20 mars 2017 Point sur le mouvement de contestation sociale et la répression en Biélorussie

Depuis un mois, des manifestations interdites regroupant parfois jusqu’à 3.000 personnes ont lieu en Biélorussie, comme hier à Minsk, contre le régime d’Alexandander Lukashenko, conu pour être « le dernier dictateur de l’europe » en place depuis 1994, et plus précisement sur une mesure d’impôt sur le « parasitisme social ».

https://mars-infos.org/point-sur-le-mouvement-de-2195


29 juin 2012 La dernière dictature d’Europe n’effraie pas les banquiers

Par Eric Simon (29 juin 2012)

À l’ombre de l’Euro 2012, coincée entre Pologne, Ukraine et Russie, survit la dernière dictature européenne : la Biélorussie. Le président Loukashenko y réprime, y censure, voire y supprime tranquillement la moindre dissidence, sous le regard paternaliste de son puissant voisin russe. Malgré l’agacement des chancelleries européennes, le business s’intensifie. Les grandes banques françaises ou allemandes continuent d’y investir massivement. Visite d’une dictature oubliée.

http://www.bastamag.net/article2480.html


11 septembre 2011 Biélorussie (Bélarus) Brèves La tourbière : un réservoir de carbone et un atout économique

Située dans la région de Minsk, au Bélarus (ou Biélorussie), la tourbière de Bartenikha a pratiquement été réduite à l’état de désert il y a 15 ans. Dévastée par une décennie d’extraction de la tourbe (1) dans les années 1990, elle ne représentait plus qu’une étendue de terres asséchées, parsemées de touffes et d’herbes sèches.

En 2006, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) lancent un projet visant à rétablir les tourbières de l’ensemble du Bélarus, mises à mal par l’exploitation commerciale et agricole. En l’espace de 4 ans, 28 200 hectares de tourbières, soit 6,4 % des terres du pays, ont pu être restaurées.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4814


3 août 2011 Biélorussie (Bélarus) Brèves Le projet de loi draconien visant à interdire les « manifestations silencieuses » ne doit pas être adopté

La proposition du gouvernement bélarussien d’interdire presque tous les types de manifestations est une nouvelle attaque contre le droit à la liberté d’expression et de réunion du peuple bélarussien, a déclaré Amnesty International lundi 1er août.

À la suite de plusieurs « manifestations silencieuses », les autorités ont publié vendredi 29 juillet un projet de loi qui, s’il était adopté, obligerait à demander une autorisation gouvernementale pour tout rassemblement consistant en « une action ou une inaction utilisée comme mode d’expression publique d’une attitude sociopolitique ou comme moyen de protestation ».

Les personnes déclarées coupables de participation à des manifestations « inactives » encourraient 15 jours de détention administrative ou une amende.

« Nous exhortons les parlementaires bélarussiens à ne pas adopter ces modifications apportées à une loi qui viole les normes internationales relatives à la liberté d’expression et de réunion », a indiqué John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale.

Selon le Centre de défense des droits humains Viasna, les autorités ont arrêté plus de 2 000 personnes ayant participé à des « manifestations silencieuses ». Près de 80 % de ces personnes ont été condamnées à des peines allant de cinq à 15 jours de détention administrative ou se sont vu infliger une amende.

Depuis le mois de juin, les « manifestants silencieux » se réunissent en groupes plus ou moins grands dans tout le Bélarus pour montrer leur opposition aux politiques gouvernementales. Parfois, ils applaudissent ou marchent silencieusement. Une fois, ils ont fait sonner simultanément les alarmes de leurs téléphones portables.

Les modifications qu’il est proposé d’apporter à la Loi relative aux actions de masse imposeraient de nouvelles restrictions quant aux lieux où les manifestations peuvent se tenir.

Toutefois, il est déjà presque impossible d’organiser des rassemblements publics dans le centre de Minsk.

Les autorités traitent les manifestants avec de plus en plus de brutalité. Des agents du KGB en civil ont arrêté des « manifestants silencieux » sans se présenter, et des manifestants pacifiques ont été battus.

Les forces de l’ordre ont parfois utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les « manifestations silencieuses » et le gouvernement a bloqué les réseaux de médias sociaux en ligne afin de faire obstacle aux organisateurs.

« Ces modifications sont révélatrices de la paranoïa qui caractérise le régime de Loukachenko. On pourrait en rire si l’intention sous-jacente n’était pas aussi sinistre, a ajouté John Dalhuisen. Elles ne doivent pas être adoptées et le droit de manifester pacifiquement – sous quelque forme que ce soit – doit être pleinement respecté. »

Voir aussi :

Gaz lacrymogène et sites Internet bloqués : les manifestants pris pour cible au Bélarus (4 juillet 2011) et Le Bélarus arrête des participants à une manifestation silencieuse (30 juin 2011).


17 mai 2011 Biélorussie Brèves Bélarus : Une société bâillonnée

Bélarus : Une société bâillonnée

http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee

Un film de 7 minutes, réalisé par la FIDH, sur la répression qui sévit au Bélarus depuis l’élection présidentielle de décembre 2010.

Le film de la FIDH Bitter Winter in Belarus dénonce la violente répression menée par les autorités Bélarus à l’encontre de tous ceux qui ont dénoncé les fraudes électorales commises lors de l’élection présidentielle du 19 décembre 2010.

Suite à l’annonce du résultat de l’élection, 700 personnes ont été arrêtées, battues et incarcérées alors qu’elles manifestaient pacifiquement dans le centre de Minsk pour contester les fraudes. Parmi elles, sept candidats de l’opposition, ainsi que de jeunes militants pro-démocratie, des journalistes indépendants et des défenseurs des droits de l’Homme. Alors que certains ont été condamnés à des peines de prison démesurées, d’autres ont vu leurs locaux perquisitionnés et saccagés à plusieurs reprises par les forces de sécurité. Très peu ont bénéficié d’une défense équitable et tous ont fait l’objet de menaces de la part du régime. Le Président Lukashenko lui même a, dès le lendemain de l’annonce des résultats, déclaré : « Finissons-en ! Il n’y aura plus de démocratie imbécile dans le pays ! […] Tous iront en prison comme le veut la loi ».

Aujourd’hui, la répression se poursuit au Bélarus. Deux anciens candidats à la présidentielle, Andrei Sannikov et Vladzimir Niaklayev se trouvent toujours en résidence surveillée. Les avocats de la journaliste Irina Khalip, épouse du candidat Sannikov, se sont vus retirer leurs licences. Deux journaux indépendants « Nasha Niva » et « Narodnaya Volia » sont interdits de publication. Six journalistes ont été accusés d’avoir participé à des « troubles massifs à l’ordre public », et l’un de leurs confrères a même été condamné à quatre ans de prison. Enfin, les défenseurs des droits de l’Homme sont plus que jamais dans la ligne de mire du régime : leurs locaux sont perquisitionnés et ils font l’objet de campagnes de diffamation diffusées à longueur de journée sur toutes les chaînes nationales1.

Ce film livre les témoignages accablants d’une société bâillonnée par un pouvoir qui tente par tous les moyens d’étouffer toute revendication en faveur de la démocratie.

Pour visionner le film : http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee

A venir : la FIDH publiera prochainement un rapport d’enquête détaillé sur la répression au Bélarus.


10 mars 2011 Biélorussie Brèves Le rêve brisé de la jeunesse biélorusse

Finalement, la révolution n’a pas eu lieu en Biélorussie. Les quelques concessions accordées à l’opposition – dont l’accès aux médias est limité – lors de la période électorale de décembre 2010 avaient pourtant fait naître quelques espoirs. Ils furent très vite brisés par une brutale reprise en main. Réécrite, canalisée, censurée, l’information ne sert qu’une cause, celle du pouvoir en place. L’opposition reste isolée et peine à se structurer.

http://blog.mondediplo.net/2011-03-09-Le-reve-brise-de-la-jeunesse-bielorusse


2 janvier 2011 Biélorussie Brèves Comment le KGB biélorusse s’occupe des anti-Loukachenko

La réélection controversée d’Alexandre Loukachenko, le 19 décembre, a entraîné de violentes manifestations et des arrestations d’opposants politiques à Minsk. Olga, Nasta, et Milana, trois femmes dont les maris ont été arrêtés par le KGB biélorusse, témoignent auprès de Rue89 du sort de ces militants et de leur combat pour les faire sortir.

http://www.rue89.com/2011/01/02/comment-le-kgb-bielorusse-soccupe-des-anti-loukachenko-183140


25 décembre 2010 Biélorussie Brèves Violences au Belarus : les vidéos qui accusent les services secrets

Le Belarus (ex-Biélorussie) est choqué par les événements violents qui se sont produits place d’Octobre, à Minsk, après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle le week-end dernier. Ils ont conduit à l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition.

L’autoritaire Alexandre Loukachenko venait d’être proclamé vainqueur avec près de 80% des suffrages au premier tour ; un chiffre qui, selon les manifestants, est le résultat de fraudes massives.

http://www.rue89.com/2010/12/25/violences-au-belarus-les-videos-qui-accusent-les-services-secrets-182229


18 décembre 2010 Biélorussie Brèves Loukachenko s’offre un quatrième mandat

Alexandre Loukachenko est au pouvoir depuis seize ans et il a bien l’intention d’y rester. Candidat à sa propre succession à la présidentielle de dimanche, le chef de l’Etat biélorusse, souvent qualifié de dernier dictateur d’Europe, le dit ouvertement : « Il y aura des changements politiques mais pas de changement de pouvoir. »

http://www.liberation.fr/monde/01012308832-loukachenko-s-offre-un-quatrieme-mandat


14 octobre 2020

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bi%C3%A9lorussie

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 14 octobre 2020

Mis à jour le 21 octobre 2020