant comme de la femme. Il répond à nos questions sur l’impact des conditions de la vie fœtale, de la naissance et de la petite enfance sur la santé.
Déclenchement de la naissance et risque d’autisme
chez l’enfant
L’augmentation importante des cas d’enfants naissant avec un trouble du spectre autistique (TSA) depuis une trentaine d’années constitue un enjeu de santé publique majeur. Le TSA toucherait d’ores et déjà près d’un enfant sur 36 (de 3 à 17 ans) aux États-Unis d’après le National Center for Health Statistics, et un sur 100 en France d’après l’Inserm. Le fait de déclencher la naissance à l’aide d’ocytocine est-il un facteur de risque de TSA ?
Et aussi
Devenez géophage, mangez de l’argile
Quelle que soit leur couleur, les argiles vous aideront à prendre soin de vos rhumatismes, traumatismes et fractures, infections internes et externes, problèmes dermatologiques et maladies digestives, gastro-entérite comprise. Elles sont un recours pertinent en cas de brûlure et peuvent reconstituer la peau dans son intégralité en atténuant fortement les cicatrices. À condition, bien sûr, d’utiliser le protocole adéquat.
Le safran ne lutte pas seulement contre la dépression
Dans l’Antiquité, le safran était déjà préconisé pour soulager les tourments de l’âme. Depuis, ses différents principes actifs ont été identifiés. Outre ses effets sur la dépression, on découvre son potentiel dans certaines maladies dégénératives (Alzheimer, DMLA) ou métaboliques (diabète). Et l’épice légendaire n’a pas encore révélé tous ses mystères…
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