3 février 2019 Surveiller, enfermer, attacher : la dérive sécuritaire de la psychiatrie française.

Banalisation des pratiques de contention et d’isolement, augmentation constante des soins sans consentement, restrictions des libertés des patients, la dérive sécuritaire que traverse la psychiatrie française atteste de la crise sans précédent qui frappe l’institution.
https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-02-fevrier-2019


15 octobre 2018 « Fondamental », la fondation qui veut sauver la psychiatrie en partenariat avec les labos

La psychiatrie traverse une crise profonde. Tandis que les grèves se succèdent dans les hôpitaux, la sortie, mi-septembre, d’un ouvrage coécrit par deux psychiatres et intitulé Psychiatrie : l’état d’urgence, a fait du bruit. À y regarder de plus près, ce dernier pose cependant question. Coédité par l’Institut Montaigne, un think tank d’obédience néolibérale, et par « Fondamental », une fondation de recherche psychiatrique principalement financée par le secteur privé, le livre est un révélateur de tournants majeurs qui sont en cours dans la recherche et dans la pratique psy. Enquête.
https://www.bastamag.net/Fondamental-la-fondation-qui-veut-sauver-la-psychiatrie-en-partenariat-avec-les


1er décembre 2014 Une histoire personnelle de la psychiatrie

Caroline Broué et Antoine Mercier, accompagnés du philosophe Mathieu Potte-Bonneville, reçoivent Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, ethnologue et psychanalyste. Il nous présente le deuxième tome de ses Mémoires, Les Âmes blessées (Odile Jacob, septembre 2014) qui fait suite à Sauve toi, la vie t’appelle (Odile Jacob, avril 2014), pour aborder ses cinquante ans d’aventure psychiatrique.

http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-une-histoire-personnelle-de-la-psychiatrie-2014-12-01

pour écouter : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4959976


28 décembre 2013 « On assiste à une forte dérive de la psychiatrie »

Denys Robiliard, rapporteur d’une mission parlementaire sur la santé mentale, pointe une forte augmentation des mesures de contention et des hospitalisations sous contrainte.

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/25/on-assiste-a-une-forte-derive-de-la-psychiatrie_968916


23 mai 2013 DSM : quand la psychiatrie fabrique des individus performants et dociles

Par Laura Raim (23 mai 2013)

Sommes-nous tous fous ? C’est ce que laisserait supposer la nouvelle version du DSM, la bible des psychiatres recensant troubles mentaux et comportements « anormaux ». Plus on compte de malades, plus le marché de l’industrie pharmaceutique s’élargit. Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus.

http://www.bastamag.net/article3083.html


20 décembre 2012 Sans Remède n°4 : "vous êtes sur terre. c’est sans remède"

La nouvelle équipe de Sans Remède est (pas mal) contente de vous annoncer la sortie de son n°4.
Trois nouveaux et nouvelles contributeur-trice-s ont rejoints la rédaction du journal. Il en a profité pour doubler de volume (ou presque) et tend vers une ambition encore jeune mais que nous espérons sensible de réflexion plus large sur le rôle de la médecine dans notre monde...
Nous espérons donc d’autant plus que vous prendrez quelques minutes pour nous faire part de vos avis, retours, critiques...

Vous trouverez le nouveau numéro en lecture ou téléchargement sur le site internet : http://sansremede.fr/ (pour télécharger, cliquez sur le nom du numéro).

Pour les envois d’exemplaires papiers, n’hésitez pas à nous envoyer un mail... nous tacherons de vous les faire parvenir ou de vous indiquer ou vous pouvez en trouver.
Au plaisir de vous lire
Sans Remède


15 septembre 2011 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Mais c’est un homme ! Appel contre les soins sécuritaires

Déclaration du 1er août 2011 CITOYENNETE, LIBERTE, PSYCHIATRIE

Déclaration du 1er août 2011
CITOYENNETE, LIBERTE, PSYCHIATRIE :
DECLARATION D’ENTREE EN RESISTANCE

La loi du 5 juillet 2011 relative « aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » et ses décrets d’application entrent en vigueur. Le mouvement fort de lutte contre cette loi peut et doit se poursuivre après sa promulgation.

http://www.maiscestunhomme.org/


13 juillet 2011 Communiqué du 12 juillet 2011 : La mise au pas de la psychiatrie se met en place

Le vote de la loi sécuritaire en psychiatrie, publiée le 4 juillet, est accompagné d’un rapport à charge de l’IGAS sur les conditions de soins des malades mentaux. Le tableau présenté après 5 ans d’enquête fait porter aux soignants un état des lieux fait de violences multiples et de laxisme par rapport à la dangerosité. Les solutions préconisent, en conséquence, une sécurisation générale des suivis de patients et sa médicalisation, dans une visée hygiéniste qui rappelle combien le principe de précaution a remplacé celui de la prévention.

http://www.uspsy.fr/spip.php?article1549


6 mai 2011 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Massivement pour un retrait du projet de loi Appel à rassemblement devant le Sénat le 10 mai 2011 de 16h à 19h

Communiqué de presse :

Psychiatrie :

Massivement pour un retrait du projet de loi

Appel à rassemblement devant le Sénat

le 10 mai 2011 de 16h à 19h

Paris, le 4 mai 2011

Le 10 mai prochain sera discuté au Sénat le projet de loi "relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique et aux modalités de prise en charge".

Après une mobilisation importante lors de son passage à l’Assemblée Nationale, insatisfaits et indignés par ses principes fondateurs, nous confirmerons notre véto citoyen pour imposer son retrait.

Refusant unanimement ce projet de loi sécuritaire portant atteinte aux droits des citoyens et aux garants démocratiques d’un Etat de Droit, nous appelons à un moratoire sur toute loi de psychiatrie et sur tout plan gouvernemental de santé mentale :

 afin d’instaurer une délibération publique et démocratique puisque question sanitaire, question sociale et question des libertés se rejoignent ici ;

 afin de prendre le temps d’élaborer une loi cadre pour une psychiatrie d’accueil et d’hospitalité.

Nous appelons à un rassemblement national devant le Sénat le mardi 10 mai 2011 de 16h à 19h, square Poulenc – Paris 6ème ainsi qu’aux initiatives locales dans les régions.

Engagée depuis maintenant plus de deux ans, cette mobilisation sera une étape de plus dans notre mouvement rassemblant professionnels de la psychiatrie, patients, familles et proches, élus et citoyens.

Organisations signataires :

Ligue des Droits de l’Homme, Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, Collectif « Mais c’est un Homme », Collectif « Non à la Politique de la Peur », Advocacy France, CRPA, Coordination nationale des hôpitaux de proximité et des maternités, Europe Écologie Les Verts, Fédération des Alternatives Sociales et Écologiques, Mouvement du 2 avril La santé en danger, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, SNPES/PJJ/FSU, Sud santé sociaux, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale de la Psychiatrie.


28 février 2011 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves : pétition contre une loi confuse et sécuritaire

10 000 signataires dénoncent un projet, discuté à l’Assemblée le 15 mars, qui passe à côté de la complexité de la maladie mentale.

http://www.liberation.fr/societe/01012322638-psychiatrie-petition-contre-une-loi-confuse-et-securitaire


5 décembre 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves « Surveiller, ce n’est pas soigner »

À Toulouse, l’hôpital psychiatrique Marchant développe des pratiques sécuritaires alors que les syndicats revendiquent du personnel supplémentaire pour mieux soigner. Toulouse, correspondance.

http://humanite.fr/02_12_2010-%C2%AB%E2%80%89surveiller-ce-n%E2%80%99est-pas-soigner%E2%80%89%C2%BB-459149


27 septembre 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Les psychiatres en grève

Faire passer les malades psychiatriques pour de dangereux criminels, qu’un représentant de l’État pourrait faire enfermer sans même passer par un juge : c’est l’une des nombreuses et fabuleuses idées du projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques ».

http://www.bastamag.net/article1207.html


5 septembre 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Le projet de loi réformant les soins en psychiatrie : une insulte à la culture

Collectif des 39 Quelle hospitalité pour la Folie ?
Contre La Nuit Sécuritaire Pour une psychiatrie humaine
Non à une loi de grand
renfermement !

http://cnr-midipyrenees.blogspot.com/2010/09/le-projet-de-loi-reformant-les-soins-en.html


31 août 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Mais c’est un homme ! Appel contre les soins sécuritaires

Appel contre les soins sécuritaires
Signez l’appel en ligne !

Les politiques sociales et sanitaires, les lois récentes et à venir transforment nos représentations : les soins y deviennent un marché concurrentiel et la « folie » y est représentée comme un état forcément dangereux.
Il est douloureux pour nous, et pourtant fondamental dans la période que nous vivons, d’avoir à rappeler que ce qu’on appelle un « fou », est d’abord un homme !

http://www.maiscestunhomme.org/


19 juin 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves communiqué de presse à propos du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

communiqué de presse à propos du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection
des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

Psychiatrie : Un projet de loi inacceptable

Notre prise de position se situe à l !envers du projet gouvernemental ici
dénoncé. Nous pensons qu !il faut un processus d !évolution de la psychiatrie
quand elle s !emploie à défendre et accroître la justice sociale dans le soin,
quand elle cherche à augmenter les possibilités de liberté dans chaque
situation de soin, quand elle considère toujours tout être humain en souffrance
psychique en qualité de sujet, de personne et de citoyen, pris dans un
environnement social et existentiel, quand elle garantit un accompagnement
des professionnels garants de ce qui précéde.

Quels que soient les atours dont la ministre de la santé veut l !habiller, le projet
actuel est à l !opposé d !une telle orientation. Il ne fait qu !appliquer les discours
sécuritaires du président de la république dans ce domaine.

Nous sommes plus que jamais dans l !ordre gestionnaire et administratif, où le
préventif n !est que prédictif, où le soin n !est que contrainte, où la « personne
présentant des troubles mentaux » n !est que dangerosité à neutraliser. Toutes
les mesures prises depuis décembre 2008 le confirment. Dans ce contexte,
comment comprendre autrement la rétention de 72 heures que comme une
« garde à vue » psychiatrique, et les développements des « soins sans
consentement » comme participant de la société de surveillance et du nouveau
management scientiste promouvant l !homme économique.

Cela ne peut avoir échappé aux organisations professionnelles et aux
associations d !usagers et des familles dont la ministre de la santé affiche à
longueur d !interviews avoir leur accord. Or, au climat d !insécurité nourrit par
toute occurrence tant auprès de la population que des professionnels, s !adjoint
un évident risque d !effet opposé, soit une plus forte soustraction, voire une
violente opposition, au soin psychiatrique.

Nous ne pouvons donc cautionner de telles « innovations » en trompe l !œil ! A la
place d !une attribution de dangerosité, à la place de la violence du soin intrusif
et contraint, c !est bien d !une disponibilité et d !une obligation à soigner dont il
doit être question dans les attributions effectives de la psychiatrie, ainsi que
d !un engagement de l !État. A l !extensivité du soin sans consentement (qui
pourrait s !étendre jusqu !à la collocation à domicile et l !emploi de la
géolocalisation), il est possible d !opposer une psychiatrie de proximité,
d !accueil, d !écoute, respectueuse de la personne, de sa parole, de sa dignité,
de sa vie privée comme publique, capable de prendre en compte pleinement
besoins et état de nécessité, la personne et son environnement.

Les organisations signataires déclarent qu !elles appellent les parlementaires à
rejeter le « projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant
l !objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » et
qu !elles organiseront un débat public citoyen pour s !y opposer. Elles se
déclarent prêtes à œuvrer pour le développement d !une politique du soin
psychique respectueuse de la personne et de ses droits fondamentaux, mais
aussi attentive aux demandes de son environnement.
A ce titre, elles affirment
qu !il s !agit de supprimer mesure de sûreté et loi de police actuelles (sous
l !autorité du préfet), pour une loi basée sur la protection de la personne. C !est
dire que toute mesure de contrainte, tout soin sans consentement relève de
l !autorisation préalable d !un juge judiciaire et de son contrôle ensuite. Les
organisations signataires en feront un thème démocratique fort.
Paris, le 16 juin 2010

Premiers signataires :
Advocacy France, CAUPsy, Collectif Non à la Politique de la Peur,
Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), Groupe
Information Asiles (GIA), Ligue des Droits de l !Homme, Nouveau Parti
Anticapitaliste, Parti communiste Français, Parti de Gauche, Solidaires,
SUD santé sociaux, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale
de la Psychiatrie, Les Verts.


11 mars 2010 Psychiatrie publique & Lois sécuritaires Brèves Encore une loi sécuritaire pour la psychiatrie

Par Martin Terrier (11 mars 2010)

Le gouvernement va présenter très prochainement une large réforme de la psychiatrie publique. Une circulaire accroit notamment le pouvoir du préfet sur des décisions d’ordre médical, au détriment du personnel de santé. Un pas de plus dans une logique sécuritaire, au mépris du soin.

http://www.bastamag.net/article930.html


29 novembre 2021

http://www.maiscestunhomme.org/

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 29 novembre 2021

Mis à jour le 5 mai 2022