C’est la saison de cet intermédiaire entre épinard sauvage et blette )sauvage qui aime les terrains découverts et bien fumés (fumures de moutons, de chevaux).
Dans les décombres et les friches vous trouverez :
– le chénopode blanc appelé ainsi car ses feuilles terminales sont blanchâtres
– le chénopode rouge aux feuilles dentées, en losange,teintées de rouge
– le Bon-Henri, aux grandes feuilles triangulaires ondulées, vert foncé poudré de blanc.
Tous les chénopodes sont comestibles, le quinoa en fait partie.
La cueillette est facile, la plante ne peut-être confondue et les jeunes feuilles sont préférables à consommer.
( avant floraison).
Toutes les recettes appliquées aux épinards
sont agréables à expérimenter avec cette plante à la saveur fine.
La présence d’acide oxalique commande une certaine modération ou une abstinence au moment de crises rhumatismales.
Une recette très simple :
Laver les pattes d’oie dans plusieurs eaux, la dernière eau vinaigrée,bien égoutter.
Dans une cocotte,faire chauffer du beurre clarifié, y faire revenir des oignons de printemps coupés en dés, pendant 5 minutes
(deux oignons pour un kilo de feuilles).
Saler, poivrer, ajouter les pattes d’oie hachées grossièrement, une poignée d’aneth ciselé, une cuillère de sucre ;
bien remuer, couvrir et laisser cuire à feu moyen 15mn.
Surveiller la cuisson, ajouter de l’eau chaude si nécessaire.
Déguster (entre amis c’est encore meilleur).
Rosemari