Que peut apporter l’accès à la nature aux plus démunis ? De quelle manière une écologie concrète peut-elle être bénéfique à des populations en situation de précarité ?
Pour répondre à ces questions, l’observation des pratiques agricoles est particulièrement intéressante en ville, ce « milieu » qui concerne près de 80 % de la population française et attire la majorité des flux sociaux et économiques.
Urbanisation, standardisation
Si l’impact spatial de l’urbanisation entraîne une standardisation des paysages, une perte importante de terres arables et une forte érosion de la biodiversité, il serait dangereux d’en oublier les impacts sociaux. En même temps que les espaces, ce sont aussi les esprits qui s’urbanisent ; on rationalise les façons d’être et de penser en ville comme à la campagne.
Cette standardisation sociale entraîne des précarités nouvelles : un stress quotidien, un manque cruel d’horizon et espaces ouverts, un anonymat exacerbé sacrifiant le partage et la solidarité ; enfin, une déconnexion des cycles de la vie pourtant essentiels au bien-être.
https://theconversation.com/jardiner-en-ville-pour-faire-face-a-la-precarite-96073