18 mai 2018 Projet de loi « ELAN » et exposition aux champs électromagnétiques : non à la remise en cause de la loi Abeille !

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Communiqué de presse – Jeudi 17 mai 2018

Projet de loi « ELAN » et exposition aux champs électromagnétiques : non à la remise en cause de la loi Abeille !

Le projet de loi dit « ELAN » pour Evolutions du Logement et Aménagement Numérique, soutenu par le gouvernement est en cours d’adoption (1). Alors que les discussions autour de la réforme de la SNCF font couler beaucoup d’encre, un silence singulier entoure ce texte qui concerne l’ensemble de la population et dont l’enjeu est pourtant important. Au nom de la réduction de la fracture numérique, l’article 62 du texte prévoit en effet une annulation des dispositions de la loi Abeille (2) - à peine appliquées - qui encadrent l’installation d’antennes-relais. Les opérateurs de téléphonie mobile qui n’ont cessé de faire pression au nom de la « lourdeur » de la loi Abeille se réjouissent d’avoir eu l’oreille attentive du gouvernement. La loi Abeille encadre l’installation des antennes-relais en imposant un délai de consultation des maires et une information des riverains. Mais c’est déjà trop pour les opérateurs qui souhaitent déployer au plus vite la 5G et pouvoir multiplier les sources d’exposition et les fréquences nouvelles sans aucun frein (3). La santé publique semble leur être un concept inconnu, passé aux oubliettes dans cette loi. Ce n’est pas le cas de nombreuses associations mobilisées pour la prise en compte des impacts des radiofréquences sur la santé. Le texte sera examiné en plénière à l’Assemblée nationale à partir du 28 mai.

Non à la suppression de l’encadrement du déploiement des installations de téléphonie mobile
La loi Abeille était motivée par une préoccupation de santé publique, et de fonctionnement démocratique de l’implantation et du déploiement des installations de téléphonie mobile et internet. Elle donne un rôle aux pouvoirs locaux et aux communes en termes de concertation des riverains. Ces dispositions sont essentielles, dans un contexte d’exposition généralisée et subie des populations aux ondes électromagnétiques. L’article 62 du projet de loi « ELAN » supprime le délai de 2 mois imposé aux opérateurs pour les demandes d’autorisation d’urbanisme concernant les installations radioélectriques, après avoir déposé le dossier d’information auprès du maire. Le texte réduit également de 2 à 1 mois le délai minimum qui leur est imposé avant de débuter les travaux lors de modifications substantielles d’installations radioélectriques, susceptibles d’avoir un impact sur le niveau de champs électromagnétiques émis par celle-ci, après avoir déposé le dossier d’information auprès du maire.

Multiplication des sources d’exposition et types de radiofréquences : des risques pour la santé
L’exposition aux radiofréquences et la multiplication des types de radiofréquences et des sources (objets connectés, 4G puis 5G, compteurs Linky, Wifi déployé dans tous lieux comme dans les transports, etc.) est un sujet majeur de préoccupation de santé publique. Il concerne l’ensemble de la population. Des données font déjà état de la nécessité d’appliquer leprincipe de précaution. Le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer, OMS) a classé en 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences cancérogènes possibles pour l’être humain (4). L’Anses dans un récent rapport a souligné que des travaux supplémentaires devraient être entrepris sur la question de l’hypersensibilité aux radiofréquences (5). Enfin tout récemment, des scientifiques de l’Agence fédérale américaine du National Toxicology Program (NTP) et un panel d’experts associé ont conclu qu’il existe des « preuves évidentes » reliant le rayonnement des téléphones mobiles au développement de cancers chez les rats (6). N’est-ce pas suffisant pour l’application du principe de précaution pour les humains ?

Projet de loi Evolutions du Logement et Aménagement Numérique, http://www.assemblee-nationale.fr/15/projets/pl0846.asp
Loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques du 9 février 2015,https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030212642&categorieLien=id
« la Fédération et les opérateurs ne cessent de demander de simplifier et de stabiliser le régime des autorisations administratives préalables à l’implantation d’un site mobile et de rendre moins contraignantes les règles d’urbanisme. Certaines de leurs propositions devraient intégrer le projet de loi pour l’Evolution du Logement et l’Aménagement Numérique (ELAN) qui sera examiné en Conseil des ministres courant mars. » Cité par la Fédération Française des Télécommunications, https://www.fftelecoms.org/nos-travaux-et-champs-dactions/reseaux/signature-accord-historique-couverture-mobile-ciblee-3g-4g-etat-operateurs/
Le CIRC classe les champs électromagnétiques de radiofréquence comme « peut-être cancérogènes pour l’homme », communiqué de presse n° 208, 31 mai 2011, http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf
Avis et Rapport de l’Anses relatif à l’expertise sur l’hypersensibilité électromagnétique (EHS) ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques (IEI-CEM), 27 mars 2018, https://www.anses.fr/fr/content/hypersensibilit%C3%A9-aux-ondes-%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques-amplifier-l%E2%80%99effort-de-recherche-et-adapter-la
Usage du téléphone portable et risques de cancer : des preuves existent selon des experts américains, 4 avril 2018, http://www.projetnesting.fr/Usage-du-telephone-portable-et.html


13 septembre 2017 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Scientifiques et médecins alertent sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G

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Scientifiques et médecins alertent sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G

Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.

La 5G augmentera considérablement l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s’ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu’elle est nocive pour les humains et pour l’environnement.

Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l’exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis.

La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.

Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l’Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l’exposition permanente de l’intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil.

Les dangers de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés

Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l’ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux « nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d’exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales ». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l’apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d’apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d’impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études.

Pour Etienne Cendrier, porte-parole : "Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché : il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d’après l’OMS ..."


6 mars 2017 Paris veut réduire l’exposition de ses habitants aux ondes électromagnétiques

Le seuil maximal des émissions des antennes-relais pour le réseau mobile dans la capitale passera de 7 à 5 Volts par mètre, a annoncé jeudi 2 mars 2017 la mairie de Paris. Son maire, Anne Hidalgo, devrait proposer aux opérateurs de téléphonie mobile, durant le prochain conseil de Paris, fin mars, une nouvelle charte visant à réduire de 30% les niveaux des émissions maximales de leurs antennes. Paris « devient ainsi la métropole la plus protectrice d’Europe, devant Bruxelles, qui a fixé un seuil à 6 V/m. Ce sont des normes extrêmement strictes« , a indiqué devant la presse Julien Bargeton, adjoint aux Finances de la mairie.

https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/03/06/paris-veut-reduire-lexposition-de-ses-habitants-aux-ondes-electromagnetiques/


2 septembre 2016 Ondes électromagnétiques : « Il faut appliquer le principe de précaution »

Le seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques en France a été fixé par un décret de 2002. Il est plus de... cent fois supérieur au seuil adopté par le Conseil de l’Europe. Vincent Corneloup, avocat de l’association Robin des toits, condamne l’attitude des gouvernements français, alors que de nombreuses études scientifiques attestent des dangers des ondes électromagnétiques.
https://reporterre.net/Ondes-electromagnetiques-Il-faut-appliquer-le-principe-de-precaution


19 mai 2016 L’État attaqué pour non-respect du principe de précaution sur les ondes

L’association Robin des toits, qui alerte sur les risques des technologies sans fil, a déposé jeudi 12 mai un recours auprès du Conseil d’État pour exiger du gouvernement qu’il respecte le principe de précaution sur les risques que font courir les ondes électromagnétiques sur la population. En novembre dernier, Robin des toits avait demandé au Premier ministre d’abroger certaines dispositions d’un décret de 2002 qui fixait des valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques. Son courrier est resté sans réponse [1].

http://www.bastamag.net/Ondes-l-association-Robin-des-toits-attaque-l-Etat-pour-qu-il-respecte-le


12 mai 2016 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Robin des Toits attaque l’Etat en Justice

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Ondes : Robin des Toits attaque l’Etat en Justice

Par courrier en date du 24 Novembre 2015, Robin des Toits a demandé au Premier ministre d’abroger certaines dispositions du décret 2002-775 du 3 Mai 2002 fixant les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques puisque ce décret est illégal car contraire au principe de précaution.

Le Premier ministre n’a pas répondu à cette demande, signifiant par là un refus implicite.
C’est ce refus qui est contesté devant le Conseil d’État de façon que l’État soit contraint d’abroger ces valeurs limites d’exposition illégales et fixe de nouvelles normes respectant le principe de précaution.

De nombreuses études scientifiques démontrent aujourd’hui les risques potentiels des ondes électromagnétiques à des niveaux bien inférieurs aux seuils fixés par le décret de 2002.

Au plan national, des juridictions françaises ont également reconnu le caractère potentiellement nocif des ondes à des niveaux inférieurs aux seuils réglementaires.

La loi du 9 février 2015 reconnaît aussi le caractère potentiel des risques liés aux ondes sur la santé humaine, pose le principe de sobriété et limite l’exposition des personnes les plus vulnérables comme les enfants.

Les compagnies d’assurance mondiales ne couvrent plus les risques sanitaires liés aux technologies sans-fil (Lloyd’s, Swiss Re...).

La résolution 1815 du Conseil de L’Europe du 27 mai 2011, recommande aux États de fixer un seuil d’exposition très inférieur aux limites actuelles conformément au principe de précaution.

L’OMS a classé les champs électromagnétiques des technologies sans-fil en catégorie 2B (potentiellement cancérigène pour l’homme).

Pour Me Vincent Corneloup, avocat de Robin des Toits : "Les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques doivent être définies au regard du principe de précaution qui impose de prendre des mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible à l’environnement en cas d’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment."
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits : "Le caractère sérieux et le nombre grandissant des études scientifiques menées par des équipes de chercheurs universitaires de haut niveau, pointant les effets nocifs des champs électromagnétiques des technologies du sans-fil et démontrant l’existence d’effets biologiques potentiellement ou certainement pathologiques à des niveaux d’exposition bien en dessous de ceux du décret de 2002 est acquis.
Si le risque venait à se réaliser, il pourrait avoir des conséquences sanitaires et aussi bien économiques, catastrophiques. Il est absolument indispensable que les seuils limites d’exposition soient abaissés !"

Le recours en excès de pouvoir a été déposé ce matin à 10h auprès du Conseil d’État.


27 octobre 2015 L’application de la loi ondes accuse du retard

L’application de la loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation
 en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques affiche un retard par rapport aux objectifs fixés. Tour d’horizon des mesures prochainement initiées.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/application-loi-ondes-accuse-du-retard-25530.php4


30 août 2015 Rambouillet : les électrosensibles rassemblés et en colère

Le collectif des électrosensibles de France a réuni une soixantaine de personnes dans la forêt de Rambouillet. Ils veulent alerter l’opinion publique sur le problème des ondes électromagnétiques.

Les ondes électromagnétiques vont-elles devenir l’ennemi de santé publique numéro 1 ? C’est en tout cas ce que pensent les personnes électrosensibles, c’est à dire celles dont le corps ne supporte pas l’exposition à ces ondes. On ne sait pas combien elles sont en France. Il n’y a pas de chiffre car la maladie n’est pas encore reconnue.

http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/rambouillet-les-electrosensibles-rassembles-et-en-colere-722551


28 août 2015 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Rassemblement national le 29 août dans les Yvelines : Intensifier les reconnaissances de l’électrosensibilité

L’association nationale Priartem / les Electrosensibles de France, organise une rencontre le samedi 29 août, au cœur du massif forestier de Rambouillet (Yvelines).

Cette année, la rencontre sera placée sous le signe de récentes avancées en terme de reconnaissance.

En effet, certains ont obtenu, par leur engagement et au prix de plusieurs années de combat, des victoires devant des instances de recours. Autant d’avancées pour enfin faire émerger ce problème de santé publique (voir les témoignages en annexe dans le fichier ci-joint).

Pour Sophie Pelletier, porte-parole d’Electrosensibles de France / PRIARTEM, ce sont de bonnes nouvelles : « Grâce à la convergence des actions associatives interpellant les pouvoirs publics et l’action des victimes qui font reconnaître leurs droits, il n’est plus possible de faire comme si ce problème de santé publique n’existait pas. Mais le Gouvernement prend de graves responsabilités en s’obstinant à faire comme si de rien était car il intensifie le déploiement tous azimuts de nouvelles sources d’expositions : compteurs communicants (1), Wifi à l’école (2), suppression programmée des zones blanches, détricotage de la loi Abeille tout juste promulguée... ».

A l’occasion de notre rencontre, nous réaffirmerons l’urgence d’une prise en charge, d’une recherche clinique et d’une prévention de l’hypersensibilité électromagnétique garantissant déontologie et concertation. Pour sortir par le haut de cette situation, nous demandons toujours la désignation d’un référent mandaté par le Ministère de la Santé en vue d’élaborer et d’engager un plan d’actions concrètes transparentes et concertées à commencer par la mise à « l’abri » des plus atteints. (3)

http://www.priartem.fr/Rassemblement-national-le-29-aout.html


24 août 2015 La Justice fait droit à une personne Electro-HyperSensible et reconnaît son handicap

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Communiqué

La Justice fait droit à une personne Electro-HyperSensible et reconnaît son handicap

Le Tribunal du Contentieux de l’incapacité de Toulouse vient de rendre un jugement reconnaissant le droit à une allocation pour le handicap "d’électrosensibilité".

Le jugement fait état du "Syndrome d’hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques" précisant que "la description des signes cliniques est irréfutable".
La déficience fonctionnelle de Marine Richard est évaluée à 85%.
Une allocation pour adulte handicapé lui est donc attribuée par décision de justice pour trois ans renouvelables en fonction de l’évolution de son handicap.

Marine Richard a récemment publié "Sans Mobile" aux éditions "Le Square". Elle a été journaliste, poète et auteure dramatique ; elle a été deux fois primée par le Centre National du Théâtre.
Atteinte d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques depuis 2010, elle a dû renoncer à toute activité sociale et vit retirée à l’abri des champs électromagnétiques artificiels dans les montagnes ariégeoises.

Marine Richard était représentée dans son contentieux par Me Terrasse.

Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits : "Il s’agit d’un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce Syndrome d’Électro-hypersensibilité ; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques."

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29 janvier 2015 Ondes : Loi définitivement adoptée !! Loi ABEILLE

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Communiqué de Presse

Ondes : Loi définitivement adoptée !!
Loi ABEILLE

La loi votée ce jeudi 29 janvier 2015 permet d’introduire un peu plus de transparence et de démocratie dans le développement des nouvelles technologies. Elle ouvre la voie à une réduction de l’exposition de la population aux radiofréquences (classées cancérigènes possibles par l’OMS - Organisation Mondiale de la Santé) ; elle met en place une instance de dialogue réunissant les parties prenantes ; elle incite à l’usage du "kit mains-libres" ; elle interdit le WIFI dans les crèches ; elle interdit la publicité sur la téléphonie mobile en direction des enfants ; elle demande un rapport sur l’électro-hypersensibilité.

C’est peu par rapport à l’ambition initiale de la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV). C’est pourtant une première avancée qui a une grande portée symbolique dans un contexte où le lobbying industriel a été spectaculaire contre ce texte de loi - le parcours législatif de ce texte a pris plus de 2 ans !
Robin des Toits attend une promulgation rapide de cette loi pour qu’elle entre en application le plus rapidement possible.

Robin des Toits s’inquiète du niveau de désinformation de certains élus pourtant censés "représenter la nation", leur frénésie pour le "tout connecté" quelles qu’en soient les conséquences sanitaires, et souligne paradoxalement leur déconnexion d’avec le terrain, d’avec le dossier et d’avec la réalité des connaissances scientifiques...

Robin des Toits félicite les parlementaires qui ont permis l’adoption de cette loi - au premier rang desquels il faut citer Laurence Abeille, auteure et rapporteure de cette loi - et les encourage à poursuivre dans cette voie.

Cette loi est tout simplement une première au niveau Européen !

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national


29 janvier 2015 Comment se protéger des ondes électromagnétiques

Les députés discutent aujourd’hui d’un texte de loi sur les ondes électromagnétiques. Peu de changements à attendre, alors que les soupçons de dangerosité de ces ondes « possiblement cancérogènes » subsistent. Mais avec des techniques simples et un diagnostic, il est possible de s’en prémunir au quotidien.

http://www.reporterre.net/Comment-se-proteger-des-ondes


15 septembre 2014 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Lettre inter-associative sur les box qui crachent

ROBIN DES TOITS
Association régie par la loi du 1er juillet 1901
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Objet : assister et fédérer les personnes et les collectifs qui luttent pour la sécurité sanitaire des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil

Paris, le 16 Septembre 2014
Lettre ouverte
Recommandée AR
Adressée à :
Copie à :
Monsieur Stéphane RICHARD, Président Directeur Général Société ORANGE France
Monsieur Jean-Yves CHARLIER, Président Directeur Général Société SFR
Monsieur Olivier ROUSSAT, Président Directeur Général Société BOUYGUES TELECOM
Monsieur Xavier NIEL, Président Directeur Général Société FREE
Monsieur Eric DENOYER, Président Directeur Général Société NUMERICABLE
Madame Nathalie HOMOBONO, Directrice générale de la DGCCRF
Monsieur Jean-Ludovic SILICANI, Président de l’ARCEP
Monsieur le Professeur Benoît VALLET, Directeur Général de la Santé – DGS
Madame Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’Etat chargée du numérique
Madame Carole DELGA, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, auprès du ministre de l’Economie, de
l’Industrie et du Numérique
Monsieur Jérôme SALOMON, Conseiller technique de Madame la ministre de la Santé
Monsieur Pierre-Louis DUBOURDEAU, Conseiller technique de Madame la ministre de l’Environnement
Monsieur Stéphane ELKON, Délégué Général du Gitep TICS

Objet : Box et émissions de champs électromagnétiques

Madame, Monsieur,
L’association nationale Robin des Toits, l’association PRIARTEM et le collectif des électrosensibles sont de plus en plus fréquemment alertés par leurs adhérents et sympathisants confrontés à des « box » d’accès à Internet et autres services qui émettent des rayonnements électro-magnétiques (ci-après REM) nonobstant la mise en œuvre, par l’abonné, des procédures de désactivation portées à sa connaissance.
Il peut s’agir :
‐* de rayonnements qui persistent malgré la désactivation, soit au moyen d’un interrupteur externe, soit via l’interface de configuration de la box, des réseaux WIFI ;
‐* de cas de figure où ces réseaux avaient été désactivés, mais où ils se remettent à émettre à l’insu de l’utilisateur et sans intervention de sa part, suite à une coupure de courant, une mise à jour logicielle ou un autre événement indépendant de sa volonté ;
‐* de cas où l’interrupteur externe est impuissant à couper le réseau WIFI, celui-ci se réactivant malgré la pression sur le bouton ;
‐* de « box » dont seuls certains réseaux peuvent être coupés par l’utilisateur (WIFI domestique, WIFI communautaires), d’autres réseaux (femtocell, base DECT, autres...) restant actifs sans que l’abonné n’y puisse rien et alors même qu’il n’utilise pas le service. Parmi les cas sur lesquels notre attention a été attirée récemment, mentionnons la boîte B&You (WIFI se remettant en marche
malgré la pression sur l’interrupteur), la FreeBox qui émet à 9 V/m, soit une puissance non négligeable, alors que l’abonné a mis en œuvre toutes les procédures de désactivation, et la livebox avec la technologie DECT CAT-IQ 2.0 ; mais encore une fois, ce ne sont que des exemples, les cas sont extrêmement divers et nombreux.
Contactés à ce sujet, les services d’assistance téléphonique des opérateurs ne sont en général d’aucun secours : ils tiennent des propos lénifiants, affirmant que « du moment que c’est désactivé, il n’y a plus aucune émission » ; mais la fausseté de cette affirmation est rapidement démontrée, certains abonnés possédant des appareils de mesures de champ qui mettent en évidence,
de façon indiscutable, le rayonnement émis par les box. Les téléconseillers ne peuvent alors qu’avouer leur ignorance ; certains poussent l’impudence jusqu’à conseiller à l’abonné de...contacter le fabricant de la box, sans bien entendu être en mesure de lui fournir des coordonnées utiles à ce sujet !! C’est inadmissible : en mettant un équipement à la disposition de vos abonnés, vous vous en portez garants et devez pouvoir répondre à toute question le concernant.
De plus en plus de personnes sont électrosensibles, ce qui signifie que le voisinage de sources d’émission de REM leur
occasionne de vives souffrances (céphalées, pertes de mémoire et de capacités cognitives et de langage, vertiges, douleurs musculaires et articulaires, insomnies) ; contrairement à ce qu’on lit trop souvent, le lien entre les souffrances de ces personnes et les REM est établi par plusieurs études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture ; les pouvoirs publics n’ignorent pas ce phénomène puisque l’INERIS a entamé une recherche à son sujet. D’autres personnes, de plus en plus nombreuses, n’attendent pas d’être électrosensibles et cherchent à se protéger, et à protéger leurs enfants, des rayonnements
électromagnétiques, surtout ceux qui trouvent leur source dans leur propre habitation et qui émettent en continu, notamment pendant les périodes de repos. De telles préoccupations sont on ne peut plus légitimes, surtout dès lors que l’OMS a, en mai 2011, classé les radiofréquences dans leur ensemble, dans la catégorie des cancérogènes possibles (2B) et dès lors que l’ANSES admet que l’exposition aux REM a des effets sur nos organismes, notamment stress oxydatif, modification des phases du sommeil et mort des cellules (apoptose), contre lesquels chacun est fondé à vouloir se prémunir. Ces personnes sont
naturellement prêtes à renoncer aux services sans fil auxquels ces REM servent de support, au bénéfice de connexions filaires.
Il devrait être possible, il serait même normal, que chacun puisse maîtriser son environnement électromagnétique, choisir précisément les réseaux et les charges auxquels il souhaite être exposé, et le cas échéant pouvoir les activer/désactiver selon les moments de la journée. Le souci, unanimement partagé, d’économies d’énergie, dont la nécessité ne peut être discutée, va dans le même sens : un réseau actif, c’est de l’électricité qui part dans l’air en permanence.
Or, cette maîtrise existe de moins en moins, à cause de la présence d’émission hors d’atteinte des abonnés, et des réactivations intempestives. Cette situation n’est pas satisfaisante et il est nécessaire d’y mettre fin.
Nous vous demandons donc :
‐* D’informer activement les abonnés sur les différents réseaux sans fil émettant à partir de leur box ;
‐* De prévoir des moyens simples et contrôlables (idéalement : interrupteur externe avec voyant de contrôle) pour les activer s’ils sont éteints par défaut, ce que nous souhaitons, sinon pour les désactiver ;
‐* Si certaines box émettent des réseaux qu’il n’est pas possible à l’abonné de désactiver seul, de l’indiquer clairement préalablement à l’achat ou à la location ;
‐* De prévoir et de maintenir au moins un type de « box » sur lequel il est possible de désactiver toutes les sources
d’émission ; ce type de box pourra notamment être recommandé aux personnes électrosensibles ;
‐* De vous procurer les informations utiles pour la désactivation des réseaux auprès des fabricants de box, afin de pouvoir les mettre à la disposition de vos téléconseillers ; au pire, de donner à ceux-ci des coordonnées fiables permettant aux abonnés de les contacter utilement ;
‐* De mettre à la disposition de nos associations et des possesseurs de box une fiche récapitulant les instructions de désactivation des REM pour les différentes box que vous proposez ;
‐* Enfin, pour ceux qui devraient utiliser des équipements sans fil (WIFI, DECT...), d’implémenter les protocoles permettant une régulation de la puissance d’émission et la non-émission pendant la veille (type Eco DECT +)Nous vous remercions de nous faire connaître votre position sur ces différentes demandes, dans le délai de 2 mois à compter de
la réception de ce courrier. Vos réponses, que nous transmettrons à nos adhérents et sympathisants, seront un excellent indice de l’intérêt que vous portez réellement à la satisfaction de vos clients, indépendamment des sources de profit qu’ils représentent pour vous.
Vous engager dans cette démarche est également dans l’intérêt de vos téléconseillers qui, sinon, ne pourront plus faire face à un flux croissant de sollicitations auxquelles ils ne pourront pas répondre. Informer en amont et permettre à vos abonnés d’agir est une démarche gagnante et durable.
En l’absence de réponse, nous saisirons officiellement la direction générale de la répression des fraudes et l’ARCEP de ces difficultés, sans préjudices de procédures judiciaires pour tromperie et administration de substances nuisibles.
Dans cette attente, et en vous renouvelant l’expression de nos préoccupations, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de toute notre considération.

Pour l’association Robin des Toits
l’association PRIARTEM
et le collectif des électrosensibles
Etienne CENDRIER,
Porte-parole national Robin des Toits


16 juillet 2014 La Ville de Paris avalise les comportements sauvages des opérateurs de téléphonie mobile ; les associations quittent la réunion.

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La Ville de Paris avalise les comportements sauvages des opérateurs de téléphonie mobile ; les associations quittent la réunion.

Suite à leur entrevue avec les cabinets de Madame Hidalgo et de Monsieur Bargeton, adjoint aux finances et nouveau Président de la CCTM – commission de concertation de la téléphonie mobile – les associations ont décidé hier matin, 15 juillet, de se rendre à la réunion convoquée l’après-midi. Elles souhaitaient rappeler leur position sur la charte parisienne d’une part, sur le processus dit de concertation d’autre part.

Elles voulaient également montrer qu’elles n’étaient pas dans le procès a priori de la mairie dont elles attendaient un geste d’ouverture permettant de sortir du blocage qui les avait incitées à boycotter, depuis un an, cette instance, transformée en simple chambre d’enregistrement.

Elles ont pu espérer avoir été entendues. Les premiers projets d’installation étudiés ont en effet donné lieu à de réels échanges qui ont pu déboucher sur des décisions soit de rejet soit de report. La fin de cet épisode d’ouverture a sonné lorsque s’est présenté un cas emblématique celui de la rue Abel, dans le 12ème arrondissement, où Orange s’est installé l’an dernier de façon sauvage, avant même la mise en place du processus de concertation prévu par la charte.

Sur ce type de cas, les associations demandent depuis longtemps des sanctions exemplaires afin que les opérateurs ne se croient pas autorisés à appliquer la concertation à la carte. Non seulement, hier l’opérateur ne s’est pas vu sanctionné mais son installation s’est trouvée avalisée. L’accord qui lui a été ainsi donné, en violation de la charte, constitue pour les associations un casus belli. Elles ont donc décidé d’un commun accord de quitter cette réunion pour marquer leur profonde désapprobation.

Elles rappellent que la Ville ne pourra pas se targuer de pratiquer la concertation si l’un des groupes d’acteurs essentiels n’y participe pas.

Elles rappellent également que, faute de dialogue, seul le rapport de force peut être entendu et encouragent les riverains mécontents à plus que jamais se mobiliser.

Elles rappellent enfin qu’elles sont toutes prêtes à reprendre le dialogue dans des conditions clarifiées qui donnent à la parole citoyenne tout son poids face au bulldozer « opérateurs ».


18 juin 2014 Loi Ondes enterrée au Sénat (provisoirement ?)

ROBIN DES TOITS
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Loi Ondes enterrée au Sénat (provisoirement ?)

Pourra-t-on un jour faire passer une loi sur les ondes en France ?

Quand est-ce que les élus feront la loi et pas les lobbies ?

On se souvient que cette proposition de loi Ondes avait bien failli couler corps et biens à l’Assemblée Nationale et qu’il avait fallu bien de l’endurance à Laurence Abeille et au groupe EELV pour qu’elle refasse surface au bout d’un an ! …et qu’elle soit enfin votée en première lecture le 23 janvier dernier.

Cette proposition de loi a été débattue hier soir au Sénat.
L’examen du texte n’est pas terminé ! La séance a été levée pendant les débats sur l’article 1 !

Maintenant, il faut que le texte soit réinscrit à l’ordre du jour du Sénat - au mieux en octobre, et ça n’est même pas sûr (voir notre précédent communiqué) !

http://www.robindestoits.org/Loi-Ondes-Senat-une-mise-a-mort-telephonee-Communique-de-presse-Robin-des-Toits-05-06-2014_a2219.html

En d’autres termes après avoir été bloquée à l’Assemblée Nationale,
la proposition de loi est bloquée au Sénat...

Le lobby se frotte les mains ; ses "relais" fonctionnent très bien dans les Assemblées Parlementaires ; un vrai réseau.
Les intérêts économiques sont prioritaires, la santé publique attendra...


7 juin 2014 Loi Ondes/Sénat une mise à mort téléphonée ?

ROBIN DES TOITS
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Communiqué : Loi Ondes/Sénat une mise à mort téléphonée ?

La proposition de loi Ondes, initiée par la députée Laurence Abeille (EELV), votée en première lecture le 23 janvier dernier, doit être soumise au vote le 17 juin prochain au Sénat.
Mais il se passe des choses bizarres à la Haute Assemblée...

On se souvient que cette proposition de loi Ondes avait bien failli couler corps et biens à l’Assemblée Nationale et qu’il avait fallu bien de l’endurance à Laurence Abeille et au groupe EELV pour qu’elle refasse surface au bout d’un an ! ...et qu’elle soit enfin votée en première lecture...

Y aura-t-il maintenant une mise à mort "téléphonée" de la loi Ondes au Sénat ?

Les représentants de la Fédération Française des Télécoms sont venus au Sénat rendre une visite sans doute amicale, la veille de l’examen de la proposition de loi par la Commission des Affaires Économiques du Sénat.
Le lendemain la proposition de loi échappe aux écologistes alors qu’il s’agit de leur proposition qui doit être présentée dans le cadre de leur niche parlementaire ! ...et elle passe aux mains du PS...

Depuis, cette malheureuse proposition de loi subit bien des coupes et changements au hasard de son parcours au sein de la Haute assemblée. Qu’en restera-t-il ? Robin des Toits s’en inquiète.

Robin des Toits s’est fait une spécialité de rendre public les conflits d’intérêts des scientifiques "officiels" qui pondaient à la queue leu leu des rapports rassurants sur l’impact de la téléphonie mobile et du sans-fil en général sur notre santé alors qu’ils émargeaient benoîtement auprès des industriels ; va-t-il falloir que nous enquêtions sur l’indépendance des sénateurs ?

Cette loi avait été "touchée" à l’Assemblée Nationale, sera-t-elle "coulée" au Sénat ?


11 avril 2014 Dans l’Essonne, l’électrosensibilité reconnue comme un handicap

La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l’Essonne a accordé fin janvier une aide financière à une personne électrosensible, une première en France, selon le Collectif des électrosensibles de France.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/dans-l-essonne-l-electrosensibilite-reconnue-comme-un-handicap,45060?xtor=EPR-9


2 avril 2014 ANSES – Radiofréquences et santé-environnement : Dialogue en péril - Communiqué de presse inter-associatif - 02/04/2014

Les associations ont quitté hier après-midi la réunion du comité de dialogue Radiofréquences et santé de l’ANSES pour dénoncer la dénaturation du dialogue au sein de cette instance mise en place il y a trois ans pour éclairer l’agence sur les attentes de la société civile en matière d’expertise et de recherche.

http://www.robindestoits.org/ANSES-Radiofrequences-et-sante-environnement-Dialogue-en-peril-Communique-de-presse-inter-associatif-02-04-2014_a2192.html


10 mars 2014 Tours plafonne les ondes électromagnétiques

Limiter les ondes électromagnétiques est possible. La ville de Tours mène une politique d’information de la population et de concertation avec les opérateurs de téléphonie mobile pour maîtriser l’implantation des antennes relais.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5513


3 mars 2014 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Une action spectaculaire aura lieu au 133 Bd Raspail le 5 mars 2014 à 10h30

ROBIN DES TOITS
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Communiqué de Presse
Ondes/charte de Paris : Action spectaculaire 133 Bd Raspail

A l’appel de Robin des Toits qui milite pour l’application du Principe de Précaution sur l’exposition du public aux technologies du sans-fil (portables, antennes-relais, wifi, DECT, Babyphones, etc.).

Une action spectaculaire aura lieu au 133 Bd Raspail le 5 mars 2014 à 10h30.

pour interpeller les candidats à la Mairie de Paris.
Robin des Toits demande aux candidats de se positionner sur le principe de précaution concernant de l’exposition aux ondes électromagnétiques, dans le cadre de la charte de Paris.
Robin des Toits demande aux candidats de respecter les conclusions de la conférence citoyenne convoquée par M. Delanoë en 2009 et de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe.

Cette action spectaculaire aura lieu le mercredi 5 mars 2014 au 133 Bd Raspail 75006 Paris à 10h30.


31 janvier 2014 La loi sur les ondes a été réduite à néant, les lobbies sont contents

Vous pensiez que la niche parlementaire des "écologistes" permettrait de voter une loi protégeant vraiment la santé des ondes électromagnétiques ? A la niche !

http://www.reporterre.net/spip.php?article5325


24 janvier 2014 Proposition de loi sur les ondes : La sobriété utilisée avec modération à l’Assemblée nationale…

ROBIN DES TOITS Communiqué de presse daté du 23 janvier 2014

Paris, le 23 janvier 2014 – A l’issue d’un débat parlementaire permettant de déboucher sur l’adoption, en première lecture, d’un texte encadrant le développement de la téléphonie mobile et des technologies sans fil, les associations constatent que la petite loi adoptée reflète l’état des forces en présence.

Les associations s’attendaient à ce que le débat à l’Assemblée nationale renforce le texte de la proposition de loi. Non seulement les amendements visant à renforcer le texte ont été rejetés, mais sur proposition du gouvernement, l’ambition du texte initial a été réduite, notamment en ce qui concerne l’exposition des enfants.

Ce texte marque cependant une étape symbolique pour la reconnaissance de l’électrohypersensibilité.

Loin d’un texte idéal garantissant aux riverains d’antennes, utilisateurs de portables et électrohypersensibles la sobriété électromagnétique affichée, le texte voté n’en n’est pas moins une avancée comblant un vide règlementaire persistant.

Les associations espèrent que les sénateurs sauront renforcer la petite loi adoptée par les députés présents.


24 janvier 2014 Les députés interdisent le Wi-Fi dans les crèches et garderies

Alors que la proposition de loi sur le contrôle des ondes est en cours de discussion, les députés viennent d’annoncer l’interdiction d’installer des boîtiers Wi-Fi dans les crèches et garderies.

http://www.01net.com/editorial/612654/les-deputes-interdisent-le-wi-fi-dans-les-creches-et-garderies/#?xtor=EPR-1-[NL-01net-Actus]-20140123


23 janvier 2014 Une proposition de loi très modérée sur les ondes est discutée par les députés

Les députés discutent aujourd’hui d’une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques. Elle propose notamment de limiter l’exposition des enfants. Mais les lobbies s’y opposent.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5311


16 janvier 2014 Pour une vraie législation sur l’exposition aux ondes !

C’est la seconde proposition de loi sur le sujet préparée par Laurence Abeille, députée EELV : il y a un an, son premier projet qui visait à limiter l’impact des ondes électromagnétiques, notamment chez les enfants, avait été renvoyé en commission, face à la pression des lobbies. Avant la discussion à l’Assemblée, le 23 janvier prochain, de cette nouvelle proposition, la Coordination des Collectifs Parisiens opposés à l’installation de nouvelles antennes relais lance une pétition pour soutenir cette proposition de loi.

http://www.bastamag.net/Pour-une-vraie-legislation-sur-l


14 janvier 2014 Pour une vraie législation sur l’exposition aux ondes !

Soutenons la proposition de loi « relative à la sobriété, la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » que la députée Ecologiste Laurence Abeille présentera devant l’Assemblé Nationale le 23 janvier 2014.

Nous sommes confrontés à l’exploitation massive des technologies utilisant les ondes électromagnétiques sans encadrement législatif : antennes relais 4G/3G, wifi partout même dans les crèches, téléphones portables etc.

http://www.petitions24.net/pour_une_vraie_legislation_sur_lexposition_aux_ondes


9 janvier 2014 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Lobby mode d’emploi ?

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Lobby mode d’emploi ?

http://www.sfrp.asso.fr/spip.php?rubrique6

On entend souvent parler de conflits d’intérêts. Le conflit d’intérêt est un mélange des genres où l’intérêt général est compromis par des intérêts privés. En voici une illustration qui confine au cas d’école :
la SFRP - Société Française de Radioprotection.
Cette Société de Radioprotection, dont les membres bienfaiteurs sont entre autres Areva, GDF-Suez, l’IRSN, se donne un mal de chien pour nous faire croire que le nucléaire est une technologie sûre.

La SFRP comporte également une Section Rayonnement Non Ionisants qui s’occupe des nouvelles technologies sans-fil. Elle se propose de traiter la "perception" et l’évaluation des risques sanitaires, entre autres...

On trouve là des organismes publics (mais à caractère public ET commercial - dont les salariés sont donc partiellement rémunérés par vos impôts) comme l’INERIS, le CSTB, la SNCF, etc.
Mais on y trouve aussi un représentant de Bouygues Télécom, un scientifique membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom (déjà officiellement convaincu de conflit d’intérêt), un scientifique ancien membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom et membre de l’Académie de Médecine, un médecin EDF qui professe encore qu’on se porte à merveille lorsqu’on vit sous des lignes à haute tension, et la Présidente est chercheuse pour l’armée, membre de Minatec, un campus d’innovations dans les nouvelles technologies et les nanotechnologies. Mme la Présidente est par ailleurs Expert pour l’ANSES, agence de sécurité sanitaire qui jure qu’elle est un parangon d’indépendance et qui fait autorité pour les pouvoirs publics !

Nous avons donc là des représentants industriels, des scientifiques, qui travaillent pour eux et qui servent concrètement à ralentir la connaissance scientifique et la prise de mesures concrètes de protection en niant les risques sanitaires. On trouve côte à côte des gens qui sont fonctionnaires et d’autres qui se présentent comme "indépendants" et qui servent d’experts officiels... Ils se sont gentiment mis tous sur la même photo - drôle de mélange non ?

Et dire qu’il y a encore des gens, mal informés sans doute, qui se demandent pourquoi le débat sur les risques sanitaires liés à l’exposition aux technologies sans-fil fait rage !

Le 23 janvier, une proposition de loi devrait être présentée à l’Assemblée pour "encadrer" le développement des nouvelles technologies et tenter d’en limiter les risques...
Question : passera-t-elle ou sera-t-elle renvoyée aux oubliettes comme l’année dernière grâce à de puissants lobbies ?


21 décembre 2013 Surveillance des ondes électromagnétiques : un décret précise le dispositif

Un décret, publié au Journal officiel du 18 décembre 2013, confie officiellement à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) la gestion du dispositif de surveillance des ondes électromagnétiques et du fonds de financement associé. Il s’agit de concrétiser la rénovation du dispositif initiée par la loi Grenelle I (art. 42). Ce texte est en effet venu renforcer la surveillance de l’exposition de la population aux radiofréquences émises en particulier par les antennes relais de téléphonie mobile. Pour ce faire, il a prévu la mise en place, par l’Etat, d’un dispositif de mesures des ondes électromagnétiques effectuées par des organismes accrédités et diligentées par des personnes morales dans des conditions définies par décret. Afin d’en assurer le financement, via un fonds public indépendant, une taxe additionnelle à l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer) applicable aux stations radioélectriques a été votée dans la loi de finances pour 2011.

http://adenca.over-blog.com/article-surveillance-des-ondes-electromagnetiques-un-decret-precise-le-dispositif-121712919.html


26 novembre 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France : Lettre à Monsieur Ph. Martin, ministre de l’écologie et développement durable

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Lettre ouverte

A Monsieur Philippe Martin,
Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable

Objet : URGENT : Déploiement de 4G expérimental sans concertation, ni modélisation des expositions en Vallespir (communes Céret et Reynès) et grave risque de mise à mal d’un projet avant-gardiste pour les Electro-Hyper-Sensibles

Monsieur le Ministre,

Le 16 octobre 2013, vous avez déclaré à l’Assemblée, en réponse à une question de Madame Abeille, que le gouvernement proposerait des suites législatives conséquentes quant au niveau d’exposition aux champs électromagnétiques des antennes relais et aussi pour améliorer la concertation lors des nouvelles implantations.

Si nous vous sollicitons, en urgence, aujourd’hui c’est justement au sujet d’un projet de déploiement de technologie 4G expérimental, imminent (décembre 2013) dans le Vallespir (Pyrénées-Orientales) qui n’a fait l’objet d’aucune concertation (ni Maires, ni population) et qui augmenterait de façon considérable l’exposition dans la zone concernée.

Nous avons appris l’existence de ce projet par voie de presse. Il s’agit d’un projet décidé par l’opérateur Orange, sans aucune concertation avec les élus du secteur, et relayé tel quel par le Secrétariat d’Etat à l’Economie Numérique comme un simple moyen d’augmenter les débits de l’Internet domestique.

Si nous sommes tout à fait d’accord et avec le fait de vouloir résorber la fracture numérique et augmenter le débit des foyers situés loin des nœuds de raccordement abonnés (NRA), nous savons que la technologie la plus fiable pour y parvenir est la technologie filaire (cuivre via NRA-ZO, augmentation du diamètre des sections et fibre), sans aucun danger pour la santé, et localement pour les habitats ruraux isolés la technologie satellitaire, qui offre aujourd’hui des améliorations des débits existants, sans besoin de passer par les antennes relais avec les dangers sanitaires de la 4G. Rappelons que la 4G augmente considérablement l’exposition aux champs électromagnétiques (au moins 50% de rayonnement en plus).

Car il s’agit bien d’un problème de santé publique. Non seulement sur le plan global (toute la population est concernée par la surexposition aux hyperfréquences pulsées, comme le rappelait l’ANSES dans les préconisations de son dernier rapport), mais aussi particulièrement en ce qui concerne les électro-hyper-sensibles (EHS). Le nombre de ces personnes, devenues biologiquement gravement allergiques aux ondes, jusqu’à devoir aller parfois se réfugier dans des grottes , pour fuir toute exposition aux micro-ondes, explose en France. Leur vie est d’autant plus un enfer que l’Etat n’est pas encore intervenu pour leur offrir des lieux de vie et de repos adaptés (loin des ondes).
Or, sur notre territoire des Pyrénées-Orientales, sur la commune voisine de celle de Reynès (Amélie), se trouve l’une des dernières zones totalement préservée de toute pollution micro-ondes artificielles, la seule vraie zone de la sorte, sur tout le territoire national, en milieu habité et où les gens ne désirent pas recevoir de service de téléphonie mobile ou assimilé (il s’agit d’un choix de vie).

C’est justement sur cette zone que nous nous proposons de monter une structure d’accueil pouvant accueillir des EHS, avec le soutien des élus locaux et de la population, à travers notre projet de valorisation du site, sur la commune d’Amélie-les-Bains. Projet qui à peine né est remis en cause, avant sa mise en œuvre, et mis en danger par celui d’Orange. Ce dernier qui prévoit qui plus est, de concentrer sur nos deux communes du Vallespir, jouxtant Amélie, plus d’un quart des expérimentations : 54 foyers sur plus de 200 dans tout le Sud Ouest (200 répartis sur 33 communes au total, dont 54 sur les deux communes de Céret et Reynès d’après la presse !).

Vu les circonstances particulières nous avons écrit à Madame la Secrétaire d’Etat à l’économie Numérique, pour lui demander de stopper ce projet de toute urgence et d’inviter Orange à déployer, uniquement, les technologies satellitaire et filaire sur la zone, afin de concilier augmentation effective des débits et construction d’un projet avant-gardiste en France, et même en Europe, de lieu de vie, de repos, et plus tard de recherche exempt de toute pollution en hyperfréquences pulsées. Mais nous vous demandons également à vous, Monsieur le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable de comprendre l’opportunité unique que constitue le projet dont nous sommes porteurs et de mettre en œuvre tout ce qui est en votre pouvoir pour permettre sa concrétisation. Et évidemment, avant toute chose, la non pollution du site par de nouvelles installations de nouveaux émetteurs (4G, Wifi, Wimax et autres).

En vous remerciant par avance pour l’attention particulière que vous porterez à ce dossier,
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre plus haute considération.

Anne-Laure Mager
Présidente de Robin des Toits Coordination Antennes Sud
Déléguée Robin des Toits Aude – Ariège – Pyrénées Orientales


19 novembre 2013 Lettre ouverte à Madame Fleur Pellerin, Ministre Déléguée à l’Economie Numérique

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Lettre ouverte
A Madame Fleur Pellerin,
Ministre Déléguée à l’Economie Numérique

Copie à :
Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Madame Marie-Arlette CARLOTTI, Ministre déléguée auprès de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion

Objet : URGENT : Projet de 4G Orange en Vallespir, demande de retrait

Perpignan, le 18-11-2013,

Madame la Ministre,
Nous avons appris, par voie de presse, que l’opérateur Orange envisage un projet de déploiement et couverture 4G, tout début Décembre, dans les zones rurales sur les communes de Céret et Reynès, et que votre Ministère s’en soucie. Vous avez en effet présenté conjointement ce projet avec le PDG d’Orange comme un moyen d’augmenter les débits de l’Internet domestique.

Or, sur notre territoire des Pyrénées Orientales, sur la commune voisine de celle de Reynès (Amélie), se trouve l’une des dernières zones totalement préservée de toute pollution micro-ondes artificielles, la seule vraie zone de la sorte, sur tout le territoire national, en milieu habité et où les gens ne désirent pas recevoir de service de téléphonie mobile ou assimilé (il s’agit d’un choix de vie).

Si nous sommes tout à fait d’accord et avec le fait de vouloir résorber la fracture numérique et augmenter le débit des foyers situés loin des noeuds de raccordement abonnés, nous savons que la technologie la plus fiable pour y parvenir est la technologie filaire (cuivre via NRA-ZO, augmentation du diamètre des sections et fibre), sans aucun danger pour la santé, et de façon complémentaire, localement pour les habitants ruraux isolés la technologie satellitaire, qui offre aujourd’hui des améliorations des débits existants, sans besoin de passer par les antennes relais
avec les dangers sanitaires de la 4G. La combinaison de ces deux technologies (filaire et satellite) permet de développer l’Internet haut et très haut débit, et à la fois, de limiter l’exposition aux radiofréquences, comme le recommandent les autorités sanitaires internationales

Car il s’agit bien d’un problème de santé publique. Non seulement sur le plan global (toute la population est concernée par la surexposition aux hyperfréquences pulsées) mais aussi particulièrement en ce qui concerne les électro-hyper-sensibles. Le nombre de ces personnes, devenues biologiquement gravement allergiques aux ondes, jusqu’à devoir aller parfois se réfugier dans des grottes, pour fuir toute exposition aux micro-ondes, explose en France. Leur vie est d’autant plus un enfer que l’Etat n’est pas encore intervenu pour leur offrir des lieux de vie et de repos adaptés (loin des ondes).

C’est justement cela que nous nous proposons de faire, avec le soutien des élus locaux et de la population, à travers notre projet de valorisation de cette zone blanche unique, sur la commune d’Amélie les Bains, qui à peine né est remis en cause, avant sa mise en oeuvre, et mis en danger par celui d’Orange. Ce dernier qui prévoit qui plus est, de concentrer sur nos deux communes du Vallespir, jouxtant Amélie, plus d’un quart des expérimentations : 54 foyers
sur plus de 200 dans tout le Sud Ouest (200 répartis sur 33 communes au total dont 54 sur les deux communes de Céret et Reynès d’après la presse).

Vous pouvez, Madame la Ministre, aujourd’hui nous aider concrètement à concilier progrès humain et choix technologiques responsables en demandant à ORANGE, vu les conditions particulières et l’enjeu sanitaire et de développement durable liés à ce territoire, de retirer son projet de couverture imminente (début décembre) en 4G du Vallespir au profit d’une couverture satellitaire. De votre décision dépend le sort de beaucoup de personnes malades et handicapées électro-hyper-sensibles et de citoyens déterminés à faire respecter leurs droits.

Soyez assurée, Madame la Ministre, de toute notre considération.

Anne-Laure Mager,
Présidente de Robin des Toits Coordination Antennes Sud
Déléguée Robin des Toits Aude - Ariège - Pyrénées Orientales


16 octobre 2013 Radiofréquences et santé : Des effets évidents, une alerte inaudible

Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, a rendu public un nouveau rapport d’expertise sur le thème « radiofréquences et santé ». Ce rapport et l’avis de l’ANSES qui l’accompagne avaient pour objet d’actualiser l’expertise rendue en 2009.

Depuis 2009, la qualité scientifique des études s’est globalement améliorée, et celles montrant des effets se sont accumulées, renforçant les signaux de risques pour la santé : mort cellulaire, stress oxydatif, cassures des brins d’ADN, perturbation du sommeil et de l’activité électrique du cerveau, risque d’augmentation de tumeur cérébrale chez les utilisateurs de portables au-delà de 30 minutes journalières...

Malheureusement, les experts ont choisi de mettre au point une méthode, qui sous des apparences de rigueur scientifique, dresse des barrières quasi infranchissables pour déterminer si l’effet qu’on observe correspond à un effet avéré sur la santé. De quoi alimenter pour des dizaines d’années encor e les arguments des marchands de doute qui préconisent de ne surtout rien faire tant que le risque n’est pas « avéré », c’est-à-dire définitivement établi et maintenir le public dans la perplexité et la défiance face à un risque mal évalué.

http://priartem.fr/Radiofrequences-et-sante-Des.html


9 septembre 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Mao Péninou tue la concertation sur la téléphonie mobile à Paris

La date elle-même était tout un symbole : le 5 juillet, la veille des grandes vacances, du départ des parents d’élèves et de nombreux riverains se réunissait à Paris pour la 2ème fois en 6 mois une commission de concertation sur la téléphonie mobile avec cette fois 50 dossiers à traiter en quelques heures (seulement 9 dossiers à la première réunion) puis rebelote la semaine suivante le 12 juillet encore 50 dossiers et pour la rentrée déjà 150 dossiers sont en attente de validation...

Le 5 juillet, pendant plus d’une heure et demie de dialogue de sourds avec les associations, Mao Péninou a clairement fait comprendre qu’aucun argument spécifique (présence d’écoles, de crèches, de personnes particulièrement vulnérable, d’habitations extrêmement proches) n’était recevable ! Son seul critère, en temps que président de cette commission est de ne pas dépasser les niveaux particulièrement laxistes (de 5 V/m pour la 2G/3G et 7 V/m pour la 4G) qui ont été négociés avec les opérateurs et qui sont bien trop élevés pour la santé humaine, plus de 10 fois supérieurs aux recommandations du Conseil de l’Europe (0,6 V/m pour l’ensemble de la téléphonie puis diminution à moyen terme à 0,2 V/m) et aux préconisations de nombreux scientifiques.

Mao Péninou, élu PS, agissant au nom de la Ville de Paris comme un véritable "petit timonier" des opérateurs de téléphonie, vient lors de cette réunion de leur permettre officiellement de renier les parties de la charte qui ne leur conviennent pas sans qu’aucune sanction ou rappel à l’ordre ne leur soit adressé. Il a même validé une violation manifeste de la charte par Free dans le cas du 205 boulevard Raspail dans le 14ème arrondissement de Paris. Mao Péninou et la Mairie de Paris semblent n’avoir qu’un seul objectif : l’installation en l’absence d’un maximum de riverains de centaines de sites pour que la 4G soit en place comme promis pour la rentrée.

Les associations ne pouvaient, par leur présence, accréditer une totale mascarade de concertation, elles ont donc quitté cette réunion du 5 juillet (voir leur lettre ouverte au Maire de Paris) transformée en chambre d’enregistrement à la solde des désirs des opérateurs.

Nous ne connaissons pas le "deal" qui lie "le petit timonier" aux opérateurs mais il est clair qu’il leur a promis que tous les problèmes seraient réglés en "commission de concertation". C’est Mao Péninou, lui seul, qui décide de la validation ou non d’un projet d’implantation, c’est lui qui porte l’entière responsabilité que lui délègue la ville et le Maire de Paris pour valider une implantation.
Il devra en assumer les futures conséquences sanitaires, nous serons là pour le mettre devant ses responsabilités.

Bertrand Delanoë l’actuel Maire de Paris a lui-même confirmé en privé les dangers des antennes-relais de téléphonie dans une lettre de réponse adressée à une personnalité du cinéma qui vient d’acheter un appartement dans le XIème arrondissement de Paris et qui s’inquiète de la future construction d’une antenne-relais de téléphonie Free 4G. Il explique que le domicile en question « ne se situe pas dans le faisceau principal du projet d’antenne (…) et qu’aucun établissement particulier (crèche, école) ne se situe à moins de 100 mètres » il confirme ainsi implicitement les dangers des antennes-relais de téléphonie mobile à côté des lieux sensibles, crèches et écoles, ou habitation qui se trouve dans le faisceau principale d’une antenne.

La Mairie de Paris au même titre que le gouvernement par l’intermédiaire de Fleur Pellerin qui parle de "peurs irrationnelles" semble avoir choisi de traiter avec une précipitation pleine de cynisme et de mépris, les questions relevant de la concertation citoyenne et de la santé publique. Cette précipitation à un an des élections municipales ne leur sera pas salutaire contrairement à ce qu’ils pensent, les électeurs n’auront pas oublié...

Nous prenons acte que la Mairie de Paris a tué la concertation qui était promise par la charte de la téléphonie mobile, et ce afin de garantir au mieux les intérêts économiques des opérateurs, sans soucis de préserver la santé publique. Nous prendrons soin pendant cette année électorale de préciser les responsabilités de chacun dans le désastre sanitaire en préparation.

Robin des Toits et Priartem nous on dit qu’ils soutiendront les blocages d’installations d’antennes, et nous somme convaincus que seule notre présence physique sur le terrain pourra empêcher les installations.

La coordination des collectifs parisiens en colère.
coordinationcollectifsparisiens yahoo.fr


4 septembre 2013 Charte de Paris relative à la téléphonie mobile

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
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Communiqué de Presse

CHARTE DE PARIS

L’association nationale Robin des Toits se désiste de la procédure qu’elle avait engagée contre la Charte de Paris relative à la téléphonie mobile en décembre dernier.
Pourtant Robin des Toits et son Conseil étaient en passe de gagner ce procès : le Tribunal avait annoncé que la requête était fondée ; la Charte de Paris aurait dû être validée par les Mairies d’arrondissements, et non pas négociée en catimini avec les seuls opérateurs par un adjoint au Maire.

Si l’association nationale Robin des Toits se désiste, c’est parce que le tribunal avait annoncé qu’il estimait que la Ville de Paris avait outrepassé ses prérogatives en mettant une Charte en place : en maintenant la procédure, l’association aurait empêché toute nouvelle Charte non seulement à Paris mais partout en France.
Or il y a des municipalités pour qui l’intérêt public prévaut même quand il est contraire aux intérêts financiers de certains industriels.
En effet, il existe des Maires et des Conseils municipaux qui, grâce à l’outil que représente une Charte, limitent les conséquences néfastes de la téléphonie mobile, comme à Tours ou à Besançon par exemple.

Le Conseil d’État s’ingénie déjà à limiter le pouvoir des Maires en matière d’implantation d’antennes-relais ; Robin des Toits ne pouvait pas laisser priver les élus locaux d’un des rares moyens qui leur restent pour protéger la population d’une exposition excessive aux ondes électromagnétiques.
Robin des Toits espérait gagner son recours, mais n’avait pas imaginé que le Tribunal irait si loin.

La Charte de Paris relative à la téléphonie mobile est pourtant un exemple presque caricatural d’hypocrisie politique ; elle favorise les intérêts des opérateurs au détriment de celui des riverains et de la démocratie en faisant croire le contraire.
Cette Charte prétend limiter l’exposition du public parisien aux ondes électromagnétiques générées par la téléphonie mobile alors qu’elle est devenue la caisse d’enregistrement des desiderata des industriels, qui augmentent régulièrement cette exposition et les risques qu’ils font courir à la population.

Les seuils d’exposition du public en vigueur à Paris sont des "seuils de confort" pour les opérateurs ; ils ne sont nullement contraignants et favorisent, sous couvert d’une concertation qui pourrait figurer dans "La Ferme des Animaux" de Georges Orwell, l’essor et l’implantation de technologies classées "cancérigènes possible" par l’Organisation Mondiale de la Santé.


13 juillet 2013 Paris : Commission de concertation sur la téléphonie mobile : Une concertation à sens unique ?

ROBIN DES TOITS
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LETTRE OUVERTE à l’attention de
Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Commission de concertation sur la téléphonie mobile : Une concertation à sens unique ?

Monsieur le Maire,

Après six mois de silence, le Président de la Commission de Concertation sur la Téléphonie Mobile nous a convoqués à deux réunions, les 5 et 12 juillet. Nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir un ordre du jour surchargé comportant pas moins de 100 sites à aborder.

Lors de la réunion du 5 juillet, nous avons contesté cette méthode faisant valoir que nous souhaitions que cette CCTM soit un véritable lieu de débat et non une simple chambre d’enregistrement. Nous avons donc fait des propositions constructives et raisonnables. Celles-ci n’ont pas été entendues et nous avons donc dû prendre acte de la volonté du Président de la CCTM de passer en force. Pour ne pas nous prêter à cette opération dont le but est de permettre aux opérateurs de profiter des congés d’été pour installer en toute tranquillité, nous avons été contraints de nous retirer.

L’un des apports de la charte parisienne mise en place depuis maintenant une dizaine d’années, était d’avoir amélioré les procédures de transparence et de concertation. C’est ceci qui a été mis à mal le 5 juillet. Il s’agit d’une remise en cause totalement inacceptable pour le monde associatif.

Nous sommes convaincus qu’une concertation équilibrée ne peut durablement reposer sur un « dialogue » à sens unique. L’absence des acteurs associatifs à cette Commission de Concertation sur la Téléphonie Mobile rend de fait illusoire toute tentative de compromis et risque d’entraîner de nombreux blocages de chantier, faute de concertations amont.

Nous vous demandons donc de nous recevoir afin que puissent être recherché des solutions permettant un nouveau dialogue constructif entre les élus qui vous représentent et les acteurs engagés dans cette concertation.

Dans l’attente de votre réponse et de votre engagement pour assurer dialogue et transparence dans ce dossier, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Janine Le Calvez, présidente de Priartém
Etienne Cendrier, porte-parole de Robins des Toits
Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement


6 juillet 2013 Bientôt l’application du principe de précaution pour les ondes électromagnétiques ?

Par Stéphane Sanchez (5 juillet 2013)

Comment faire pour que les autorités européennes se penchent sérieusement sur l’application du principe de précaution en matière d’ondes électromagnétiques ? Plusieurs organisations et collectifs ont décidé de lancer une « initiative citoyenne européenne », qui permettrait, moyennant un million de signatures en provenance de sept pays différents, de faire pression sur la Commission européenne. Stéphane Sanchez, de l’association française Sans Onde, a participé fin juin au lancement du comité de soutien de cette initiative.

http://www.bastamag.net/article3176.html


29 juin 2013 Le gouvernement envisage une surveillance sanitaire de l’électrosensibilité

Le ministère de la Santé va également travailler sur une meilleure prise en charge de personnes victimes d’hypersensibilité électromagnétique. A la grande satisfaction des associations qui les défendent.

http://www.01net.com/editorial/598723/le-gouvernement-envisage-une-surveillance-sanitaire-de-l-electrosensibilite/#?xtor=EPR-1-[NL-01net-Actus]-20130628


17 mai 2013 Radiofréquences : trois agences sanitaires font de la pédagogie

Face au cancer de deux enfants d’un même village nordiste, les parents d’élèves ont saisi les agences sanitaires du pays pour déterminer si les trois antennes-relais à proximité de l’école pouvaient en être la cause. Tout en opposant une fin de non-recevoir à leur demande d’enquête sanitaire, les agences ont décidé pour la première fois de se déplacer pour (s’)expliquer. Exercice de transparence ? Geste d’humanité ? Besoin de partager leurs doutes ? Réponses le 22 mai, à Rexpoëde.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/radiofrequences-trois-agences-sanitaires-font-de-la-pedagogie,34714?xtor=EPR-9


16 mai 2013 Grenelle des Ondes – Rien ne va plus : les dés sont pipés

PARIS - L’association Robin des Toits a dénoncé mercredi, dans un courrier adressé à une vingtaine de parlementaires, la façon dont sont conduits les travaux du comité issu du Grenelle des ondes chargé d’évaluer la possibilité d’une réduction de la puissance des antennes-relais de téléphonie mobile.

Il nous apparaît que l’objectif est de disqualifier le seuil d’expérimentation de 0,6 volt/mètre, considéré comme un seuil de précaution sanitaire par l’association, écrit Robin des Toits à des députés et sénateurs parmi lesquels figurent les ex-ministre et secrétaire d’Etat à l’Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet et Chantal Jouanno.

http://www.robindestoits.org/Ondes-Robin-des-Toits-en-appelle-aux-parlementaires-AFP-15-05-2013_a1993.html


16 mai 2013 "Ondes : Robin des Toits en appelle aux parlementaires"

PARIS - L’association Robin des Toits a dénoncé mercredi, dans un courrier adressé à une vingtaine de parlementaires, la façon dont sont conduits les travaux du comité issu du Grenelle des ondes chargé d’évaluer la possibilité d’une réduction de la puissance des antennes-relais de téléphonie mobile.

Il nous apparaît que l’objectif est de disqualifier le seuil d’expérimentation de 0,6 volt/mètre, considéré comme un seuil de précaution sanitaire par l’association, écrit Robin des Toits à des députés et sénateurs parmi lesquels figurent les ex-ministre et secrétaire d’Etat à l’Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet et Chantal Jouanno.

http://www.robindestoits.org/Ondes-Robin-des-Toits-en-appelle-aux-parlementaires-AFP-15-05-2013_a1993.html


16 mai 2013 Pétition : Non à l’antenne relais du 7 rue de Rambouillet, Paris 12ème, donnant sur une école maternelle et une crèche !

Free Mobile a le projet d’installer une triple antenne relais sur le toit de l’immeuble du 7 rue de Rambouillet donnant directement sur une école maternelle et une crèche situées avenue Daumesnil dans le 12ème arrondissement de Paris. 250 enfants de quelques mois à 6 ans, ainsi que les personnels les encadrant, sans compter bien sûr les riverains, seront exposés aux ondes émises par ces antennes.

http://www.robindestoits.org/Petition-Non-a-l-antenne-relais-du-7-rue-de-Rambouillet-Paris-12eme-donnant-sur-une-ecole-maternelle-et-une-creche-_a1991.html


18 avril 2013 La France veut sortir le Wi-Fi des écoles

Sous le joug des politiques d’austérité imposées par la Troïka, la population grecque s’organise pour survivre. Ce film rend compte de quelques unes de ces initiatives en les associant à des commentaires de différents analystes. Paradoxalement, les responsables de cette situation sont toujours au pouvoir, ce qui interroge notre « démocratie » représentative. Ces initiatives alternatives ne préfigurent-elles pas l’élaboration d’une autre organisation sociale réellement démocratique ? Réaction au traumatisme actuel, la démocratie pourrait peut-être renaître à l’endroit même où elle avait commencé, il y a 2600 ans.

http://maisonsaine.ca/la-france-veut-sortir-le-wi-fi-des-ecoles/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-france-veut-sortir-le-wi-fi-des-ecoles


13 avril 2013 Alerte : attention aux risques liés à l’usage de tablettes tactiles dans les écoles

Priartem vient d’alerter le Ministre de l’Education Nationale et la Ministre Déléguée à la Réussite Educative sur les conséquences de l’introduction des tablettes tactiles comme nouvel outil pédagogique dans les écoles et tout particulièrement dans les écoles maternelles.

L’association a reçu récemment des appels de parents inquiets de l’annonce de l’introduction de tablettes tactiles interactives dans la classe de leur enfant. Plusieurs articles de presse ont relayé l’existence de plusieurs initiatives pédagogiques allant dans le même sens.

Priartem n’intervient pas ici sur les réserves d’ordre pédagogique et éducatif que peut susciter ce type d’usage précoce, d’autres, beaucoup plus compétents, se sont déjà exprimé sur ce domaine.. L’association tient ici à ajouter une réserve supplémentaire : ces tablettes émettent et reçoivent les informations en mobilisant le WiFi c’est-à-dire que leur usage contribue à augmenter l’électrosmog dans lequel baignent les enfants alors même que les dernières recommandations de l’AFSSET (devenue ANSES) étaient justement de réduire les expositions.

JPG - 333.8 ko
Le Parisien 27 mars 2013

Priartem s’appuie également, pour dénoncer cette initiative, sur le consensus scientifique qui existe sur la vulnérabilité toute particulière des enfants et donc sur la nécessité de les protéger. Elle rappelle par ailleurs, la classification par l’OMS des radiofréquences (dont le WIFi) comme possiblement cancérigènes pour l’homme. Enfin, elle verse au dossier des avis scientifiques qui portent directement sur l’introduction du WiFi dans les écoles.

http://www.priartem.fr/Alerte-attention-aux-risques-lies.html


14 février 2013 Santé au travail : Des syndicalistes sensibles aux effets des ondes électromagnétiques !

Dans un appel, ils demandent aux pouvoirs publics de limiter au maximum les expositions dans les espaces de travail !

Le débat aura beau avoir été escamoté à l’Assemblée Nationale, il n’échappera pas aux questions que se pose le monde du travail.

Pour mieux protéger les salariés, les syndicats se penchent désormais sur les risques émergeants liés aux ondes électromagnétiques et les nouvelles technologies qui envahissent les espaces de travail.

http://parisculturesociale.over-blog.com/article-sante-des-syndicalistes-sensibles-aux-ondes-114443719.html


13 février 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France PUB FREE hors la loi

ROBIN DES TOITS
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A l’attention de Monsieur François d’AUBERT
Président de l’ARPP
AUTORITE DE REGULATION PROFESSIONNELLE DE LA PUBLICITE

A l’attention de Madame Nathalie HOMOBONO
Directrice Générale de la DGCCRF
Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Monsieur le Président,
Madame la Directrice Générale,

L’association nationale Robin des Toits, pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, a l’honneur d’appeler votre attention sur une publicité affichée sur tous les murs de France, ces jours derniers, par la société propriétaire de la marque de téléphonie mobile Free.

Sur ces affiches, image jointe, on voit une fillette, âgée d’entre 5 à 10 ans, tenir un panneau sur lequel figure l’inscription « merci Free !! » suivi d’une offre à un prix avantageux pour un forfait de deux heures de téléphonie et des SMS illimités.

En sous-entendant que ce produit est particulièrement adapté pour les enfants, cette publicité contrevient directement à la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, laquelle ajoute notamment au code de la santé publique (titre III, livre II, cinquième partie), un article L 5231-3 ainsi rédigé :

" Art. L. 5231-3. - Toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite".

La motivation de cet article réside dans la fragilité plus grande des enfants face au danger représenté par les champs électromagnétiques et la nécessité de les protéger. Cependant, à l’heure où le marché « adulte » est mûr et donc saturé, les enfants représentent la nouvelle cible privilégiée des opérateurs téléphoniques.

En utilisant une fillette pour la promotion de ses produits, Free méconnaît directement la loi. C’est pourquoi notre association demande le retrait immédiat de la publicité litigieuse.

Comptant sur votre diligence et vous en remerciant, notre association vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ses sentiments respectueux et dévoués.


12 février 2013 Ondes électromagnétiques : encore une loi aux oubliettes

Par Nolwenn Weiler (12 février 2013)

Exit le principe de précaution. Le 31 janvier dernier, les députés ont jeté aux oubliettes la proposition de loi de leur collègue écologiste Laurence Abeille pour limiter les impacts des ondes électromagnétiques, en particulier sur les enfants. Le texte demandait d’interdire le Wi-Fi en crèche et de privilégier la connexion filaire dans les établissements scolaires et dans les lieux d’accueil du public, comme les bibliothèques. Il proposait aussi d’imposer des études d’impact sanitaire et environnemental avant chaque mise en œuvre de nouvelles applications technologiques émettant des rayonnements électromagnétiques.

http://www.bastamag.net/article2936.html


11 février 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France ROBIN DES TOITS écrit au Premier Ministre

ROBIN DES TOITS
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Monsieur Jean-Marc AYRAULT
Premier Ministre

Monsieur le Premier Ministre,

L’association nationale Robin des Toits pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil tient à vous faire part de son indignation quant à la façon dont s’est déroulée la séance du 31 janvier 2013 à l’assemblée.

Lors de cette séance de sinistre mémoire, en effet, la courageuse proposition de loi déposée par Mme Laurence ABEILLE, députée EELV, déjà passablement élaguée en commission, et malgré la modestie de son contenu (éviction du WIFI dans les crèches et écoles, réduction des émissions d’ondes au domicile par une désactivation facilitée du WIFI, étude d’impact avant déploiement d’une nouvelle technologie…) a fait l’objet d’un renvoi en commission, ce qui, compte tenu de la rareté des « niches » parlementaires disponibles, équivaut à un enterrement pur et simple. Pendant ce temps, Mme Fleur PELLERIN se répandait par voie de presse sur les « peurs irrationnelles » à propos des ondes.
Les scientifiques indépendants, l’OMS, le Conseil de l’Europe, la cour suprême italienne, qui se sont prononcés dans le sens du risque, apprécieront.

Comment peut-on être aussi indécent avec la Santé Publique, d’une part, la démocratie, d’autre part, alors que des milliers d’études indépendantes - on ne compte pas naturellement les études rassurantes financées par l’industrie pour entretenir le doute, sur le modèle de ce qui s’est fait pour le tabac - attestent la nocivité des ondes à des degrés d’exposition bien inférieurs aux normes actuelles, en particulier en termes de développement des cancers, de déclenchement ou d’aggravation des maladies neuro-dégénératives, de troubles du développement et du comportement chez l’enfant (hyperactivité, autisme), et d’atteinte à la fertilité et à l’ADN ?
Ces questions ne méritent-elles pas un vrai débat, alors que les élus locaux sont confrontés à l’inquiétude croissante des populations et à la brutalité sans limites des opérateurs quand il s’agit d’installer une antenne, fut-ce au-dessus d’une crèche ?

Comment avez-vous pu faire entrevoir à Mme ABEILLE, la veille du débat, des « avancées » en séance plénière pour ensuite faire voter ce renvoi scélérat en commission ?
Qu’est-il encore besoin d’attendre, alors que les études s’accumulent et que l’OMS, qu’on ne peut pourtant pas soupçonner de dureté excessive vis-à-vis de l’industrie, a classé les radiofréquences (toutes les radiofréquences : aussi bien les téléphones que les antennes ou le WIFI) en « cancérogènes possibles » ? Ce classement suffit, à lui seul, à montrer la nécessité d’une action immédiate, sans attendre un Nième rapport de l’ANSES, à l’eau tiède nécessairement puisqu’il fait masse d’une quantité de données contradictoires et pour une part frelatées.

Les citoyens ne sont ni dupes ni naïfs ; ils savent bien ce qui se passe ; ils n’ignorent pas que les opérateurs sont en coulisses, avec à leur actif les milliards de la 4G. Seulement, voyez-vous, maintenant tout cela se voit et se sait, et l’autorité publique n’en sort pas grandie. Quel respect peut-on encore avoir pour un monde politique qui n’est que le laquais d’intérêts commerciaux parfaitement indifférents à la Santé Publique et au bien-être ?

L’emploi ? mais quel emploi ? Quelques postes de vendeurs peut-être ; mais l’industrie dont on parle n’est pas, au fond, une industrie française. Les téléphones sont manufacturés en Asie du Sud-Est, tandis que les antennes sont fabriquées en Chine. Même les centres d’appels des opérateurs sont délocalisés dans des pays à moindre coût !! D’ailleurs, si l’on regarde, les années de développement intensif des technologies sans fil ne sont pas des années de croissance et d’emploi, tant s’en faut, signe certain d’une fausse innovation non facteur de progrès. Pour quelques emplois créés, il y en a beaucoup détruits, ne serait-ce que du fait du processus de dématérialisation non maîtrisé. Voyez ce qui se passe dans les industries culturelles. Non, vraiment, vos amis les opérateurs ne méritent pas tous les égards que vous déployez pour eux.

Monsieur le Premier Ministre, n’oubliez pas que les socialistes ont aussi été élus en 2012 grâce à toute une mouvance critique, associative et alternative, qui n’en pouvait plus de cette proximité insupportable entre le pouvoir politique et un certain nombre d’industries cupides et cyniques, dont l’affaire du Mediator a été la dernière illustration. On attend d’un pouvoir de gauche qu’il sache garder une juste distance face à une industrie qui n’a aucun souci du bien commun et qu’il l’encadre par une juste réglementation qui, d’ailleurs, préservera sa croissance à long terme.
Si la gauche ne tient pas cette promesse, tous ceux qui ont des attentes à cet égard se tourneront ailleurs.

Monsieur le Premier Ministre, acceptez de voir cette catastrophe sanitaire, acceptez ce débat crucial pour la Santé Publique comme pour la Démocratie. Ne dépensez pas les derniers deniers du crédit politique, emparez-vous enfin de cette question et soumettez-là à un vrai débat.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux et dévoués en même temps que celle de notre vive inquiétude.


6 février 2013 Réseaux 4G : les maires pris entre le marteau du développement et l’enclume de la santé

La loi sur le principe de précaution lié aux ondes électromagnétiques a été renvoyée en commission à l’Assemblée Nationale, le 31 janvier, trois jours après les annonces de déploiement des réseaux très haut débit mobile (4G) d’Orange et de SFR. Sur le terrain, les maires devront encore arbitrer entre une meilleure couverture de leur territoire et les inquiétudes sur les risques sanitaires.

http://www.lagazettedescommunes.com/152993/reseaux-4g-les-maires-pris-entre-le-marteau-du-developpement-et-l%E2%80%99enclume-de-la-sante/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=06-02-2013-quotidien


5 février 2013 L’irrationnelle légèreté du gouvernement sur les ondes électromagnétiques

Le 31 janvier 2013, une proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques devait faire l’objet d’un débat à l’assemblée nationale.

Ce texte aurait du être l’occasion pour les députés d’échanger et d’exposer leurs points de vue et arguments autour d’un sujet majeur de santé publique.

http://rezocitoyen.org/spip.php?page=article&id_article=16997


1er février 2013 Téléphonie mobile & santé : une loi... maintenant !

La campagne Téléphonie mobile & santé : une loi... maintenant !, éditée à 15 000 exemplaires, a été initiée par Agir pour l’Environnement en partenariat avec PRIARTEM pour faire pression sur le Président de la République, afin d’obtenir une loi encadrant le développement de la téléphonie mobile. Cette campagne a débuté le 25 janvier 2013 et devrait se clore le 30 avril 2013.

http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/telephonie-mobile-sante-une-loi-maintenant


1er février 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Brèves Ondes / Santé : le changement c’est pas maintenant !

ROBIN DES TOITS
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Communiqué de Presse

Ondes / Santé : le changement c’est pas maintenant !

En demandant le renvoi en commission, le gouvernement a privé les députés d’un débat utile et nécessaire et donc insulté la démocratie tout en sacrifiant la Santé publique.

L’explosion de l’exposition publique aux ondes n’a donné lieu à aucun débat réel jusqu’à maintenant.
Seul le consommateur est sollicité, jamais le citoyen. Jamais les distinctions entre usages utiles et futiles, entre expositions voulues et subies, entre les lieux (espaces publics, lieux de travail, habitations, lieux accueillant des personnes fragiles comme les hôpitaux, les crèches ou les écoles) n’ont été opérées.

Mais comme trop souvent, la nécessité du débat cède face la pression des lobbies, jusqu’à tordre complètement la vérité. Le qualificatif de « peurs irrationnelles » employé par Fleur Pellerin est indécent dès lors que l’OMS a qualifié les radiofréquences (aussi bien celles des téléphones portables que des antennes ou du Wifi) de « cancérigènes possibles » et que plusieurs autorités internationales s’en sont inquiétées, notamment dans le cas des enfants. Ce qui est « irrationnel » ici, c’est l’hypnose qui règne autour des technologies sans fil.

Comment Madame Pellerin peut-elle soutenir n’avoir aucune information sur la dangerosité du Wifi, alors que les dangers de cette technologie, qui emploie la même fréquence (2400MgHz) que les micro-ondes, soit la fréquence qui agite les particules d’eau dont notre corps est constitué à 60%, sont particulièrement bien documentés (étude californienne sur les troubles comportements liés à l’exposition prénatal, étude colombienne sur les dommages sur le sperme et l’ADN liés à l’utilisation d’un ordinateur connecté en Wifi…) ? Ces recherches ont été portées à sa connaissance par les associations, mais Madame Pellerin n’écoute manifestement que les opérateurs alléchés par les profits associés à la 4G.

Cette attitude est indécente alors que l’affaire des pilules de 3ème génération vient de montrer une nouvelle fois que les pouvoirs publics se montrent impuissants à protéger la Santé de la population face à la cupidité des firmes et que l’agence européenne de sécurité liste la téléphonie mobile comme un cas de scandale sanitaire où les signaux d’alerte sont bien présents sans que les autorités ne réagissent.

Au-delà des importants enjeux sanitaires, l’envahissement irréfléchi de nos sociétés et de nos vies par les technologies sans fil mérite une vraie discussion collective. De plus en plus de professionnels et une grande partie du public s’inquiètent de l’omniprésence des écrans.

L’association nationale Robin des Toits appelle solennellement à la tenue d’un véritable débat et à la mise au point d’une réelle régulation.
La Santé vaut plus que les profits des opérateurs.


29 janvier 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Brèves Cyber @ction N° 520 Encadrement des technologies sans fil : le renoncement c’est maintenant ?

C’était pourtant écrit en toutes lettres dans l’accord de gouvernement PS-EELV, signé avant la victoire de François Hollande : « Nous appliquerons le principe de précaution sur les champs électromagnétiques. »

Une proposition de loi va être examinée le 31 janvier 2013

L’Assemblée nationale débattra sur une proposition de loi présentée par les députés EELV à l’initiative de Laurence Abeille, députée du Val de Marne. Si ce texte était adopté, il marquerait une réelle avancée dans l’encadrement des technologies sans fil et pour la reconnaissance des personnes devenues intolérantes aux ondes.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta-commission/r0654-a0.asp

Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC
http://www.cyberacteurs.org/blog/robin-des-toits-vient-de-suspendre-sa-participation-au-copic/

Ondes des mobiles, WiFi : comment le gouvernement a censuré les écolos
http://www.robindestoits.org/Ondes-des-mobiles-WiFi-comment-le-gouvernement-a-censure-les-ecolos-Rue89-28-01-2013_a1900.html

Finalement que restera-t-il de ce qui devait être la grande proposition de loi écologiste de l’année ? Quelques mesurettes comme :

la désactivation par défaut du WiFi,
l’indication de l’émission électromagnétique sur tout appareil qui émet des ondes,
une campagne de prévention sanitaire...

Bref, des broutilles. « Au moins, le débat aura été ouvert », se consolent des élus EELV.

Si comme nous vous pensez qu’un débat qui s’ouvre et se referme aussi rapidement n’est pas satisfaisant, nous vous invitons à interpeller votre député.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/encadrement-technologies-sans-fil-renoncement-maintenant-567.html


29 janvier 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Brèves Robin des Toits suspend sa participation au COPIC

ROBIN DES TOITS
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Robin des Toits suspend sa participation au COPIC
Paris, le 28 Janvier 2013

Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC (Comité d’expérimentation de l’abaissement de l’exposition du public à 0,6 V/m).

Robin des Toits a été à l’initiative de cette expérimentation en 2009, lors du Grenelle des Ondes.

A ce jour, les travaux du Copic ont montré qu’il était possible d’abaisser l’exposition du public à 0,6 V/m à Paris 14ème à condition de multiplier le nombre d’antennes-relais par trois ; à Grenoble en multipliant les antennes par 1,6 ; en revanche, nul besoin d’en rajouter à Kruth (Alsace) où l’exposition culmine à 0,3 V/m.

Ces résultats embarrassent les opérateurs car ils valident ce que Robin des Toits a toujours déclaré : sur le plan technique une exposition n’excédant pas 0,6 V/m fonctionne parfaitement mais à condition de reconfigurer le réseau d’antennes-relais, ce qui est moins rentable pour les industriels.

Or l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) souhaite ajouter de "nouveaux objectifs" à l’expérimentation initiale dans le but d’invalider le 0,6 V/m. Et l’association nationale Robin des Toits ne souhaite pas cautionner cette instrumentalisation de ses travaux.

Par ailleurs, la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV) vient de passer en commission des affaires économiques où elle a été soumise à une cure d’amaigrissement radicale alors que la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a, de son coté, l’intention de proposer un Projet de loi en Juin 2013 qui pourrait être bien plus favorable aux opérateurs qu’à la santé publique.
http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/01/28/ondes-des-mobiles-wifi-comment-le-gouvernement-censure-les-ecolos-238960

La ministre envisagerait-elle de s’appuyer sur les travaux biaisés du COPIC qui ont pour objet de gonfler le nombre d’antennes nécessaire à l’application du seuil de 0,6 V/m et qui seront rendus en Juin tout comme le rapport de l’ANSES – quel timing ! – qui, lui, aura très probablement des conclusions beaucoup plus rassurantes que celles du rapport Bioinitiative 2012 ?...

Tout laisse à penser que le projet de loi de Madame Delphine BATHO préservera les intérêts des industriels, en "abaissant" l’exposition du public à 5 ou 6 V/m en lien avec les objectifs actuels de l’ANFR.
6 V/m est le seuil minimum acceptable pour les opérateurs, il permet de conserver le réseau d’antennes en l’état.

Robin des Toits suspend donc sa participation au COPIC et ce faisant "fige" les résultats actuels qui ont été réalisés de manière fiable.
Robin des Toits ne peut cautionner un projet à visée exclusivement économique qui se ferait au détriment de la santé publique.


25 janvier 2013 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Brèves Lettre d’un cobaye au ministre

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
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Objet : ppl ondes électromagnétiques
Après les nombreuses suppressions d’Articles dans la Proposition de Loi de Laurence ABEILLE lors de son examen en commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :

Lettre d’un cobaye au ministre

France, le 25 Janvier 2013

M. le ministre de l’industrie et de la maladie,

J’exerce depuis mon plus jeune âge le métier de cobaye.

J’ai pris matin, midi et soir mes doses de pesticides et des nitrates grâce à mes actes d’achats raisonnés,

j’ai mangé de la vache folle, aux hormones et aux antibiotiques, j’ai relevé mes sauces vinaigrettes d’huile de vidange mélangée à l’huile de table,

j’ai ingurgité mon quota de mercure via les amalgames dentaires, les vaccins obligatoires et les ampoules basse consommation,

j’ai, comme tout un chacun, bien profité des vapeurs d’essence et de diesel,

j’ai respiré à pleins poumons les fumées d’usines et d’incinérations,

j’ai acheté toutes les versions de gogol-phone sans exception, j’en suis à mon 62ième modèle qui me donne toute satisfaction question vertiges, migraines et Alzheimer…

Certes, j’ai échappé en partie aux radiations nucléaires grâce aux frontières qui arrêtent les nuages, mais ma thyroïde me dit que j’ai dû en bénéficier un tant soit peu…

Je tiens à vous préciser que j’ai occupé cet emploi à plein temps, 24 heures sur 24, sans un jour de congé, d’arrêt de travail ni même de grève. Le salaire que j’ai versé à l’industrie de la maladie a été à la hauteur de mon engagement pour la cause nationale de la croissance économique.

Je ne vous écris pas pour vous demander une médaille du cobaye. J’estime avoir été largement récompensé des bienfaits de mon activité. Aujourd’hui, en effet, je peux profiter pleinement de mes maladies et tester toutes les innovations de l’industrie pharmaceutique. Je suis comblé.

Ce qui m’inquiète, voyez-vous, c’est qu’avec les déremboursements partiels de soins, je ne dispose plus d’un budget suffisant pour continuer à consommer toutes les nouveautés qui sortent sur le marché. Par conséquent, je sollicite auprès de vos services une aide exceptionnelle pour le redressement productif et le développement nécro-nomique. Cette aide pourrait prendre la forme d’une allocation ou d’une prime d’ancienneté réservée exclusivement à des achats figurant sur une liste garantie 100% cobayes.

Je tiens à vous rassurer quant au coût d’une telle mesure, dont la durée sera nécessairement limitée, étant donné que je suis arrivé au bout du rouleau.

Je vous remercie d’avance pour votre réponse.

Frédéric


7 janvier 2013 Rapport BioInitiative 2012 1800 nouvelles études renforcent la certitude de la nocivité des ondes

ROBIN DES TOITS
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Rapport BioInitiative 2012

1800 nouvelles études renforcent la certitude de la nocivité des ondes
et de l’urgence de mise en œuvre de nouvelles normes pour protéger la population
Université d’Albany, Rensselaer, New York

Un nouveau rapport du groupe de travail BioInitiative 2012 montre que les preuves des risques pour la santé que font encourir les ondes électromagnétiques et technologies sans fil se sont accrues depuis 2007. Le rapport passe en revue 1800 nouvelles études scientifiques. Les utilisateurs de téléphones portables, les futurs parents, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont exposés à un risque particulier.

« Les études montrent qu’il existe un risque accru avéré de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) » dit Lennart Hardell, Docteur à l’Université d’Orebro, en Suède. « L’épidémiologie montre que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour les humains. Les limites fixées par la FCC/IEE et l’ICNIRP ne sont aucunement adéquates pour protéger la Santé Publique ».

Une douzaine de nouvelles études lient les radiations du téléphone mobile aux dommages causés au sperme. Un téléphone dans la poche ou à la ceinture nuit à la qualité spermatique, ceci résulte en une malformation des spermatozoïdes, et provoque un abaissement de la fertilité masculine. Les ordinateurs avec connexion Internet en Wi-Fi provoquent une altération de l’ADN des spermatozoïdes.

Il y a de fortes preuves que les ondes augmentent de façon sensible le développement de l’autisme et ses symptômes. « Même si les recherches sont toujours en cours, Il est urgent d’abaisser les seuils d’exposition aux ondes et aux technologies sans fil que ce soit pour les personnes atteintes d’autisme, les enfants de tous âges, les futurs parents, et durant la grossesse » dit le Dr Martha Herbert.

Les appareils sans fils tels que téléphones et ordinateurs portables utilisés par les femmes enceintes peuvent altérer le développement cérébral de leurs fœtus. Ceci a été démontré dans deux groupes d’études sur les animaux et les humains, concernant l’hyperactivité, les problèmes d’apprentissage et de comportement.

D’après le Dr David O. Carpenter, co-éditeur du rapport 2012 :
« Nous avons dorénavant beaucoup plus de preuves concernant les risques sanitaires qu’encourent des milliards de personnes à travers le monde ».

Cette étude couvre les ondes provenant de lignes électriques, des câbles électriques, des appareils électriques manuels, et des technologies sans-fil (téléphones cellulaires et sans fil d’intérieur, antennes relais, compteurs « intelligents », Wi-Fi, ordinateurs sans-fil, routeurs sans-fil, babyphones, et autres appareils électroniques). Les sujets couverts comprennent les dommages causés à l’ADN et aux gènes, les effets sur la mémoire, l’apprentissage, le comportement, l’attention, les problèmes de sommeil, le cancer et les maladies neurologiques telle que la maladie d’Alzheimer. Il est urgent de promulguer de nouveaux standards de sûreté afin de se protéger contre les expositions aux ondes qui sont désormais omniprésentes.

Pour l’association nationale de Robin des Toits, les pouvoirs publics doivent enfin mesurer l’urgence de la situation.
Une proposition de loi sur l’abaissement de l’exposition aux champs électromagnétiques sera présentée à l’Assemblée Nationale à la fin du mois de Janvier 2013 ; il faut limiter l’exposition du public à 0,6 V/m comme le demande le Conseil de l’Europe par la Résolution 1815 du 27 Mai 2011, préserver la santé des enfants et des femmes enceintes et reconnaître l’électrohypersensibilité.

Le rapport BioInitiative 2012 est disponible sous www.bioinitiative.org dès le 7 janvier 2013 (version anglaise)


10 décembre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique en France Brèves Les Robin des Toits attaquent la mairie de Paris en justice

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Les Robin des Toits attaquent la mairie de Paris en justice

http://www.bakchich.info/france/2012/12/09/les-robin-des-toits-attaquent-la-mairie-de-paris-en-justice-62015

"A peine signée, la charte de la téléphonie mobile est contestée au tribunal administratif de Paris par l’association de protection contre les technologies sans fil.

Après un bras de fer long de 18 mois engagé entre les opérateurs et la mairie de Paris, la charte de la téléphonie mobile a été votée le 16 octobre dernier. Non sans une certaine amertume tant l’accord allait dans le sens des opérateurs. Bakchich avait raconté le récit de cette négociation épique qui a fini par diviser les Verts. Car pour rappel, l’accord limite une exposition aux ondes de 5 volts par mètre pour la 3G et de 7V/m pour la 4G. Un seuil très élevé compte tenu des O,6 V/m espéré et porté par les premières négociations des élus écologistes et socialistes.

« Les Robin des toits sont contents de cette charte » assurait à Bakchich l’élu socialiste Jean-Louis Missika le lendemain du vote au Conseil de Paris. L’ancien vice-président d’Iliad, qui a participé aux négociations avec les opérateurs, sera sans doute étonné de savoir que ce lundi 10 décembre, l’association Robin des Toits, va déposer une requête en excès de pouvoir contre le Conseil de Paris devant le tribunal administratif.

L’association ne peut pas demander la nullité de la charte. En revanche elle demande à ce que l’accord soit rediscuté et revoté après quelques changements. Un détail de droit pourrait permettre que la charte repasse en consultation dans les 20 conseils d’arrondissement de Paris. Les grandes villes de Paris, Marseille et Lyon sont soumises à des règles particulières selon le droit public français. L’article L 2511-13 du code général des collectivités territorialesimpose la consultation des conseils d’arrondissement lorsqu’un projet les concerne. A Paris, en dépit de leurs demandes, les conseils d’arrondissement n’ont pu être consultés sur la charte et encore moins été en capacité d’émettre un avis. Si juridiquement, la charte n’a pas force de contrainte, elle représente un accord politique très important. Accord qui a été bloqué tout de même pendant 18 mois. Contraindre la mairie de Paris à consulter ces conseils d’arrondissement est une manière de pousser à renégocier des aspects de la charte, notamment les seuils d’émission.

« Simulacre de progrès et de démocratie »

L’avocat de Robin des Toits, Maître Corneloup, précise à Bakchich son argumentaire : « A partir du moment où une charte impose à un conseil d’arrondissement de faire un certain nombre de choses, il était indispensable que les conseils d’arrondissement puissent se prononcer. C’est le jeu de la démocratie locale. Et ca n’a pas été le cas. On ne peut pas instituer des règles sur la téléphonie mobile sans que les principaux concernés soient consultés et puissent se prononcer. »

Cette critique de droit rejoint celle, plus politique, d’avoir empêché tout recours efficace contre la pose d’une antenne relais. Auparavant, un conseil d’arrondissement pouvait bloquer pendant des années une installation. Aujourd’hui, les conseils n’ont plus le pouvoir concret de s’y opposer. Une grande victoire des opérateurs et qui fait dire aux Robins que « cette charte est un simulacre de progrès et de démocratie ».

D’autres arguments complètent leurs recours. Notamment des « erreurs manifestes d’appréciation ». L’agence de l’écologie a deux mois pour statuer et le conseil d’arrondissement a deux mois pour émettre un avis, hors les deux mois sont concurrents. Ce qui fait dire à Etienne Cendrier que cette charte est un « faux semblant ». Maître Corneloup fait part aussi d’imprécisions, notamment sur les termes juridiques, « la charte parle de la ‘mairie’ mais ce terme n’a pas de valeur juridique à part le bâtiment en tant que tel sinon c’est le ‘maire’. On comprend que celui qui l’a écrit a utilisé comme synonyme le maire et le maire d’arrondissement, dommage parce que ce n’est pas la même autorité administrative. » « Le conseil de Paris, voyant que cette charte était mal écrite et comportait des vices de forme n’auraient pas du accepter que son maire puisse la signer. » L’avocat de droit public s’étonne qu’un « texte pareil passe à Paris, on n’est pas dans le dernier village du coin tout de même ! ».

Ready 4G ? Non !

Le porte-parole des Robins des Toits, Etienne Cendrier, qui a aussi signé le recours en son nom, veut rappeler que Delanöé s’est assis sur ses engagements. En juin 2009, le Conseil de Paris avait voté un vœu à l’unanimité limitant les expositions à 0,6 V/m. Limite déjà préconisée par une grande conférence citoyenne mise en place par la mairie elle-même.

Surtout il s’insurge contre la 4G, « aucune étude d’impact n’a été faite. Nous sommes tous des cobayes d’une technologie dont personne ne connaît les effets. L’OMS a qualifié le risque des ondes de la téléphonie comme potentiellement cancérigènes, le Conseil de l’Europe a conseillé de ne pas dépasser les émissions à 0,6V/m mais Paris limite la 4G à 7V/M
Une aberration ». Plane aussi la crainte d’une exposition plus dangereuse que les précédentes. Selon Cendrier, « la fréquence de la 4G étant plus haute, les corps se protègent moins facilement ». Difficile à vérifier, aucune étude indépendante n’a pu encore voir le jour. Pour l’association, le principe de précaution doit s’appliquer."


5 décembre 2012 Ondesparif, un observatoire pour surveiller les antennes relais

Sur le modèle d’airparif et de bruitparif, une entité va être créé pour mesurer les ondes électromagnétiques et essayer d’en mieux répartir les sources.

http://www.01net.com/editorial/581639/ondesparif-un-observatoire-pour-surveiller-les-antennes-relais/#?xtor=EPR-1-[NL-01net-Actus]-20121204


18 novembre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves Super-Wifi pour qui ?

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A l’attention de Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé

Copie à :
 Monsieur Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agro-Alimentaire et de la Forêt
 Monsieur Pierre de BOUSQUET de FLORIAN, Préfet pour la Région Haute-Normandie et la Seine-Maritime
 Monsieur Jean-Ludovic SILICANI, Président de l’ARCEP

Madame la Ministre,

Le lancement de l’expérimentation du Super Wifi a été annoncé récemment. Ce système a pour but de fournir un accès au Haut Débit à des utilisateurs situés dans des zones rurales. L’autorisation a été donnée pour la Seine-Maritime, pour tester la fiabilité technique du système et son absence d’interférence avec la TNT. Ces antennes devraient avoir une portée de 100 km, au moins.

Vous n’ignorez pas que toutes les technologies sans fil qui sont déployées à grande vitesse depuis quelques années posent question quant à leur innocuité pour les personnes. Dans tous les pays, et dans le nôtre, dans toutes les régions, des voix se font entendre pour dénoncer les effets délétères du bain électromagnétique dans lequel toute la population tend à être immergée.

Les témoignages de personnes atteintes se multiplient. Elles sont dites électrohypersensibles (EHS). La question est en fait plus complexe et les scientifiques qui y travaillent tendent à dire que le déclenchement d’une EHS est dû à un syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) qui dégénère en EHS pour une catégorie de population dite « susceptible ». L’absence de susceptibilité n’est donc pas une garantie contre la possibilité d’être atteint de SICEM. Car ce risque existe pour toute exposition trop longue ou trop forte à des CEM. Et donc pour une part de la population qui est et sera croissante si la politique actuelle n’est pas revue. Vous savez que les radiofréquences ont été classifiées potentiellement cancérogènes par l’OMS le 31 Mai 2011. Tout ceci est suffisamment alarmant pour que ce gouvernement ne se contente pas d’attendre les résultats de la consultation mise en place par ses prédécesseurs. Son orientation vers une explication psychologique des troubles vécus est très contestable (à Paris, menée par le professeur Choudat).

Dans ce contexte, toute nouvelle expérimentation sérieuse devrait intégrer les moyens d’en appréhender les effets sur la Santé Publique. Donner à tous la possibilité d’un accès au Haut Débit est un souci légitime, encore faut-il que les utilisateurs potentiels et leur voisinage soient préservés dans leur santé. L’économie réalisée à court terme par comparaison avec de coûteuses liaisons par fibre optique pourrait bien se retourner contre les investisseurs eux-mêmes, qui perdront leurs clients par extinction…

Des zones rurales étant au premier chef concernées, il serait aussi intéressant de prévoir d’en mesurer l’impact sur les élevages.

Madame, il ne s’agit plus ici d’appliquer un principe de précaution avec toutes les connotations idéologiques que cela suppose, mais de mettre un frein à la progression d’un scandale sanitaire déjà bien engagé. De fortes actions gouvernementales sur ce sujet sont requises de toute urgence, au nom d’une population déjà bien atteinte et au nom de tous nos enfants ! Nous comptons sur vous pour imposer un volet sanitaire à l’expérimentation lancée, avec l’implication des services sanitaires de la zone concernée afin de prendre en compte toutes les plaintes qui émaneront de personnes impactées par ce projet.

L’association nationale Robin des Toits vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ses sentiments respectueux et dévoués.


6 novembre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves SAISIE DU PREFET DE LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE ET DE LOIRE ATLANTIQUE

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SAISIE DU PREFET DE LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE
PREFET DE LOIRE ATLANTIQUE
au sujet du trouble à l’ordre public
constitué par des émissions électromagnétiques clandestines.

Les émissions électromagnétiques du type LTE 4G ont été lancées à Nantes dans les conditions d’une double absence :
 absence de toute enquête sanitaire préalable à la mise en service.
Alors qu’à leur niveau le plus haut en Europe les autorités judiciaires viennent de confirmer que les émissions du groupe téléphonie mobile sont cause de cancer.
 absence de toute information publique de la population.

L’association nationale Robin des Toits a demandé à ce sujet une audience au Préfet de la Région des Pays de la Loire, également Préfet de Loire Atlantique.
S’agissant d’un trouble à l’ordre public, l’autorité à saisir était évidemment celle qui a la charge d’y veiller.

Au cours de cette audience, tenue dans les locaux de la Préfecture le 30 Octobre 2012, l’association nationale Robin des Toits a présenté au Préfet deux informations sur l’état présent des reconnaissances officielles de l’attaque de la Santé par ce groupe d’émissions.
Dans les domaines politique, judiciaire et scientifique.
En précisant que dans la situation actuelle, la responsabilité des autorités en charge des réglementations est pleinement engagée.
Et que le risque encouru se nomme mise en danger d’autrui.
L’association a de plus présenté au Préfet trois propositions d’action.

Pour information, nous vous joignons copie du dossier remis au Préfet.

Robin des Toits a déclaré qu’il était disponible pour toute coordination d’information et d’action avec les Services Publics.

Nous vous tiendrons informés des suites données par le Préfet


25 octobre 2012 Lettre à Cécile DUFLOT : "Politique du logement et dangers sanitaires d’origine électromagnétique" - Robin des Toits - 25/10/2012

A l’attention de Madame Cécile DUFLOT
Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement

Objet : Politique du logement et dangers sanitaires d’origine électromagnétique

Madame la Ministre,

L’association nationale Robin des Toits souhaite vous alerter sur le fait qu’en matière de logement le développement continuel des pollutions d’origines électromagnétiques entraîne des dangers et effets nocifs croissants sur la sécurité et la santé[1] des français, compte tenu de l’obsolescence et de l’inadéquation grandissantes des normes en vigueur qui ne garantissent absolument pas l’innocuité.

Or chaque jour qui passe, les sources de pollution extérieure s’intensifient avec la multiplication des antennes-relais et la 4G (multiplication par un facteur 50 du rayonnement) qui se prépare, n’augurant rien de bon, sinon une nouvelle catastrophe sanitaire, sans équivalent. Pourtant, dans le même temps, les preuves scientifiques s’accumulent au sujet du caractère pathogène ou létal des Champs Electro-Magnétiques (CEM) : cancers, leucémies, AVC, maladies auto-immunes ou neuro-dégénératives, dépressions, suicides, électro-hypersensibilité (EHS) et chimico-sensibilité (MCS), etc.

http://www.robindestoits.org/Lettre-a-Cecile-DUFLOT-Politique-du-logement-et-dangers-sanitaires-d-origine-electromagnetique-Robin-des-Toits-25-10_a1813.html


18 octobre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves Antennes relais : un député répond à l’appel des médecins

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Fin septembre, le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’Association Santé Environnement France, lançait un appel à tous les sénateurs et députés de la République pour leur demander de faire voter une loi réglementant l’implantation des antennes relais. Deux milles signatures de soutien plus tard, Jean-Vincent Placé, Sénateur Europe-Ecologie-Les-Verts, et Jean-David Ciot, Député du Parti Socialiste, répondaient à l’appel. Le député propose d’ailleurs de déposer une proposition de loi établie à partir des propositions de l’ASEF. Explications.

La proposition de loi. La proposition de loi portée par Jean-David Ciot, Député des Bouches-du-Rhône, reprend dans les grandes lignes les propositions faites par le Dr Patrice Halimi et son association. Celle-ci garantit ainsi le principe de transparence visant à assurer une information claire ; le principe de la réduction des émissions visant à rendre les antennes les moins nocives possibles ; le principe de légitimité visant à donner un code des émissions au maire afin qu’il le fasse respecter sur sa commune ; le principe de zones protégées visant à interdire les antennes sur les écoles par exemple et enfin le principe de gouvernance participative. Celle-ci sera présentée dans le détail lors d’une conférence de presse ouverte au public, en présence de Jean-David Ciot, Député et du Dr Patrice Halimi le lundi 22 octobre 2012 à 10h à La Mado, 4, Place des Prêcheurs à Aix-en-Provence.

Pourquoi une proposition de loi ? En mai 2011, les ondes électromagnétiques, émises notamment par les antennes relais, ont été classées comme « peut-être cancérigènes » par l’Organisation Mondiale de la Santé. Pourtant, les antennes relais, continuent de proliférer de façon anarchique et ce notamment en haut des logements sociaux,. « Personne n’en veut, alors on les met chez nous, ils savent qu’on n’a pas de relations, pas de pouvoir... » voilà ce que déclare presque résignée une habitante d’une cité HLM d’Aix-en-Provence. Aujourd’hui, c’est l’anarchie qui règne. Selon un arrêt daté du 7 avril 2005, une antenne relais ne peut être implantée que si les propriétaires d’un immeuble l’acceptent à l’unanimité .... Un arrêt qui ne concède donc aucun droit aux locataires et qui explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d’antennes relais...Aucune loi non plus pour protéger certaines zones « sensibles » comme c’est le cas des écoles, des crèches ou encore des hôpitaux.... Les opérateurs sont libres...

Après les mots, les actes. Aujourd’hui, il y a bien une controverse scientifique sur le sujet. Les études se contredisent : certaines ne relèvent aucun effet, tandis que d’autres les mettent en cause dans différentes pathologies : des maux de tête aux cancers. « Il ne s’agit pas pour nous de trancher la question scientifique, ni d’interdire les antennes relais. Cependant, si elles présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face au risque. La loi est la seule à pouvoir garantir cette égalité. Comme plusieurs associations du secteur, telle que Robin des Toits, nous pensons que plus les propositions de loi seront nombreuses, plus il y a de chance pour que l’une d’elles aboutisse. Nous sommes donc très heureux de ce premier pas qui permettra, nous l’espérons, de lancer le débat » explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF.

La démarche est soutenue par l’association Robin des Toits.

L’Association Santé Environnement France, qui rassemble aujourd’hui près de 2 500 médecins en France, est devenue incontournable sur les questions de santé-environnement. Elle travaille sur tous les sujets en lien avec la santé et l’environnement : qualité de l’air, ondes électromagnétiques, biodiversité, alimentation, etc. Dans sa démarche d’information, l’ASEF publie des petits guides bio-thématiques à télécharger gratuitement sur son site Internet www.asef-asso.fr.


9 octobre 2012 Antennes relais : les associations unies au nom de la loi....

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Communiqué de Presse

Antennes relais : les associations unies au nom de la loi....

La semaine dernière le Dr Patrice Halimi, porte-parole de l’Association Santé Environnement France, écrivait à tous les sénateurs et députés pour réclamer l’adoption d’une loi réglementant l’implantation des antennes relais. Sa lettre ouverte a depuis été soutenue par près de 1 500 personnes, dont un sénateur et un député, ainsi que par les principales associations travaillant sur le sujet : « Robin des Toits », « Priartem » et le « Criirem ». Aujourd’hui réunies, les quatre associations s’adressent de nouveau à nos représentants pour leur demander de prendre des engagements.

La nécessité d’une loi. Aujourd’hui, les antennes relais s’amoncèlent en haut des toits des logements sociaux – certains immeubles en comptant jusqu’à 17 ! C’est l’anarchie qui règne, les opérateurs sont libres. Un arrêt daté du 7 avril 2005 leur a tout de même un peu compliqué la tâche pour s’implanter dans les copropriétés privées en déclarant qu’une antenne relais ne pouvait être installée que si les propriétaires d’un immeuble l’acceptaient à l’unanimité. Dans les faits, les propriétaires doivent se battre pour faire respecter cet arrêt.... Cependant absolument rien ne protège les locataires, ce qui explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d’antennes relais...Aucune loi non plus pour protéger certaines zones « sensibles » comme c’est le cas des écoles, des crèches ou encore des hôpitaux.... Les opérateurs sont libres... « Nous avons souvent souligné la vulnérabilité toute particulière des locataires, le simple droit à l’information prévu dans la loi SRU ne leur étant souvent même pas appliqué. Il nous semble également urgent de protéger les enfants, population reconnue par tous comme plus fragile » affirme Janine Le Calvez, Présidente de l’association Priartem. Un avis partagé par le Criirem dont la Vice-Présidente, Michèle Rivasi, a soutenu la lettre ouverte dès le premier instant.

Optez pour la prévention. Aujourd’hui, il y’a bien une controverse scientifique sur le sujet. Les études se contredisent : certaines ne relèvent aucun effet, tandis que d’autres les mettent en cause dans différentes pathologies : des maux de tête aux cancers. « Il ne s’agit pas pour nous de trancher la question scientifique, ni d’interdire les antennes relais. Cependant, si elles présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face à celui-ci. La loi est la seule à pouvoir garantir cette égalité. Nous avons aujourd’hui le soutien d’un sénateur EELV, Jean-Vincent Placé, et d’un député PS, Jean-David Ciot, nous espérons que demain, ils seront rejoints par un grand nombre de leurs pairs pour travailler ensemble sur cette question de santé publique qui n’est ni de droite, ni de gauche » explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF.

Six principes fondamentaux. Les quatre associations soutiennent six principes fondamentaux à respecter pour parvenir à cette égalité : le principe de transparence visant à garantir une information claire ; le principe de la réduction des émissions visant à rendre les antennes les moins nocives possibles ; le principe de légitimité visant à permettre au maire de réguler au mieux le positionnement des antennes sur sacommune ; le principe de dissociation visant à dissocier l’installation et l’exploitation des antennes entre le public et le privé ; le principe de zones protégées visant à interdire les antennes sur les écoles par exemple et enfin le principe de gouvernance participative. « Une réglementation réelle incluant le respect de la santé publique, c’est possible » déclare Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits et auteur de l’ouvrage ‘Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire’ paru aux éditions du Rocher en 2008.

Chaque citoyen peut apporter son soutien à ces propositions en signant la pétition qui se trouve en bas de la lettre ouverte sur le site www.asef-asso.fr

Contact presse :
Pour Robin des Toits : Etienne Cendrier 01 40 18 02 81 ou etienne robindestoits.org
Pour Priartem : Janine Le Calvez 01 42 47 81 54 ou contact priartem.fr
Pour le Criirem : Myriam Galbrun 02 43 21 18 69 ou contact criirem.org
Pour l’ASEF : Ludivine Ferrer 04 88 05 36 15 ou 06 23 39 62 38 ou ludivine.ferrer asef-asso.fr

L’association nationale Robin des Toits poursuit deux objectifs : porter assistance aux publics exposés et obtenir une réglementation réelle permettant une compatibilité avec la santé publique.

L’association Priartem a pour objectif de veiller à une implantation des antennes-relais de téléphonie mobile respectueuse des conditions de vie et de santé de tous.

L’association Criirem est le Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques présidé par le Dr Pierre Le Ruz et Michèle Rivasi.

L’Association Santé Environnement France, qui rassemble aujourd’hui près de 2 500 médecins en France, travaille sur tous les sujets en lien avec la santé et l’environnement : qualité de l’air, ondes électromagnétiques, biodiversité, alimentation, etc.


20 septembre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves Charte de Paris : accord Paris/opérateurs

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Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

La nouvelle Charte de Paris marque un vrai recul.

Le Conseil de Paris avait donné mandat à l’Exécutif parisien pour négocier un seuil d’exposition se rapprochant de 0,6 V/m – seuil de précaution sanitaire –
Avec cette nouvelle Charte, nous en sommes très loin : 5 V/m pour le 2 et 3 G, et 7 V/m pour la 4G.

La Ville « ouvre » ses toits au déploiement de la 4G qui n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact sanitaire avant son lancement sur le marché, contrairement à ce que demande Robin des Toits.

La Ville fait donc preuve d’imprudence et va aider les industriels à traiter – une fois de plus – la population en cobaye.

Il y a également un recul démocratique car on ne parle plus dans cette Charte de « conflits locaux ».
En clair, on tente de réduire la concertation et d’aider au déploiement.

En positif : les seuils de 5 et 7 V/m, même s’ils restent très élevés et partant très dangereux, ont le « mérite symbolique » de casser les seuils légaux de 41, 58 et 61 V/m.

En conclusion : il faut une loi qui fasse appliquer le principe de précaution – 0,6 V/m – qui reconnaisse l’électrohypersensibilité et impose des politiques publiques d’égalité d’accès et qui redonne aux élus locaux les pouvoirs en matière d’implantation d’antennes-relais que le Tribunal des Conflits leur a retirés.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national


13 septembre 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves LES ENFANTS RIVERAINS ABATTRONT UNE ANTENNE-RELAIS au 173 rue Marcadet 75018 Paris

Le jeudi 20 Septembre 2012 à 16h30

LES ENFANTS RIVERAINS ABATTRONT UNE ANTENNE-RELAIS

au 173 rue Marcadet 75018 Paris

Vous êtes tous conviés - Venez nombreux.

Le Collectif du 173 rue Marcadet , la population et les médias seront présents.
Sont invités : La municipalité du XVIIIème,
Le Conseil Municipal de Paris,
Le Conseil de Paris.

Résumé des faits :
Depuis 2003, ORANGE FRANCE a un projet d’implantation à cette adresse.
En raison de la grande proximité d’une école maternelle, d’une crèche et d’un foyer pour enfants, l’opérateur a essuyé trois refus successifs.
Cette année, il a décidé de passer en force.

Il est informé du refus massif par la population.
Plus de 1800 signataires de la pétition.

Il s’est engagé par courrier au Maire du XVIII à ce qu’il n’y ait aucune intervention en Août.
Fort de cet engagement, le Maire s’est engagé lui-même et par écrit auprès de la population.

Faisant la double démonstration de la valeur qu’il accorde à sa propre parole et de la haute considération qu’il porte aux élus politiques, ORANGE FRANCE est intervenu trois fois en Août au milieu de la nuit et a procédé à l’installation presque complète.
L’assistance du Commissariat de Police qu’il avait sollicité lui a été refusée.

Répercussions :
 En raison des conditions d’installation, la population considère que la seule solution est une injonction à l’opérateur de démonter ce qui a été monté dans la clandestinité et dans la violation des règles de la vie en société.
 La population attend de savoir si les politiques accepteront de se voir foulés au pied comme elle l’est elle-même et si des élus démocratiques tolèreront la pratique du fait accompli de la part d’une simple entreprise commerciale.
 Dans cette attente, une manifestation est prévue sur place le 20 Septembre 2012
avec la participation des enfants
dont l’avenir préparé par ORANGE FRANCE est celui de victimes.
 Une campagne de prises de sang à titre préventif va démarrer pour enfants et adultes.

P.J. :
CEM et altération Numération Formule Sanguine


19 juin 2012 Antennes-relais : le Chili applique le Principe de Précaution

Nationalisation des réseaux et application du principe « pollueur payeur ».

http://www.gob.cl/infografias/2012/06/13/nueva-ley-de-antenas.htm

Après avoir débattu de ce sujet pendant une décennie, le gouvernement du Chili vient juste de voter la "Loi de Torres" sur les antennes relais.

La loi, approuvée par une large majorité du Parlement Chilien le 11 Juin 2012 :

1) limite très fortement la puissance des antennes relais,

2) réduit l’impact urbain des tours par le "partage d’infrastructures",

3) ouvre une procédure de participation citoyenne dans l’approbation ou le refus du permis de construire de nouvelles antennes au niveau local, demandant une permission préalable, un délai final d’exploitation, de la part des résidents locaux avant d’obtenir le permis de construire municipal,

4) autoriser les propriétaires fonciers d’exiger une réévaluations de taxes pour leurs propriétés, et pour les communes, où les tours sont installées, de recevoir une compensation financière de la part des opérateurs télécoms sous la forme d’une contribution à l’amélioration de l’espace public jouxte (à hauteur d’une somme représentant environ 30% du coût de l’installation de l’antenne), et

5) avec effet rétroactif, établir des mesures de mitigation d’expositions dans les endroits saturés d’antennes, incluant les quartiers résidentiels, les bâtiments publics, les écoles maternelles, les hôpitaux ou les établissements d’enseignement.

La loi a été votée par le Président Pinera et prend effet cette semaine.

Le Ministre Chilien du Transport et des Télécommunications Pedro Pablo Errazuriz a commenté : "En plus de protéger le paysage urbain et de ménager la susceptibilité des voisins, la nouvelle loi prend en compte le plus important : la santé de nos concitoyens suivant une approche de principe de précaution telle que la recommande l’Organisation Mondiale pour la Santé, et ce en fixant des limites strictes sur la puissance des antennes. Le Chili établit des standards stricts en la matière."

ROBIN DES TOITS
Membre du "Rassemblement pour la Planète"
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact robindestoits.org
http://www.robindestoits.org


9 juin 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves LES SACRIFIÉS DES ONDES

RÉSERVEZ VOS SOIRÉES

Pour la projection du 25 juin 2012 à PARIS 20H00
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Pour la projection du 28 juin 2012 à AGEN 20H30

Vous pouvez réserver directement au cinéma (CAP CINÉMA)
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http://www.jeanyvesbilien.com/


30 mai 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves Sénateurs et Députés français : votez une loi interdisant les antennes relais à moins de 100 mètres des crèches

J’ai quatre enfants et comme toute mère de famille, ma priorité c’est leur santé. Aussi, lorsque j’ai appris que Bouygues Telecom s’apprêtait à installer six antenne-relais à 17 mètres de notre crèche municipale, rue Lobineau à Paris, mon sang n’a fait qu’un tour.

Avec les habitants de ma rue, nous avons décidé d’agir pour empêcher que de si jeunes enfants soient exposés aux ondes électro-magnétiques. Et lorsque les ouvriers de Bouygues Telecom ont dû rebrousser chemin face à la chaîne humaine que notre collectif formait dans la rue, j’ai eu le sentiment de faire ce que n’importe quelle maman aurait fait : protéger ses enfants.

Notre action a forcé Bouygues Telecom à suspendre pour l’instant son installation, mais combien de familles partout en France font face en ce moment à des cas similaires sans savoir quoi faire ? Avec le collectif Rue Lobineau, je viens donc de lancer une pétition sur Change.org appelant nos élus à voter une loi interdisant les antennes-relais à moins de 100 mètres des crèches.

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/s%C3%A9nateurs-et-d%C3%A9put%C3%A9s-fran%C3%A7ais-votez-une-loi-interdisant-les-antennes-relais-%C3%A0-moins-de-100-m%C3%A8tres-des-cr%C3%A8ches?utm_campaign=joXwFntejX&utm_medium=email&utm_source=action_alert


16 mars 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves La toute première ville à l’unanimité débarassée des champs électromagnétiques est espagnole

ROBIN DES TOITS
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http://www.robindestoits.org/La-toute-premiere-ville-a-l-unanimite-debarassee-des-champs-electromagnetiques-est-espagnole-2012_a1499.html

Source : http://www.wavesguard.es/blog/blog/2011/11/29/pleno-de-ayuntamiento-aprueba-por-unanimidad-la-primera-localidad-libre-de-radiaciones-electromagneticas/

La toute première ville à l’unanimité débarassée des champs électromagnétiques est espagnole

À Olvera, une magnifique ville de la province de Cadix, le conseiller à l’environnement Jacobo Camarero a confirmé que le Conseil municipal a à l’unanimité décidé de déclarer la ville "Municipalité libre de toute pollution électromagnétique".

Avec une majorité de l’union des partis de gauche, mais voté par le parti socialiste espagnol et le parti populaire espagnol, il est important de noter que différentes forces politiques ont été motivées, dans le but d’assurer un environnement sain pour les habitants.

Nous pouvons dire sans crainte de se tromper qu’aucune décision de ce genre ne figure dans les annales d’aucune municipalité, concernant le même type de décision. À Carthagène et Murcia, plusieurs villages appellent également à des mesures similaires, tout comme l’ont fait plusieurs provinces d’Espagne, sans pour autant avoir progressé.

Commentant la nouvelle, le conseiller à l’environnement Jacobo Camarero dit : "puisque notre ville est de petite taille, nous avons les problèmes typiques liés à l’implantation de grands nombres de mâts sur les toits. À l’inverse, le paysage urbain est plombé par des tours en bétons affligées d’antennes installées en toute illégalité - et que nous avons l’intention de faire enlever immédiatement."

Et chaque jour ce problème prend de l’ampleur ; la semaine dernière les médias publiaient une brève relative à une ancienne hôtesse de l’air et une agent technique d’une université, toutes deux d’origine française, qui se sont réfugiées dans une cave dans les Alpes pour se protéger de la "souffrance insupportable" que leur infligent les ondes électromagnétiques.


15 mars 2012 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves Israël : attention, téléphoner tue

Chaque portable vendu dans l’Etat hébreu devra désormais porter un message avertissant des risques de cancer. Etienne Cendrier, porte-parole de l’association "Robin des Toits" voit en Israël "un exemple à suivre" pour la France.

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/israel-attention-telephoner-tue_1093124.html


15 mars 2012 Démontage en cours de l’antenne-relais SFR à Montesquieu-des-Albères

ROBIN DES TOITS
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Vous informe :

http://www.montesquieu-des-alberes.fr/fr/la-mairie/actualite


12 mars 2012 « Non à l’antenne, Bouygues menace nos enfants ! »

L’installation d’antennes téléphoniques du réseau Bouygues, en face d’une crèche, dans le 6e arrondissement de Paris, provoque l’indignation des riverains.
Par ESTHER LAGARDE

Rue Lobineau, dans le très chic 6e arrondissement de Paris. D’un côté, des costumes-cravates, téléphone à la main. Ce sont des représentants de Bouygues Télécom. De l’autre, une poignée de manifestants, qui bloquent la porte cochère d’un immeuble, empêchant les ouvriers prestataires de l’opérateur d’y pénétrer.

http://www.liberation.fr/terre/01012395487-non-a-l-antenne-bouygues-menace-nos-enfants


21 novembre 2011 Conférence Scientifique Internationale 2011 sur les Champs électromagnétiques et la Santé Discours d’ouverture de Michèle Rivasi

L’europarlementaire Michèle Rivasi secoue le panel monolithique de cette conférence dont ont été écartés tous les scientifiques pourfendeurs de la pensée unique du R.A.S. - R.C.N. (rien à signaler - des recherches complémentaires sont nécessaires). Voici l’intégralité de son discours.

http://www.teslabel.be/sante-publique/209-conference-internationale-sur-les-cem-et-la-sante-l-dans-quel-monde-vivons-nous-r-le-discours-douverture-de-michele-rivasi


21 septembre 2011 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves

ROBIN DES TOITS
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E-mail : contact robindestoits.org
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RISQUES SANITAIRES : SFR condamné à démonter une antenne-relais

La Cour d’Appel de Montpellier vient de condamner SFR à démonter une antenne-relais à Montesquieu-Des-Albères (66740) pour protéger la Santé des riverains.

Extraits …/… page 12
« En effet, le rapport international BioInitiative d’août 2007 sur les champs électromagnétiques, qui faisait la synthèse de plus de mille cinq cents études consacrées à la question, mettait en évidence les effets reconnus de l’exposition aux ondes électromagnétiques, et notamment des émissions de type téléphonie mobile sur l’ADN (génotoxicité directement reliée à l’intégrité du génome humain), la communication cellulaire, le métabolisme, la réparation des cellules et le système de contrôle anti-cancéreux interne du corps.

Dans une communication du 17 septembre 2007, l’Agence Européenne de l’Environnement indiquait qu’il existe des « menaces plausibles et potentiellement importantes que font peser sur la santé les champs électromagnétiques ».
…/… page 13
Il n’est d’ailleurs pas contesté qu’en France, des engagements sont ponctuellement conclus entre les opérateurs et les collectivités locales (notamment la Ville de Paris) pour aboutir à des niveaux d’exposition plus restrictifs que les normes fixées dans le décret du 3 mai 2002.
…/… page 14
Alors qu’en l’état de ces recommandations expresses et pressantes émanant de diverses autorités européennes et françaises, la société SFR se devait de respecter le principe de précaution édicté par l’article 110-1 du Code de l’environnement selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles,…

Ce faisant, la société SFR a fait naître chez les demandeurs… la crainte légitime qu’en demeurant dans leur habitation, ils courent et font courir à leurs enfants un risque sanitaire particulièrement grave si celui-ci devait se réaliser, dès lors qu’au regard des développements qui précèdent, il n’existe aucune garantie d’absence d’un tel risque.

Une telle crainte constitue un trouble manifeste et un danger imminent que seul le démantèlement de la station relais est en mesure de faire cesser. »

En 2009, la condamnation de Bouygues Telecom à démonter une antenne avait "provoqué" le "Grenelle des Ondes"pour éviter les recours en Justice... Ce "Grenelle" a été l’occasion de constater la faiblesse des politiques face aux diktats des opérateurs (Mme Kosciuszko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, a visiblement oublié avoir été initiatrice d’une proposition de loi en 2005, pour limiter les risques sanitaires liés à la Téléphonie Mobile).

Au moment où le Gouvernement, d’accord avec les opérateurs, cherche à enterrer le "Grenelle des Ondes", la Justice leur rappelle que rien n’est réglé !

Pour éviter le risque juridique, il existe pourtant une solution portée par Robin des Toits et le Conseil de l’Europe - et par Mme Kosciuszko-Morizet en son temps : limiter l’exposition du public au Seuil de Précaution Sanitaire de 0,6 Volts par mètre !!


15 août 2011 Agir contre la Pollution électromagnétique Brèves

Robin des Toits informe

COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 15 Août 2011

GRÈVE DE LA FAIM CONTRE UNE ANTENNE-RELAIS SFR

Foussais-Payré, Vendée (85240) :
Un accord politique est intervenu entre les responsables politiques régionaux et locaux, et plusieurs associations notamment d’E.H.S. (personnes Electro-Hyper-Sensibles) pour maintenir une zone de très faible exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Accord soutenu par Robin des Toits.
Le but : permettre aux E.H.S. des conditions de vie supportables dans la commune de Foussais-Payré en Vendée.
Tout irait pour le mieux sans SFR qui tient absolument à implanter une antenne-relais à cet endroit précis.
L’opérateur reste sourd à toute demande de dialogue et veut passer en force.
Il ne reste plus aux E.H.S. et à la déléguée Régionale de Robin des Toits qu’à démarrer une grève de la faim ; ultime recours face à SFR pour sauver le travail de terrain mené depuis plus de deux ans.

La grève de la faim débutera le mardi 16 Août 2011 au soir.
Adresse de l’action :
2-4 Impasse des Ortiers
85240 Foussais-Payré

Un point de presse est prévu Samedi 20 Août 2011 sur place à 17 heures.
Robin des Toits y participera.

Le stationnement des véhicules est prévu sur le parking en face de la Mairie de Foussais-Payré d’où un itinéraire fléché indiquera le chemin à faire à pied jusqu’au jardin où sont installées les tentes des grévistes de la faim.


14 mai 2020

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 12 rue Lucien Sampaix 75010 Paris
Tél. : 33 1 43 55 96 08
E-mail : contact robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Par Rédaction Yonne Lautre

Le jeudi 14 mai 2020

Mis à jour le 30 avril 2023