4 décembre 2016 Pollution spatiale sous haute surveillance !

Pour éviter que le ciel ne nous tombe sur la tête et que les accidents en orbite ne se multiplient, il est urgent de s’occuper des déchets dangereux qui peuplent l’espace.
https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-effets-le-magazine-de-lenvironnement/pollution-spatiale-sous-haute-surveillance


28 décembre 2015 Plus de 300 000 déchets gravitent autour de la Terre depuis 1957

C’est la plus grande déchetterie de l’univers. L’Université de Londres a créé cette vidéo de la planète Terre sur 58 ans d’épopée cosmique durant laquelle satellites en perdition et autres déchets technologique se sont disséminés en orbite. Un constat alarmant qu’a dénoncé la NASA en 2009. Sur ces images, seuls 20 000 gros déchets sont mis en exergue sur environ 300 000 autres débris.
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/monde-de-vf/videos/plus-de-20-000-dechets-gravitent-autour-de-la-terre-depuis-1957/20772


16 janvier 2014 Des millions de débris flottent autour de la Terre

Des myriades de débris flottent dans l’Espace à diverses altitudes. Morceaux de fusées, satellites en fin de vie, outils perdus par des astronautes…

http://www.liberation.fr/video/2014/01/16/des-millions-de-debris-flottent-autour-de-la-terre_973394


22 juin 2011 Déchets spatiaux Brèves Le plongeon de l’ATV

Le plongeon de l’ATV

La plongée dans la zone d’impact planifiée des épaves du véhicule spatial ATV Johannes Kepler constitue une avancée importante dans la maîtrise des engins spatiaux en fin de vie. Cependant Robin des Bois déplore qu’encore une fois comme en 2008, après l’immersion du Jules Verne, certains collaborateurs de l’Agence Spatiale Européenne expriment leur légitime satisfaction en soulignant que l’ATV plonge « 20.000 lieues sous les mers ». La vraie satisfaction sera quand les successeurs de l’ATV n’utiliseront plus le cimetière spatial du Pacifique sud et rentreront sur Terre en conservant leur intégrité et en permettant ainsi de ramener dans les laboratoires et dans les installations dédiées les équipements de valeur et les déchets.

Rappel :
A lire Les Déchets dans l’espace.
65 pages – Les chapitres « Boomerang métallique » et « Boomerang radioactif » évoquent quelques cas connus des risques humains et environnementaux des rentrées sur Terre des fragments spatiaux.

http://www.robindesbois.org/dossiers/dechets-espace/Les-dechets-dans-l-espace-robindesbois.pdf


20 juin 2011 Déchets spatiaux Brèves

2 jours, 2 heures et 7 minutes avant la rentrée prévue dans l’atmosphère et la plongée dans l’océan Pacifique sud de l’ATV (Automated Transfer Vehicle), cargo spatial de l’ESA (European Space Agency) transportant des déchets en provenance de l’ISS (Station Spatiale Internationale), Robin des Bois publie « Les déchets dans l’espace », rapport de 65 pages avec iconographie et cartographie.
http://www.robindesbois.org/dossiers/dechets-espace/Les-dechets-dans-l-espace-robindesbois.pdf
Ce rapport est le premier état des lieux des déchets encombrant l’espace et des risques associés pour les activités spatiales, l’environnement terrestre et interplanétaire, réalisé par une ONG environnementale.

Sommaire

I- Le milieu spatial
II- Les déchets spatiaux
III- Inventaires des déchets spatiaux
IV- Les orbites basses (Low Earth Orbit, LEO) [dont l’ISS]
V- Les orbites moyennes (Medium Earth Orbit, MEO)
VI- L’orbite géostationnaire (Geostationary Earth Orbit, GEO)
VII- Les déchets et les bactéries terrestres sur la Lune
VIII- Industrie spatiale et nucléaire
IX- Les rentrées sur Terre [dont le boomerang radioactif]
X- La réglementation internationale
XI- Les mesures d’atténuation (« mitigation guidelines »)
XII- L’entretien Robin des Bois - ESA
Conclusions Les déchets dans l’espace

Introduction
La conquête spatiale a réussi un exploit considérable. En 50 ans, l’humanité a disséminé dans l’espace des milliards de déchets d’origine terrestre. « L’océan d’en haut » comme l’appelait Victor Hugo est victime d’une pollution industrielle d’un genre nouveau, foudroyant, proliférant et durable du même type en plus irrécupérable que la pollution de l’océan d’en bas par les déchets de plastique, de polystyrène et d’hydrocarbures.

La durée de vie d’un satellite n’est guère plus longue que celle d’une voiture, une bonne dizaine d’années. Sur Terre, la gestion des Véhicules Hors d’Usage -VHU- et de leurs accessoires est un casse-tête. Dans l’espace, la gestion des Satellites Hors d’Usage -SHU- est dominée par le « chaque Etat pour soi » et le sans gêne à l’état pur. La gestion des déchets de toutes les catégories est une science en même temps que le miroir des comportements collectifs. Les déchets spatiaux n’échappent pas à la règle sauf que personne et surtout pas les exploitants ne les ont vus venir. Dans les années 1970, les premières détections analytiques de traces de titane et d’aluminium sur des satellites cobayes ont été attribuées à des éjections solaires ou à la chimie des astéroïdes alors qu’elles provenaient des peintures et des résidus de combustion des engins spatiaux. Les industriels de l’espace n’ont pas non plus anticipé l’expansion géométrique et la démultiplication en cascade des déchets issus de collision et d’explosion orbitales. En 50 ans, les activités humaines dans l’espace ont créé sur les orbites basses et hautes de la Terre plus de déchets que le système solaire n’y a injecté de météorites en plusieurs milliards d’années.

Aujourd’hui, aucun vol spatial habité ou satellite ou encore mission interplanétaire n’est à l’abri d’une collision destructrice avec un déchet. Sur Terre, nul non plus n’est à l’abri d’un déchet tombé de plus haut que le ciel, d’une rentrée incontrôlée sur la planète mer, pas même une baleine. Les déchets spatiaux contribuent à la pollution lumineuse de l’espace et perturbent les observations des astronomes. Les réacteurs nucléaires embarqués sur les satellites masquent le bruit de fond radioactif du cosmos en émettant des flux de rayons gamma artificiels même quand les satellites ne sont plus en fonction.

Tout ça pour internet, GPS, téléphone et radio satellitaires, autant d’activités commerciales, de moyens de communication et de divertissement qui rapportent infiniment d’argent et produisent des déchets à l’infini sans la moindre contrainte à verser une TGAP -Taxe Générale sur les Activités Polluantes- spatiale. Le droit spatial lui aussi est en panne ; les étages susceptibles de mettre en orbite une convention internationale sur la prévention et la gestion des déchets dans l’espace sont très loin d’être sur le pas de tir. Seule lueur d’espoir, les logisticiens de l’espace comprennent désormais l’urgence à agir pour nettoyer les écuries spatiales et prévenir à la source la production de déchets.

Lire la suite sur
http://www.robindesbois.org/dossiers/dechets-espace/Les-dechets-dans-l-espace-robindesbois.pdf


2 février 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 2 février 2022

Mis à jour le 10 septembre 2022