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Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne : La Région Bourgogne - Franche-Comté doit tenir ses engagements pour un vrai changement d’agriculture

17 novembre 2017 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne : Les agricultrices et agriculteurs bio de Bourgogne Franche-Comté appellent à manifester mardi 21 novembre (au Creusot) et mercredi 22 novembre (à Besançon)

Les agricultrices et agriculteurs bio de Bourgogne Franche-Comté appellent à manifester
mardi 21 novembre (au Creusot) et mercredi 22 novembre (à Besançon)
POUR dénoncer les décisions de l’État,
POUR une juste rémunération des services environnementaux
et sociaux rendus par l’agriculture biologique

Créations d’emploi, protection de la ressource en eau, réservoirs de biodiversité, santé publique : les services rendus par l’agriculture biologique à la société sont nombreux et méritent d’être reconnus.
Confrontés au désengagement de l’Etat qui ne financera plus à partir de 2018 l’aide au maintien des pratiques bio et qui en renvoie la charge aux régions, les agriculteurs bio dénoncent une trahison et un double langage peu conforme aux ambitions énoncées par le chef de l’Etat lors des Etats Généraux de l’Alimentation.

Deux années de retard pour la mise en œuvre des aides bio ont durement affecté l’équilibre des exploitations engagées dans la transition de leurs pratiques et instauré un fort climat d’insécurité et de méfiance. Mais à peine le règlement des aides 2015 débute t’il enfin, que l’agriculture biologique se voit brutalement privée par l’Etat d’un des appuis financiers les plus stratégiques : l’aide dite « maintien bio ».

En septembre le Ministre de l’Agriculture annonce l’arrêt - dès 2018 - de la participation de l’Etat français au financement de ce dispositif, qui représentait à peine 10 millions d’euros par an pour le budget national.

Destinée à sécuriser et pérenniser les systèmes bio après la conversion, il permet de compenser les surcoûts qu’entrainent pour les exploitations ce mode de production. C’est surtout actuellement la seule mesure de rémunération des services environnementaux rendus à la collectivité par l’agriculture biologique.

Pour le Ministre, la bio c’est oui, mais... à reculons
Le Ministre dit vouloir atteindre d’ici 2020, 8% de surfaces en bio. Un chiffre nettement inférieur à celui que laissait prévoir la croissance des surfaces depuis 2015. Faisant écho à cette « ambition » à rebours, le désengagement de l’Etat sur le maintien semble plutôt refléter une volonté de freiner le développement de l’agriculture biologique. Ce signal négatif ne peut que décourager la dynamique des conversions, et le Ministre peut dès lors, sans trop de risque, afficher une politique d’appui qui ne bousculera pas un budget insuffisant qui a déjà conduit à des plafonnements discutables.

EGA vs appui au développement de la bio : grand écart ou double langage ?

Tandis que le président de la République à l’issue de la première phase des Etats Généraux de l’Alimentation appelait à repenser une nouvelle France agricole, à la transformation de nos modèles productifs et à l’incontournable prise en compte des problématiques environnementales, qu’en sera-t-il des 200 millions d’euros annoncés pour la rémunération des services environnementaux ?

Quel crédit les agriculteurs bio, fer de lance du « produire mieux » mais privés d’une rémunération de reconnaissance de
leurs pratiques, peuvent t’ils accorder à ces engagements, contredits par les décisions de son Ministre de l’Agriculture ?

L’Etat « refile le bébé » aux Régions...

En invitant les Régions, déjà affectées par une baisse drastique de leurs dotations, à assumer sur leurs fonds propres le financement de cette aide, ce sont les inégalités entre territoires que l’on impulse, alors que nos voisins européens versent tous une aide « maintien » bio ! Combien d’entre elles choisiront d’abonder cette mesure ?

Entre logique comptable et réponse aux attentes sociétales sur l’agriculture et l’environnement, elles vont devoir affirmer leur forte volonté politique de développement.

En Bourgogne Franche-Comté, nous comptons maintenant sur un effort régional tout particulier, cohérent avec les
ambitions affichées en matière de développement durable !

Nous appelons tous les acteurs de la bio et tous leurs partenaires à nous rejoindre pour la Bourgogne

Mardi 21 novembre à partir de 10 h 30 au Creusot devant le Centre Universitaire Condorcet (rue de l’Université)


7 octobre 2016 TROUVEZ EN UN CLIC PRODUCTEURS, TRANSFORMATEURS, AMAPS, MARCHÉS ET DISTRIBUTEURS DE PRODUITS ET PANIERS BIO de Côte d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire ou Yonne


15 octobre 2011 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves

Colloque "Installation agricole et circuits alimentaires de proximité"

Mardi 25 octobre 2011
De 15h00 à 19h00 à DOLE (Jura)
Salle des fêtes "manège de Brack" - Place Barberousse

Agir en faveur de l’installation agricole et du développement des circuits alimentaires de proximité
est un enjeu pour les collectivités.
En quoi la volonté des élus est-elle un levier ?
En quoi l’appui de partenaires est-il un atout ?

Table-ronde en présence de :
Jean-Louis ROBILLARD Région Nord-Pas-de-Calais - Vice-président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’Agriculture et de la Ruralité
François LOPEZ Grand Besançon - Vice-président en charge des Espaces urbains, naturels et de l’agriculture périurbaine
Benoît REGNAULT Pays du Châlonnais - Président

Présentation d’actions de collectivités appuyées par leurs partenaires
Expériences en région Bourgogne, Franche-Comté et Nord Pas-de-Calais

Nous vous prions de bien vouloir retenir la date, en attendant de recevoir un programme plus détaillé.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sincères salutations

Jean-Paul DAUBARD
Président de l’AFIP Bourgogne Franche-Comté

PS : Merci de nous informer de votre intention de participer, si possible, avant le 14 octobre 2011

AFIP Bourgogne Franche-Comté
9 Rue Aristide BRIAND – 39100 DOLE
Tél : 03 84 80 11 56
Email : afipbfc gmail.com

www.mrjc-bourgogne.fr


28 mars 2011 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves Dijon : Le Pot’Co’Le résiste encore et toujours !

Le potager collectif des Lentillères (Pot’Co’Le), à Dijon, a fêté son premier anniversaire samedi 26 mars 2011, par une déambulation joyeuse et pacifique dans les rues du centre-ville. C’est en protestant fourches en main, voilà près de six mois, que les membres du collectif avaient abouti à l’occupation et au défrichage de terres maraîchères laissées à l’abandon (Lire notre article ici). A l’occasion de ce premier anniversaire, les bénévoles ont exprimé leur opposition au projet d’éco-quartier menaçant directement leur zone de culture...

Pour en savoir plus sur le Potager collectif des Lentillères, lire le communiqué de presse ci-dessous :

http://www.dijonscope.com/012236-dijon-le-pot-co-le-resiste-encore-et-toujours


24 mai 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves Dijon : portes ouvertes au potager collectif

Installé sur des friches appartenant à des propriétaires privés et à la mairie, ce jardin est ouvert à tous.

Le 28 mars dernier, deux cents personnes ont défriché 5.000 m² de terres, rue Guignard, à Dijon, pour y installer un potager collectif. Ce jardin "squatteur", ouvert à tous, organisait des portes ouvertes ce samedi 22 mai 2010. Une façon de dénoncer le bétonnage des terres cultivables en ville.

http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/bourgogne/dijon-portes-ouvertes-au-potager-collectif-63193594.html


22 mai 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves Dijon : Terres occupées, terres libérées ? Jeudi 27 mai à 17h30 - devant la Mairie de Dijon - Rassemblement bêche en main.

Dijon - Appel du potager collectif des Lentillères contre l’expulsion de
la « Villa » - Jardin en fête le 22 mai et manifestation le 27

Deux rendez-vous pour commencer :

*** Samedi 22 mai - à partir de 14h rue Philippe Guignard – Potager des
Lentillères en fête

 à partir de 14h | Atelier découvertes autour du potager, jeux pour
adultes et enfants, repiquages et bêchages..

 à partir de 18h | Projection de films autour de l’agriculture et
d’expériences de réappropriation collective, dont le film « El forat, el
agujero ». Ces films seront suivis d’un débat sur les moyens de
s’organiser collectivement pour cultiver et au-delà : penser
l’autonomisation alimentaire, l’accès aux terres et le devenir des
quartiers, les solidarités pratiques des campagnes aux villes et
vice-versa...

La soirée se poursuivra autour d’un repas de quartier ouvert à tous et
toutes, et finira en musique, chansons, boeuf, guinguette...

*** Jeudi 27 mai à 17h30 - devant la Mairie de Dijon - Rassemblement bêche
en main à l’appel du potager collectif, contre les menaces d’expulsion
de la Villa.

— Appel du Potager Collectif des Lentillères contre l’expulsion de la
"Villa" ! —

+ Lettre-type de soutien à mailer ou renvoyer.

La "Villa", rue Phillippe Guignard, lieu d’habitation abandonné puis
occupé, est devenu depuis deux mois un espace ressource pour le Potager
Collectif des Lentillères : serres, réunions, stockage des outils...
Elle est menacée d’expulsion par la Mairie de Dijon à partir du 5 juin.
Nous sommes déterminés à ce que la Villa reste en place, tout comme le
potager collectif.

 La "Villa" sauvée des eaux...

La "Villa" est occupée depuis février dernier. Cette belle maison dotée
d’un grand terrain et située Rue Philippe Guignard avait été rachetée
par la Mairie de Dijon 500 000 euros, peu de temps auparavant. La Mairie
n’ayant pas de projet avant plusieurs années sur cette bâtisse, elle a,
dès le départ des anciens propriétaires en janvier, dépêché des ouvriers
sur place pour en détruire la toiture, tuile par tuile. Alors que les
besoins de logements sur l’agglomération sont criants, ce gâchis
monumental avait pour seul but d’éviter que la maison ne soit habitée.
Qu’à cela ne tienne, un groupe de personnes en recherche de logement a
décidé de refaire la toiture et de réhabiliter la maison, afin de
pouvoir y vivre.

 Le Potager Collectif des Lentillères (Pot’Col’Le) libère les terres !

Le 28 mars dernier, divers collectifs, des citadins bêches à la main,
des jardiniers en herbe ou des maraîchers en luttes ont libéré des
terres potagères laissées en friche depuis des années, le long de cette
même rue Philippe Guignard. Ces terres font en effet l’objet
d’un projet d’urbanisme chapeauté par la Mairie de Dijon dans un
ensemble plus grand d’une vingtaine d’hectares destinés à devenir un
nouveau quartier. Certaines parcelles ont déjà été rachetées
par la Mairie, c’est le cas de la "Villa". D’autres, sur
lesquelles elle exerce son droit de préemption, sont « gelées » en
l’attente d’un rachat. Elles risquent donc aussi de rester en friche
pendant plusieurs années encore.

A travers cette action de libération de terres, nous
souhaitions mettre en avant qu’il y a bel et bien des terres disponibles
en zone péri-urbaine pour du maraîchage bio, local, direct -que ce soit
ces terres ou d’autres- et qu’il y a de fortes demandes à ce sujet
(plus de 600 famillesen liste d’attente sur les AMAP).
Nous voulions aussi mettre en avant notre volonté de défricher
des possibles face à l’impasse de l’agriculture productiviste et industrielle.

Nous avons initié sur ces parcelles un potager collectif large et ouvert
à toutes celles et ceux qui souhaitent partager un bout de
potager, apprendre, se réapproprier une partie
de leur alimentation et apporter d’autres éclats de vies dans la ville
et dans le quartier.

Le nouvel ECO-PLU (pour Plan Local d’Urbanisme) se targue de vouloir
favoriser la présence d’espaces verts et de potagers sur ces nouveaux
quartiers. A nous de poser des actes sur ces professions de foi et de
faire en sorte qu’une zone large du terrain en question reste réellement
en zone maraîchère et ne soit pas bétonnée par la suite.

Depuis le 28 mars, l’occupation a reçu le soutien de nombreux
dijonnais-es et habitant-e-s du quartier et permis des rencontres
inédites et des solidarités nouvelles.

 Des liens fertiles...

Les habitant-e-s de la Villa se sont joints au projet de potager
collectif sur la rue et ont ouvert la Villa aux jardinièr-e-s. Leur
maison est devenue depuis un espace ressource primordial pour ce projet
 : serre, lieu de rangement des outils, de planification des travaux,
espace de réunion et d’échanges conviviaux...

...mais un ciel menaçant ?

Pourtant la Mairie de Dijon a demandé dès fin février l’expulsion en
urgence de la Villa et poursuivi ses occupant-e-s en justice. Elle n’a
pas hésité pour ce faire à mentir grossièrement en déclarant que le bâti
serait restée sans toiture depuis plus d’un an et aurait été incendié.
Le juge, pas dupe, et déniant l’urgence, a accordé deux mois de délais
aux occupant-e-s. Il y a néanmoins bel et bien péril en la demeure
puisque cet espace d’habitation et d’activités potagères pourrait
théoriquement être expulsé à partir du 5 juin, et être de nouveau laissé
aux quatre vents dans les années à venir.

 Enracinons la Villa !

Divers des collectifs impliqués dans l’action de libération de terres du
28 mars et dans la mise en place du potager collectif souhaitent donc
aujourd’hui s’opposer à ce gâchis. A des propriétés privées laissées
vides ou en friche, nous opposons l’idée de propriété d’usage et
marquons notre refus ferme de toute tentative d’expulsion de la Villa.

Pour soutenir le jardin collectif des Lentillères et empêcher
l’expulsion de la Villa, la résistance collective s’organise et divers
rendez-vous sont proposés :

Samedi 22 mai - de 14h à la nuit - journée portes ouvertes au Potager et
à la Villa (ateliers, jeux, jardinage, projection, débats, repas, bal et
musique live...)

Jeudi 27 mai à 17h30 - devant la Mairie de Dijon - Rassemblement bêche
en main.

Et bien d’autres choses par la suite...

Il est possible de faire part de votre soutien à la Villa et au potager,
par mail.,courrier ou ou téléphone. :

M. le Maire François Rebsamen
Mairie de Dijon
21000 Dijon
(+33|0) 3 80 74 51 51
francois.rebsamen ville-dijon.fr

Contact du potager : tierraylibertad potager.org


14 avril 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne BrèvesDijon : Terres occupées, terres libérées ? (vidéo)

Depuis le 28 mars 2010, le collectif "Libérons les terres" occupe et cultive un champ rue Philippe Guignard, à Dijon. Avec les premiers jours de soleil, dijOnscOpe s’en est allé glaner quelques informations sur place, après une dizaine de jours de travail. Et nous avons trouvé pêle-mêle : des pelles, des pioches, des bannières libertaires, des esprits collaboratifs, des ronces, un chien-inspecteur-des-travaux-en-cours et en bonus (venteux, nous nous en excusons) une promesse de moutarde de Dijon, dijonnaise bien sûr !

http://www.dijonscope.com/005103-dijon-terres-occupees-terres-liberees-video


29 mars 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves Création d’un jardin collectif "sauvage"

Cent cinquante personnes ont occupé un champ de la ville, pour y créer un potager

"Libérons les terres", c’est le nom d’une action menée dimanche 28 mars dans un champ de la ville de Dijon, par un collectif d’associations qui militent pour que les friches péri-urbaines deviennent des jardins potagers collectifs.

http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/bourgogne/dijon--creation-d-un-jardin-collectif-sauvage-62175588.html


25 mars 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves « Quelle place pour l’agriculture biologique dans l’économie agricole et la société ? Quelle alternative au modèle agro-alimentaire dominant ? » Mercredi 31 mars 2010

Mercredi 31 mars 2010, 13h15

au Centre de rencontres internationales (CRI), Dijon

« Quelle place pour l’agriculture biologique dans l’économie agricole et la société ? Quelle alternative au modèle agro-alimentaire dominant ? »

Alors que le modèle agricole productiviste s’enlise et que, ignorant les attentes d’une part croissante de la population, le président de la République déclare que l’environnement « ça commence à bien faire », la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France (FNAB) se propose de faire le point sur la place de l’agriculture biologique dans l’économie agricole et notre société, ainsi que sur les alternatives au modèle agro-alimentaire dominant à l’occasion de son colloque 2010.

A quelques jours de la sortie officielle de la nouvelle marque bio préparée et portée collectivement par le réseau des agrobiologistes et certains des acteurs majeurs de la filière bio, la FNAB, la Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne (CGAB), et le Groupement des AgroBiologistes de Côte d’Or (GAB21) vous accueilleront le mercredi 31 mars, de 13h15 à 14h pour un point presse. Ils y exposeront les raisons et les enjeux de cette initiative, et présenteront les organisations impliquées dans la réussite de ce projet.

La conférence de presse qui lui succèdera aura lieu en présence des intervenants au colloque, soit :

· Aurélie Trouvé, Enseignante-chercheur en économie au CESAER (INRA-AgroSupDijon)

· Michel Besson, Secrétaire National de Minga, plateforme de commerce équitable

· Rudiger Brugman, Responsable de Bioland, organisation de la filière laitière bio en Allemagne

· Bernard Devoucoux, Président de la SCIC Auvergne Bio Distribution.

· Dominique Techer, Président d’Alternative bio 2009, association ayant porté le projet de marque collective bio

· Bernard Krempp, Président du Groupement des AgroBiologistes de Côte d’Or

· Christian Baqué, Président de la Confédération des Groupements des Agrobiologistes de Bourgogne

· Dominique Marion, Président de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique

M. Bruno Lemaire, Ministre de l’Agriculture, est invité pour la clôture du colloque.

Nous serons heureux de vous recevoir à déjeuner et vous invitons donc à nous retrouver dès 12h15.

Le dossier de presse disponible le 31 mars sur place, ou dès le 1er avril par courrier sur demande.

Afin de faciliter l’organisation des journées, merci de bien vouloir nous confirmer votre présence au plus vite.

Contact FNAB

Aurélie Schneider aschneider fnab.org 01 43 38 23 01

accès

Lieu de la conférence de presse

Centre de Rencontres Internationales et de séjours de Dijon (CRI)

1, boulevard Champollion - 21000 Dijon - FRANCE –

Tél : 03 80 72 95 20 - Fax : 03 80 70 00 61

http://www.cri-dijon.com

Plan d’accès au CRI à Dijon : http://www.cri-dijon.com/comment-venir.php


23 mars 2010 Agir pour une agriculture bio & locale en Bourgogne Brèves Libérons les terres ! 28 mars - Dijon - 13h place Wilson

déambulation, action, interventions et débats...

Pour défricher ensemble les bases d’une agriculture locale, directe, bio et s’émanciper collectivement du modèle productiviste et industriel...

Pour faire sauter le verrou de l’accès au foncier en zones rurales ou péri-urbaines. Libérons les terres !

Avec la participation/intervention de : la Confédération Paysanne 21, Terre de liens, de jeunes agriculteurs locaux, le réseau européen Reclaim The Fields2 ,l’association Plombières environnement, l’association Kir, Espace autogéré des Tanneries, les Faucheurs volontaires 21, Food not Bombs1 Dijon, Groupe libertaire Dijon...

http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-hs-1/breves/liberons-les-terres-28-mars-dijon-13h-place-wilson.html


4 mai 2020

Après sa récente consultation, le Conseil Régional de Bourgogne - Franche-Comté supprime la possibilité de verser l’aide au « Maintien » en agriculture biologique. Notre réseau bio, rejoint par d’autres organisations agricoles et par les associations environnementales et de consommateurs, souhaite exprimer publiquement son incompréhension.

Alors qu’à Bruxelles les Etats peinent à négocier le contenu et le niveau de « verdissement » de la prochaine Politique Agricole Commune et que la programmation 2015-2020 joue les prolongations pour une période incertaine de transition d’au moins deux ans, le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, autorité de gestion des fonds agricoles européens, annonce la fermeture de l’aide
dite « Maintien en Agriculture Biologique » (MAB). Cette décision interdit toute possibilité pour un agriculteur de Bourgogne - Franche-Comté d’activer ce soutien et qui constitue avec l’aide à la conversion, l’une des deux mesures phares mises en place par l’Europe pour soutenir les fermes engagées en bio et développer ce mode de production.
Rappelons que la mesure « Conversion à l’Agriculture Biologique » (CAB) est destinée à accompagner financièrement sur cinq ans le passage en bio, changement de système techniquement et économiquement délicat. Mesure d’aide obligatoire, elle reste offerte aux candidats à la conversion, même si son plafonnement varie selon les territoires et les cofinanceurs.
La mesure dite « Maintien », vise à compenser les surcoûts liées aux pratiques, pérenniser les engagements et à rémunérer les services environnementaux liés au passage en bio : arrêt des pollutions diffuses affectant l’air, les sols et les eaux, et protection de la biodiversité entre autres.
Ayant pris en 2017 la décision de ne plus assurer sa part dans le cofinancement de cette aide, l’Etat a renvoyé aux régions et autres financeurs potentiels, la possibilité d’en assumer la charge. Le Conseil Régional, à la demande de notre réseau bio, a accepté d’allouer pour l’année 2018 sur ses fonds propres et avec le soutien des Agences de l’Eau une enveloppe exceptionnelle destinée à compenser le retrait brutal de l’Etat.
Cette enveloppe n’a pas été renouvelée en 2019, et les Agences de l’Eau sont restées, sur leurs territoires, les seuls acteurs à financer l’aide « Maintien ». Au regard de l’enjeu que constitue dans notre région la restauration de la qualité de l’eau, et bien qu’affectées par une baisse drastique de leurs ressources, certaines agences avaient, sur des zones jugées prioritaires, maintenu le financement de cette aide dans leur programme. Pourtant, jugeant insuffisantes les perspectives d’engagement financier dans ce contexte de restriction budgétaire et de baisse des cofinancements, la Région a fait le choix de fermer la mesure « MAB » et de réserver la totalité de l’enveloppe au financement des conversions alors même que la dynamique des engagements en bio pour 2020 n’a pas encore été évaluée et qu’une révision des affectations aurait été possible à la mi-année...
Notre réseau, rejoint par d’autres organisations agricoles et par les associations environnementales et de consommateurs, juge prématuré cet arbitrage auquel il s’est vivement opposé à l’occasion de la récente consultation des acteurs territoriaux et agricoles par le Conseil Régional.
La fermeture, non concertée, de cette mesure, risque de mettre en difficulté des agriculteurs qui, à l’issue de la période de conversion, comptaient sur l’aide « Maintien » pour consolider leur engagement, en particulier dans des secteurs de production déjà fragilisés (élevage allaitant notamment).
En incohérence avec les annonces fortes de la Région sur son engagement en faveur de l’agro-écologie et de l’environnement, cette décision, prise hâtivement en dépit des nombreux avis exprimés, est une bien piètre reconnaissance des bienfaits et des services apportés par l’agriculture biologique tant en matière d’environnement que d’alimentation et de santé.

Avec le soutien de :

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 4 mai 2020

Mis à jour le 4 mai 2020