25 janvier 2017 Ces bénévoles qui bravent le froid et la nuit à la rencontre des précaires et sans-abris

On les appelle « les maraudeurs ». Chaque soir, des bénévoles des Restos du cœur parcourent les villes et leurs banlieues à pieds ou en camion. Leur mission : aller au-devant des sans domicile et des familles mal logées pour leur offrir ce qui sera peut-être leur seul repas de la journée. Un petit réconfort pour affronter la nuit glaciale. Du sourire à la chaleureuse poignée de mains, de la soupe servie au coup de fil passé au Samu social, chaque rencontre tente de préserver humanité et le lien social. Basta ! les a suivis en Seine-Saint-Denis, où plus de 500 repas chauds sont distribués de manière inconditionnelle.

http://www.bastamag.net/Les-Maraudeurs-du-93-ces-benevoles-qui-vont-a-la-rencontre-des-precaires-et


27 septembre 2016 Cent pour un hébergement

Nous sommes à Mulhouse, ville qui a la malchance d’être la 3ème ville la plus pauvre de France métropolitaine selon des études INSEE sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Un collectif s’est constitué après un hiver terriblement rigoureux, celui de 2012-2013, qui condamnait des personnes sans logements et face à des services d’urgence débordés, à passer les nuits dehors dans un froid glacial. « Refusant d’en rester à une indignation stérile », des membres d’associations et des particuliers créèrent le collectif « Urgence, Welcome ». Par un heureux hasard, un couvent désaffecté permit au collectif de mettre 25 personnes, en majeure partie des demandeurs d’asile en cours de régulation, à l’abri de janvier à juin 2013, date à laquelle le bâtiment fut restitué à ses propriétaires. Fort de cette première expérience, le collectif a fondé l’association « Cent pour un hébergement », le principe étant de trouver un nombre de donateurs suffisant pour assumer le loyer d’un appartement. Sur la base de 100 personnes versant 5 euros par mois pendant un an, l’association peut financer un loyer et les charges d’une famille.

http://www.mescarnetsdecampagne.com/2016/09/cent-pour-un-hebergement.html


16 janvier 2016 L’hébergement d’urgence en Ile de France : le cercle vicieux

C’est une spirale infernale humaine et financière dont l’Etat essaye de sortir. L’hébergement d’urgence des familles sans abris se fait en grande partie aujourd’hui... à l’hôtel ! Des dizaines de milliers de personnes dorment ainsi dans le parc hôtelier francilien. Un système qui coûte cher – plus de 200 millions € par an -, qui alimente d’ailleurs une filière économique, et qui pèse sur la vie de ces personnes en grande fragilité. Un véritable engrenage.

http://www.franceculture.fr/2016-01-15-l-hebergement-d-urgence-en-ile-de-france-le-cercle-vicieux


1er avril 2015 Hébergement d’urgence : un tout petit pas vers la fin de la gestion « au thermomètre »

Le gouvernement s’est engagé le 31 mars sur le maintien de 2 000 places hivernales. On est, cependant, encore loin du compte : selon la Fnars, 57 % en moyenne des demandes d’hébergement d’urgence n’ont pas pu trouver de solution cet hiver.

http://www.lagazettedescommunes.com/344729/hebergement-durgence-un-tout-petit-pas-vers-la-fin-de-la-gestion-au-thermometre/


25 décembre 2012 Selon le Samu social, toutes les familles sans abri à Paris sont hébergées la nuit

Toutes les familles sans abri qui ont fait appel au 115, le numéro d’urgence pour les SDF, sont aujourd’hui hébergées, a affirmé ce lundi le président du Samu social de Paris Eric Molinié. En septembre dernier, jusqu’à 400 demandes n’étaient pourtant pas pourvues chaque soir.

http://www.humanite.fr/sdf/selon-le-samu-social-toutes-les-familles-sans-abri-511658


2 novembre 2012 « Les familles représentent la moitié des appels au 115 »

Eric Molinié, président du Samu Social de Paris, décrit les limites de l’hébergement d’urgence durant la période hivernale, notamment face à de nouvelles formes de pauvreté.
Par SYLVAIN MOUILLARD

La Halde a publié une série de recommandations contre les discriminations envers les femmes, préconisant par exemple des mesures contraignantes pour assurer l’égalité professionnelle dans la fonction publique ou encore la fin des internats non mixtes.C’est ce jeudi que débute la période hivernale. Une date synonyme d’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires pour venir en aide aux sans-abri. La ministre du Logement, Cécile Duflot, en a promis 19 000 pour cette année. Insuffisant, juge Eric Molinié, président du Samu Social de Paris (photo AFP). D’autant que la capitale, avec sa proche banlieue, concentre une pauvreté de plus en plus importante.

http://www.liberation.fr/societe/2012/11/01/les-familles-representent-la-moitie-des-appels-au-115_857368


2 septembre 2012 Hébergement d’urgence : vivement l’hiver !

Cécile Duflot a promis d’en finir avec la politique d’hébergement « au thermomètre » pour les sans domicile. En attendant, les foyers d’urgence, maintenus ouverts pour certains après le plan hivernal pour atténuer la pénurie, ferment leurs portes dans les prochains jours. Reportage.

http://www.politis.fr/Hebergement-d-urgence-vivement-l,19258.html


20 août 2012 La vacance indigne de l’accueil d’urgence

En été, 70 % des appels au 115 n’aboutissent pas. Ce chiffre plus élevé qu’en hiver révèle les limites de la gestion saisonnière de l’hébergement des sans-abri. Reportage à Rouen, où un collectif se bat pour obtenir des places toute l’année.

http://www.humanite.fr/societe/la-vacance-indigne-d-e-l%E2%80%99accueil-d%E2%80%99urgence-502408


20 août 2012 La vacance indigne de l’accueil d’urgence

En été, 70 % des appels au 115 n’aboutissent pas. Ce chiffre plus élevé qu’en hiver révèle les limites de la gestion saisonnière de l’hébergement des sans-abri. Reportage à Rouen, où un collectif se bat pour obtenir des places toute l’année.

http://www.humanite.fr/societe/la-vacance-indigne-d-e-l%E2%80%99accueil-d%E2%80%99urgence-502408


16 décembre 2011 Hébergement d’urgence : le 115 ne répond presque plus

Plus de 40% des demandes d’hébergement faites au 115, le numéro d’accueil et d’aide aux personnes sans abri, n’ont pas été satisfaites en 2010 et cela concerne surtout les couples avec enfants. C’est ce que révèle ce vendredi le premier rapport annuel de l’Observatoire national du 115.

http://www.humanite.fr/societe/hebergement-durgence-le-115-ne-repond-presque-plus-486140


8 août 2011 En une semaine, 80 familles se retrouvent à la rue

Les règles du Samu social ont changé. Une famille n’est hébergée en urgence que si deux autres sortent du dispositif. Le conseil général dénonce la situation.

Ce n’est pas encore l’appel de l’abbé Pierre de l’hiver 1954 mais ça y ressemble. Dans un communiqué envoyé récemment, Christian Favier, président (PC) du conseil général, s’indigne contre les coupes franches dans les finances du Samu social. « Une nouvelle étape, inhumaine et dramatique, vient d’être franchie dans le sort indigne réservé aux personnes sans logis, écrit l’élu

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/en-une-semaine-80-familles-se-retrouvent-a-la-rue-18-07-2011-1536169.php


3 août 2011 115, le Samu social Brèves Le social : un champ de ruines ?

Communiqué LDH
La démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social est la dernière en date des illustrations du cours actuel de la politique sociale et du paradoxe qui consiste à mettre en cause tous les éléments de la politique sociale au moment où leur existence aurait le plus de sens. Au contraire, au nom de la réduction des dépenses publiques, au nom de la nécessaire augmentation de la productivité ou du développement de la performance, les inégalités en période de crise galopent !

http://www.ldh-france.org/Le-social-un-champ-de-ruines


1er août 2011 115, le Samu social Brèves Les professionnels du 115 seront en grève dans de nombreuses villes de France, le mardi 2 Août.

Confronté à des restrictions budgétaires sans précédent, le Samu Social n’est plus en mesure répondre à l’hébergement d’urgence des plus démunis.

La LDH soutient la grève de la coordination des salariés de l’urgence sociale. La manifestation aura lieu le 2 août square Boucicaut à Paris.

Grève des 115 de France le 2 Août 2011

Parce que les baisses drastiques de budget annoncées condamnent les associations à remettre à la rue des centaines de personnes,

Parce que nous, professionnels de terrain, nous connaissons les conséquences de ces remises à la rue pour les personnes que nous accompagnons chaque jour,

Parce que nous ne voulons pas être les complices impuissants d’une situation de non-droit

Les professionnels du 115 seront en grève dans de nombreuses villes de France,

le mardi 2 Août.

A Paris,

Rassemblement 12h30 square Boucicaut

Il s’agit d’une mobilisation dont le caractère inédit souligne l’ampleur de la crise que connaît actuellement l’urgence sociale.

« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Art L 345-2-2 Code de l’action sociale et des familles.

« Toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée. » Art.L 345-2-3.

L’Etat ne doit pas se cacher derrière la politique du « logement d’abord », encore en chantier et sans effet pour le moment, pour remettre à la rue, en dépit de la loi, des centaines de femmes, d’hommes et d’enfants.

L’argument d’un accès au logement pour tous est un leurre : ces logements n’existent pas et l’accompagnement médico-social prévu n’est pas mis en place.

Ce sont les trottoirs, les parcs et les terrains vagues qui accueillent aujourd’hui les personnes n’accédant pas ou plus à l’hébergement.

Nous les voyons chaque jour s’épuiser physiquement et psychologiquement, perdre l’espoir d’un ailleurs que la rue, condamnés à la survie.

Cette grève est donc, après les différentes mobilisations locales ainsi que la démission de Xavier Emmanuelli, un nouveau cri d’alarme, celui exprimant la colère des professionnels de terrain de toute la France.

Nous demandons à ce que la loi soit respectée. Pour se faire, que l’Etat doit revenir sur la restriction de budget annoncée et montrer un réel engagement en faveur des plus démunis. Il en va de destin humains, de notre éthique professionnelle et du maintien du pacte social.


30 novembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 30 novembre 2021

Mis à jour le 29 septembre 2022