18 juin 2016 Non à un nouvel essai du missile M51

Alors que le 2 juillet 2016 marquera les 50 ans du premier essai nucléaire français en Polynésie, le gouvernement effectue mi-juin un essai du nouveau missile M51. Capable d’embarquer une puissance de frappe de 40 à 60 fois celle d’Hiroshima jusqu’à 9000 km de distance, il coûterait a minima la modique somme de 120 millions d’euros.

http://www.sortirdunucleaire.org/Non-a-un-nouvel-essai-du-missile-M51


27 mai 2016 Les Etats-Unis en sont encore aux disquettes pour gérer leur arsenal nucléaire

Pour coordonner leur arsenal de missiles balistiques situés un peu partout sur la planète et leurs bombardiers nucléaires, les Etats-Unis utilisent encore des ordinateurs datant du début des années 1970, un système obsolète qui fonctionne avec des disquettes de 8 pouces.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/05/26/les-etats-unis-en-sont-encore-aux-disquettes-pour-gerer-leur-arsenal-nucleaire_4927016_4832693.html


14 février 2012 Nucléaire : et si on s’intéressait aux installations militaires secrètes ?

Par Jean-Marie Collin (13 février 2012)

La France abrite une vingtaine d’installations nucléaires militaires. Qui surveille le respect des procédures de sécurité par l’armée ? De Brest à Toulon, riverains et citoyens ont-ils un droit de regard sur ce qui se passe au sein de ces bases ? Sont-elles soumises à une obligation de « transparence » ? Enquête sur l’opacité qui entoure les « INBS » : les installations nucléaires de base secrètes.

http://www.bastamag.net/article2084.html


7 janvier 2012 L’incroyable histoire de l’accident secret du transport de missile nucléaire

L’enquête judiciaire sur un accident tenu secret sur la base aérienne 125 d’Istres révèle des défaillances et des dérives graves dans le transport routier de munitions stratégiques.

David Coquille (La Marseillaise) - 7 janvier 2012

Un semi-remorque de munitions stratégiques qui se renverse dans une base aérienne. L’accident donne froid dans le dos. Sa révélation un an et demi plus tard stupéfie. Autant que les conclusions accablantes de l’enquête judiciaire qui dévoile une succession de négligences et de dérives graves, facilitées par une carence de contrôle du commandement militaire.

http://reporterre.net/spip.php?article2474


30 décembre 2011 Un sous-marin nucléaire russe prend feu

Neuf personnes ont été blessées dans l’incendie de la coque d’un sous-marin nucléaire russe qui a pris feu jeudi lors de travaux de réparations dans la région de Mourmansk (nord-ouest), a rapporté l’agence Interfax.

Neuf pompiers ont été légèrement intoxiqués par la fumée de cet incendie, qui s’est déclaré à 16H20 heure de Moscou et ne présente aucun danger pour l’intérieur du bâtiment, a assuré une source du ministère russe des Situations d’urgence, citée par l’agence.

http://www.liberation.fr/monde/01012380469-un-sous-marin-nucleaire-russe-prend-feu


28 décembre 2011 Nucléaire militaire Brèves Omerta : Accident d’un convoi nucléaire militaire vers la base aérienne d’Istres...

L’accident a été tenu secret pendant plus de 15 mois. Et c’est en France que cela se passe et non dans une dictature affichée. Au détour d’une banale comparution devant le tribunal correctionnel de Marseille d’un chauffeur caporal-chef de 28 ans auquel l’armée réclame 50 millions d’euros (!), on apprend qu’un semi-remorque qui convoyait par la route des munitions stratégiques nucléaires vers la base aérienne 125 d’Istres a eu un accident le 9 juin 2010. Le véhicule a quitté la route et fait trois blessés dont un très grièvement. Heureusement ce jour-là ce camion très spécial ne transportait pas d’ogives nucléaires... mais qu’en aurait-il été si des missiles avaient été présents. Force est d’envisager ce pire.

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2011/12/20/Omerta-%3A-Un-convoi-nucl%C3%A9aire-militaire-accident%C3%A9-le-mois-dernier-sur-la-route-d-Istres


1er septembre 2011 Nucléaire militaire Brèves Grande-Bretagne Vers un accident dans le nucléaire militaire ?

Par Agnès Rousseaux (1er septembre 2011)

Pendant que l’Autorité de sûreté nucléaire, en France, questionne la sécurité des installations du futur réacteur EPR de Flamanville, en Grande-Bretagne un rapport fait état de la dégradation de la sûreté des installations nucléaires militaires. Cet audit interne du ministère britannique de la Défense, publié par The Guardian, révèle que le risque d’accidents et de fuites radioactives provenant des missiles et sous-marins nucléaires britanniques « empire progressivement », en raison de réductions budgétaires importantes.

http://www.bastamag.net/article1702.html


5 août 2011 Nucléaire militaire Brèves Hiroshima – Nagasaki : 66 ans de menace atomique

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 905 associations agréée pour la protection de l’environnement et de 53 224 personnes

Communiqué de presse commun avec Armes nucléaires STOP – 04 août 2011

Hiroshima – Nagasaki : 66 ans de menace atomique

Le 6 août 2011, une vingtaine d’opposants aux armes nucléaires vont commencer un jeûne pour commémorer le bombardement nucléaire d’Hiroshima. Ce jeûne durera jusqu’au 9 août, date anniversaire du bombardement de Nagasaki. Depuis 27 ans, à l’initiative de Solange Fernex et de Théodore Monod, regroupés dans l’association "La Maison de vigilance de Taverny" (1), des centaines de militants dénoncent les armes nucléaires et le lobby industriel qui a fait du nucléaire civil le pourvoyeur de la prolifération nucléaire.

Depuis le drame de Fukushima, l’opinion publique mondiale questionne la pertinence du nucléaire civil. Pourtant, le nucléaire militaire est à peine effleuré par la profonde remise en question que connaît l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, l’état d’alerte actuel des armes nucléaires est toujours celui de la guerre froide. Un tir de représailles peut être déclenché après détection d’un missile jugé hostile, et ceci en une dizaine de minutes. Les jeûneurs de la Maison de vigilance – soutenus par Armes Nucléaires Stop et le Réseau "Sortir du nucléaire" - dénoncent ce danger et demandent le désarmement nucléaire dans les plus brefs délais.

"La préparation d’un crime est un crime" disait Théodore Monod. La France possède un arsenal de 300 bombes atomiques, dont chacune recèle une puissance équivalente à dix fois la bombe d’Hiroshima. Au niveau mondial, ce sont aujourd’hui 20 000 bombes qui se trouvent pointées sur la population civile. Au regard du droit international actuel, une frappe nucléaire serait considérée comme un crime contre l’humanité.

Contrairement à leurs engagements internationaux, notamment au sein du TNP (Traité de non-prolifération), le club des 5 puissances nucléaires poursuit la modernisation de son arsenal nucléaire pour maintenir ses privilèges face à un partage équitable des richesses du monde. Le désarmement nucléaire est un impératif mondial clairement exprimé par l’Assemblée générale de l’ONU, qui a voté en décembre 2010 la nécessité d’une Convention d’élimination des armes nucléaires. La France, qui s’oppose à toute réduction de son arsenal, a voté contre cette délibération.

Nous demandons que le débat sur l’élimination des armes nucléaires soit engagé au plus vite en France, afin que soit accepté le principe d’une Convention d’élimination et que des mesures précises de désarmement nucléaire soient adoptées par notre pays. Rendez-vous samedi 6 août à 12 heures, au Mur pour la paix sur le Champ de Mars à Paris, ainsi que le mardi 9 août à 11 heures à Taverny, devant la Base de commandement de la Force nucléaire aéroportée.

(1) : Pour plus d’information, visiter le site http://maisondevigilance.com/


10 mars 2011 Nucléaire militaire Brèves Les sous-marins nucléaires anglais mettent en danger la planète

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du 10 mars 2011

Les sous-marins nucléaires anglais mettent en danger la planète

Un rapport du ministère de la défense anglais dénonce la sûreté défaillante des réacteurs nucléaires de tous les sous-marins anglais en activité

Un rapport officiel anglais déclassifié (1) dénonce la vulnérabilité des réacteurs nucléaires des sous-marins anglais à la perte de refroidissement du cœur nucléaire. Selon ce rapport, les 11 sous-marins nucléaires anglais en activité sont équipés de réacteurs à eau sous pression dont le circuit primaire est structurellement défaillant (2). Toujours selon le rapport officiel, les conséquences de ce grave défaut seraient des rejets massifs de radioactivité et la contamination des populations autour du réacteur en détresse. En outre le sous-marin accidenté pourrait ne pas pouvoir refaire surface. Cette analyse est conduite par le Contre-amiral Andrew McFarlane, ancien responsable du contrôle de la sûreté nucléaire au sein du ministère de la défense anglais. Fait aggravant : 4 de ces 11 sous-marins aux réacteurs défaillants transportent des dizaines de têtes nucléaires.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande de toute urgence :
 aux autorités française d’interdire l’approche des côtes françaises aux sous-marins nucléaires anglais
 une évaluation indépendante de la sûreté nucléaire des réacteurs nucléaires équipant les sous-marins français (3).

NOTES :

Source (en anglais) :
http://www.channel4.com/news/britains-nuclear-subs-potentially-vulnerable-to-accidents

(1) Télécharger le rapport officiel anglais (en anglais) : http://robedwards.typepad.com/files/declassified-report-to-mod-defence-board.pdf
(2) Le système d’injection d’eau de sûreté dans la cuve du réacteur et les systèmes de refroidissement passif du cœur sont mis en cause par le rapport.
(3) Le réacteur à eau sous pression est la technologie de réacteurs commune aux sous-marins nucléaires britanniques et aux sous-marins nucléaires français.


15 octobre 2010 Nucléaire militaire Brèves Nicolas Sarkozy cache la prolifération nucléaire derrière le laser Mégajoule

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 876 associations agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du 15 octobre 2010

Nicolas Sarkozy cache la prolifération nucléaire derrière le laser Mégajoule

Jeudi 14 octobre, Nicolas Sarkozy a visité le site de construction du laser Mégajoule (LMJ), en Gironde. Le LMJ veut développer la fusion nucléaire "par confinement inertiel", technologie complémentaire à celle d’ITER (fusion par confinement magnétique). Depuis 15 ans, le LMJ accumule surcoûts, retards et difficultés technologiques... Comme ITER !

Les usages civils du LMJ sont des leurres : il sera impossible de maintenir la réaction de fusion nucléaire que ce laser produirait, et de valoriser l’énergie produite. En réalité cet équipement, s’il aboutit, aura des usages essentiellement militaires, en permettant de simuler les futures têtes nucléaires, et de développer des bombes atomiques d’un type nouveau (environ dix fois moins puissantes que celle d’Hiroshima). Nous ne voulons pas de ces terribles engins de mort.

La France signe d’une main le Traité de Non Prolifération nucléaire, et de l’autre, elle poursuit son programme nucléaire, en particulier avec le LMJ et le missile M51. Ce manquement à des engagements internationaux est inadmissible.

Nous n’avons pas besoin de la fusion nucléaire, imposée une fois de plus sans consultation démocratique. Le nucléaire, sous toutes ses formes, appartient au passé. Dès aujourd’hui, l’avenir se construit sans armes atomiques ni centrales nucléaires, par la sobriété énergétique, les économies d’énergies et les renouvelables. Dans une période de crise économique grave, l’État gaspille des milliards d’euros dans des projets illusoires et dangereux. L’argent public serait bien mieux employé pour répondre aux besoins réels de la population.


10 septembre 2010 Nucléaire militaire Brèves Missile nucléaire M51 : la France bafoue le droit international

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 883 associations agréée pour la protection de l’environnement
Communiqué de presse du 9 septembre 2010

Missile nucléaire M51 : la France bafoue le droit international

Mercredi 8 septembre, la justice a examiné l’affaire des opposants au M51, le nouveau missile nucléaire d’attaque français. La justice reproche à sept activistes d’avoir occupé illégalement un radar au Centre d’Essai de Lancement de Missile (CELM) de Biscarrosse (Landes), le 1er décembre 2009, dans le cadre d’une inspection citoyenne. Chacun risque une amende de 150 euros.

Depuis 2006, les inspecteurs citoyens du collectif "Non au missile M51" tentent d’empêcher ces tirs d’essai en intervenant sur place, ou en perturbant le fonctionnement des instruments de mesure du CELM par des lâchers de ballons "métallisés". Pour Cédric Lucas, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", « c’est incroyable d’entendre le Procureur réclamer 150 euros d’amende, alors que c’est l’État qui, le premier, ne respecte pas le droit. Les opposants au M51 agissent pacifiquement, à visage découvert, pour que la France applique enfin le droit international. Notre pays a signé le Traité de Non Prolifération nucléaire, qui nous engage dans la voie du désarmement nucléaire. C’est absolument scandaleux de voir que l’armée développe quand même un nouveau missile nucléaire. L’atome bafoue encore la démocratie. Le gouvernement dit que les caisses sont vides pour les retraites, l’hôpital ou l’école, mais l’armée française gaspille des millions d’euros avec le nucléaire. Nous ne voulons pas être complices d’un nouvel Hiroshima. »

Le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient les actions non-violentes des opposants au missile M51, et appelle à les soutenir au tribunal le 3 novembre, jour du délibéré. Il rappelle que nucléaire militaire et nucléaire civil sont absolument indissociables. La France atomique reste une exception mondiale. D’autres pays de l’Union Européenne nous montrent la seule voie raisonnable : la sortie définitive du nucléaire, civil comme militaire.


27 juillet 2010 Nucléaire militaire Brèves Hiroshima dans les gènes

Par Eros Sana (27 juillet 2010)

Ils vivaient à Hiroshima au moment de l’explosion de la bombe atomique, il y a 65 ans. Aujourd’hui, ils portent la marque de ce drame dans leurs chromosomes. Des mutations génétiques qui ont fait de leur vie un calvaire. Rencontre avec ces « Hibakushas » - les « exposés » - qui parcourent le monde pour demander le désarmement nucléaire.

http://www.bastamag.net/article1128.html


26 janvier 2010 Nucléaire militaire Brèves Le risque nucléaire est avant tout climatique

La perspective d’un conflit nucléaire entre l’Inde et le Pakistan inquiète la commission internationale pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires, créée en 2008 à l’initiative du premier ministre australien, Kevin Rudd. Un rapport conjoint australo-japonais, intitulé Conséquences climatiques catastrophiques des conflits nucléaires, souligne les risques climatiques qu’entraînerait un conflit régional, même considéré comme mineur.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/26/le-risque-nucleaire-est-avant-tout-climatique_1296776_3244.html


24 janvier 2010 Nucléaire militaire Brèves Nouveau tir d’essai du M51 à 100 jours du TNP « Scandaleuse provoc’ nucléaire ! »

Nouveau tir d’essai du M51 à 100 jours du TNP

« Scandaleuse provoc’ nucléaire ! »
s’indigne Pierre Villard co-président du Mouvement de la Paix

A cent jours de l’ouverture de la Conférence d’examen du Traité de non-prolifération nucléaire, la France s’apprête à effectuer le dernier tir d’essai, en conditions réelles, du nouveau missile M51 depuis le sous-marin Le Terrible.

« On peut s’interroger sur le sens du message d’un tel tir, au moment où la communauté internationale s’apprête à examiner les conditions du désarmement à l’occasion du TNP, et où des voix de plus en plus nombreuses appellent à abolir l’arme nucléaire » indique Pierre Villard.

Lire le communiqué du 22 janvier 2010

http://www.mvtpaix.org/communiques/2010/m51-2010.php


5 août 2009 Nucléaire militaire Brèves 64 ans après Hiroshima et Nagasaki (6/9 août 1945), la France contribue à la prolifération nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
http://www.sortirdunucleaire.fr
Communiqué de presse du 5 août 2009
Contact presse : 06.64.100.333

64 ans après Hiroshima et Nagasaki (6/9 août 1945),
la France contribue à la prolifération nucléaire

 La France doit renoncer à exporter du nucléaire en particulier vers la Libye et l’Inde
 La France doit stopper le programme de missile M51 et la construction du Laser Mégajoule

64 ans après les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki (6 et 9 août 1945), la France contribue hélas, de diverses façons, à la prolifération nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce ces pratiques irresponsables (partagées par d’autres puissances nucléaires comme les USA) qui mènent à la destruction pure et simple de la planète.

Au delà même des problèmes insolubles (risques d’accidents, déchets radioactifs, etc) posés par l’industrie nucléaire, cette dernière permet d’accéder au nucléaire militaire et constitue même un paravent parfait pour des pays qui, sous prétexte de nucléaire "civil", tentent de mettre au point des bombes atomiques.

Sous l’impulsion du Président de la République Nicolas Sarkozy, la France tente de développer une irresponsable politique d’exportation de technologies nucléaires, qui plus est vers des pays qui, même du point de vue pronucléaire, devraient être exclus de telles transactions :

 M. Sarkozy entend livrer un réacteur nucléaire au dictateur libyen Kadhafi (accord signé à Tripoli le 24 juillet 2007 dans le cadre d’un "troc nucléaire" dans l’affaired es infirmières bulgares).

 la France, dans le sillage des USA et avec la caution injustifiable de l’AIEA, veut exporter du nucléaire vers l’Inde alors que ce pays n’est pas signataire du TNP (Traité de non-prolifération) : ce statut de non-signataire écarte normalement l’Inde de toute transaction nucléaire.

 par ailleurs, l’Iran est toujours actionnaire à hauteur de 10% de l’usine française d’enrichissement d’uranium Eurodif située à Tricastin (Drôme) : la France a exporté pendant des décennies de l’uranium enrichi vers l’Iran, permettant à ce pays d’avancer grandement vers la maîtrise de l’arme atomique.

Aujourd’hui encore, en contradiction avec le TNP, la France développe ses armes nucléaires et donne ainsi de parfaits prétextes aux pays qui veulent eux aussi acquérir l’arme atomique. En particulier, il est nécessaire que la France stoppe immédiatement :

 la mise au point du missile M51, à même d’emporter des têtes nucléaires encore plus loin que ne le fait l’actuel missile M45
 la construction (près de Bordeaux) du Laser Mégajoule pour mettre au point une nouvelle génération de bombes atomiques

Pour laisser une chance à la planète, il faut stopper tous les programmes nucléaires, qu’ils soient "civils" ou militaires (les faits montrent que cette distinction est purement théorique). C’est la seule façon d’éviter de nouveaux drames comme ceux d’Hiroshima, de Nagasaki, ou de Tchernobyl (catastrophe nucléaire du 26 avril 1986).

Contact presse : 06.64.100.333


26 juin 2009 Nucléaire militaire Brèves Nièvre : une victime des essais nucléaires témoigne

Le Parlement a commencé à examiner la loi sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires hier.

En tout, la France a procédé à 210 essais nucléaires entre 1960 et 1996. Si la loi dont l’examen à débuté ce jeudi 25 juin 2009 est adoptée, le plan d’indemnisation sera doté de 10 millions d’euros pour 2009. Chaque victime reconnue pourra ainsi toucher quelques dizaines de milliers d’euros.

150.000 civils et militaires ont participé ou assisté à ces essais nucléaires en Polynésie et dans le Sahara. Les associations de victimes dénombrent des milliers d’irradiés. Un tiers d’entre eux aurait déjà développé un cancer.

http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/Ni%C3%A8vre:-une-victime-des-essais-nucl%C3%A9aires-t%C3%A9moigne-55669673.html


12 février 2007 Nucléaire militaire Brèves Les essais nucléaires français en Algérie

Les essais nucléaires français en Algérie

L’Algérie tente de faire le point sur les conséquences sanitaires et écologiques des essais nucléaires français dans le sud du pays, 47 ans après le premier essai.
lundi 12 février 2007.

La France coloniale a réalisé plusieurs essais nucléaires en Algérie. (JPEG) La première bombe atomique ayant explosé à El Hammoudia dans le sud de l’Algérie était d’une puissance de feu nucléaire dépassant les 450 kilotonnes, soit 40 fois plus forte que la bombe explosée par les Américains à Hiroshima, au Japon. Des essais dont les séquelles sont restées jusqu’à nos jours. Des humains, des prisonniers pour la plupart, sont utilisés comme cobayes. Aujourd’hui, 47 ans après l’apocalypse, les irradiations continuent de faire leur effet. Des milliers d’enfants sont condamnés à vivre avec des malformations congénitales, alors que d’autres seront stériles à jamais. Un autre crime contre l’humanité qui demande réparation et dont la France officielle, doit sans doute intégrer dans le chapitre des « bienfaits » de la colonisation, que les initiateurs de la loi du 23 février 2005, continuent de vanter.


15 avril 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le vendredi 15 avril 2022

Mis à jour le 15 avril 2022