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17 octobre 1961 : un crime d’Etat : Court métrage : 8 minutes - Les larmes de la Seine

MRAP France

17 octobre 2017 Il y a 56 ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961 la fédération de France du Front de libération nationale (FLN) organise une manifestation à Paris. La répression policière est d’une extrême violence : outre l’internement de milliers de manifestants et l’expulsion de centaines d’entre eux, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’Algériens sont portés disparus – nombre d’entre eux ont été tués et jetés dans la Seine. Comment la presse a-t-elle rendu compte de ce massacre ? [1]
http://www.acrimed.org/Il-y-a-56-ans-les-medias-et-le-massacre-du-17


29 janvier 2016 17 octobre 1961 : une nuit pour mémoire

Le 17 octobre 2001, à Paris, sur le pont Saint-Michel, le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, accompagné d’une centaine de personnes, inaugure une plaque commémorative. Elle est dédiée : « À la mémoire des Algériens, tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961. » Les mots, choisis avec précision, s’inscrivent sur les murs parisiens. Mais à quelques encablures de là, une autre manifestation est organisée. Des représentants politiques, des militants de droite et d’extrême droite, se sont réunis pour protester contre l’hommage rendu. Signe que, quarante-ans après les faits, la plaie ouverte dans cette nuit tragique du 17 octobre 1961 n’était toujours pas refermée.

http://www.franceinter.fr/emission-affaires-sensibles-17-octobre-1961-une-nuit-pour-memoire


22 janvier 2016 Un citoyen chercheur Retour sur le parcours et l’oeuvre de Jean-Luc Einaudi

Avant d’être un événement bien connu des historiens, le 17 octobre 1961 a fait l’objet d’une amnésie complète. C’est elle que Jean-Luc Einaudi a dû vaincre dans un long combat de trois décennies, dont Fabrice Riceputi, dans son livre La bataille d’Einaudi, vient aujourd’hui restituer les grandes étapes : un travail d’enquête solitaire, la publication de La bataille de Paris en 1991, un témoignage sept ans plus tard lors du procès de Maurice Papon, puis le procès pour diffamation intenté à l’historien par Papon... Le livre de Fabrice Riceputi nous raconte également la résistance acharnée de l’appareil d’État lui-même à livrer ses secrets contenus dans ses archives, et la lente et difficile apparition du 17 octobre 1961 dans les manuels scolaires. Il nous convie enfin à une réflexion profonde sur l’incapacité de notre société à regarder en face son passé colonial, dont les effets pèsent encore lourdement dans les rapports sociaux contemporains. De cet utile travail d’anamnèse, portant lui-même sur un autre travail d’anamnèse, nous publions ici les premières pages, avec l’amicale autorisation de l’auteur et des éditeurs.

http://lmsi.net/Un-citoyen-chercheur


4 décembre 2015 17 octobre 1961 : un crime d’Etat : Présentation du livre La bataille d’Einaudi

Avant d’être un événement bien connu des historiens, le 17 octobre 1961 a fait l’objet d’une amnésie complète. C’est elle que Jean-Luc Einaudi a dû vaincre dans un long combat de trois décennies, dont Fabrice Riceputi, dans son livre La bataille d’Einaudi, vient aujourd’hui restituer les grandes étapes : un travail d’enquête solitaire, la publication de La bataille de Paris en 1991, un témoignage sept ans plus tard lors du procès de Maurice Papon, puis le procès pour diffamation intenté à l’historien par Papon... Le livre de Fabrice Riceputi nous raconte également la résistance acharnée de l’appareil d’État lui-même à livrer ses secrets contenus dans ses archives, et la lente et difficile apparition du 17 octobre 1961 dans les manuels scolaires. Il nous convie enfin à une réflexion profonde sur l’incapacité de notre société à regarder en face son passé colonial, dont les effets pèsent encore lourdement dans les rapports sociaux contemporains. De cet utile travail d’anamnèse, portant lui-même sur un autre travail d’anamnèse, nous publions ici les premières pages, avec l’amicale autorisation de l’auteur et des éditeurs.

http://lmsi.net/Cour-d-assises-de-Bordeaux-octobre


17 octobre 2014 17 octobre 1961 : un crime d’Etat

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement, avec femmes et enfants, à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient par cette action leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit fondamental des peuples à disposer d’eux‐mêmes. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

La France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées — en particulier la Guerre d’Algérie — pas plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961. Il y a une continuité évidente dans les luttes anti-coloniales de cette époque là et les luttes actuelles de l’immigration : c’est le combat pour l’égalité des droits dans tous les domaines.


28 mars 2014 Un infatigable défricheur Retour sur l’oeuvre de Jean-Luc Einaudi (1951-2014), premier historien du 17 octobre 1961

En hommage à Jean-Luc Einaudi, qui vient de disparaître, Emmanuel Blanchard, historien et auteur d’une thèse sur la police française et les Algériens de 1944 à 1962, revient sur son apport – immense – dans le combat mémoriel et la recherche historique sur un crime d’Etat longtemps occulté : le massacre d’octobre 61.

http://lmsi.net/Un-infatigable-defricheur


17 octobre 2013 La gueule du loup, 17 octobre 1961, par Kateb Yacine.

Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang couler
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N’a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face
Du peuple de la Commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance.
Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tout vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ?

Cinquante-deux années plus tard, ce texte n’a malheureusement rien perdu de son actualité.
Hervé


21 octobre 2012 17 octobre 1961 : chèque en blanc à Maurice Papon

par Emmanuel Blanchard
17 octobre 2012

Dans son livre paru l’année dernière, Emmanuel Blanchard restitue les résultats d’une enquête sur la police parisienne. Il montre comment, de 1947 à 1958, la préfecture de police, en réponse à ce qu’elle perçoit comme le « problème nord africain », constitue, de façon non encore publique, des unités ciblant spécifiquement les Algériens. Alors que la guerre d’indépendance algérienne s’étend à la métropole en 1957 et 1958, les forces de police s’engagent dans une politique « d’élimination des indésirables ». A l’automne 1961, le préfet Maurice Papon obtient du gouvernement un véritable « chèque en blanc » pour démanteler le FLN et mener une bataille qui débouchera sur la perpétuation d’un massacre colonial au cœur de Paris, le massacre du 17 octobre 1961. Cette enquête historique inédite est précieuse en ce qu’elle permet de réinscrire ce déchaînement de violence exceptionnel dans des généalogies plus longues. En faisant la socio-histoire de l’institution policière et de ses liens avec le gouvernement, en restituant le rôle de Maurice Papon et la responsabilité très claire de Michel Debré et du Général de Gaulle, on voit réfutées les thèses d’un gouvernement politique dépassé ou alors celle d’une simple « crise » au sein de la police. Tout en recommandant la lecture du livre dans son entier, nous reproduisons ici son épilogue.

http://lmsi.net/17-octobre-1961-cheque-en-blanc-a


20 mars 2012 Au delà du 17 octobre 1961 par Muriel Cohen

Un livre et deux documentaires apportent un éclairage neuf sur la répression de la manifestation du 17 octobre 1961. Replaçant l’événement dans la longue durée, ils montrent qu’il ne s’agit pas d’une bavure, mais d’un « massacre colonial », perpétré par la police parisienne sous les ordres de Maurice Papon.

http://www.laviedesidees.fr/Au-dela-du-17-octobre-1961.html


17 octobre 2011 Pour l’État français, le 17 octobre 1961 n’existe pas

Par Nolwenn Weiler (17 octobre 2011)

Refusant de se soumettre au couvre-feu imposé aux seuls Algériens, des milliers d’entre eux manifestent dans les rues de Paris le 17 octobre 1961. La répression est féroce : 10 000 personnes seront interpellées, plusieurs centaines seront tuées, les corps jetés dans la Seine. Peu à peu sorti de l’oubli, ce massacre n’a jamais été reconnu par l’État français. Pourquoi un tel silence ? Entretien avec Gilles Manceron, historien, spécialiste de l’histoire coloniale française.

http://www.bastamag.net/article1825.html


17 octobre 2011 17 octobre 1961 : vérité et justice !

Par Rédaction (17 octobre 2011)

Cinquante ans après les événements du 17 octobre 1961, l’État français n’a toujours pas reconnu sa responsabilité. Des milliers de manifestants furent « arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie ». Des associations, syndicats et partis politiques demandent la reconnaissance de ce « crime d’État », et la liberté d’accès aux archives. Ils réclament justice et vérité : « On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations ».

http://www.bastamag.net/article1828.html


13 octobre 2011 Appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 octobre 1961 à Paris

Le massacre de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 fait partie de notre histoire. En partenariat avec l’association Au nom de la mémoire, Mediapart lance, à l’aube du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, cet appel pour « une nouvelle fraternité franco-algérienne » fondée sur la vérité, « gage de réconciliation ».

http://blogs.mediapart.fr/edition/17-octobre-1961/article/121011/appel-pour-la-reconnaissance-officielle-de-la-tragedie-d


26 septembre 2011 « ICI ON NOIE LES ALGERIENS » 17 Octobre 1961 Un film de Yasmina Adi

A l’appel du Front de Libération Nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre.
50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue

« ICI ON NOIE LES ALGERIENS »

17 Octobre 1961

Un film de Yasmina Adi

Sortie nationale le 19 Octobre 2011

Pour en savoir plus sur le film : http://icionnoielesalgeriens-lefilm.com et sur http://www.17octobre1961-lefilm.com


15 octobre 2010 49ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

49 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elle a entraînés ou dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation » et le pouvoir encourage les nostalgiques de l’Algérie Française et de l’OAS, comme dans les tentatives pour empêcher la projection du film « Hors la Loi ». Malgré un discours, parfois ambigu et contradictoire, sur le passé colonial de la France, la politique menée par le Président de la République témoigne d’une réelle volonté de sa réhabilitation.

http://www.gisti.org/spip.php?article2090


12 octobre 2006 "17 octobre 1961 : un crime d’Etat" 45ème anniversaire du massacre

Mardi 17 octobre ...
 
45ème anniversaire du massacre
du 17 octobre 1961


Origine :
GISTI
 Groupe d’information et de SouTien aux Immigrés-
Thursday, October 12, 2006 5:04 PM
===

Rassemblement
Mardi 17 octobre 1961 - Mardi 17 octobre 2006

45ème anniversaire du massacre

Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui vient de leur être imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là et les jours qui suivirent des centaines de ces manifestants furent tués par des policiers aux ordres de leurs supérieurs. Des milliers ont été arrêtés, emprisonnés, torturés, nombre d’entre eux ont été refoulés en Algérie.

45 ans après, la vérité est en marche mais la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, en particulier dans la Guerre d’Algérie et dans le cortège d’horreurs qu’elle a entraîné, ni dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent continuer à parler des « bienfaits de la colonisation ».

Le devoir de mémoire s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme il s’est imposé pour la période de la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie. Ce n’est qu’à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd’hui les ressortissants d’origine algérienne ou, par extension, du Maghreb ou d’anciennes colonies.
Pour exiger :

*

la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français les 17 et 18 octobre 1961
*

la liberté d’accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens
*

un lieu de mémoire en souvenir des victimes du colonialisme.

Rassemblement
Mardi 17 octobre 2006 à 18h30
au Pont St Michel à Paris

Là où tant de victimes ont été jetées à la Seine il y a 45 ans.

La Chorale Populaire de Paris apportera son concours.

Organisations signataires : 17 Octobre contre l’Oubli, ACCA (Association des Combattants de Cause Anticoloniale),ACORT - RACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie) Alternative Citoyenne IDF, ALIF-Sans-Papiers, Les Alternatifs, ANPROMEVO (Association nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS), APVC (Agence Promotion des Cultures et du Voyage), ATF (Association des Tunisiens en France), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ARAC (Association Républicaine des anciens Combattants), Au nom de la Mémoire, CEDETIM (Centre d’Initiatives et de solidarité Internationale), Comité Justice et Vérité Charonne, CGT, COUP de SOLEIL, Fédération des Syndicat SUD Education, FIDL (Fédération Indépendante et démocratique Lycéenne), FSU, GISTI (Groupe d’Information et de soutien des Immigrés), HDH (Harkis et Droits de l’Homme), IACD (Initiatives et Actions Citoyennes pour la Démocratie et le Développement), Indigènes de la République, IPAM (Initiative pour un autre monde), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), La Maison de l’Algérie, MARS (Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale), Mouvement de la PAIX, MPE (Mouvement pour l’Egalité), MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes de France), MJS (Mouvement des jeunes Socialistes), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Les Oranges, Les Panthères Roses, PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), PS (Parti socialiste), RE-SO (Réformistes et Solidaires), RESO FEMINISTE « RUPTURES », SNES-FSU, SOS Racisme, UNADE (Union d’Associations pour la Diversité et l’Egalité), UNEF (Union des Etudiants de France), UNIR, UNSA,Union Syndicale Solidaires, Les Verts.

http://www.gisti.org/doc/actions/2006/61/index.html


5 juin 2023

 Court métrage : 8 minutes - Les larmes de la Seine
La violence contre les racisé-es, c’était hier, c’est aujourd’hui
Court métrage - Visionnage direct et gratuit
Le passé ne passe pas ; tabasser des immigré-es, les garder à vue en les humiliant, les contrôler dix fois, sous-payer leur travail, les tuer au travail, fait suite aux meurtres d’hier, quand en 1961, la Seine était rouge du sang des Algériens, assassinés par des policiers français.
Court métrage : 8 minutes - Les larmes de la Seine.
Le 17 Octobre 1961, les “travailleurs algériens” de France décident de manifester pacifiquement dans les rues de Paris contre le couvre-feu qui leur a été imposé par la préfecture de police.
Réalisation : Yanis Belaid, Eliott Benard, Alice Letailleur, Nicolas Mayeur, Étienne Moulin, Hadrien Pinot, Philippine Singer, Lisa Vicente
https://www.coudesacoudes.com/so/7fOY7AgK9 ?

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 5 juin 2023

Mis à jour le 5 juin 2023