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Pollution radioactive en France : Liens entre cancer et nucléaire (centrales, site atomique du plateau d’Albion) : interview de Annie Thébaud-Mony, et conférence le 20 octobre 2022 à Avignon

5 octobre 2017 Strasbourg : des déchets radioactifs découverts sur un site de recyclage de métaux

Des déchets radioactifs ont été découverts mardi sur un site de recyclage de métaux au niveau du port autonome de Strasbourg, mais ils ne représentent aucun risque d’irradiation, a assuré jeudi l’autorité de sûreté nucléaire (ASN).

"Une zone de 40cm^3 au sol" et des "déchets radioactifs entreposés sous une bâche et sommairement sécurisés par des barrières" ont été découverts mardi par des inspecteurs de l’ASN et de la direction régionale de l’environnement (DREAL), a précisé Pierre Bois, directeur de la division strasbourgeoise de l’ASN, confirmant des informations du quotidien les Dernières Nouvelles d’Alsace.

https://www.romandie.com/news/850018.rom


14 septembre 2017 Radioactivité : les travailleurs du nucléaire et de l’industrie restent parmi les plus exposés

Si la dose individuelle moyenne est en légère baisse pour le secteur industriel et pour le nucléaire en 2016 par rapport à l’année précédente, ces secteurs restent toutefois les plus exposés à la radioactivité après celui de l’aviation.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/radioactivite-radioprotection-travailleurs-nucleaire-exposition-irsn-29626.php4


12 mars 2017 Nucléaire : d’où viennent les traces d’iode radioactif relevées dans l’air en janvier ?

Un réseau d’instituts européens a détecté la présence d’iode 131 dans des proportions inhabituelles mais inoffensives. L’origine pourrait être, comme en 2011, une usine de produits médicaux.
D’où viennent les traces d’iode radioactif relevées dans l’air en janvier ?
Entre le 18 et le 26 janvier, l’air français a contenu suffisamment d’iode 131, un « radionucléide d’origine artificielle », pour que cela soit détecté, a annoncé le 13 février l’Institut (public) de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La France n’était pas la seule concernée : le réseau européen Ring of Five, dont fait partie l’IRSN, a également relevé la présence d’iode 131 en Allemagne, Pologne, Finlande, Autriche et Espagne.

https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/03/12/nucleaire-dou-viennent-les-traces-diode-radioactif-relevees-dans-lair-en-janvier/


3 février 2017 Lannion. Arsenic et radium près d’anciennes mines

En 2015, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a fait le tour des anciens sites miniers uranifères costarmoricains. Il vient de rendre son rapport. Dans la campagne de Lannion, le site de Traou ar Ru, doublement contaminé au radium et à l’arsenic, va être sécurisé.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotesarmor/lannion-arsenic-et-radium-pres-d-anciennes-mines-02-02-2017-11385378.php


14 novembre 2016 Rhône-Alpes : des champignons radioactifs dans la nature

Selon France Bleu Drôme-Ardèche, des champignons récoltés en Rhône-Alpes contiendraient du césium 137, un élément radioactif.
http://www.midilibre.fr/2016/11/14/rhone-alpes-des-champignons-radioactifs-dans-la-nature,1424330.php


11 juin 2016 En France, pas un habitant ne se trouve à plus de 200km d’un site radioactif.

Un peu partout sur le territoire français et à l’étranger sévissent des organisations qui portent atteinte à la santé et à la vie des habitants et des salari(e)s : mines d’uranium, transports maritimes et ferroviaires de matières radioactives, transports routiers de matières et de déchets contaminants, sites de production de matières fissiles mortelles civiles et militaires, stockages provisoires de déchets radioactifs, laboratoires de recherche atomique, unités de compactage des résidus toxiques atomique, réacteurs nucléaires,... En France, pas un habitant ne se trouve à plus de 200km d’un site radioactif. A la clef : cancers, atteintes cardiaques et neuronales, fausses couches, déstructuration de l’ADN et mutations génétiques,... Vous voulez apporter un complément d’information, une précision, faire part d’une action ? : contact mcca-ain.org

http://mcca-ain.org/index.php/scenes-de-crimes


6 février 2016 De l’uranium aux portes de Reims

Notre reportage exclusif vous montre pour la première fois des documents et des images inédites qui prouvent que le site du CEA de Moronvilliers (Marne) est en partie contaminé à l’uranium.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/marne/de-l-uranium-aux-portes-de-reims-922395.html


22 juin 2015 La radioactivité peut tuer à faibles doses

Une étude coordonnée par le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC) et publiée le 21 juin sur le site Internet de la revue scientifique The Lancet Haematology, montre que l’exposition prolongée à de faibles doses de radioactivité accroît le risque de décès par leucémie chez les travailleurs du nucléaire.

http://journaldelenergie.com/nucleaire/la-radioactivite-peut-tuer-a-faibles-doses/


12 novembre 2014 La France va servir de poubelle nucléaire à Monaco

La France s’apprête à stocker des déchets radioactifs provenant de la Principauté de Monaco alors que cela est légalement interdit. Un contournement juridique qui fragilise le garde-fou juridique, inscrit dans la loi française, qui empêche normalement que la France ne devienne la poubelle nucléaire de ses voisins.

http://www.reporterre.net/spip.php?article6549


24 septembre 2014 Des traces de plutonium dans la Seine

Selon l’Autorité de sûreté nucléaire, qui écarte tout risque sanitaire, l’analyse de sédiments révèle des concentrations anormales de plutonium dont l’origine remonte aux années 60.

http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/06/19/01008-20140619ARTFIG00306-des-traces-de-plutonium-dans-la-seine.php


18 juin 2014 Des traces de plutonium retrouvées dans la Seine

Des traces de plutonium, un métal lourd produit dans les réacteurs nucléaires, ont été relevées dans des sédiments au fond de la Seine en amont et en aval de Rouen, dans le cadre de recherches. Dans une note d’information publiée sur son site internet, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) précise, mardi 17 juin, que si des personnes ont été exposées à cette radioactivité, la contamination a été faible et « ne devrait pas entraîner de risque sanitaire ».

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/17/des-traces-de-plutonium-retrouvees-dans-la-seine_4440135_3244.html


28 mars 2014 Une maison construite sur des remblais radioactifs Est-ce admissible ?

Monsieur Philippe Martin
Ministre de l’Ecologie
va-t-il se pencher enfin sur le vide juridique
qui permet aux industriels
de se débarrasser
de leur déchets « dits inertes »
pour faire des remblais de moins de 2m
sans obligation de fournir d’informations
ni sur la provenance du déchet
ni sur sa nocivité ?

http://adenca.over-blog.com/article-une-maison-construite-sur-des-remblais-radioactifs-est-ce-admissible-123125551.html


20 février 2014 Base BASOL des sites pollués : les sites pollués du CEA Commissariat à l’Energie Atomique


11 janvier 2014 Manifestations contre les transports de matières radioactives

Plus de 200 personnes, dont des élus et des membres d’associations, ont défilé ce matin entre le Blanc-Mesnil et Drancy, en Seine-Saint-Denis. Une marche pour demander l’arrêt des transports de matières radioactives après le déraillement d’un wagon de déchets nucléaires, le 23 décembre à la gare de triage de Drancy. Les riverains craignent à terme pour leur sécurité.

http://www.franceinfo.fr/justice/manifestations-contre-les-transports-de-matieres-radioactives-1277933-2014-01-11


4 décembre 2013 Si on parlait des déchets radioactifs DRNR (1) et de leurs conditions de stockage à Villeparisis

Les déchets radioactifs DRNR (1) peuvent être stockés dans différents types de décharges, mais là où le bas blesse c’est la différence de traitement pour la sécurité du personnel et des populations entre ces types de décharges.

Dans le site Cires de Morvilliers appartenant à L’ANDRA :

http://adenca.over-blog.com/article-si-on-parlait-des-dechets-radioactifs-drnr-1-et-de-leurs-conditions-de-stockage-a-villeparisis-121437648.html


11 août 2012 Pollution radioactive Brèves une carte de 43 sites pollués par la radioactivité fin 2010 en France


12 juillet 2012 Des sites contaminés par la radioactivité près de chez vous ?

L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a dressé un nouvel inventaire national des sites pollués par la radioactivité à fin 2010.

Les 43 sites terrestres répertoriés dans l’hexagone et matérialisés sur une carte sont répartis en grande majorité en Ile-de-France, dans l’Est et le Sud-Est. Ils sont pour la plupart réhabilités, en attente ou en cours de réhabilitation. A la fin de l’année 2010, il existait en France environ 1.320.000 m3 de déchets radioactifs, soit environ 170.000 m3 de plus par rapport à l’évaluation 2009.

Mais qu’est-ce qu’un site pollué par la radioactivité ?

http://www.enerzine.com/2/14216+des-sites-contamines-par-la-radioactivite-pres-de-chez-vous+.html


1er juillet 2012 Pollution radioactive Brèves Les effets de proximité multiplient les doses et les méfaits des rayonnements ionisants

Les effets des radiations ou rayonnements ionisants ressentis par les cellules voisines non irradiées, nous invitent à revoir et à repenser les risques concernant l’irradiation, la radiothérapie et la radioprotection. Dr Mae-Wan Ho

http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article227


15 mai 2012 Les déchets radioactifs de Marie Curie

Marie Curie a été une chercheuse hors pair et une aventurière de l’atome. Le Président de la République a choisi de rendre à nouveau hommage à celle qui a reçu le Prix Nobel de chimie pour avoir découvert le radium.

Un siècle après cette découverte des dizaines de sites sont pollués par les résidus de radium sur le territoire français. Le repérage de ces sites, le contrôle radiologique, l’extraction des matériaux contaminés consomment beaucoup d’argent et beaucoup de temps et se heurtent à un handicap majeur : l’absence de sites de stockage pour les déchets radioactifs de première génération.

Les quelques grammes de radium produits grâce à la découverte de Madame Curie ont finalement sous-produit des milliers de tonnes de déchets radioactifs dangereux pendant des milliers d’années.

Parmi ces déchets, les historiques ORUM (Objets au Radium à Usage Médical) aux vertus thérapeutiques douteuses ou dangereuses continuent à polluer les greniers, les caves … et les brocantes.

Dernièrement, en coopération avec un usager du marché aux Puces du canal à Villeurbanne, et avec le concours d’un dépôt vente de Grenoble, Robin des Bois a pu après une brève course-poursuite localiser une fontaine au radium. Elle sera très prochainement récupérée par l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) et mise provisoirement à l’abri de tout contact humain ou tentative de démontage et de récupération des métaux.

Voir
« Fontaine au radium : la chasse est ouverte », 2 mai 2012
http://www.robindesbois.org/communiques/radioactif/siteetdechet/2012/fontaine-radium.html

Un dossier Robin des Bois sur le radium est disponible sur
http://www.robindesbois.org/dossiers/radium/radium.html


11 janvier 2012 Pollution radioactive Brèves Les centrales nucléaires françaises à l’origine de leucémies infantiles aigües : nos enfants nous accusent… déjà !

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 900 associations et 56 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse – 11 janvier 2012
Les centrales nucléaires françaises à l’origine de leucémies infantiles aigües : nos enfants nous accusent… déjà !
La revue Journal International du Cancer vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires (1).

Cette étude épidémiologique rigoureuse, menée par une équipe de l’INSERM (2), de l’IRSN (3), ainsi que le Registre National des maladies hématologiques de l’enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002-2007 en France un doublement de la fréquence d’apparition des leucémies infantiles : l’augmentation va jusqu’à 2,2 chez les enfants de moins de 5 ans.

Elle confirme ainsi l’étude menée en Allemagne par le Registre des Cancers de Mayence en 2008 (4), qui avait abouti à la même conclusion. La recherche de l’INSERM, intitulée Géocap, inclut les 2 753 cas diagnostiqués dans toute la France entre 2002 et 2007 à partir d’adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises.

Durant des années, le Réseau Sortir du nucléaire a vu l’IRSN travailler au démontage de toutes les études épidémiologiques montrant un impact des installations nucléaires sur la santé : - démontage de l’Étude de JF Viel montrant un excès de leucémies et de cancers infantiles autour de La Hague (5), - démontage de l’étude faisant la démonstration d’excès de leucémies infantiles autour des centrales allemandes (6). Le Réseau “Sortir du nucléaire“ tient donc, une fois n’est pas coutume, à féliciter l’IRSN pour sa participation à cette étude épidémiologique.

Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n’appartient plus à un monde civilisé.
Notes :

[1] http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ijc.27425/abstract
[2] Institut national de la santé et de la recherche médicale
[3] Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
[4] Étude épidémiologique sur les cancers infantiles dans le voisinage des centrales nucléaires, éditée par l’Agence de Protection contre les Radiations et le Registre des Cancers infantiles de Mayence.
[5] http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/resultats__etude_du_Groupe_Radioecologie_Nord-Cotentin.aspx
[6] Rapport IRSN sur les leucémies infantiles autour des sites nucléaires Mai 2008


3 décembre 2011 L’iode-131 radioactif hongrois analysé par l’IRSN

L’IRSN vient de publier une analyse complète du risque sanitaire de l’iode radioactif mystérieux détecté mi-novembre dans le ciel français.

Le 15 novembre, une alerte à l’iode radioactif était lancée en Europe. Peu après, les spécialistes parvenaient à localiser son origine : en Hongrie, près de Budapest. Puis, le responsable de cette émission était identifié, il s’agit de l’Institut des Isotopes de Budapest, qui fabrique de l’iode-131 pour des traitements médicaux. Ce dernier a informé l’AIEA que la "fuite" d’iode radioactif avait duré du 8 septembre au 16 novembre. Elle aurait totalisé 342 GBq (un gigabecquerel c’est un milliard de becquerels), avec un rejet principal de 108 GBq du 12 au 14 octobre. L’émission se serait faite par la cheminée de l’installation, haute de 80 m.

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/11/liode-131-radioactif-hongrois-analys%C3%A9-par-lirsn.html


26 novembre 2011 Iode 131 en Hongrie : des niveaux de rejets très élevés et peut-être sous-évalués, selon la Criirad

Alors que la source des rejets d’iode 131 dans l’atmosphère a été identifiée à Budapest, la Criirad alerte sur les niveaux élevés de rejets déclarés par l’institut responsable de la contamination et leurs impacts possibles sur la population locale.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/idode-131-hongrie-radioactivite-population-14173.php4#xtor=EPR-1


21 novembre 2011 Affaire de la contamination de l’air ambiant par l’iode 131 en Europe : il y a urgence à vérifier le degré de contamination dans l’environnement du site Hongrois et à prendre localement des mesures de radioprotection

A propos de la détection d’iode 131 dans l’air ambiant en Europe, la CRIIRAD indiquait dans un communiqué de presse du 16 novembre : « Le plus préoccupant est le fait que plusieurs semaines après le début de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international, ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de désigner l’origine de la contamination. Il y a urgence car les populations proches de la source pourraient avoir été et être encore exposées à des doses importantes.

S’agissant de l’iode 131 rejeté dans l’atmosphère, les doses subies par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées que celles liées à l’inhalation. Des irradiations inutiles peuvent donc être encore évitées si les populations concernées sont informées et que des mesures de protection sont prises ».

Nous avons appris le 17 novembre par un communiqué de l’AIEA que l’Autorité à l ’Énergie Atomique Hongroise (HAEA) avait informé l’agence onusienne du fait que la source des rejets d’iode 131 était très probablement un institut de production de radioisotopes à Budapest. Les rejets seraient intervenus du 8 septembre au 16 novembre 2011.

http://www.criirad.org/


17 novembre 2011 L’iode radioactif mystérieux vient de Hongrie

L’Institut hongrois de recherche sur les isotopes serait à l’origine des émssions d’iode-131 radioactif enregistrée depuis le 11 novembre dernier dans l’atmosphère de l’Europe, déclare un communiqué de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La fuite se serait déroulée le 8 novembre. Pour l’instant on ne dispose pas de détails sur les causes de cet incident.

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/11/liode-radioactif-myst%C3%A9rieux-vient-de-hongrie.html


16 novembre 2011 Pollution radioactive Brèves Contamination de l’air par l’iode 131 en Europe

Contamination de l’air par l’iode 131 en Europe

Mesures réalisées en Europe

L’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) a signalé le 11 novembre 2011 que de l’iode 131 a été détecté à de très faibles niveaux dans l’air ambiant en Europe centrale "ces derniers jours".

Le site de l’office d’état pour la sûreté nucléaire Tchèque indiquait le 11 novembre que des traces d’iode 131 sous forme particulaire et gazeuse ont été détectées durant les deux dernières semaines à un niveau très faible (µBq/m3 ou microBecquerels par m3) [source : http://www.sujb.cz ]

De faibles niveaux d’iode 131 auraient été mesurés également dans le nord de l’Allemagne, en Hongrie ainsi que dans d’autres pays Européens début novembre ou fin octobre.

L’agence nationale de l’énergie atomique polonaise (PAA) a indiqué par exemple le 14 novembre avoir détecté de l’iode 131 (quelques microbecquerels par m3) au niveau de 6 stations de mesure sur des échantillons d’air collectés du 17 au 24 octobre. L’activité est comprise entre 0,5 et 13,3 µBq/m3. Une détection est mentionnée également sur 3 stations, du 24 au 31 octobre (0,5 à 4,6 µBq/m3) et 2 stations du 31 octobre au 7 novembre (3,1 et 4,6 µBq/m3).

[ source : http://www.paa.gov.pl/?news=!20111114 ]

Mesures réalisées en France

En France, l’IRSN a indiqué le 15 novembre 2011 avoir détecté des traces d’iode 131 sous forme particulaire au niveau de balises situées à Bure, Charleville-Mézières, Orsay et Le Vésinet. La première détection concerne l’échantillon de Bure (2 au 7 novembre 2011 : 0,79 µBq/m3). La valeur la plus élevée est mesurée au Vésinet près de Paris (12 µBq/m3 du 6 au 9 novembre 2011).

[source :http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20111115-Detection_France_traces_iode131_rejets_radioactifs_pays_etranger.aspx ]

Le laboratoire de la CRIIRAD est en vigilance renforcée depuis le 12 novembre 2011. Les 5 balises de contrôle de la radioactivité atmosphérique que gère le laboratoire de la CRIIRAD en Vallée du Rhône (*) n’ont jusqu’à présent détecté aucune contamination. Ces balises sont des outils d’alerte rapide (avec des mesures en continu 24H/24) en cas de contamination élevée nécessitant la mise en œuvre de contre-mesures rapides. En cas de contamination très faible, il est nécessaire de réaliser des contrôles en laboratoire sur les filtres à aérosols et les cartouches à charbon actif. Pour détecter l’iode 131 qui est en général majoritairement sous forme gazeuse, la priorité est de contrôler les cartouches à charbon actif. La détection de l’iode particulaire est réalisée à partir des filtres à aérosols.

Les résultats d’analyse des cartouches à charbon actif et des filtres des balises que gère la CRIIRAD en Vallée du Rhône sont mis en ligne sur la page d’accueil du site : http://balisescriirad.free.fr/ . Une mise à jour spécifique a été effectuée à partir du 12 novembre 2011.

Pour l’instant, les résultats obtenus ne révèlent pas de contamination par l’iode 131 gazeux ou particulaire supérieure aux limites de détection. Les limites sont exprimées ci-dessous par rapport au milieu de la période d’échantillonnage de l’air.

Pour l’iode gazeux, les limites de détection sont de < 45 à < 121 microBecquerel par m3 sur des comptages des cartouches à charbon actif provenant des stations situées à Péage de Roussillon (25 octobre au 2 novembre et 2 au 7 novembre), Romans (3 au 7 novembre), Valence (7 au 14 novembre), Montélimar (3 au 14 novembre), et Avignon (25 octobre au 2 novembre et 2 novembre au 8 novembre 2011).

Pour l’iode particulaire les limites de détection sont de < 14 à < 91 microBecquerel par m3 sur des comptages de filtres à aérosols provenant des stations situées à Péage de Roussillon (1 au 31 octobre), Romans (1 au 17 octobre et 3 au 14 novembre), Valence (1 au 31 octobre), Montélimar (1 au 31 octobre) et Avignon (1 septembre au 31 octobre).

Les analyses réalisées par la CRIIRAD sur les filtres à aérosols indiquent également qu’il n’y a pas de contamination par d’autres radionucléides artificiels émetteurs gamma comme le césium 137 (limite de détection < 3 à < 18 µBq/m3).

Ces résultats ne permettent pas d’exclure des contaminations de quelques microBecquerels par mètre cube à dizaines de µBq/m3 telles que mentionnées par les laboratoires nationaux en république Tchèque, Pologne ou par l’IRSN. Les résultats de la CRIIRAD permettent de considérer cependant que s’il y a eu présence d’iode 131 en vallée du Rhône, elle était à des niveaux très faibles.

Pour une actualisation de ces données, merci de consulter le site http://balisescriirad.free.fr/

Conséquences sanitaires en France

Si, pour les niveaux de contamination en iode 131 mesurés pour l’instant en France, même en supposant que la contamination perdure pendant un mois, les risques sanitaires sont très faibles voire négligeables, en revanche se pose la question de l’impact pour les personnes proches du lieu d’où proviennent les rejets radioactifs.

En ce qui concerne le territoire français, il convient de rester vigilant car toute la question est de savoir si la source des rejets est toujours active et comment ils vont évoluer dans le temps.

Il y a urgence à déterminer l’origine de la contamination

Le plus préoccupant est le fait que plusieurs semaines après le début de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international, ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de désigner l’origine de la contamination. Il y a urgence car les populations proches de la source pourraient avoir été et être encore exposées à des doses importantes.

S’agissant de l’iode 131 rejeté dans l’atmosphère, les doses subies par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées que celles liées à l’inhalation. Des irradiations inutiles peuvent donc être encore évitées si les populations concernées sont informées et que des mesures de protection sont prises.

Appel à signer la pétition pour la levée du secret sur les résultats du réseau international de contrôle de la radioactivité atmosphérique

Dans le contexte de la catastrophe de Fukushima en mars 2011, la CRIIRAD avait dénoncé l’opacité concernant les résultats de surveillance de la radioactivité atmosphérique effectuée par le réseau international TICEN, pourtant financé par les états membres avec de l’argent public. La CRIIRAD demandait que ces données soient rendues publiques pour faciliter la gestion des conséquences de Fukushima ou de toute autre contamination future. Les citoyens ont répondu massivement à cette demande puisque l’on dénombre plus de 84 000 signataires. Mais il est important que les citoyens continuent à se mobiliser pour que les choses changent car le secret prédomine toujours.

Pour signer la pétition : http://petitions.criirad.org/?Petition-pour-une-transparence

Rédaction : B Chareyron, responsable du laboratoire de la CRIIRAD, le 15 novembre 2011

(*) Balises de Péage-de-Roussillon, Romans-sur-Isère, Valence, Montélimar et Avignon. Ce réseau de balises, indépendant de l’Etat et des industriels, fonctionne avec le soutien des collectivités locales : Conseil Régional Rhône-Alpes, Conseil Général de la Drôme, Conseil Général de l’Isère, Communauté de Communes du Pays Roussillonnais, Municipalité de Romans, Communauté d’agglomération Valence Agglo Sud Rhône Alpes, réseau de communes de la région de Montélimar, Ville d’Avignon.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire

Cordialement

Marie-Christine PACHOUD

Service Adhérents

CRIIRAD

Site web : criirad.org


15 novembre 2011 Pollution radioactive Brèves Des traces d’iode 131 radioactif mesurées en France

Passerellesud média libre publie :

Pour diffusion dans vos réseaux !

 Des traces d’iode 131 radioactif mesurées en France

L’impact à l’échelle locale de ces rejets pourrait ne pas être négligeable

http://passerellesud.org/Des-traces-d-iode-131-radioactif.html

Passerellesud média libre : Association pour le Maintien d’une Information
Indépendante - AMII


14 novembre 2011 AIEA : radioactivité dans plusieurs pays d’Europe, aucun risque pour la santé

VIENNE - L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi de la présence d’iode 131, un élément radioactif, dans l’atmosphère en République tchèque et dans d’autres pays européens à des niveaux ne présentant aucun risque pour la santé.

L’AIEA n’a pas précisé de quels autres Etats il s’agissait, mais plusieurs agences de sûreté nucléaire de pays voisins —Pologne, Autriche, Slovaquie notamment— ont eux aussi révélé la présence de cette substance dans l’atmosphère, toujours à des doses très faibles.

http://www.romandie.com/news/n/_AIEA_radioactivite_dans_plusieurs_pays_d_Europe_aucun_risque_pour_la_sante111120111911.asp


30 octobre 2011 Pollution radioactive Brèves France et Japon mêmes méthodes : mensonge et obscurantisme sur la radioactivité

Un discours invraisemblable a récemment été tenu au Japon par un médecin qui affirme, dans le contexte de la catastrophe nucléaire de Fukushima, que la radioactivité n’a pas d’effet pour les gens qui sont de bonne humeur :

« Pour dire la vérité, les radiations n’affectent pas les gens qui sourient, mais ceux qui sont soucieux. Cela a été clairement démontré par des études sur des animaux. Boire peut donc être mauvais pour votre santé, mais des buveurs joyeux sont par chance moins affectés par les radiations. Je ne vous conseille pas de boire, mais rigoler supprimera votre phobie des radiations. » (Extrait du discours du 21 mars 2011 du Dr Shunichi Yamashita, professeur à l’université de Nagasaki (médecine moléculaire et recherche sur la radioactivité) (1)

http://fukushima.over-blog.fr/article-france-et-japon-memes-methodes-mensonge-et-obscurantisme-sur-la-radioactivite-78363664.html


20 septembre 2011 Pollution radioactive Brèves De la radioactivité sur toute la ligne chez France Telecom

De nombreux techniciens de France Telecom ont été exposés aux rayons ionisants des parafoudres installés sur les lignes et dans les centraux téléphoniques. Inquiets, les salariés de Béziers et de Bédarieux ont demandé qu’une étude de santé soit réalisée dans leur agence. Les scientifiques de l’Inserm ont rendu leur conclusion en mai dernier : l’exposition à des agents cancérigènes est multiple et explique le nombre anormal de cas de cancers observé à Béziers. Depuis, les salariés réclament un recensement des parafoudres et leur enlèvement par l’opérateur. En vain.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/de-la-radioactivite-sur-toute-la-ligne-chez-france-telecom,25059


6 juillet 2011 Pollution radioactive Brèves Contaminations radioactives en Ile-de-France par le CEA : après Saint-Maur-des-Fossés, Bondoufle.

Contamination au tritium à Saint-Maur-des-Fossés (94) :
écouter l’émission "Là-bas si j’y suis" du 30 juin 2011

En savoir plus


26 mai 2011 Pollution radioactive Brèves Limousin : plainte contre Areva pour stockage illégal de boues radioactives

L’association Sources et Rivières du Limousin attaque le groupe nucléaire Areva pour stockage illégal de boues radioactives dans la commune de Compreignac (Haute-Vienne). Elle a porté plainte le 23 mai devant le procureur de la République du Limousin, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Ces boues radioactives séchées dénoncées par l’association sont issues du curage de l’étang de la Rode, dont Areva a la responsabilité après l’exploitation des mines d’uranium en Limousin. Ces boues étaient auparavant stockées sur l’ancien site minier à ciel ouvert de Bellezane mais celui-ci a été déclaré non conforme aux normes actuelles.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/plainte-areva-limousin-boues-radioactives-12638.php4


8 février 2011 Pollution radioactive Brèves Recyclage radioactif : l’ancienne mine d’uranium de Lodève dans l’Hérault transformée en parc d’activités économiques.

Le "Parc Régional d’Activités Economiques" de Bosc a ceci de particulier qu’il va se situer exactement sur l’emplacement de l’ancien complexe d’extraction d’uranium exploité pendant 20 ans par la Cogema et fermé en 1997 . Sur les 210 site miniers exploités en France (le dernier ayant fermé en 2001), le « Parc Régional d’Activités Economiques » de Bosc constitue ainsi un cas unique en France.

http://www.spiritsoleil.com/nonaunucleaire/sud-est/index.php?post/2011/02/07/Recyclage-radioactif-%3A-l%E2%80%99ancienne-mine-d%E2%80%99uranium-de-Lod%C3%A8ve-dans-l%E2%80%99H%C3%A9rault-transform%C3%A9e-en-parc-d%E2%80%99activit%C3%A9s-%C3%A9conomiques.


16 décembre 2010 Pollution radioactive Brèves Scandale du tritium à Bondoufle : déchets radioactifs déversés « par la porte de service »

Nouveau rebondissement dans le scandale de la contamination radioactive au tritium en Île-de-France : déversement de déchets radioactifs dans l’environnement à Bondoufle (Essonne). Depuis des mois, un tamis moléculaire en provenance du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) contamine l’environnement à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et Bondoufle (Essonne).

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=746


15 décembre 2010 Pollution radioactive Brèves Contaminations radioactives en Ile-de-France par le CEA : après Saint-Maur-des-Fossés, Bondoufle.

Communiqué de presse du 14 décembre

Contaminations radioactives en Ile-de-France par le CEA : après Saint-Maur-des-Fossés, Bondoufle.

Alors que la contamination se poursuit à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) (1), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a annoncé ce mardi 14 décembre à Bondoufle (Essonne) une contamination au tritium "jusqu’alors insoupçonnée" (2). Pourtant, une dépêche de l’AFP datée du 5 novembre dernier annonçait : "d’autres investigations sont menées parallèlement à Bondoufle (Essonne) sur le site de la société Etudes et Diffusion." (3)

Une contamination déjà ancienne

Cette contamination remonte au début de l’année 2010 et précède la contamination détectée en novembre dernier à Saint-Maur-des-Fossés. Ces deux pollutions sont le fait du même objet contaminé, un tamis radioactif que le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) a laissé sortir sans contrôle de son centre de fabrication de têtes nucléaires à Valduc (Côte-d’Or).

Alors que l’IRSN, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) et le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) sont au courant de la présence du tamis radioactif à Bondoufle depuis 6 semaines, " comment se fait-il que la réaction soit aussi tardive ? " s’interroge Jean-Pierre MINNE, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : "pourquoi l’IRSN n’a réalisé de prélèvements que le 6 décembre, soit un mois après avoir eu connaissance de la possible contamination des locaux du prestataire du CEA à Bondoufle ?"

De Bondoufle à Saint-Maur-des Fossés, toujours la même dangereuse incompétence

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les graves incompétences de l’IRSN, de l’ASN et du CEA, et demande d’urgence une enquête menée par des experts indépendants, et non par des représentants de l’État ou de l’industrie nucléaire. Le tamis moléculaire générant cette double pollution a quitté le site du CEA de Valduc en janvier 2010. Selon les déclarations du CEA, ce matériel hautement radioactif a séjourné à Bondoufle jusqu’en avril 2010, pour arriver à St Maur des Fossés en octobre. Le CEA s’est aperçu de la contamination d’un de ses sous-traitants le 3 novembre dernier ; l’incident a été déclaré à l’ASN le 4 novembre, et classé niveau deux sur l’échelle INES qui en compte sept. Mais l’IRSN a annoncé la contamination de Bondoufle le 14 décembre seulement.

Le Réseau "Sortir du nucléaire", contacté début novembre par des riverains de Saint-Maur-des Fossés, a révélé ce scandale sanitaire et a porté plainte contre X pour "mise en danger de la vie d’autrui". L’ASN et l’IRSN ont activement minimisé les conséquences sanitaires de cette pollution. Jean-Pierre MINNE, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", rappelle le double langage de l’ASN et l’IRSN relatif à l’impact du tritium sur la santé (4)... "Comment se fait-il qu’un matériel hautement radioactif ait pu voyager de Valduc à Bondoufle, et jusqu’à St Maur des Fossés, contaminant au passage travailleurs, riverains, collégiens ? Combien de temps a-t-il séjourné à chaque endroit ? Quelle était sa radioactivité réelle ?"

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à nouveau que toute la lumière soit faite sur ce scandale sanitaire. Tout doit être mis en oeuvre pour mesurer l’impact de cette double pollution et la faire cesser au plus vite.

Lire notre dossier en ligne : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/tritium.html


26 novembre 2010 Pollution radioactive Brèves Saint-Maur-des-Fossés : radioactivité multipliée par 1000 près du collège Camille Pissarro, le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte.

À Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) :

 la radioactivité de l’air est multipliée par 1000 et continue à augmenter à 200 mètres du collège Camille Pissarro, selon l’IRSN.

 certains habitants contaminés ne seront jamais dépistés : il est impossible de détecter la contamination au tritium en-deçà d’un certain seuil.

 le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre X pour "mise en danger de la vie d’autrui", et demande d’urgence des mesures de radioactivité dans l’enceinte du collège.

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=736


24 novembre 2010 Pollution radioactive Brèves Scandale sanitaire : grave contamination radioactive dans une zone résidentielle d’Ile-de-France Cyber action N° 381

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 875 associations agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du 24 novembre 2010

Val-de-Marne : grave pollution radioactive - le Réseau "Sortir du nucléaire" met en doute les mesures de radioactivité de l’IRSN

Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) contamine depuis neuf mois la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne, Ile-de-France) et ses habitants, avec des déchets nucléaires issus de la fabrication des bombes atomiques. Une forte pollution radioactive au tritium touche en effet une zone résidentielle de Saint-Maur-des-Fossés, contaminant l’environnement et les riverains jusqu’à plusieurs centaines de mètres de la source.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" met en doute les mesures de radioactivité effectuées par l’IRSN. Alors que les vents dominants soufflent en direction du collège Camille Pissarro voisin, les deux tiers des prélèvements ont été effectués dans la direction opposée (1).

Ce nouveau scandale prouve que le CEA n’est pas capable de mesurer la radioactivité des objets qui sortent de ses installations nucléaires militaires. Le CEA doit faire toute la lumière sur les dysfonctionnements qui ont conduit à ce scandale sanitaire. La population doit connaître la vérité, et être informée des mesures prises pour empêcher une nouvelle dissémination incontrôlée de radioactivité.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande, dans les meilleurs délais, que toute la lumière soit faite sur la contamination radioactive des habitants et de l’environnement du quartier concerné, et notamment sur les risques sanitaires encourus par les élèves du collège Camille Pissarro. Ces investigations doivent être menées par des experts indépendants de l’État et du lobby nucléaire.

Cette contamination aux conséquences très graves est encore inexplicable. Manifestement, le CEA croyait qu’il s’agissait d’un tamis neuf lorsqu’il l’a envoyé à son prestataire 2M Process. Ce dernier ignorait donc tout de la radioactivité de l’objet. Comment un tel enchaînement de dysfonctionnements, mettant en danger la population et les prestataires du CEA depuis 9 mois, a-t-il été possible ? Les organismes officiels concernés (IRSN, ASN, DGS...), les autorités sanitaires et politiques (ministères de la Santé et de l’Industrie...) doivent absolument prendre la mesure du scandale sanitaire en cours, et mettre en oeuvre des solutions rapides et efficaces.


23 novembre 2010 Pollution radioactive Brèves Cyber action N° 381 : Scandale sanitaire : grave contamination radioactive dans une zone résidentielle d’Ile-de-France

Cyber action mise en ligne le 23/11/2010 , en partenariat avec : Réseau Sortir du Nucléaire
Elle sera envoyée à : le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé

Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) contamine depuis neuf mois la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne, Ile-de-France) et ses habitants, avec des déchets nucléaires issus de la fabrication des bombes atomiques. Une forte pollution radioactive au tritium touche en effet une zone résidentielle de Saint-Maur-des-Fossés, contaminant l’environnement et les riverains jusqu’à plusieurs centaines de mètres de la source.

http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=198


22 novembre 2010 Pollution radioactive Brèves Scandale sanitaire : grave contamination radioactive dans une zone résidentielle d’Ile-de-France

Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) contamine depuis neuf mois la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne, Ile-de-France) et ses habitants, avec des déchets nucléaires issus de la fabrication des bombes atomiques. Une forte pollution radioactive au tritium touche en effet une zone résidentielle de Saint-Maur-des-Fossés, contaminant l’environnement et les riverains jusqu’à plusieurs centaines de mètres de la source.

La pollution radioactive a été provoquée par un tamis contaminé au tritium (hydrogène radioactif), objet provenant du centre du CEA de Valduc (Côte-d’or), où l’on fabrique les bombes atomiques. Ce tamis, qui sert à filtrer le tritium, se trouvait dans les locaux d’un prestataire du CEA, l’entreprise 2M Process, installée à Saint-Maur-des-Fossés (1).

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=734


17 novembre 2010 Pollution radioactive Brèves Pollution radioactive à Golfech : EDF S.A. hors la loi, les associations portent plainte.

Les centrales nucléaires rejettent régulièrement dans l’environnement des éléments chimiques et radioactifs, ainsi que de la chaleur. Ces rejets nocifs sont théoriquement encadrés par la loi, mais EDF SA commet impunément des infractions, et « bricole » la loi pour l’adapter à ses besoins industriels. Parmi les derniers exemples en date, deux concernent la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne)...

Le 18 janvier 2010, 450 litres d’effluents radioactifs provenant de cette centrale ont été accidentellement déversés dans le milieu naturel. Cette fuite pose le problème des faibles doses de radioactivité. L’exposition régulière à ces faibles doses explique vraisemblablement les excès de leucémies et de cancers aux environs des centrales nucléaires. Ce phénomène sanitaire a été constaté à l’étranger, et particulièrement en Allemagne... mais le sujet est encore tabou en France.

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=733


21 octobre 2010 Pollution radioactive Brèves Déchets radioactifs : dépollution des sites contaminés au radium

Découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie, le radium est un métal alcalino-terreux, présent en faible quantité dans la croûte terrestre. Il présente plusieurs isotopes (1), tous radioactifs, dont le plus courant est le radium 226. Entre 1900 et 1960, le radium fut utilisé à des fins médicales, pharmaceutiques ou parapharmaceutiques, d’hygiène corporelle ou cosmétiques. Les industries horlogère, textile, aéronautique et de l’armement l’exploitèrent également pour sa luminescence. Enfin, il intégra la conception des premiers détecteurs de fumée et de paratonnerres.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4428


14 octobre 2010 Pollution radioactive Brèves Tricastin : 40 000 euros d’amende pour le pollueur AREVA-SOCATRI

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 876 associations agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du 14 octobre 2010

Tricastin : 40 000 euros d’amende pour le pollueur AREVA-SOCATRI

Le 14 octobre 2010, le tribunal correctionnel de CARPENTRAS a condamné AREVA-SOCATRI à une peine de 40 000 euros d’amende, pour avoir caché à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le grave incident qui s’est déroulé en 2008 dans ses installations du TRICASTIN.

Le Réseau "Sortir du Nucléaire", qui s’était constitué partie civile, obtient 8000 euros de dommages-intérêts et la publication de la décision dans « La Tribune » et « Vaucluse Matin ». Nous regrettons cependant que le Tribunal ait relaxé AREVA SOCATRI du délit de pollution de l’eau, et que la condamnation reste en deçà des réquisitions du Procureur de la République (qui avait requis 100 000 euros d’amende, ainsi que la fermeture de l’unité de production en cause).

Il s’agit dans tous les cas d’une décision sans précédent, qui est justifiée par la gravité des faits : le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, filiale d’AREVA, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l’eau du robinet.

Des négligences scandaleuses de la SOCATRI-AREVA sont à l’origine de cet "incident" grave. Le Réseau "Sortir du nucléaire" attend de recevoir la copie du jugement pour envisager de faire appel de la relaxe partielle devant la Cour d’appel de Nîmes.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande dans tous les cas qu’une inspection indépendante des différents sites du Tricastin soit entreprise afin d’évaluer les risques de pollution de toutes les installations nucléaires, civiles et militaires et que l’environnement et les riverains bénéficient, dans les meilleurs délais, d’une surveillance sanitaire indépendante. Une inspection inopinée de l’ASN le 10 juin 2010 a encore relevé des négligences concernant l’étanchéité des bassins de rétention.

Seule une sortie définitive du nucléaire peut permettre de diminuer les risques dramatiques que la filière nucléaire fait courir à l’environnement, aux salariés et à la population.

Davantage d’informations sur la pollution au Tricastin :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/pollution-a-l-uranium-au-tricastin/

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 876 associations
agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/


21 septembre 2010 Pollution radioactive Brèves L’affaire Radium

Mission Radium, communiqué du 21 septembre 2010

La campagne qui s’ouvre de dépistage et si nécessaire d’assainissement des sites radium est l’aboutissement de recherches historiques initiées depuis 14 ans par Robin des Bois et l’ANDRA dans le cadre de l’inventaire national des déchets radioactifs. Le radium a été utilisé entre 1900 et 1960 pour des usages médicaux, pharmaceutiques ou parapharmaceutiques, d’hygiène corporelle ou cosmétiques. Sa luminescence a été exploitée par les industries horlogère, textile, aéronautique et de l’armement. Il est possible que des traces d’autres radioéléments comme le tritium soient détectées dans les ateliers consacrés à l’horlogerie et à l’aéronautique.
Le radium 226 est radiotoxique. Sa période radioactive est de 1600 ans. Les risques sanitaires sont de deux types :

http://www.robindesbois.org/dossiers/radium/radium.html


6 août 2010 Pollution radioactive Brèves Incendies en Russie, risque de retombées nucléaires en France ?

Les incendies de forêts font toujours rage en Russie. La situation inquiète l’association écologiste Robin des Bois, qui « souhaite que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (française) et ses homologues européens communiquent sur une éventuelle pollution radioactive transfrontière à la suite des incendies en Russie ».

http://www.liberation.fr/terre/0101650688-incendies-en-russie-risque-de-retombees-nucleaires-en-france


21 juin 2010 Pollution radioactive Brèves : 100 000 € requis contre la filiale d’Areva à Tricastin

La procureure de la République de Carpentras a requis une amende de 100 000 € contre Socatri, filiale d’Areva responsable en 2008 de fuite de 74 kilos d’uranium dans l’environnement à la centrale nucléaire de Tricastin, dans le Vaucluse. Les parties civiles réclament 20 000 € de dommages.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article6665


16 juin 2010 Pollution radioactive Brèves SOCATRI-AREVA : LES POLLUEURS NUCLÉAIRES EN PROCÈS

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 879 associations,
agréée pour la protection de l’environnement

Communiqué de presse du 16 juin 2010

SOCATRI-AREVA : LES POLLUEURS NUCLÉAIRES EN PROCÈS

Le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable, et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques.

Des négligences scandaleuses de la SOCATRI-Areva sont à l’origine de cet "incident" grave. Celui-ci a été improprement classé 1 sur l’échelle INES, alors que de tels rejets sont normalement classés au niveau 3. L’enquête a révélé plusieurs erreurs inadmissibles, concernant à la fois la maintenance du site et la gestion de la pollution [1]. Des riverains et plusieurs associations, dont le Réseau « Sortir du nucléaire », ont porté plainte. Pour sa part, le Réseau "Sortir du nucléaire" s’est porté partie civile pour exiger les éléments suivants :

 que la SOCATRI-Areva fasse le nécessaire pour éviter une nouvelle pollution de l’environnement.

 qu’une inspection indépendante des différents sites du Tricastin soit entreprise afin d’évaluer les risques de pollution de toutes les installations nucléaires, civiles et militaires.

 que l’environnement et les riverains bénéficient, dans les meilleurs délais, d’une surveillance sanitaire indépendante.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle par ailleurs sa demande d’études épidémiologiques et de mesures exhaustives des pollutions nucléaires autour de tous les sites nucléaires français.

En dépit des discours ambiants sur la sûreté nucléaire, la série noire d’incidents survenus au Tricastin pendant l’été 2008 [2] montre bien qu’une pollution grave est toujours possible, lorsque se mêlent défaillances techniques et erreurs humaines. À l’heure où les exploitants multiplient les économies sur la maintenance, la reproduction de ce scénario devient de plus en plus probable. La seule solution pour empêcher ces pollutions radioactives reste de sortir au plus vite de l’industrie nucléaire, aussi dangereuse qu’opaque.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle à un rassemblement le 17 juin à 8h30 devant le Tribunal Correctionnel de Carpentras pour demander la transparence sur les pollutions nucléaires et la fermeture du site du Tricastin.

Plus d’informations sur :

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/pollution-a-l-uranium-au-tricastin/

Notes :

[1] Quatre graves erreurs ont été relevées au cours de l’enquête :

 une vanne était défectueuse.

 une alarme de sécurité n’a pas été prise en compte.

 un bac de rétention d’eau n’était pas étanche, la SOCATRI-AREVA le savait mais ne l’a pas fait réparer.

 l’alerte a été transmise trop tardivement aux pouvoirs publics.

[2] L’article suivant propose un récapitulatif des évènements : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=revue&page=article&id=485&num=40

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 880 associations
agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/


7 juin 2010 Pollution radioactive Brèves Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire ! Agissons pour refuser la banalisation des pollutions nucléaires !

Agissons pour refuser la banalisation des pollutions nucléaires !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" vous invite à vous mobiliser massivement et rapidement contre un article de la loi "Grenelle 2" qui favorise les pollutions nucléaires.

Vous pouvez agir jusqu’au 15 juin 2010.

Selon ce nouvel article de loi, l’industrie nucléaire pourra augmenter ses rejets nucléaires et chimiques sans procédure d’enquête publique.
Ainsi, pour augmenter ses rejets, l’usine de La Hague, principale source de pollution de l’Atlantique Nord, sera soumise à moins de contraintes qu’une porcherie industrielle.
Moins de contraintes également pour le futur EPR, pour des centrales vieillissantes qui « cracheront » de plus en plus…

Les intérêts industriels ne doivent pas passer avant la démocratie, le respect de l’environnement et la santé des citoyens.
Le texte doit être bloqué en Commission Mixte Paritaire le 15 juin 2010, si nous sommes nombreux et réactifs.

Comment agir ?

1- participez à notre cyberaction en ligne, en partenariat avec les cyber @cteurs

http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=cyberaction

2- écrivez une lettre à Nicolas Sarkozy (pas besoin de timbre).

Téléchargez le modèle de lettre en cliquant sur le lien suivant :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/grenelle-2-agissons-vite-contre-la/

3- téléphonez à Matignon (01 42 75 80 00) pour demander le retrait de l’article du Grenelle 2 qui supprime l’enquête publique pour les rejets nucléaires.

4- organisez une action locale le samedi 12 juin
Lien vers notre kit action : http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/grenelle-2-agissons-vite-contre-la/actions-du-12-juin/article/12-juin-organisez-une-action

> Merci de diffuser ce message à tous vos contacts et sur les réseaux sociaux.

Davantage d’informations concernant cette dérive très inquiétante sur :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/grenelle-2-agissons-vite-contre-la/en-savoir-plus-sur-le-grenelle-ii/


1er juin 2010 Pollution radioactive Brèves Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire !

Urgent : agissez le samedi 12 juin pour refuser la banalisation des pollutions nucléaires !

Pour en savoir plus : http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/amendement-a-la-loi-grenelle-ii/

Vous en avez tous entendu parler : le 4 mai dernier, l’Assemblée Nationale a voté la loi Grenelle II. Le contenu du « paquet vert » est plus que décevant : régression sur tous les fronts ! Ainsi, un discret amendement déposé par le gouvernement permet, par un tour de passe-passe juridique insidieux, de supprimer la procédure d’enquête publique pour les augmentations significatives de prélèvements d’eau et de rejets radioactifs et chimiques dans l’environnement !*

Désormais, une installation nucléaire connaîtra moins de contraintes administratives qu’une porcherie industrielle si elle veut augmenter ses rejets, alors qu’elle constitue une source gigantesque de pollution !

Les exploitants bénéficiaient déjà d’un système scandaleux leur offrant un permis à polluer sur mesure, dans la mesure où ils fixaient eux-mêmes la limite des rejets autorisés (en fonction de leurs objectifs industriels et non des normes sanitaires). Désormais, avec un cynisme total, le gouvernement fait un pas de plus dans la banalisation des pollutions nucléaires : avec la suppression de l’enquête publique, plus besoin de s’embarrasser d’une procédure qui ralentit et nécessite d’informer et impliquer les citoyens ! Une simple « mise à disposition du public » suffira !

Au-delà des très graves atteintes à l’environnement autorisées par cet amendement, c’est la démocratie qui est ainsi mise à mal. De plus en plus, dès qu’il s’agit de nucléaire, l’Etat révèle ses facettes totalitaires...

Pour obtenir le retrait de cet amendement, lors de son passage en Commission parlementaire Mixte Paritaire de la loi Grenelle II le 15 juin, une seule solution : faire pression sur le gouvernement, en mettant au grand jour son cynisme et l’accroissement de la pollution dont il sera responsable.

Mobilisons-nous le 12 juin, pour une journée d’actions, et refusons la banalisation des pollutions nucléaires !

Nous vous proposons toute une série d’actions pour rendre « visible » la contamination invisible. A médiatiser autant que possible !

* Colorez l’eau des fontaines de votre ville pour symboliser la pollution radioactive (Attention, n’utilisez pas de produits persistants ou toxiques, il existe des colorants éphémères et sans dangers pour l’environnement - http://www.piscine-hors-sol.com/accessoires-piscine/colorant-piscine.php )

* Faites flotter des faux « poissons morts » dans les fontaines. Vous pouvez fabriquer vous-mêmes de faux poissons (en bois, plastique, tout matériau qui puisse flotter !)

Prenez des photos, filmez vos actions, faites une revue de presse et envoyez nous tout cela pour une mise en ligne et une diffusion la plus large possible. Montrons-nous !

Inscrivez votre action ici :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/amendement-a-la-loi-grenelle-ii/

Nous mettrons prochainement à votre disposition un « kit action » (communiqué de presse, tract, visuel) disponible sur notre site.

Tenez-nous au courant de votre action, pour que nous la publions sur notre site !

Nous comptons sur vous !

Jocelyn Peyret
Coordination nationale actions & groupes
Réseau "Sortir du nucléaire"
Tel fixe : 03 89 41 80 95
Portable : 06 20 36 57 17
Mail : jocelyn.peyret sortirdunucleaire.fr
Web : http://www.sortirdunucleaire.org


20 avril 2010 Pollution radioactive Brèves Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire !

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 881 associations
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du 20 avril 2010

Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire !

Un amendement gouvernemental dans le projet de loi Grenelle 2 propose de supprimer purement et simplement la procédure d’enquête publique pour toutes les demandes d’augmentation des rejets radioactifs et chimiques et des prélèvements d’eau des installations nucléaires.i

Le Réseau « Sortir du nucléaire » s’indigne d’un amendement délirant au projet de loi Grenelle 2 qui exonèrerait toutes les installations nucléaires de base d’une enquête publique sur « un accroissement significatif » de leurs rejets radioactifs et chimiques, ainsi que des prélèvements d’eau, ce qui accroîtrait encore les dangers pour la santé de toutes les populations riveraines.

Si cet amendement était voté, une simple autorisation administrative suffirait pour augmenter les rejets polluants et toxiques et les prélèvements sur la ressource aquatique au lieu d’une procédure contraignante et longue aujourd’hui : l’enquête publique.

La dispense d’enquête publique serait un déni de démocratie : les populations accéderaient très difficilement à l’information et ne pourraient plus donner leur avis sur ces augmentations.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », cet amendement entraînerait la banalisation des pollutions nucléaires. Il constituerait un véritable blanc-seing donné à l’industrie nucléaire pour accroître discrètement les atteintes à l’environnement et aux êtres vivants, la pollution des milieux naturels et la mise en péril de la biodiversité des milieux aquatiques.

Pourquoi l’Etat souhaite-t-il faciliter les augmentations de rejets et de prélèvement d’eau ?

 Le recours à un combustible nucléaire plus enrichi en uranium, pour produire plus d’électricité, conduit les réacteurs à rejeter beaucoup plus d’éléments radioactifs et chimiques dans le milieu ambiantii.

 Les installations nucléaires vieillissantes ne sont plus à même de maîtriser leurs rejets.

Dans les deux cas, il s’agit donc de privilégier la rentabilité des installations nucléaires au détriment de la santé des populations et de la protection de l’environnement.

Le fait que cet amendement s’inscrive dans le projet de loi Grenelle 2 montre que l’exécutif français est passé du stade de la promesse électoraliste verte à la régression totale du droit de l’environnement. Depuis l’annonce du Grenelle, le pouvoir exécutif a annoncé unilatéralement la construction de deux réacteurs nucléaires, tandis que le développement de l’énergie éolienne sera entravé par les préconisations du rapport Ollier. Il s’agit maintenant de diminuer sensiblement la contrainte réglementaire afin d’octroyer à l’industrie nucléaire un droit à contaminer l’environnement et l’homme.

Cet amendement confirme une fois de plus que le "Grenelle de l’environnement" favorise les intérêts de l’industrie nucléaire, en parfaite contradiction avec les ambitions écologiques affichées.

Contact presse :
Marc Saint-Aroman : 05 61 35 11 06
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20

Source :

Article 94 quater (Non modifié)

Après le II de l’article 29 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, il est inséré un II bis ainsi rédigé :

« II bis. – Un projet de modification de l’installation ou de ses conditions d’exploitation soumis à l’accord de l’Autorité de sûreté nucléaire qui, sans constituer une modification notable de l’installation, est susceptible de provoquer un accroissement significatif de ses prélèvements d’eau ou de ses rejets dans l’environnement fait l’objet d’une mise à disposition du public selon les modalités définies à l’article L. 122-1-1 du code de l’environnement. »

ASSEMBLÉE NATIONALE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 avril 2010.

PROJET DE LOI portant engagement national pour l’environnement,

TEXTE DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta-commission/r2449-a0.asp

i Article 94 quater

http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta-commission/r2449-a0.asp

ii Par exemple, le programme actuel de gestion de combustible type Galice concernant les réacteurs 1300 MWé.


18 mars 2010 Pollution radioactive Brèves Des parafoudres radioactifs sur les installations de France Télécom

Pour protéger ses lignes, France Télécom installe des parafoudres en divers points de son réseau. Or, jusqu’à la fin des années soixante-dix, les parasurtenseurs utilisés (1) contenaient des éléments radioactifs, source d’exposition des agents intervenant sur ces matériels.
Installés chez l’abonné, à la jonction entre le réseau aérien et souterrain, et au départ de la ligne du central téléphonique, ces parafoudres sont aujourd’hui encore au nombre de 700 000 à 1 million (avec une marge d’incertitude de l’ordre de 50 % ...) selon un inventaire mené par France Télécom en 2002.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4144


16 février 2010 Pollution radioactive Brèves Essais nucléaires. « J’ai servi de cobaye » [Vidéo]

Le 13 février 1960, la France procédait à son premier essai nucléaire en Algérie. Le Costarmoricain Armand Jolivet a vécu les troisième et quatrième tirs. Il en garde d’importantes séquelles physiques.

A lire également :
> Il y a cinquante ans, l’opération "Gerboise bleue"

« On est face contre terre. Il y a d’abord un énorme éclair comme la foudre, un gros boum et puis un immense souffle capable d’envoyer un homme à terre ». Armand Jolivet s’en souvient comme si c’était hier. Pourtant, cinquante années ont passé. L’explosion d’une bombe nucléaire, ça ne s’oublie pas comme ça. En 1960, le Breton, aujourd’hui installé à L’Hermitage-Lorge (22), a tout juste 20 ans. Il effectue son service militaire en Algérie. Armand Jolivet est sous-officier spécialisé dans le transport. D’abord affecté au nord du pays, il file vite vers le Sahara où se déroulent les essais nucléaires.

Deux explosions à 16km du point zéro

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/essais-nucleaires-j-ai-servi-de-cobaye-14-02-2010-783670.php


19 décembre 2009 Pollution radioactive Brèves Une association écologiste s’inquiéte du pillage d’un ancien site du CEA

PARIS - L’association écologiste Robin des bois demande l’évacuation de l’ancien site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Vaujours (Seine-Saint-Denis) que des gens du voyage sont en train de piller et démanteler sans précaution, a-t-elle indiqué jeudi.

Depuis plusieurs mois, ce site de la Direction des applications militaires du CEA "est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées", assure l’association.

http://www.romandie.com/infos/News2/091218134802.bfhuweo9.asp


30 novembre 2009 Pollution radioactive Brèves DECHARGE SITA FD VILLEPARISIS : DECHETS RADIOACTIFS

Après les déchets dangereux,
cendres d’incinérateur,déchets d’amiante….

La décharge de Villeparisis va-t-elle recevoir
des déchets à radioactivité naturelle renforcée ?

http://adenca.over-blog.com/article-decharge-sita-fd-villeparisis-dechets-radioactifs-40338848.html


18 novembre 2009 Pollution radioactive Brèves Tests nucléaires : L’eau souillée du Nevada

Devenu célèbre avec Las Vegas, le Névada, qui fait face à une crise de l’eau sans précédent et à un boom démographique, paie aujourd’hui les conséquences de tests nucléaires passés dans la région : de précieuses nappes aquifères seraient encore polluées par des particules radioactives.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5553


25 octobre 2009 Pollution radioactive Brèves Roman : Christophe LEON Silence, on irradie

christophe LEON
Silence, on irradie
Romans adolescents
novembre 2009 / 12 x 21 cm / 128 pages
ISBN 978-2-84420-772-2 / AS8312
prix indicatif : 8,00 €

Un village à l’abri d’une centrale nucléaire qui emploie les adultes. Sven se baigne en catimini dans le lac qui borde la centrale, l’eau y est très chaude malgré l’hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite soeur Siloé et Grégoras, débile léger survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls.

Un récit pétrifiant, un brin d’humour, beaucoup de tendresse pour les personnages.
Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.


5 septembre 2009 Pollution radioactive Brèves La Garonne radioactive

Le laboratoire de la Criirad a décelé à Toulouse la présence d’iode 131 dans des algues de la Garonne, en aval de la station d’épuration de Ginestous.

À Toulouse, la Garonne affole les compteurs Geyger. Début août, après une série de relevés effectués dans le fleuve par l’association écologiste Les Amis de la Terre, un taux de radioactivité anormalement élevé a été observé à hauteur de Ginestous, à l’endroit où la station d’épuration rejette les eaux usées de la ville de Toulouse.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/05/666249-Pollution-La-Garonne-radioactive.html#xtor=EPR-1


26 mai 2009 Pollution radioactive Brèves Des victimes d’essais nucléaires déboutées par la justice

La cour d’appel de Paris a refusé, pour des problèmes de procédure, l’indemnisation de 12 anciens militaires frappés de maladies graves imputées aux conséquences des essais nucléaires français en Algérie et dans le Pacifique entre 1960 et 1996.

Les magistrats ont confirmé des décisions de première instance, estimant que pour les faits survenus avant 1976 la loi sur l’indemnisation des victimes d’infraction pénale ne s’appliquait pas, et que pour les autres, les plaignants avaient choisi les mauvais tribunaux.

http://www.lepoint.fr/actualites/2009-05-22/des-victimes-d-essais-nucleaires-deboutees-par-la-justice/1037/0/345832


14 mai 2009 Pollution radioactive Brèves Parking radioactif ? Merci Areva !

Par Nolwenn Weiler (14 mai 2009)

Sous le parking du stade de foot de Gueugnon, en Saône-et-Loire (ville dont la modeste équipe remporta la finale de la Coupe de la ligue en 2000 face au PSG), sont enfouies... 30 000 tonnes de déchets radioactifs. Recouverts par 17 centimètres de terre, ces déchets génèrent un niveau de radiation anormalement élevé, et quelques points anormalement chauds, notamment au pied des lampadaires.

http://www.bastamag.net/spip.php?article578


27 avril 2009 Pollution radioactive Brèves Sur France 2 mardi 28 avril à 20 h 35 « Vive la bombe » Un film de Quentin RASPAIL

Une information de l’Association des Vétérans des Essais Nucléaires (Aven)

www.aven.org

Sur France 2 mardi 28 avril à 20 h 35

« Vive la bombe »
Un film de Quentin RASPAIL

Durée : 87 minutes

L’histoire :
Algérie, 1er mai 1962. La guerre est finie depuis moins de deux mois. Mais en vertu d’accords secrets avec le FLN, de Gaulle poursuit les essais atomiques au Sahara.

Philippe, un jeune lieutenant, et trois appelés du contingent, Fred, Jaubert et Javiez, forment une des compagnies chargées d’assurer le périmètre de sécurité autour de la montagne du Taourirt, où va s’effectuer un tir nucléaire souterrain. Mais le Taourirt ne tient pas. Un nuage atomique s’en échappe et se déploie au dessus des jeunes soldats. Exposés aux radiations tout l’après-midi, ils attendent un ordre de repli qui ne vient pas...

Une histoire inspirée de faits réels.

Amicalement,

CRIIRAD 471 avenue Victor Hugo 26000 Valence

E-mail : communication criirad.org


15 avril 2009 Pollution radioactive Brèves Déchets radioactifs : Dépôt sauvage dans la Marne

De forts soupçons d’enfouissement sauvage de déchets radioactifs à proximité de l’ancienne usine Orflam Plast de Pargny-sur-Saulx, dans la Marne, ont poussé le ministre de l’Écologie Jean Louis Borloo à porter plainte contre X vendredi 10 avril. Des mesures effectuées par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) suite au témoignage d’un ancien employé de l’usine ont révélé des taux de radioactivité anormalement élevés.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4456


27 mars 2009 Pollution radioactive Brèves De l’iode radioactif rejeté à Cadarache

Le Commissariat à l’énergie atomique a révélé hier que suite à un dysfonctionnement, une quantité d’iode radioactif supérieure à la limite mensuelle a été rejetée en février dernier dans l’atmosphère sur le site de Cadarache.

Selon le communiqué du CEA, avec 7,09 mégabecquerels, la quantité d’iode 131 radioactif rejetée dans l’atmosphère le 11 février dernier était trois fois supérieure à la limite mensuelle autorisée. Ce rejet anormal est dû à un "dysfonctionnement du dispositif d’injection d’iode radioactif utilisé pour tester des pièges à iode" installés sur le système de ventilation du réacteur de nouvelle génération, actuellement à l’arrêt, de l’installation nucléaire dédiée aux études menées pour la propulsion nucléaire navale.

http://www.enviro2b.com/environnement-actualite-developpement-durable/28695/article.html


24 mars 2009 Pollution radioactive Brèves Les victimes d’essais nucléaires français seront indemnisées

Près d’un demi-siècle après le premier essai nucléaire français, le gouvernement a annoncé le déblocage de 10 millions d’euros cette année pour indemniser les victimes de tirs réalisés dans le Sahara et en Polynésie.

DIX MILLIONS D’EUROS SERONT DÉBLOQUÉS POUR INDEMNISER ES VICTIMES DES ESSAIS NUCLÉAIRES …

Un texte en ce sens sera déposé au Parlement avant l’été, a annoncé le ministre de la Défense, Hervé Morin. Il était initialement promis pour janvier 2009.

http://fr.news.yahoo.com/4/20090324/tts-france-nucleaire-essais-indemnisatio-ca02f96.html


14 mars 2009 Pollution radioactive Brèves Le nucléaire c’est bon pour la santé !

http://www.dna.fr/articles/200902/01/une-population-mutante,international,000000467.php

... que celui ou celle qui pense pouvoir inventer la boite 100% étanche
pour les 100 000 prochaines années lève le doigt... sinon qu’on prenne une
bonne décision antinucléaire !

Fabrice


13 mars 2009 Pollution radioactive Brèves 50 ans de retombées radioactives en métropole dues aux essais nucléaires atmosphériques

GESTION DES RISQUES - Actu-Environnement.com - 11/03/2009

Longtemps restées dans le tabou, les retombées radioactives des essais atomiques atmosphériques deviennent visibles. La radioactivité artificielle qui en résulte laisse des traces dans l’environnement aujourd’hui publiées par l’IRSN.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/retombees_radioactives_essais_nucleaires_atmospheriques_6913.php4


12 mars 2009 Pollution radioactive Brèves L’ASSOCIATION FRANCAISE DES MALADES DE LA THYROÏDE EST EN COLERE

Association Française des Malades de la Thyroïde

BP 1 82700 BOURRET Permanences du lundi au vendredi de 9 h à 12 h au tel fax : 05 63 27 50 80

Et 03 84 52 25 08

Communiqué : le 10 mars 2009

L’ASSOCIATION FRANCAISE DES MALADES DE LA THYROÏDE EST EN COLERE

Elle appelle tous ses adhérents et toutes les associations de santé à soutenir le 21 mars l’action des Etats Généraux de la justice.

A savoir, que le gouvernement a l’intention de supprimer les juges d’instructions et 44 TAS (tribunaux d’actions sociales).

Les juges d’instructions sont incontournables pour instruire les grandes affaires (sang contaminé Creutzfeldt Jacob, Tchernobyl….) et fiscales (Clearstream) risquent de passer aux oubliettes.

En ce qui concerne l’AFMT qui a déposé plainte pour la non protection de la population lors du passage du nuage de Tchernobyl le 26 avril au 5 mai 1986.

Un travail courageux de longue haleine a été mené par madame la Juge Bertella Geffroy, ce travail montre énormément de failles au niveau de notre protection…

Sachez que les fonds octroyés à la Justice sont les plus faibles au niveau européen (même niveau que la Grèce), c’est un scandale pour un pays qui se dit démocratique et civilisé.

Ce procès l’AFMT le veut comme un procès de mémoire de défense des générations futures, du plus grave accident de nucléaire civile, ce serait un crime de ne pas tirer les leçons de cette catastrophe, car ce sera mathématiquement certainement pas la dernière. Et à ce sujet nous nous mettons derrière ceux qui demandent au niveau international l’indépendance de l’OMS (Office Mondiale de la Santé) par rapport à l’AIEA (Agence Internationale à l’Energie Atomique)

Nous vivons dans un système économique, qui prend le dessus sur notre santé, la France n’a pas respecté les normes alimentaires de l’Office Mondiale de la Santé. C’est sûrement une des raisons pour laquelle la France connaît une vague de cancers, avec le taux le plus haut au niveau Européen…..( le double) Et à notre avis ce n’est qu’un début.

Nous demandons déjà lors de la journée d’action du 19 mars aux citoyens de s’exprimer publiquement sur ce sujet.


6 mars 2009 Pollution radioactive Brèves Boucau : une future zone d’activité sur un ancien site radioactif !

Sébastien VAÏSSE

À l’occasion d’une conférence de presse de l’association Port Bayonne Avenir, M. Capdepuy, à l’époque directeur de l’usine Fertiladour de Boucau, indiquait face des valeurs enregistrées sur son site 35 fois supérieures à la radioactivité naturelle, que sur ce terrain, « on ne pourra pas y faire un potager » (cf. JPB 28/10/2008). On l’aura compris, le site en question est celui de l’ancienne usine de M. Capdepuy, Fertiladour, et s’il n’est pour l’heure pas question de « faire un potager », l’idée de vendre des légumes n’est toutefois pas exclue. En effet, ce terrain, qui devrait devenir une zone de pluriactivité, accueillera le futur Intermarché du Boucau (et sa galerie marchande), les sociétés Caterpillar et Calorigen, un restaurant vietnamien...


5 mars 2009 Pollution radioactive Brèves Sur ARTE un complément à l’émission « pièces à conviction »

Sur ARTE un complément à l’émission « pièces à conviction »

Le vendredi 6 mars 2009 à 19h

« Le scandale de la France contaminée »

Suite (mais pas fin)

Nous vous invitons à regarder demain vendredi 6 mars à 19 heures l’émission « GLOBAL MAG » sur ARTE .

Devrait y être diffusé un reportage sur les anciennes mines d’uranium de Mallièvre, secteur à cheval sur les départements des Deux-Sèvres et de la Vendée. Les journalistes de « Pièces à conviction »avaient filmé le travail de l’association « NORIA » et l’intervention du président de la CRIIRAD pour dénoncer les contaminations et la mauvaise gestion des déchets radioactifs mais par manque de place les images n’avaient pas été insérées dans l’émission diffusée le 11 février dernier.

Le reportage d’ARTE devrait combler cette lacune.

Ce dossier a été traité dans notre dernier bulletin d’Information « Trait d’Union » n° 42 que vous avez dû recevoir. Ce sera l’occasion pour vous de découvrir la vraie dimension de ces sites.

PS : la journaliste qui a fait ce reportage nous a confirmé sa diffusion demain dans le journal de 19 heures mais évidemment l’actualité peut amener des changements de dernière minute


3 octobre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 3 octobre 2022

Mis à jour le 20 octobre 2022