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CRIIGEN : Victoire : Interdiction du Roundup Pro 360 !

1er février 2019 CRIIGEN : Après la décision de justice annulant l’autorisation du Roundup Pro 360, Corinne Lepage et le CRIIGEN placent les pouvoirs publics devant leurs responsabilités

Après la décision de justice annulant l’autorisation du Roundup Pro 360, Corinne Lepage et le CRIIGEN placent les pouvoirs publics devant leurs responsabilités

Paris, 01 février 2019

Le 27 avril 2017, le CRIIGEN, représenté par Maître Corinne Lepage, a déposé un recours contre l’autorisation par l’ANSES d’un nouvel herbicide à base de glyphosate, le Roundup Pro360. Le 15 janvier dernier, le Tribunal Administratif de Lyon a rendu son jugement où il considère que l’ANSES a commis une erreur manifeste d’appréciation au regard du principe de précaution en autorisant ce produit probablement cancérigène pour l’homme, suspecté d’être toxique pour la reproduction humaine et particulièrement toxique pour les organismes aquatiques. En conséquence, le Tribunal Administratif donne raison au CRIIGEN et annule donc l’autorisation de mise sur le marché de cet herbicide.

Pour Joël Spiroux de Vendômois, Président du CRIIGEN : « C’est une victoire formidable pour notre environnement et la santé des agriculteurs et des consommateurs. Il faut maintenant tirer la leçon de cette décision et arrêter au plus vite tous les Roundup et herbicides à base de glyphosate ».

A la suite et en exécution du jugement, Corinne Lepage et le CRIIGEN ont saisi le Premier Ministre, ainsi que les Ministres de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé le 22 janvier pour leur rappeler que les fondements de cette décision de justice établissent un risque patent pour tous les herbicides à base de glyphosate, et en particulier tous les Roundup, et leur demander de bien vouloir en tirer toutes les conséquences en ordonnant, dans les meilleurs délais, le retrait des autorisations de tous ces herbicides, afin d’assurer la protection sanitaire de la population et de notre environnement.

Contact : criigen criigen.info


27 janvier 2019 Corinne Lepage sur le glyphosate : "Après la justice climatique, la justice sanitaire"

L’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage prévient Emmanuel Macron et ses ministres après que le Président a assuré que l’interdiction de la substance ne serait pas possible en 2021 : "Nul doute que les juges français auront donc à se poser la question de la responsabilité des pouvoirs publics dans cette inaction sanitaire"
https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-de-corinne-lepage-sur-le-glyphosate-apres-la-justice-climatique-la-justice-sanitaire-3845915


5 mai 2015 Autorisation irresponsable de 19 OGM : la santé des consommateurs menacée par la décision de la Commission européenne

C’est le constat que fait le CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique). En effet, vendredi 24 mars la Commission européenne a autorisé l’importation et la commercialisation sur le territoire de l’UE de 19 nouveaux OGM. Cette décision est scientifiquement infondée et irresponsable car les OGM sont des plantes à pesticides qui tolèrent un ou plusieurs herbicides et/ou produisent leurs propres insecticides (seconde génération). Les tests toxicologiques sur lesquels se fonde cette décision de la Commission n’ont toujours pas été menés de façon scientifiquement satisfaisante : 1/ leur durée, trop courte, est de trois mois seulement alors que les rats vivent en moyenne deux ans - quand ils ont lieu, ce qui n’est généralement pas le cas pour la seconde génération ; 2/ les résultats des tests toxicologiques réalisés par les compagnies restent confidentiels et leur propriété ; 3/ la toxicité des pesticides produits par OGM ou utilisés pour leur culture sont sous évalués : deux ans pour la molécule dite « active » et quelques jours sans bilan biologique pour les formulations, qui sont généralement beaucoup plus toxiques, et seules à être utilisées par les jardiniers ou les agriculteurs.

http://www.criigen.org/communique/92/display/Autorisation-irresponsable-de-19-OGM-la-sante-des-consommateurs-menacee-par-la-decision-de-la-Commission-europeenne


18 mars 2015 Deux ans après, quels impacts de la recherche de l’équipe Séralini sur la toxicité du Roundup et d’un maïs OGM  ?

La recherche publiée par l’équipe du Pr Séralini sur la toxicité de l’herbicide Roundup et d’un maïs OGM le tolérant reste une découverte scientifique aux impacts réglementaires et politiques sans précédent. Le CRIIGEN publie un rapport sur les nombreuses avancées obtenues grâce à ces travaux.

Deux ans et demi après la publication dans la revue scientifique Food and Chemical Toxicology, par le Pr Séralini et son équipe de l’Université de Caen soutenue par le CRIIGEN, d’une étude toxicologique de long terme (2 ans) sur l’herbicide Roundup et un maïs génétiquement modifié le tolérant, le NK603 de Monsanto, un premier bilan s’impose sur les impacts scientifiques, réglementaires et politiques de ces travaux au retentissement international. Retirée de FCT en novembre 2013 après le recrutement d’un scientifique de Monsanto, l’étude est finalement republiée en accès libre (Open Science) dans la revue Environmental Sciences Europe en juin 2014 avec en complément les données brutes de l’étude, afin de refuser la censure imposée par les lobbies et d’encourager le débat scientifique.

http://criigen.org/communique/91/display/Deux-ans-apres-quels-impacts-de-la-recherche-de-lequipe-Seralini-sur-la-toxicite-du-Roundup-et-dun-mais-OGM-


7 juillet 2014 APPEL A DON, soutenir une science au service de la santé publique

Victoire de la science

Après deux ans de bataille scientifique et les pressions sur l’éditeur ayant conduit à la censure de notre étude de long terme sur un maïs OGM et l’herbicide Roundup, nous avons la joie de vous annoncer la REPUBLICATION de nos travaux !

Nos découvertes ont permis d’identifier des effets néfastes sur le foie et les reins, ainsi que le développement de tumeurs mammaires liés à la consommation d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup.

Aujourd’hui, cette victoire est aussi un peu la vôtre car vous avez été plus de 120,000 à nous soutenir en signant des pétitions portées par des associations nationales, des bénévoles déterminés et des sites d’information en ligne.

Financez une science indépendante

http://www.criigen.org/actualite/46/display/APPEL-A-DON-soutenir-une-science-au-service-de-la-sante-publique


18 juin 2014 CRIIGEN : Roundup, OGM, republication de l’étude Séralini

Bonjour,

Après deux années de controverses et de pressions ayant conduit en novembre 2013 à une censure de l’étude de toxicité chronique du Roundup et d’un OGM tolérant le Roundup publiée par Food and Chemical Toxicology (2012), l’équipe du Pr Séralini annonce la republication de son étude et confirme ses résultats :

Le pesticide le plus vendu au monde, le Roundup, provoque des déficiences hépato-rénales sévères et des effets liés à la perturbation du système hormonal comme des tumeurs mammaires à des niveaux environnementaux faibles (0,1 ppb).

Des effets comparables ont pu être observés lors de la consommation chronique d’un régime équilibré à base de maïs OGM rendu tolérant au Roundup (NK603).

Une publication en accès libre avec comité de relecture, ce qui fait la troisième vérification par les pairs de l’étude.

Mise en ligne des données brutes de l’étude.

La republication s’accompagnera dans la même revue d’un nouvel article sur l’influence des conflits d’intérêts et de la censure sur l’édition scientifique (voir article traduit dans dossier presse ci-joint).

Une conférence de presse se tiendra à Paris le 24 juin 2014 à 11H à la salle du bureau du Parlement européen, 288 bvd St Germain pour dévoiler le nom de la revue en présence de Gilles Eric Séralini, Joël Spiroux de Vendômois (président du CRIIGEN), et Corinne Lepage (présidente d’honneur du CRIIGEN).

A 11h45, une prise de parole d’associations partenaires sera organisée afin d’interpeller les autorités sur les conséquences sanitaires des découvertes de l’équipe scientifique du CRIIGEN. En présence de Christian Vélot, Fondation Sciences Citoyennes, François Veillerette, Générations futures, et Miguel Garcia, Eau & Rivières de Bretagne.

Veuillez trouver un dossier presse joint à cette invitation avec l’ensemble des éléments (dossier, étude, figure, articles).

Nous vous prions de bien vouloir respecter un embargo sur l’annonce de cette republication jusqu’à la conférence de presse.

L’équipe du Pr Séralini et du CRIIGEN est à votre disposition, et vous accueillera le 24 juin pour répondre à vos questions.

Bien cordialement,
CRIIGEN


19 mai 2014 L’éditeur de Food and Chemical Toxicology obligé de publier un droit de réponse après le retrait de l’étude NK603 et Roundup de l’équipe du Pr Séralini

Caen, le 19 mai 2014

L’éditeur de Food and Chemical Toxicology applique deux poids deux mesures en matière de publication en faveur de l’industrie. Face à ce flagrant délit, le groupe Elsevier l’a obligé à publier un droit de réponse de l’équipe Séralini & al.

Plus d’un an après publication, le rédacteur en chef de Food and Chemical Toxicology (FCT), Dr A. Wallace Hayes, retirait l’étude de toxicologie de long terme sur deux produits de Monsanto, le maïs OGM (NK603) et son herbicide associé (Roundup) de l’équipe Séralini & al, tout en reconnaissant ni fraude ni mauvaise interprétation intentionnelle. Dans un nouvel article publié dans les colonnes de FCT, grâce à la pression du groupe éditorial Elsevier, les chercheurs expliquent pourquoi ils n’acceptent pas les conclusions du Dr Hayes : ils dénoncent l’absence de sérieux des raisons scientifiques évoquées, réfutent la prétendue sensibilité des rats et précisent les statistiques approfondies portant sur les paramètres sanguins et urinaires perturbés, confirmant les pathologies hépatiques, rénales, et les tumeurs mammaires.

L’éditeur en chef de FCT avait justifié le retrait de la publication sur le fait qu’il n’était pas possible de conclure sur un lien entre OGM et cancer, alors qu’à aucun moment le mot cancer n’y a été employé. Toutes les tumeurs ne sont pas des cancers, mais elles induisent en général la mort à cause d’hémorragies internes et de compressions d’organes vitaux. Hayes arguait par ailleurs que 10 rats par groupe, de la souche Sprague-Dawley, ne permettaient pas d’atteindre la puissance statistique autorisant à conclure sur la toxicité d’un OGM. Or FCT a publié deux études (Hammond & al, 2004 et Zhang & al, 2014), mesurant le même nombre de rats de la même souche, sans remettre en cause leur puissance statistique et plus encore leur résultat : l’innocuité des OGM concernés ! La toute récente étude de Zhang & al concerne, comme celle de Séralini & al, les potentiels effets chroniques de la consommation d’un OGM (riz transgénique produisant un insecticide Bt modifié) et utilise, au delà de la souche et des effectifs de rats, également le même protocole.

Pour le professeur Séralini : « Force est de constater que la décision du journal FCT n’est donc pas conditionnée par la rigueur du protocole et de la démarche scientifique de l’étude, mais par les résultats des auteurs : Zhang & al concluent en effet que le riz transgénique testé est aussi sûr et nutritif que le riz conventionnel. Ce cas de deux poids, deux mesures ne peut s’expliquer que par des compromissions et des facilités de publication faites aux industriels des biotechnologies et des pesticides pour faire accepter les OGM et le Roundup. L’intégration de Richard Goodman, ancien salarié de Monsanto, au sein du comité éditorial de FCT, et ce juste après publication de l’étude NK603, en est l’illustration la plus flagrante. Pire, ce prisme pro-industrie touche également les autorités réglementaires, telles que l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments), qui justifient leurs autorisations de mises sur le marché sur des études scientifiquement médiocres, tout en écartant systématiquement celles des chercheurs indépendants aboutissant à des conclusions discordantes. »

L’utilisation de ces « doubles standards » scientifiques sur des sujets aussi sensibles nuit gravement à la santé publique et remet profondément en cause la garantie de qualité et d’indépendance de l’édition scientifique.

Référence : Séralini, G.-E., Mesnage, R., Defarge, N., Spiroux, J. (2014) Conclusiveness of toxicity data and double standards. Food and Chem. Tox. DOI 10.1016/j.fct.2014.04.018 - Article joint en PJ.

Contact : presse criigen.info


25 mars 2014 CRIIGEN : une vidéo pour soutenir les études du Pr Séralini

Comme vous le savez tous, le criigen travaille à restaurer son image et celle du Pr Séralini après les attaques diffamantes des lobbies et la censure de l’éditeur malgré les rappels à l’éthique scientifique (procédure COPE).

Dans la ligne de mire, nous avons la republication de l’étude Nk603 et Roundup dans les prochains mois (avant fin juin). A cette occasion, nous aurons besoin de tous les soutiens pour marquer le coup.

Plusieurs pétitions ont circulé depuis la publication de l’étude, certaines étant bouclées, d’autres encore ouvertes. Ce qui importe, c’est que tous les citoyens qui ont soutenu le Criigen soient informés simultanément de la réhabilitation des travaux et que leur soutien au Criigen puisse aussi se concrétiser en aidant financièrement au développement des prochaines études. A ce titre, une campagne d’appel au don sera lancée suite à la republication pour financer de nouvelles études.

Mais nous devons également préparer tout cela en reconstruisant le lien de confiance et l’image de sérieux du Criigen, qui avec relativement peu de moyens, réussit à produire des études indépendantes au retentissement mondial. L’objectif, à terme, restant un jour de pouvoir développer un véritable laboratoire indépendant capable de produire une contre-expertise scientifique dans les meilleures conditions.

Le Pr Séralini vient donc de produire, avec l’aide du site MesOpinions.fr (dont les propriétaires ont soutenu financièrement l’étude Nk603), une vidéo destinée à être partagée sur les réseaux sociaux :https://www.youtube.com/watch?v=DD6AUGjwi10#t=49


4 mars 2014 Retrait abusif de l’étude NK603 et Roundup : restaurer l’éthique scientifique face à la confusion

nquiétants manquements à l’éthique scientifique : en témoignent des échanges de courrier avec l’éditeur de la revue Food and Chemical Toxicology (FCT) et du Committee On Publication Ethics (COPE) rendus publics ce jour.
Caen, le 4 mars 2014

Le 28 novembre 2013, Wallace Hayes, éditeur-en-chef du journal Food and Chemical Toxicology (FCT) annonçait le retrait de l’article sur l’étude toxicologique de long terme concernant le maïs génétiquement modifié NK603 et de l’herbicide auquel il a été rendu tolérant (Roundup) de Séralini & al. Suite à un processus de relecture post-éditoriale tout à fait exceptionnel, l’éditeur Wallaces Hayes, déclare qu’ « aucune fraude » n’a été détectée, justifiant sa décision sur le simple fait que les données seraient « non conclusives ». A ce jour, le caractère « non concluant » d’une étude n’avait jamais justifié le retrait de travaux de recherches après publication. Seule la reproduction ultérieure d’une étude et la discussion scientifique sur les données obtenues permettent d’avancer vers plus de certitude.

http://www.criigen.org/SiteFr//index.php?option=com_content&task=view&id=480&Itemid=73


28 novembre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE CRIIGEN DU 28 NOVEMBRE 2013

La revue internationale Food and Chemical Toxicology (FCT) a demandé le retrait de notre étude publiée il y a plus d’un an (Séralini & al., 2012, Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize. Food and Chem. Tox. 50:4221-4231) sur la toxicité à long terme de l’herbicide Roundup et d’un maïs OGM le tolérant. Après l’analyse de toutes nos données, l’éditeur-en-chef certifie qu’il n’y a ni fraude ni données incorrectes, ni mauvaise interprétation intentionnelle. Cependant, il prend parti sur le fait qu’on ne puisse pas tirer de conclusions, à cause de la souche et du nombre de rats utilisés. Ces critiques inacceptables ont déjà fait l’objet d’un débat publié il y a un an par la même revue (Séralini & al., 2013, Answers to critics : why there is a long term toxicity due to NK603 Roundup-tolerant genetically modified maize and to a Roundup herbicide. Food and Chem. Tox. 53:461-468). Elles ont été promues par la société Monsanto dans la presse, alors qu’un de ses dirigeants Richard Goodman a pénétré au bureau de FCT au poste chargé de l’édition des recherches sur les biotechnologies, après parution de notre étude. Ce retrait ne serait pas autorisé par les normes éthiques internationales auxquelles adhère la revue (nommées COPE), puisqu’il y a ni erreur ni fraude. Par contre, la courte étude de Monsanto publiée dans la même revue pour prouver l’innocuité de leur produit comporte erreurs ou fraudes, et ne fait pas l’objet d’une controverse. Bien que réalisée avec la même souche et le même nombre de rats, ses comparatifs sont faux, car les croquettes des rats témoins sont contaminées par des OGM à des doses comparables aux rats traités. Cela est en lien avec le nombre de rats demandé, très grand, pour les études de cancérogenèse. Ces doubles critères subjectifs sont inadmissibles et mettent en danger la science et la santé publique.

Nous demandons à FCT le retrait de l’étude de Monsanto sur le même maïs OGM, qui a servi pour son autorisation. Si FCT persiste dans sa volonté de retirer notre étude, le CRIIGEN attaquerait en justice, y compris aux Etats-Unis, pour demander des dommages et intérêts à la hauteur des préjudices colossaux subis. Nous saisissons les autorités européennes pour le réexamen des études ayant servi aux autorisations des OGM et des pesticides, car la présence d’OGM et autres contaminants dans la nourriture des témoins et dans les données de référence ou historiques invalident ces études.


21 février 2013 LE PRINCIPAL HERBICIDE DU MONDE CONTIENT DES SUBSTANCES PLUS TOXIQUES QUE PREVU – UNE NOUVELLE RECHERCHE LE DEMONTRE

COMMUNIQUE DE PRESSE CRIIGEN

LE PRINCIPAL HERBICIDE DU MONDE CONTIENT DES SUBSTANCES PLUS TOXIQUES QUE PREVU – UNE NOUVELLE RECHERCHE LE DEMONTRE (1)

Caen, 21 février 2013 - Dans une nouvelle recherche publiée dans Toxicology, revue internationale de haut niveau, Robin Mesnage, Benoît Bernay et le Professeur Gilles-Eric Séralini de l’Université de Caen viennent de prouver, à travers l’étude de 9 herbicides de type Roundup, que le composé le plus toxique n’est pas le glyphosate le plus évalué par les autorités, mais un composé pas toujours mentionné sur les étiquettes appelé POE-15. Les méthodes les plus modernes au niveau cellulaire (3 types de lignées humaines) et de spectrométrie de masse (études sur la nature des molécules), ont été appliquées pour identifier ce composé et en analyser les effets.

Le contexte : Le glyphosate est le « principe actif » des principaux herbicides du monde, du type Roundup, et des formulations commerciales apparentées. Il est évalué sur mammifères avant autorisation. Mais les liquides dans lesquels il est dilué lors de sa mise en bidon (les formulations), comme tous les pesticides, contiennent aussi des adjuvants secrets classés « inertes » pour stabiliser le principe actif et lui permettre de pénétrer les plantes, comme des détergents corrosifs. Du coup, ces herbicides peuvent affecter toutes les cellules vivantes, notamment humaines. Cela est négligé, car on confond souvent le glyphosate et le Roundup, la non-toxicité présumée du premier servant de base aux autorisations du second. Les agences sanitaires et les fabricants d’herbicides à base de glyphosate évaluent à long terme sur les mammifères le glyphosate seul – et non l’herbicide dans sa formulation commerciale-, mais gardent jalousement confidentiels les détails de ces études réglementaires réalisées par les firmes, dont Monsanto, tout comme les agences sanitaires et environnementales.

Conclusion et conséquences : Cette étude démontre que tous ces herbicides à base de glyphosate sont plus toxiques que le glyphosate seul, et explique pourquoi. Leur évaluation et les doses maximales autorisées dans l’environnement et l’alimentation apparaissent donc erronées. Une boisson (comme l’eau du robinet) régulièrement contaminée par les résidus d’herbicides comme le Roundup, ou bien une alimentation à base d’un OGM tolérant le Roundup, comme maïs ou soja transgéniques, ont déjà été démontrées comme toxiques chez le rat dans l’étude récente (2) de l’équipe du Professeur Séralini, qui a d’ailleurs publié les réponses à toutes les critiques (3). Cette nouvelle recherche explique et confirme en grande partie ses résultats scientifiques.

Mais au-delà, il s’agit d’une grave question de santé publique. Non seulement les autorisations des herbicides de type Roundup doivent être urgemment remises en cause, mais les procédures d’évaluation doivent être totalement revues. Elles doivent être effectuées de façon transparente et contradictoire au sein de la communauté scientifique. En effet, les organismes et agences d’évaluation, toujours du même avis final que Monsanto sur l’innocuité, et qui ont bien sûr contribué à autoriser ces produits, sont en fait pris à défaut par leur laxisme et leurs pratiques confidentielles qui évitent des évaluations complètes. Leur impartialité est en cause pour toute réévaluation. La première étape d’une nouvelle évaluation est la mise en ligne par les agences sanitaires de toutes les données qui ont permis les autorisations et leurs avis positifs sur l’usage du Roundup, les effets sur la santé de ces produits devant être légalement publics.

Les adjuvants de la famille du POE-15 apparaissent maintenant comme de nouveaux principes actifs de toxicité sur les cellules humaines, et doivent être régulés comme tels, c’est-à-dire pris en compte dans les tests de toxicité. Nous appelons à une révision des processus d’homologation des pesticides en vue d’incorporer des tests à long terme sur le pesticide en formulation tel que vendu en magasin et utilisé dans l’environnement.
De plus, étant donné que ces composés toxiques confidentiels sont d’un usage très général, il est à craindre, selon ces découvertes, que l’ensemble des toxicités des pesticides existants aient été fortement sous-estimées.

Cette étude a été conduite à l’Université de Caen, avec le support structurel du CRIIGEN. Le CRIIGEN fait partie du Réseau Européen de Scientifiques pour une Responsabilité Sociale et Environnementale (ENSSER www.ensser.org).

Contact : criigen unicaen.fr ; téléphone 0231565684. www.criigen.org


Notes :
(1) Mesnage R., Bernay B., Séralini G-E. (2013, in press). Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Toxicology http://dx.doi.org/10.1016/j.tox.2012.09.006
(2) Séralini G. E., et al. (2012). Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize. Food and Chemical Toxicology 50 (11) : 4221-4231.
(3) Séralini G. E., et al. (2013). Answers to critics : Why there is a long term toxicity due to NK603 Roundup-tolerant genetically modified maize and to a Roundup herbicide. Food and Chemical Toxicology


16 novembre 2012 OGM : En plus des 140 scientifiques de France, 200 scientifiques internationaux apportent leur soutien à l’étude de Gilles-Eric Séralini et son équipe

L’étude de Gilles-Eric Séralini et de son équipe de l’Université de Caen sur les effets toxiques à long terme de la consommation du maïs génétiquement modifié NK 603 et l’herbicide Roundup, publiée le 19 septembre dernier dans la revue internationale Food & Chemical Toxicology, a provoqué une levée de boucliers de la part de quelques scientifiques. Qu’il s’agisse d’experts autoproclamés (comme un petit nombre d’académiciens prétendant parler au nom de l’ensemble des académies scientifiques) ou d’agences d’évaluation juges et parties qui ne veulent pas se désavouer, ayant elles-mêmes contribué à l’autorisation des produits incriminés , leurs conclusions ont été largement relayées comme représentant l’avis de l’ensemble de la communauté scientifique.
Cette interprétation est pour le moins abusive, ces chercheurs ne représentant qu’eux mêmes, comme le montre la réaction d’environ 200 scientifiques internationaux de plus de 30 pays répartis sur 5 continents, qui ont , durant le mois qui vient de s’écouler, témoigné de leur soutien à l’étude en envoyant une lettre souvent très argumentée, soit au CRIIGEN, soit directement à la revue Food & Chemical Toxicology.
L’ensemble des réponses aux critiques par l’équipe sera publié sur le site de la revue Food & Chemical Toxicology fin novembre (réf non disponible encore).

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E-mail : criigen unicaen.fr


26 octobre 2012 CRIIGEN – 26 octobre 2012 Réponse au communiqué de l’EFSA paru le 22 octobre 2012

Nous déplorons une fois de plus la mauvaise foi de l’EFSA. Après avoir fait paraitre un pré rapport virulent à notre encontre signé par M. Andrew Chesson, celui-là même qui signa en 2003 l’acceptation du NK603 et qui participa largement à l’éviction d’un grand scientifique, Arpad Pusztai, qui avait osé publier une étude mettant en cause une patate transgénique. L’EFSA continue sur la même voie, déplorant le refus du Pr Séralini de fournir des « compléments d’information ». Madame la Directrice de l’EFSA aurait elle perdu la mémoire ? En effet, lors de notre rencontre avec Madame Geslain-Laneéelle le jeudi 20 septembre dernier à Bruxelles nous avons précisé que nous réclamions une expertise contradictoire et que nous étions prêts à mettre sur un site, libre d’accès pour tous, nos données brutes à la condition que l’EFSA fasse de même sur les données toxicologiques ayant permis l’autorisation en Europe du maïs NK603, de l’herbicide qui lui est associé, le Roundup, ainsi que de son « principe actif », le glyphosate, et qui sont toujours considérés comme des « secrets industriels ». Précisons que nos données et notre étude n’ont pas eu pour objectif la mise sur le marché Européen de produits potentiellement toxiques pour la population et pour l’environnement, mais au contraire de les évaluer pour éviter des catastrophes sanitaires. Très récemment, lundi 22 octobre 2012, nous avons reçu de l’EFSA un courrier de Monsieur Dirk Detken (Legal and Regulatory Affairs Unit) contenant les codes confidentiels pour pouvoir consulter les documents nécessaires à une étude contradictoire. Malheureusement, force est de constater que ces documents ne sont pas libres d’accès et, qui plus est, à notre grande surprise, ne contenaient pas à la date d’hier les données brutes des études toxicologiques ayant permis l’acceptation en Europe du NK603, du Roundup et du Glyphosate. De qui se moque-t-on ? Plus fort encore, l’EFSA précise : « le rejet de l’étude du Professeur Séralini et coauteurs pourrait conduire la Commission européenne à autoriser la culture de 7 OGM et la commercialisation d’une cinquantaine d’autres ». Nous croyons marcher sur la tête, car n’oublions pas que 98% des OGM agricoles cultivés sur la planète sont des plantes produisant ou contenant des pesticides et que le Sénat français vient de faire paraitre un rapport accablant sur l’impact des pesticides sur la santé ! Nous réitérons donc notre demande de transparence sur toutes les données toxicologiques qui ont permis l’acceptation des OGM et pesticides en Europe et nous sommes en cela soutenus par plus de 130 associations (http://sciencescitoyennes.org/des-ongs-repondent-a-la-saisine-de-lanses-et-du-hcb-a-propos-de-la-publication-de-lequipe-de-gilles-eric-seralini/).

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CRIIGEN
Comité de Recherche et d’Information Indépendantes
sur le Génie Génétique

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22 octobre 2012 CRIIGEN Brèves Plus de 160 chercheurs dans le monde soutiennent la recherche de Séralini

The research by Seralini & al. (Food and Chemical Toxicology 50 (2012) 4221-4231) is supported by more than 160 letters from scientists : an open letter is signed by around 100 doctors and professors around the world (see link below). The number of signatures is growing everyday.
Link : http://independentsciencenews.org/health/seralini-and-science-nk603-rat-study-roundup/
and : www.criigen.org

CRIIGEN
Comité de Recherche et d’Information Indépendantes
sur le Génie Génétique
Committee for Independent research and information on Genetic Engineering


21 mars 2012 CRIIGEN Brèves

Madame, Monsieur,
Nous sommes heureux de vous informer de la tenue d’un séminaire sur la toxicité des OGM et Pesticides à l’Hôtel Le Mas de Rivet, Route de Bessas, 30430 Barjac (www.lemasderivet.com) du 21 mars au soir au 24 midi, dans un superbe espace de nature et de la bonne cuisine Nature et Bio avec plats sans OGM ni pesticides et jusqu’à 30 légumes, fruits ou aromates par repas (voir présentation jointe et programme). Chef : Jérôme Douzelet, qui a fait des conférences en Australie, aux Phillipines ou à Barcelone sur sa cuisine et les raisons de son engagement.
Des personnalités connues dans ce domaine comme le Pr Gilles-Eric Séralini (avec des révélations sur ses dernières recherches et expertises sur la compagnie Monsanto), et le Dr Christian Vélot, lanceur d’alerte, sont les formateurs (www.criigen.org , voir Conseil Scientifique pour leur CV) ; parmi les stagiaires : la grande compagnie de détoxification du Gard Sevene Pharma avec son DG Geoffroy Waroqueaux, ou le plus grand producteur bio du Sénégal, Abdoulaye Sarr.

Avec nos meilleurs sentiments,
Le CRIIGEN
www.criigen.org


19 janvier 2012 CRIIGEN Brèves CONTROVERSE SUR LES EFFETS SUR LA SANTE DES OGM

Un article récent (Snell Chelsea et al., Food and Chem. Tox.) a provoqué un débat en décembre 2011. Il a été co-signé par Gérard Pascal qui a contribué aux autorisations d’un grand nombre d’OGM au sein des comités français d’évaluation. Après analyse (c’est ce qu’il dit) de 24 études long terme ou multigénérationnelles d’animaux consommant des OGM, Gérard Pascal prétend que cela démontre que ces OGM sont sécuritaires. Bien sûr, cette personne produit les mêmes résultats et conclusions que les industriels, en affirmant que toutes les différences significatives par rapport aux témoins ne sont pas un problème puisqu’ils sont inclus dans les « variations biologiques normales ». Alors quel est le but de contrôles comparatifs internes à l’expérience ? Il ne refait pas tous les calculs statistiques, contrairement à nous.

Les auteurs qualifient de “long terme” des tests de quelques mois sur des saumons ou des macaques, de deux ans sur des vaches qui vivent quinze ans, et de quelques semaines sur des poulets ou des cailles, et bien sûr ils ne notent pas que ces études n’ont été ni requises ni réalisées avant la commercialisation de ces OGM. Nos revues largement consultées par la communauté scientifique (Séralini et al. Env. Sci. Europe, 2011, 23, 10-20, voir lien en page de bienvenue sur notre site) détaillant le contraire sont ignorées, ce qui n’est pas éthique d’un point de vue scientifique.

Au diable l’objectivité ! Pire, un grand nombre d’études long terme de Malatesta et ses collègues sur des souris mangeant des sojas au Roundup, que nous avions déjà identifiées comme mettant en lumière les effets négatifs des OGM (en détail dans les foies, les pancréas, testicules au niveau cellulaire)sont considérées comme ne montrant rien malgré les conclusions de leurs auteurs !

Ils re-jugent des publications internationales comme bon leur semble, transforment leurs découvertes ou les ignorent pour des raisons douteuses ou étranges : « Le soja OGM pourrait ne pas avoir poussé près d’un champ non OGM (ou le contraire) avant que les souris n’en mangent ! ». Lorsqu’on se préoccupe de tels détails avant de lever le moindre doute pour la santé publique, n’y a-t-il pas un risque de créer des générations d’étudiants écoeurés de science ? Un exemple parfait d’expertise contradictoire en somme !

— 
CRIIGEN
Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique
Tél : 02 31 56 56 84
Fax : 02 31 56 53 20
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15 novembre 2011 CRIIGEN Brèves

Communiqué de presse CRIIGEN, le 15/11/2011

LES SCANDALES SANITAIRES REMETTENT EN CAUSE L’INDEPENDANCE DE L’EXPERTISE

Les scandales sanitaires de ces dernières années (sang contaminé, vache folle, distilbène, BPA, vaccin contre la grippe H1N1 porcine, évaluation laxiste des OGM) et plus récemment du Di Antalvic et du Médiator, montrent à quel point nous sommes aujourd’hui dans un contexte public de remise en cause de l’indépendance de l’expertise. Le CRIIGEN s’étonne donc que le Premier Ministre et ses représentants considèrent "qu’il n’y a pas d’obstacle à la nomination de candidats ayant des intérêts liés aux OGM au sein du comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB)", (réponse du Premier Ministre au recours du CRIIGEN au Conseil d’Etat contre le décret du 30 avril 2009 portant nomination du président du HCB et de ses membres). Ce comité français a pour vocation d’évaluer les OGM. Il suffit que les intérêts des membres soient déclarés et que ceux-ci ne participent pas à certains débats ; cela est vérifié selon des critères ministériels, très subjectifs, qui ne sont pas clairs. La même absence d’indépendance a été relevée à l’EFSA (Agence européenne de sécurité alimentaire) pour laquelle il a été montré que de nombreux membres et dirigeants du panel OGM ont des liens directs avec l’industrie semencière. Cette situation ne peut qu’apporter à terme des dysfonctionnements de l’expertise et des crises sanitaires graves, ainsi qu’un manque de confiance caractérisé et justifié de la population vis-à-vis des autorités réglementaires.

Nous proposons qu’une expertise contradictoire de chaque dossier, par des organismes indépendants des producteurs d’OGM tels que le CRIIGEN, soit systématiquement organisée en Europe et en France. Pour cela, une transparence des données brutes des études réglementaires des risques sur la santé, actuellement gardées confidentielles au nom de la protection industrielle, et des tests à long terme sur des animaux de laboratoire doivent être exigées par le gouvernement.


25 mai 2011 CRIIGEN Brèves LE CRIIGEN DEPOSE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX CONTRE MARC FELLOUS ET L’AFBV

CRIIGEN IS FILING A COMPLAINT AGAINST MARC FELLOUS AND THE AFBV FOR FORGERY AND THE USE OF FORGERY (English text below)

LE CRIIGEN DEPOSE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX CONTRE MARC FELLOUS ET L’AFBV

Le CRIIGEN (www.criigen.org) et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de « fausses informations » et aux entorses faites à « la neutralité scientifique ».

De plus, au cours du procès gagné pour diffamation par le Pr. Séralini, le lien a été fait entre l’AFBV et les entreprises de biotechnologies. Le CRIIGEN et le Professeur Séralini remercient chaleureusement les plus de 1100 scientifiques de 35 pays qui ont manifesté leur soutien et environ 12.000 citoyens, ainsi que la Fondation Sciences Citoyennes, le réseau de chercheurs européens ENSSER et les nombreuses associations, Fondations et organismes. Ces personnes ont signé une pétition en sa faveur pour un débat sain et contradictoire, au-delà des mensonges, des bassesses et des intérêts partisans qui piétinent les études de risques sur la santé et l’environnement, notamment en ce qui concerne les OGM agricoles et les pesticides.

Pour tout contact : criigen unicaen.fr

CRIIGEN (www.criigen.org) and Prof. Gilles-Eric SERALINI have submitted a complaint to the Public Prosecutor of Paris on May 20th 2011, for forgery and the use of forgery in relation to a document that was produced in Court by Prof. Marc FELLOUS and the AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), during a trial at the end of which Marc FELLOUS was convicted of defamation against Gilles-Éric SERALINI, on January 18th 2011. The plaintiffs are shocked by such attitudes, especially since the declarations of the AFBV defamatory letters were pretending to react to the dissemination of “false information” and “stretching of the rules of scientific neutrality”.

Furthermore, during the defamation trial that was won by Prof. SERALINI, a connection was established between the AFBV and the biotechnology firms. CRIIGEN and Prof. Gilles-Eric SERALINI would like to thank very warmly the more than 1100 scientists of 35 different countries who expressed their support, as well as about 12,000 citizens, and the Fondation Sciences Citoyennes, the European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility ENSSER and many other societies, foundations and organizations. These people have signed a petition in favour of a healthy and contradictory debate, beyond lies, disgraceful acts, and biased interests that tread on health and environment risk studies, mostly where agricultural GMOs and pesticides are concerned.

Contact : criigen unicaen.fr


11 avril 2011 CRIIGEN Brèves EMPECHER LES EFFETS DE LA POLLUTION ET DETOXIFIER NOS CELLULES : C’EST POSSIBLE !

EMPECHER LES EFFETS DE LA POLLUTION

ET DETOXIFIER NOS CELLULES : C’EST POSSIBLE !

L’équipe du Professeur Séralini à l’Université de Caen et du CRIIGEN (www.criigen.org) démontre les effets négatifs de polluants communs (les herbicides Roundup ou Atrazine, le plastifiant Bisphénol A) sur des cellules humaines. Des combinaisons d’extraits de plantes biologiques, mises au point par la Société Sevene Pharma et dosés de manière précise, ont été capables à la fois de prévenir et détoxifier au moins en partie dans des temps courts les effets cellulaires de ces polluants. Cela ouvre la porte à une nouvelle voie, l’écomédecine, qui n’évitera pas une réglementation moins permissive de l’utilisation des pesticides et de divers polluants.

Pour tout contact : criigen unicaen.fr ou contact sevene.fr

TO PREVENT THE EFFECTS OF POLLUTANTS

AND TO DETOXIFY OUR CELLS : IT IS POSSIBLE !

Prof. Seralini’s group in the University of Caen and CRIIGEN (www.criigen.org) demonstrate the negative effects of common pollutants (the herbicides Roundup or Atrazine, the plasticizer BisphenolA) on human cells. Extracts of organic plants in precise combinations are rapidly able to prevent or cure at least in part these cellular effects. These have been made by Sevene Pharma Company. This work opens the door of a new ecomedicine, which does not avoid a stronger regulation of pesticides and other pollutants.

Contact : criigen unicaen.fr or contact sevene.fr


20 octobre 2010 CRIIGEN Brèves Nouvelle critique des évaluations de l’EFSA sur les études toxicologiques des OGM

New criticism of EFSA scientific assessments on GMOs toxicological tests (text follows)

Nouvelle critique des évaluations de l’EFSA sur les études toxicologiques des OGM

Une nouvelle critique vient d’être publiée sur les insuffisances scientifiques précises des comités de régulations, comme l’EFSA, pour les évaluations des risques sanitaires des OGM. Cela vient de paraître dans l’International Journal of Biological Sciences, et est signé par une équipe du CRIIGEN coordonnée par le Pr. Séralini (Dr. J. Spiroux de Vendômois et al., 2010 ; 6(6):590-598). Il s’agit d’une réponse détaillée à la compagnie Monsanto, et aux commentaires sur leurs sites internet de divers comités nationaux acceptant leurs OGM, concernant une précédente étude du CRIIGEN montrant les signes de toxicités hépato-rénales après consommations de ces OGM. Ceux-ci augmentent la présence de nouveaux résidus de pesticides dans l’alimentation. Les raisons scientifiques des interprétations biologiques différant de manières cruciales sont présentées. Cet article montre les raccourcis des protocoles expérimentaux réalisés par la compagnie et acceptés par les autorités. Par exemple, seulement 40 rats ont subi des analyses sanguines sur 80 consommant des OGM, sur un total de 400. Ces expériences durent simplement trois mois pour évaluer la consommation mondiale des OGM par des populations durant leur vie entière. Cette situation implique des responsabilités énormes sur la santé publique, d’autant plus que la traçabilité et les études épidémiologiques sont inexistantes dans les pays produisant des OGM. Elle remet finalement en cause l’indépendance des comités d’évaluations.

A new critical review has been published about the definite scientific shortcomings of regulatory committees, such as EFSA, in relation to the health risk assessment of edible GMOs. The critical review in question was recently published in the International Journal of Biological Sciences and was signed by a CRIIGEN’s group coordinated by Prof. Séralini (Dr. J. Spiroux de Vendômois et al., 2010 ; 6(6):590-598). It is a detailed answer to Monsanto, and to a number of website comments from various national committees which have approved Monsanto GMOs, in relation to a previous CRIIGEN study highlighting kidney and liver toxicity signs after the consumption of commercial GMOs. All these GMOs do enhance the presence of new pesticide residues in food. The scientific reasons for the crucially different biological interpretations of admitted significant effects are presented in our paper, which highlights the shortcomings in the experimental protocols designed by the company and that were nonetheless accepted by authorities. For instance, only 40 rats had blood analyses among 80 eating GMOs out of a total of 400 ; these experiments only lasted three months, whereas the assessment of a worldwide consumption for a population during its whole life is at stake. Such a context implies a huge responsibility towards public health, especially since the traceability or epidemiological studies do not exist in the GMO-producing countries. In fact, this paper questions the independence of regulatory committees.

Reference :
de Vendômois JS, Cellier D, Vélot C, Clair E, Mesnage R, Séralini GE. Debate on GMOs Health Risks after Statistical Findings in Regulatory Tests. Int J Biol Sci 2010 ; 6(6):590-598


1er juillet 2021

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Par CRIIGEN

Le jeudi 1er juillet 2021

Mis à jour le 1er juillet 2021