15 mars 2015 Aliments irradiés, mauvaises ondes dans nos assiettes ? Dimanche 22/03/2015 à 16:10 sur France 5

L’industrie agro-alimentaire garde jalousement ses secrets, surtout quand ils peuvent susciter l’inquiétude des consommateurs. Parmi ceux-ci, l’irradiation que subissent certains aliments, officiellement pour favoriser leur conservation. La radioactivité permettrait en effet de tuer les bactéries des nuggets, des crevettes, des épices, entre autres. Mais certains murmurent que cette technologie, étiquetée sans danger pour la santé humaine, aurait des effets secondaires. Lequels ? Et comment en savoir plus sur le sujet ? Cette enquête tente de s’immiscer au coeur de l’une des pratiques les plus opaques de l’industrie agro-alimentaire.

http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/aliments-irradies-mauvaises-ondes-dans-nos-assiettes,90608533.php


8 avril 2011 Aliments irradiés Brèves Irradiation des aliments : exigeons l’interdiction en application du principe de précaution !

Irradiation des aliments : exigeons l’interdiction en application du principe de précaution !

Communiqué de presse

Paris, 8 avril 2010

Collectif français contre l’irradiation des aliments

Le Collectif français contre l’irradiation des aliments met en garde contre les décisions de l’Union européenne que pourrait impliquer l’avis que vient de publier l’AESA/EFSA sur l’irradiation des aliments.

En l’absence de recherches sérieuses et indépendantes, le collectif exige l’application du principe de précaution et l’interdiction de cette technologie pour le traitement de notre alimentation.

En plein désastre nucléaire au Japon et malgré les récents scandales de conflits d’intérêts la concernant[1], l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA/EFSA) a publié, le 6 avril 2011, en anglais, un avis concernant l’irradiation des aliments[2], qui nous interpelle et nous inquiète à plus d’un titre.

Certes, il mentionne des problèmes récents sur des chats ayant consommé des aliments irradiés et l’incertitude concernant les causes et le mécanisme ayant conduit à ces problèmes neurologiques (leucoencéphalomyelopathie) ainsi que l’éventuelle pertinence de tels effets sur l’être humain[3]. Toutefois, les experts de l’AESA ont conclu qu’aucun risque microbiologique n’est associé à l’usage de cette technologie.

L’AESA indique que l’irradiation devrait être considérée comme l’un des traitements sanitaires possibles pour les aliments, parmi d’autres, et notamment qu’elle devrait ne représenter que l’un des éléments d’un programme de gestion du risque intégré (bonnes pratiques de production agricole, de transformation et d’hygiène)[4]. Malgré l’absence de données récentes et fiables sur les contrôles effectués, elle signale par ailleurs que les volumes actuellement commercialisés sont très limités.

Elle recommande que les décisions concernant l’autorisation de produits et de doses pour le traitement par irradiation ne portent pas seulement sur des catégories de produits mais aussi sur des facteurs comme : les bactéries visées, le niveau de réduction bactériologique visé, si l’aliment est frais, congelé/surgelé, sec/séché ou sa teneur en graisses ou en protéines. Elle considère en outre que la liste de produits autorisés devrait également prendre en compte la diversité de produits alimentaires aujourd’hui commercialisés, tels que les aliments prêts-à-consommer.

Il faut noter par ailleurs que le dernier rapport disponible sur les contrôles dans les Etats membres de l’Union européenne porte sur l’année 2007[5]. Nous sommes donc dans une complète incertitude sur la situation des contrôles et des éventuelles fraudes sur les volumes irradiés et commercialisés à l’intérieur de l’Union européenne, depuis plusieurs années. Nous savons en outre que ces contrôles sont disparates, sans règle commune, peu fiables et ne permettent en aucune façon d’informer les citoyens-consommateurs.

Ceci rend d’autant plus dérisoire la mention dans l’avis du fait que l’irradiation ne concerne que de petites quantités d’aliments, ce qui mériterait d’être sérieusement démontré. Il faudrait en outre pouvoir garantir que les volumes n’augmenteraient pas si la réglementation actuelle devait être assouplie, ce que semble préfigurer cet avis. Ce dernier ne précise pas comment la liberté de choix du consommateur pourrait être efficacement assurée, notamment si l’obligation d’étiquetage devrait être maintenue, accompagnée de contrôles cohérents et suffisamment nombreux sur tout le territoire de l’UE, et de sanctions dissuasives en cas de fraudes.

Nous considérons que cet avis confirme nos craintes – largement documentées dans nos précédentes analyses. En effet, il ouvre un boulevard à la révision des conditions théoriquement imposées par l’Union européenne à ses Etats membres., Une telle révision pourrait aboutir à la banalisation de l’usage de cette technologie[6], dans le seul but de ne pas entraver le commerce international de produits alimentaires et pour se conformer aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Codex alimentarius, véritable gendarme de l’OMC.

Nous alertons nos représentants politiques et les citoyens en France et dans l’Union européenne sur le danger que représente cet avis de l’AESA à la fois pour la sécurité sanitaire de notre alimentation mais aussi pour l’environnement et l’équilibre socio-économique dans les territoires de production, de transformation et de consommation.

Depuis de nombreuses années, nous appelons nos représentants à engager ou permettre des recherches indépendantes sur les effets à long terme de la consommation d’aliments irradiés.

Aujourd’hui plus que jamais, compte tenu des incertitudes sanitaires et des risques environnementaux et socio-économiques liés à cette technologie, nous exigeons la conduite de recherches, sérieuses et indépendantes d’intérêts économiques et idéologiques, sur les effets à long terme de la consommation d’aliments irradiés.

En l’absence de telles recherches, nous exigeons l’application du principe de précaution et l’interdiction de cette technologie.

Collectif français contre l’irradiation des aliments*

www.irradiation-aliments.org

c/o Action Consommation – 21 rue Alexandre Dumas 75011 Paris

* Action Consommation, Adéquations, Agir Pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Association Léo Lagrange pour la Défense des Consommateurs, Association pour l’Information sur la Dénaturation des Aliments et de la Santé (AIDAS), ATTAC France, Biocoop, Collectifs Bure-Stop, Confédération Paysanne, CRiiRAD, Ecoforum, Ekwo, Fédération Nature et Progrès, Food and Water Europe, OGM Dangers, Générations Futures (MDRGF), RECit (Réseau des écoles de citoyens), Réseau "Sortir du nucléaire"

[1] Cf. par exemple, en anglais, “Europe’s pesticide and food safety regulators – Who do they work for ?”

by Claire Robinson

http://www.powerbase.info/images/e/ee/Eu_pesticidefoodsafety.pdf

[2] « EFSA assesses the safety of food irradiation”

http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/cef110406.htm?WT.mc_id=EFSAHL01&emt=1

[3] Elle signale toutefois que des études complémentaires seraient nécessaires…

[4] ce qui évoque les recommandations du Codex alimentarius, notamment sa norme HACCP

[5] http://ec.europa.eu/food/food/biosafety/irradiation/index_fr.htm

Le rapport sur l’année 2008, après avoir été annoncé pour fin 2010, devait être disponible avant fin mars 2011. Voir nos analyses sur www.irradiation-aliments.org.

[6] qui pourrait aller jusqu’à la suppression de l’obligation d’étiquetage, potentiellement dissuasif pour le consommateur


25 mars 2011 Aliments irradiés Brèves Véronique Gallais : l’irradiation des aliments

Des usages « pacifiques » de l’énergie nucléaire

Véronique Gallais dénonce les méfaits d’une technologie de conservation des aliments basée sur l’utilisation des rayonnements ionisants. L’irradiation des aliments comporterait de hauts risques pour la santé (cancer). Elle montre que la prolifération de cette technique échapperait au contrôle démocratique et serait mise en œuvre par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) par le biais du Codex alimentarius. Un rapprochement qui aurait pour objectif de « promouvoir les usages pacifiques du l’énergie nucléaire ». Selon Véronique Gallais, la tolérance excessive constatée en matière de réglementation et de circulation des denrées irradiées serait le résultat d’un travail de lobbying puissant financé par et pour les profits de l’industrie agroalimentaire mondialisée...

http://passerellesud.org/Veronique-Gallais-l-irradiation.html


2 janvier 2011 Aliments irradiés Brèves Des fruits secs ou séchés traités par irradiation ?

par Véronique Gallais et Thierry Folliard
Biocontact, n°209, janvier 2011

Ce traitement sert à « décontaminer » les produits, en détruisant les micro-organismes (certains virus, bactéries, moisissures) ou insectes ; il retarde ainsi l’altération des aliments traités (mais il peut aussi en masquer l’état réel). Egalement, il en ralentit le mûrissement et inhibe leur germination. Ainsi, c’est une technologie idéale pour la conservation et le transport sur de longues distances des produits alimentaires.

Les doses d’irradiation utilisées sont très élevées, privant les aliments d’une grande partie des vitamines et nutriments qu’ils contiennent au moment de la récolte. En effet, un rayonnement ionisant constitue un stress oxydatif susceptible d’altérer les molécules les plus fragiles, celles qui ont justement la propriété d’être antioxydantes, c’est-à-dire de freiner le vieillissement cellulaire ! On perd alors tout le bénéfice apporté par la consommation de fruits frais (1), ce que les autorités de santé qualifient de similaire avec les effets d’autres traitements. En outre, l’irradiation induit la formation de produits de radiolyse ou néoformés, dont les 2-ACB (alkylcyclobutanones) dans les aliments gras, lesquels présentent des risques de cytotoxicité, mutagénèse et promotion de tumeurs. Sans parler des éventuels effets combinés avec des substances ou résidus potentiellement toxiques contenus dans les aliments concernés (phytosanitaires, nanomatériaux, OGM) ; en effet, les emballages irradiés pourraient induire un problème de migration de produits toxiques dans les aliments.

http://www.actionconsommation.org/publication/01-2011-Biocontact-Des-fruits-secs.html


27 novembre 2010 Aliments irradiés Brèves Soutenez le Collectif français contre l’irradiation des aliments !

Soutenez le Collectif français contre l’irradiation des aliments !

Le Collectif français contre l’irradiation des aliments – qui regroupe une vingtaine d’organisations – est actuellement le seul à porter en France ce dossier important, et malheureusement méconnu. Il est animé par l’association Action Consommation avec, notamment, la Criirad au sein d’un comité de pilotage.
Le collectif fonctionne grâce à l’engagement et au temps de quelques personnes bénévoles et d’un-e chargé-e de mission à temps partiel.

Nous avons besoin de vous pour assurer la poursuite de notre action et maintenir notamment le poste salarié à temps partiel.

http://www.irradiation-aliments.org/Soutenez-le-Collectif-francais.html


27 octobre 2010 Aliments irradiés Brèves Le Collectif français contre l’irradiation des aliments sur RFI le vendredi 29 octobre

RFI - Emission "Priorité santé" - vendredi 29 octobre

Roland Desbordes, président de la CRiiRAD, association membre du Collectif français contre l’irradiation des aliments, sera l’invité de Claire Hédon lors de l’émission Priorité Santé le vendredi 29 octobre.
L’interview aura lieu entre 11h45 et 12h.

Pour écouter l’émission : http://www.rfi.fr/emission/priorite-sante


19 octobre 2010 Aliments irradiés Brèves Attention aux aliments irradiés

Après s’être mobilisées contre la généralisation du maïs génétiquement modifié, du bœuf aux hormones ou du poulet à l’eau de Javel, une trentaine d’associations écologistes viennent d’envoyer une lettre ouverte aux parlementaires européens pour demander une « évaluation sérieuse des risques liés à l’irradiation des aliments ».

Depuis des années, de nombreux produits vendus en grande surface sont exposés à des rayonnements ionisants afin de prolonger leur durée de conservation. Une soixantaine de pays, dont la France, autorisent cette technique de pasteurisation à froid.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/attention-aux-aliments-irradies-16-10-2010-1111260.php


29 septembre 2010 Aliments irradiés Brèves : : aurons-nous demain le choix ?

Communiqué de presse – Paris, le 28 septembre 2010

Collectif français contre l’irradiation des aliments

Conférence et point presse, le 14 octobre 2010 à 14h30

Paris, Mairie du 2ème arrondissement, 8 rue de la Banque, 75002 Paris

La réglementation européenne actuelle, datant de 1999, définit les conditions d’irradiation pour les aliments et leur commercialisation, avec une liste commune de produits autorisés (herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux). En réalité, avec les dérogations accordées à quelques pays et du fait de la liberté de circulation des biens au sein de l’UE, plus de 30 types de produits sont en réalité autorisés dans l’UE.

Les directives prévoient certes des contrôles dans les Etats membres au niveau du traitement par irradiation et de la commercialisation, mais les contrôles sont insuffisants, peu fiables et disparates ; de fait, les volumes de produits commercialisés sont inconnus.

Nous ne pouvons que constater l’incohérence et l’inefficacité de la réglementation actuelle au sein de l’Union européenne. Elle est par ailleurs risquée vis-à-vis de l’OMC, car elle fait planer le risque d’une plainte par des pays tiers devant l’Organe de règlement des différends de l’OMC, avec la possibilité de mesures de représailles commerciales (comme ce fut le cas lors du refus européen d’importer de la viande aux hormones).

Rappel : La technologie d’irradiation des aliments utilise principalement une source radioactive faite de rayons gamma émis en continu - et aussi longtemps que la source reste active (Cobalt 60, ou plus rarement Césium 137). Elle peut être également pratiquée par la projection d’électrons à une vitesse proche de celle de la lumière grâce à un accélérateur de particules à très haute énergie.

Ce procédé détruit les micro-organismes (bactéries, levures, moisissures) et ralentit le mûrissement, inhibe la germination et retarde l’altération des aliments irradiés.

Il induit cependant des risques non négligeables aux plans sanitaire, environnemental et socio-économique.

L’agence de sécurité sanitaire européenne (EFSA) prépare pour fin 2010 un nouvel avis sur l’irradiation des aliments, à la demande de la Commission européenne, qui laisse présager une évolution de la réglementation pour une mise à niveau de la norme internationale du Codex Alimentarius, autorisant tous les aliments pour un traitement par irradiation quasiment sans limitation de dose.

Que pouvons-nous en attendre ? Comment fonctionne la réglementation internationale concernant l’alimentation ? Quelles garanties et quels risques présente-t-elle ? Existe-t-il des alternatives ?

Le Collectif français contre l’irradiation[1] des aliments vous invite à partager et échanger sur ses informations et analyses lors d’une conférence et point presse le 14 octobre 2010 à 14h30 à la Mairie du 2e – 8, rue de la Banque 75002 Paris - notamment en présence de :

Nils Anderson, membre du conseil scientifique d’Attac France

Christian Boisgontier, ancien porte-parole de la Confédération paysanne

Roland Desbordes, président de la CRIIRAD

Véronique Gallais, administratrice d’Action Consommation

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la semaine d’action du 10 au 16 octobre pour l’urgence Climatique, une agriculture paysanne et la justice sociale.

Toutes les informations sur le site du Collectif : http://www.irradiation-aliments.org


11 août 2010 Aliments irradiés Brèves Le nucléaire a déjà un pied dans l’agroalimentaire

L’irradiation des aliments est une pratique de conservation des aliments qui progresse depuis une dizaine d’année. Pour autant, elle reste difficile à identifier pour le consommateur. Faut-il en avoir peur ? Le point sur un sujet fort peu médiatisé.

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-nucleaire-a-deja-un-pied-dans-l-78150


6 avril 2010 Aliments irradiés Brèves Après les OGM, des plantes génétiquement modifiées... par irradiation

On parle beaucoup des OGM, mais les plantes dont les gènes ont été artificiellement modifiés, par mutation induite, sont moins médiatisées. Or, ces traitements mutagènes pourraient avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs. La question de la propriété du vivant se pose également.

http://www.gerbeaud.com/nature-environnement/plante-genetiquement-modifiee-mutation-irradiation-semence.php


18 février 2010 Aliments irradiés Brèves De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C’est le cas en France

Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l’oignon, l’ail, l’échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j’en passe ?

Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L’aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu’une gousse d’ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.

http://www.rue89.com/2010/02/17/de-la-nourriture-irradiee-dans-nos-assiettes-en-france-cest-le-cas-138853


27 janvier 2010 Aliments irradiés Brèves IONISATION ou IRRADIATION DES ALIMENTS

1. Les dangers

1. Des dangers pour la santé humaine liés à l’ingestion d’aliments ionisés :
L’ionisation des aliments dégrade la qualité de ceux-ci notamment en détruisant les vitamines qu’ils contiennent et en faisant apparaître de nouveaux composés chimiques dont certains sont cancérigènes. Ainsi l’ionisation peut détruire jusqu’à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du béta-carotène du jus d’orange 1 ! De plus l’ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qu’on ne trouve pas dans les aliments non ionisés. De très nombreuses études scientifiques ont montré que ces cyclobutanones sont des promoteurs du développement de cancers et causent des dommages génétiques chez le rat. Chez l’homme on sait qu’ils créent des dommages aux cellules et au gènes ( cytotoxicité et génotoxicité) (3). D’autres composés tels les radicaux libres ou le benzène, le toluène… apparaissent lors de l’ionisation d’aliments (ces composés sont connus pour favoriser l’apparition de cancers, maladies cardio-vasculaires,….).

http://www.mdrgf.org/51.dangerirradiation.html


22 décembre 2009 Aliments irradiés Brèves Pétition contre l’irradiation des aliments : Plus de 11700 signatures ignorées par le Ministère de l’économie !

Collectif français contre l’irradiation des aliments

Communiqué de presse – Paris, le 22 décembre 2009

Le 15 décembre 2009, une délégation du Collectif contre l’irradiation des aliments s’est rendue au Ministère de l’économie pour remettre plus de 11700 signatures de la pétition contre l’irradiation des aliments demandant les éléments suivants : un dispositif d’information transparent, le respect de la loi concernant l’étiquetage, des programmes d’analyse et d’enquêtes sur les aliments irradiés commercialisés illégalement, des mesures de sanction effectives pour les entreprises qui ne respectent pas la législation en matière d’étiquetage et de contrôle, la signalisation de tous les aliments irradiés ou contenant des ingrédients irradiés distribués dans la restauration, en particulier dans les cantines scolaires.
Face à cette mobilisation importante, le ministère n’apporte aucune réponse et aucune garantie, notamment sur la sécurité sanitaire des produits irradiés et sur l’information des consommateurs au-delà des quelques contrôles réalisés chaque année depuis 2003. Seule (maigre) avancée : une possible amélioration des contrôles par la DGCCRF , à partir de recommandations du collectif…

Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’usage de nouvelles technologies dans l’alimentation et sont alertés du manque d’information sur ces pratiques. Les citoyens sont inquiets des développements à l’échelle mondiale de l’irradiation, qui par manque de traçabilité et de réglementation stricte, et vu le commerce mondialisé, peut amener des produits irradiés sans aucun contrôle dans nos assiettes. La pétition a connu un succès important : plus de 11700 signatures recueillies fin 2009 !

Les signatures ignorées !

http://www.irradiation-aliments.org/Petition-contre-l-irradiation-des.html


28 novembre 2009 Aliments irradiés Brèves Irradiation des aliments : une pratique répandue encore peu contrôlée

HYGIENE / SECURITE / SANTE - Actu-Environnement.com - 27/11/2009

Souvent présentée comme moins nocive que d’autres modes de conservation ou de décontamination des aliments, l’ionisation est une technologie nucléaire qui sollicite le principe de précaution.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/irradiation_aliment_9019.php4


23 novembre 2009 Aliments irradiés Brèves Technologies nucléaires dans l’alimentation et l’agriculture : Jusqu’où accepterons-nous d’aller ?

Conférence et point presse à Paris, le jeudi 26 novembre 2009 (15h)

Communiqué de presse – Paris, le 27 octobre 2009

Collectif français contre l’irradiation des aliments

L’irradiation des aliments – officiellement appelée « ionisation » - est une technologie nucléaire utilisée par l’industrie agro-alimentaire, souvent présentée comme moins nocive que d’autres modes de conservation ou de décontamination. Pourtant, il existe des risques sanitaires, environnementaux et sociaux que ne prennent pas en compte les avis sanitaires officiels. Les réglementations sont ambiguës et disparates d’une zone géographique à l’autre dans le monde. En France, les contrôles sont rares ou quasi inexistants. Les volumes de produits irradiés effectivement commercialisés – et consommés – sont largement inconnus.

En réalité, les avis officiels s’appuient sur des travaux au sein de l’ONU (Organisation des Nations Unies) sous influence de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) en vertu d’un accord entre l’OMS (organisation mondiale de la santé) et l’AIEA qui rend de facto cette dernière juge et partie dans ce dossier.

Par ailleurs, c’est en vertu d’un accord similaire entre la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) et l’AIEA qu’ont pu se développer des technologies incitant par irradiation la mutation de semences, parallèlement à la conduite des recherches de manipulation génétique introduisant des séquences de gènes étrangers (OGM).

Comme pour l’irradiation des aliments, les techniques de mutation par irradiation produisent des effets biologiques dont l’innocuité pour l’alimentation n’est pas clairement démontrée. Elles représentent également des risques environnementaux et sociaux.

Le Collectif français contre l’irradiation des aliments* vous invite à une conférence et point presse pour exposer les enjeux et débattre de ces questions, avec la participation de :

 Roland Desbordes, physicien et président de la CRIIRAD,

 Thierry Folliard, ingénieur, naturopathe et co-animateur du Collectif français contre l’irradiation des aliments (Action Consommation)

 Guy Kastler, porte-parole de Nature et Progrès

 Hervé Le Meur, président d’OGM Dangers

Merci de confirmer votre présence par mail à info irradiation-aliments.org ou par téléphone au 01 48 05 86 81.

Jeudi 26 novembre à 15h

Mairie du 2ème arrondissement - 8, rue de la Banque, 75002 Paris, Métro Bourse


30 novembre 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 30 novembre 2020

Mis à jour le 12 août 2023