23 août 2018 L’Arabie saoudite demande la peine de mort pour cinq militants des droits de l’homme

Selon l’ONG Amnesty International, ils sont accusés d’avoir incité à la contestation au sein de la minorité musulmane chiite dans une région du pays riche en hydrocarbures.
https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/l-arabie-saoudite-demande-la-peine-de-mort-pour-cinq-militants-des-droits-de-l-homme_2907501.html


5 février 2016 Le poète palestinien Ashraf Fayad condamné à huit ans de prison et 800 coups de fouet

L’Arabie saoudite avait condamné à mort le poète après la publication d’un texte où il expliquait renoncer à sa foi. L’appel lui évite la peine capitale.

http://www.telerama.fr/monde/le-poete-palestinien-ashraf-fayad-condamne-a-huit-ans-de-prison-et-800-coups-de-fouet,137869.php


5 janvier 2016 Iran : Empêchez la condamnation à mort de trois jeunes

Pétition à l’attention du Guide suprême de l’Iran Ayatollah Sayed Ali Kh

nei et du responsable du pouvoir judiciaire Ayatollah Sadegh Larijani

Vos Excellences,

Je voudrais vous faire part de ma préoccupation concernant les condamnations à mort de trois jeunes gens, Sajad Sanjari, Hamid Ahmadi et Salar Shadizadi, qui étaient tous mineurs au moment des crimes qui leur sont reprochés.

Tous les trois ont été condamnés après l’ajout dans le Code pénal islamique de 2013 de nouvelles dispositions relatives à la condamnation de mineurs.

Je tiens à vous rappeler que L’Iran est partie à la Convention relative aux droits de l’enfant et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, deux traités interdisant, sans exception, le recours à la peine capitale contre les personnes qui étaient âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. L’Iran continue cependant à imposer la peine de mort contre cette catégorie d’accusés et attend souvent qu’ils soient majeurs pour procéder à leur exécution.

http://info.amnesty.be/adserver2/iran:-empechez-la-condamnation-a-mort-de-trois-jeunes.html


17 décembre 2015 Arabie Saoudite. Sauvez un poète condamné à mort

Pétition à l’attention du Roi et Premier ministre d’Arabie saoudite, Salman bin Abdul Aziz Al Saud

Votre Excellence,

Je voudrais vous faire part de ma préoccupation concernant la condamnation à mort le 17 novembre 2015 du poète et artiste palestinien Ashraf Fayadh, agé de 35 ans, né et résidant en Arabie saoudite.

Le tribunal général d’Abha, dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite, l’a déclaré coupable d’apostasie, après qu’une cour d’appel a annulé sa condamnation en première instance à quatre ans de prison et à 800 coups de fouet pour violation de l’article 6 de la Loi relative à la lutte contre la cybercriminalité.Ashraf Fayadh n’a pas pu s’entretenir avec un avocat pendant sa détention ni pendant son procès, en violation du droit saoudien et du droit international.

Je vous exhorte à libérer immédiatement et sans condition Ashraf Fayadh, prisonnier d’opinion détenu uniquement pour avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression.Je vous prie également de veiller à ce que la déclaration de culpabilité et la condamnation de cet homme soient annulées.

Je vous demande enfin de ne pas appliquer la peine de mort pour des infractions ne correspondant pas aux critères définissant les « crimes les plus graves », ce qui est le cas de l’apostasie qui, en outre, ne constitue pas une infraction dûment reconnue par le droit international.

Je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de mes sentiments distingués.

http://info.amnesty.be/adserver2/petition_17508_19008_arabie-saoudite-un-poete-condamne-a-mort.html?petitionOptin=yes&language=fr_BE


16 décembre 2015 Agir contre la Peine de Mort dans le Monde : Sauvons le poète Ashraf Fayad condamné pour apostasie par l’Arabie Saoudite

Le poète saoudien Ashraf Fayadh a été condamné à mort pour apostasie par la justice de son pays le 17 novembre sur la base de ses poèmes, de quelques interventions sur Twitter et d’un témoin oral qui l’aurait entendu tenir des propos blasphématoires. Car oui, ne pas ou ne plus croire en Dieu quand on est sujet du royaume des Saoud est passible de la peine de mort.

http://www.telerama.fr/monde/ashraf-fayadh-un-poete-condamne-a-mort-pour-apostasie-en-arabie-saoudite-les-internautes-se-mobilisent,135129.php

https://www.change.org/p/sauvons-le-po%C3%A8te-palestinien-ashraf-fayad-condamn%C3%A9-pour-apostasie-par-l-arabie-saoudite

Attention NDLR : Si nous soutenons cette pétition, nous attirons votre attention sur la question du site qui en est le support. Voir nos articles Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens et Quelles pétitions signer sur internet ?. Lire aussi : Pétitions par mail : signer ou ne pas signer ? et Pétitions citoyennes sur internet : et si on relocalisait ?
(Note de la Rédaction de Yonne Lautre)


29 avril 2015 La peine de mort de plus en plus appliquée en Indonésie

Alors que le Français Serge Atlaoui a obtenu un sursis de fait en n’étant pas placé sur la liste des prochaines exécutions, huit personnes, dont sept étrangers, condamnées comme lui pour trafic de drogue, ont été exécutées mercredi 29 avril en Indonésie. Parmi elles figuraient trois Nigérians, un Ghanéen, deux Australiens, un Brésilien et un Indonésien. L’exécution d’une mère de famille philippine qui devait faire partie des mis à mort a elle été retardée.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/29/la-peine-de-mort-de-plus-en-plus-appliquee-en-indonesie_4586740_4355770.html


23 avril 2015 Agir contre la Peine de Mort dans le Monde : cyberaction N° 700 : Serge Atlaoui condamné à mort

Le Français condamné à mort en Indonésie a appris mercredi, de la bouche de son épouse, que son ultime recours avait été rejeté. Elle souhaite une « énorme mobilisation » lors de deux manifestations organisées samedi en faveur de son mari.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/serge-atlaoui-condamne-mort-946.html


23 mars 2015 Agir contre la Peine de Mort dans le Monde : ENSEMBLE SAUVONS SERGE ATLAOUI !

S’il y a une dernière chance pour sauver Serge ATLAOUI, citoyen français condamné à mort en Indonésie, c’est maintenant !

Justice pour Serge ATLAOUI, et tous les condamnés à mort en Indonésie ! C’est la cause qui rassemblera plusieurs ONG mardi prochain 24 mars à proximité de l’ambassade d’Indonésie à Paris.

http://mumiabujamal.com/v2/category/actualite/


28 décembre 2014 Peine de mort : 117 pays en faveur du moratoire sur les exécutions

Le 18 décembre 2014, l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) a réaffirmé, pour la cinquième fois depuis 2007, son large soutien à la Résolution "Moratoire sur l’application de la peine de mort", confirmant ainsi la tendance irréversible vers l’abolition.

http://www.humanite.fr/peine-de-mort-117-pays-en-faveur-du-moratoire-sur-les-executions-561339


8 août 2014 Nigéria : Moses Akatugba, arrêté à 16 ans et condamné à mort après des aveux obtenus sous la torture

Monsieur le Gouverneur,

Moses Akatugba a été arrêté et torturé alors qu’il n’avait que 16 ans. Il a indiqué avoir été frappé par la police, avoir reçu une balle dans la main et avoir été suspendu pendant plusieurs heures au poste de police. Il déclare n’avoir signé la déclaration où il « avouait » sa participation à un vol qu’à la suite des tortures qu’on lui a infligées, et clame son innocence. En novembre 2013, après avoir attendu huit années qu’un verdict soit rendu, il a été condamné à mort.

Nul ne devrait subir de telles brutalités. Nul ne devrait être contraint à « avouer » sous la torture. Et nul ne devrait être condamné à mort pour une infraction commise alors qu’il était âgé de moins de 18 ans.

Je vous exhorte à :

 commuer la condamnation à mort de Moses Akatugba ;
 diligenter une enquête indépendante sur les actes de torture qui lui auraient été infligés par la police de l’État du Delta.

Je vous prie de croire, Monsieur le Gouverneur, en l’assurance de ma haute considération.

http://info.amnesty.be/adserver2/petition_17508_15364_camp-torture-nigeria-moses-akatugba.html?petitionOptin=yes&language=fr_BE&utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=ANA+mobilisation+et+petition


21 mai 2014 Agir contre la Peine de Mort dans le Monde : cyberaction N° 627 : Non à la peine de mort !

Message : Monsieur l’ambassadeur,

L’Egypte devient un des leaders mondiaux de l’assassinat judiciaire avec plus de 1 000 condamnations à
mort prononcées depuis décembre au cours de parodies de procès. La justice instrumentalisée par le
pouvoir politique continue d’alimenter le cycle de la violence. Je vous demande d’intervenir pour obtenir
l’annulation ou la commutation de toutes les condamnations à mort prononcées depuis décembre à des
fins politiques.

Veuillez agréer mes salutations distinguées.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/peine-mort-787.html


26 mars 2014 Cinq idées reçues sur la peine de mort confrontées aux faits

L’IDÉE REÇUE
La peine de mort a un effet dissuasif sur les crimes violents et rend la société plus sûre.

LES FAITS
Il n’a jamais été prouvé que la peine de mort ait un effet plus dissuasif que les autres peines.
Plus de 30 ans après l’abolition de la peine capitale, le taux d’homicide au Canada demeure plus d’un tiers inférieur à ce qu’il était en 1976.
Une étude menée sur 35 ans a comparé les taux d’homicide à Hong Kong, où la peine de mort est abolie, et à Singapour, qui compte à peu près le même nombre d’habitants et qui a procédé régulièrement à des exécutions. Il en ressort que la peine de mort n’a guère eu d’impact sur le taux de criminalité.

L’IDÉE REÇUE
La menace d’une exécution est une stratégie efficace pour prévenir les attentats terroristes.

http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/cinq-idees-recues-sur-la-peine-de


22 mai 2013 Arabie saoudite. Cinq décapitations suivies d’une « crucifixion » confirment la hausse choquante du nombre d’exécutions

L’Arabie saoudite doit mettre fin à l’augmentation choquante du recours à la peine de mort, qui s’est déjà soldée par au moins 47 exécutions dans ce pays depuis le début de l’année, a exhorté Amnesty International après la mise à mort de six nouvelles personnes mardi 21 mai.

Cinq Yéménites ont été décapités puis « crucifiés » le 21 mai au matin dans la ville de Jizan, tandis qu’un Saoudien a été exécuté dans la ville d’Abha (sud-ouest du pays).

http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/arabie-saoudite-cinq-decapitations


15 mai 2013 Cyberaction N° 546 : Finançons une justice équitable en Iran, pas les exécutions !

Participez à la cyber @ction adressée aux autorités européennes pour que l’Europe cesse de subventionner la peine de mort à travers ses programmes de lutte contre le trafic de drogue !

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/financons-justice-equitable-iran-pas-executions-613.html


27 février 2013 Seizième décapitation depuis le début de l’année en Arabie Saoudite

“Ca fait 16 décapités depuis le début de l’année chez notre cher allié... et si ça arrivait à Cuba ou en Bolivie, j’imagine déjà les unes dans tous les journaux, réclamant une intervention de l’Otan à la rescousse.” AL

Arabie saoudite - Exécution de Fares al-Maghrebi (24 février 2013)
La France condamne l’exécution de Fares al-Maghrebi, ressortissant jordanien, survenue le 24 février en Arabie saoudite, portant ainsi à seize le nombre de personnes décapitées dans ce pays depuis le début de l’année.
La France exprime à nouveau sa vive inquiétude face au rythme alarmant des exécutions en Arabie saoudite. Ces exécutions vont à l’encontre de l’évolution mondiale en faveur de l’abolition de ce châtiment inhumain, dont la valeur dissuasive n’a jamais été établie.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/arabie-saoudite/la-france-et-l-arabie-saoudite/evenements-4400/article/arabie-saoudite-execution-de-fares


10 octobre 2012 Peine de mort : depuis 10 ans, les exécutions fléchissent, mais des difficultés subsistent

10 octobre 2012

Peine de mort : depuis 10 ans, les exécutions fléchissent, mais des difficultés subsistent

Au cours des 10 dernières années, des progrès notables ont été accomplis en vue d’abolir la peine de mort dans le monde, même si des obstacles de taille restent à surmonter avant que ce châtiment ne soit relégué aux oubliettes de l’histoire, a déclaré Amnesty International à l’occasion de la 10e Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre.

Grâce notamment à la campagne menée par une coalition mondiale, 17 nouveaux États ont décidé d’abolir la peine de mort pour tous les crimes depuis la 1ère Journée mondiale contre la peine de mort, en 2003, ce qui porte à 140 le nombre total d’États l’ayant abolie en droit ou en pratique – plus de 70 % des pays du globe.

Toutefois, si le nombre de pays qui maintiennent ce châtiment a diminué, quelques-uns, parmi eux des grandes puissances comme les États-Unis et la Chine, continuent de procéder à des exécutions avec une régularité consternante.

« En 2011, seuls 21 États ont procédé à des exécutions – ils étaient 28 au moment de la 1ère Journée mondiale contre la peine de mort. Que 17 pays l’aient abolie pour tous les crimes dans ce laps de temps dénote d’une nette progression, a indiqué Widney Brown, directrice générale chargée du droit international et de la stratégie politique à Amnesty International.

« Malgré ces avancées positives, la bataille contre la peine de mort s’inscrit sur le long terme et il reste beaucoup à faire pour convaincre les gouvernements réticents de supprimer cette pratique une bonne fois pour toutes. »

Une tendance abolitionniste marquée
Parmi les 140 pays qui ont aujourd’hui aboli la peine de mort en droit ou en pratique figurent des États de toutes les grandes régions, religions et cultures du monde, dotés de systèmes juridiques divers.

Depuis 2003, chaque année, deux pays en moyenne abolissent le recours à la sentence capitale pour tous les crimes – dernier en date la Lettonie, en janvier 2012.

Au cours de la même période, 26 nouveaux États ont ratifié l’accord de l’ONU abolissant la peine de mort, le Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort. Il compte désormais 75 États membres ; le Bénin et la Mongolie l’ont ratifié en 2012, tandis que Madagascar l’a récemment signé.

En outre, même dans les pays où l’on recense un grand nombre d’exécutions, des progrès ont été constatés. Aux États-Unis, plusieurs États ont décidé de l’abolir.

La mise en place de réformes
D’autres pays maintiennent la peine de mort, mais ont introduit des réformes importantes en vue de réduire le nombre de crimes passibles de ce châtiment.

Ce fut notamment le cas en 2011 de la Chine, de la Gambie et de Taiwan. La Chine, qui se place sans conteste au premier rang mondial s’agissant du nombre de personnes exécutées, a aboli la peine capitale pour 13 infractions non violentes et dans les cas où l’accusé a plus de 75 ans. Cependant, force est de noter que les crimes supprimés n’étaient guère invoqués et que la Chine a parallèlement allongé sa liste des crimes punis de la peine de mort.

Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception. Mais parce que le changement sur cette question est progressif, elle continue de militer pour que tous les pays mettent fin aux exécutions de personnes condamnées pour un crime commis alors qu’elles étaient mineures, ou présentant un handicap mental ou un retard intellectuel.

Elle exhorte les pays du globe à adhérer, au minimum, à toutes les normes internationales relatives à l’application de la peine de mort, y compris à celles qui imposent de n’y recourir que dans les cas d’infractions atteignant le degré des « crimes les plus graves », ce qui suppose de renoncer à l’appliquer pour les infractions liées aux stupéfiants – pratique courante en Iran, en Arabie saoudite et à Singapour – et d’autre crimes n’entraînant pas la mort.

Quelques obstacles meurtriers
Bien que les États qui procèdent encore à des exécutions se retrouvent en minorité toujours décroissante, les homicides judiciaires se poursuivent à la même cadence.

Chaque année, outre un nombre inconnu de personnes exécutées en Chine, de nombreux condamnés sont mis à mort dans des pays comme l’Iran, les États-Unis, le Yémen et la Corée du Nord.

En 2012, on a constaté une recrudescence des exécutions en Irak, dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas dans les territoires palestiniens occupés et en Arabie saoudite. Près d’un tiers des condamnés exécutés en Arabie saoudite en 2012 – à savoir 65 début octobre – étaient des trafiquants de drogue présumés, dont de nombreux étrangers. En Irak, 119 personnes ont été mises à mort depuis le début de l’année 2012, à savoir près du double par rapport à l’ensemble de l’année 2011.

Fait particulièrement inquiétant, plusieurs pays ont récemment renoué avec les exécutions – notamment le Botswana, le Japon et la Gambie. En Inde, la menace d’une reprise est imminente. Dans certains cas, cette reprise a fait suite à une longue interruption. En Gambie, par exemple, la dernière exécution remontait à 30 ans.

Par ailleurs, la discrimination joue encore un rôle important lorsqu’il s’agit de l’application de la peine de mort ; bien souvent, ceux qui ont le moins de moyens financiers, un accès restreint aux avocats, ou simplement une piètre compréhension de la langue locale finissent dans le couloir de la mort.

Des crimes « terroristes » définis en termes vagues, des infractions relatives à des relations entre personnes du même sexe et des infractions à caractère « religieux » sont souvent placés dans la catégorie des crimes considérés comme passibles de la peine capitale.

Dans certains pays, la croyance religieuse ou l’origine ethnique suffit à se voir appliquer la sentence capitale de manière disproportionnée – à l’instar des Kurdes et des minorités religieuses en Iran.

Amnesty International continue d’exhorter tous les États à abolir la peine de mort.

Cependant, dans l’intervalle, il est impératif que toutes les procédures soient conformes aux normes internationales d’équité, notamment que les charges et la procédure légale soient transparentes et que la condamnation soit obligatoirement soumise à un réexamen judiciaire. En outre, les gouvernements sont tenus de signaler tous les cas de condamnations à mort et d’exécutions.

« Aucun système judiciaire au monde n’est parfait. Même avec les meilleures garanties, le risque subsistera toujours d’exécuter un innocent. Aucun État ne peut justifier de prendre un tel risque, a assuré Widney Brown.

« Cette éventualité et le caractère irréversible de la peine de mort sont deux des raisons pour lesquelles nous continuerons d’inciter tous les États qui procèdent encore à des exécutions à réexaminer la question, en espérant qu’ils rejoignent l’immense majorité des pays du globe qui ont abandonné ce châtiment des plus cruels et inhumains. »

Amnesty International a lancé sa campagne mondiale pour mettre fin à la peine de mort en toutes circonstances en 1977.

Avec ses partenaires de la Coalition mondiale contre la peine de mort, Amnesty International continuera de promouvoir l’adoption de législations nationales abolissant la peine de mort, de favoriser la ratification du Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), qui vise à abolir la peine de mort, de soutenir les normes internationales appelant à l’abolition ou à restreindre le recours à la peine de mort et de soutenir, fin 2012, l’adoption de la quatrième résolution de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un moratoire sur les exécutions, en vue d’abolir la peine de mort.
— 
Emilie Lembrée
Attachée de presse
Responsable du Programme Droits des Femmes
Amnesty International Belgique francophone
9, Rue Berckmans - 1060 Bruxelles
Tel : +32 (0) 2 543 79 86
Fax : +32 (0) 2 537 37 29
Mobile : +32 (0) 494 14 36 54

www.amnesty.be
www.droitsdesfemmes.net


23 novembre 2011 États-Unis : le gouverneur de l’Oregon suspend la peine de mort

Le gouverneur de cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis, John Kitzhaber, a décrété un moratoire sur la peine de mort pour le reste de son mandat, une décision qui fait de l’Oregon le cinquième État américain à suspendre les exécutions depuis 2007.

http://www.humanite.fr/peine-de-mort/etas-unis-le-gouverneur-de-loregon-suspend-la-peine-de-mort-484335


2 octobre 2011 Funérailles de Troy Davis : plaidoyer des milliers de personnes contre la peine de mort

Plusieurs milliers de personnes ont assisté samedi en Géorgie (sud-est des Etats-Unis) aux funérailles de Troy Davis, un Noir américain exécuté le 21 septembre dernier pour le meurtre d’un policier blanc en 1989, meurtre qu’il avait toujours nié.

Une messe a été donnée dans une église baptiste de Savannah, en présence de proches et de militants des droits civiques qui se sont battus pendant des années pour tenter d’empêcher son exécution.

"Troy (...) nous a demandé de continuer la lutte jusqu’à ce que son nom soit finalement lavé et que la Géorgie admette ce que la Géorgie a fait", a déclaré Benjamin Jealous, président de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), qui défend les droits des Afro-Américains.

"Les derniers mots de Troy, c’était pour dire de continuer le combat jusqu’à l’abolition de la peine de mort", a-t-il ajouté.

http://www.humanite.fr/monde/funerailles-de-troy-davis-plaidoyer-des-milliers-de-personnes-contre-la-peine-de-mort-480682


11 mai 2011 Agir contre la Peine de Mort Brèves Au cœur des supplices

Pascal Bastien propose une histoire comparée de la peine de mort à Londres et à Paris, quand les supplices les plus variés se déployaient dans l’espace urbain. S’il évacue sans doute trop vite le rôle du processus de civilisation dans les changements de la punitivité, il analyse finement le rituel de l’exécution, sa sacralité, son univers sonore, et ce qu’il fait à la ville.

http://www.laviedesidees.fr/Au-coeur-des-supplices.html


23 décembre 2010 Agir contre la Peine de Mort Brèves Les Nations unies votent en faveur d’une résolution visant à mettre fin aux exécutions

Amnesty International a exhorté mardi 21 décembre tous les États qui maintiennent la peine de mort à instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions, à titre de première étape vers l’abolition de ce châtiment.

Cet appel intervient après que l’Assemblée générale des Nations unies a souscrit le 21 décembre à une résolution appelant à un moratoire sur le recours à la peine capitale – la troisième depuis 2007.

La résolution a été approuvée en séance plénière de l’Assemblée générale à New York. On a enregistré 109 voix pour, 41 voix contre et 35 abstentions.

Le nombre d’États membres ayant voté pour a augmenté par rapport à la précédente résolution adoptée en 2008, et le nombre de voix contre a sensiblement baissé, ce qui confirme la tendance mondiale en faveur de l’abolition de la peine capitale.

« Une fois encore, l’Assemblée générale de l’ONU a fait clairement savoir que les homicides prémédités commis par les États doivent cesser, a indiqué José Luis Díaz, représentant d’Amnesty International auprès de l’ONU à New York.

« Les pays, minoritaires, qui continuent à recourir à la peine de mort doivent immédiatement mettre en place un moratoire sur les exécutions, à titre de première étape vers l’abolition de cette négation absolue des droits humains. »

Lorsque les Nations unies ont été créées, en 1945, huit pays seulement avaient aboli la peine capitale pour tous les crimes. Aujourd’hui, 136 des 192 États membres de l’ONU l’ont abolie en droit ou dans la pratique.

Le Bhoutan, la République de Kiribati, les Maldives, la Mongolie et le Togo ont modifié leur vote par rapport à 2008 pour se prononcer en faveur du moratoire. Autre signe d’évolution, les Comores, le Nigeria, les Salomon et la Thaïlande, qui avaient voté contre le moratoire en 2008, se sont aujourd’hui abstenus.

« Ces changements positifs dénotent une évolution encourageante vers l’abolition de la peine de mort partout dans le monde. Nous espérons que ces États adopteront dès que possible des textes législatifs en vue de supprimer la peine capitale », a conclu José Luis Díaz.

L’Assemblée générale de l’ONU débattra à nouveau de cette question fin 2012.


28 octobre 2010 Agir contre la Peine de Mort Brèves Cyber action N° 378 : La grâce pour MUMIA ABU-JAMAL

Contre l’exécution de Mumia Abu-Jamal et de tous les hommes, femmes et enfants condamnés à mort dans le monde. Cette ultime forme de châtiment est inacceptable dans une société civilisée et représente une insulte à la dignité humaine. (Assemblée générale des Nations Unies, Moratoire sur la peine de mort, résolution 62/149 du 18 décembre 2007, réaffirmée par la résolution 63/168 du 18 décembre 2008.)

http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=182


4 octobre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 4 octobre 2022

Mis à jour le 21 décembre 2022