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Site nucléaire de Marcoule (Gard)

Usine Melox fabrication de pastilles combustibles

26 août 2016 L’ASN fixe les conditions du démantèlement de la centrale Phénix, implantée sur le site de Marcoule

La centrale Phénix, et ses installations annexes, est implantée sur le site nucléaire de Marcoule, dans la commune de Chusclan (Gard). Cette installation nucléaire de base (INB 71) [1] est un prototype de la filière des réacteurs à neutrons rapides (RNR) refroidis au sodium, d’une puissance électrique de 250 MWe. Ce réacteur a été définitivement arrêté en 2009. Le décret du 5 juin 2016 en a prescrit le démantèlement.
http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Demantelement-de-la-centrale-Phenix-de-Marcoule


30 octobre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) : Chiffres erronés, voire mensongers, sur la radioactivité des déchets

Accident CENTRACO du 12/09/2011
La CRIIRAD a déposé plainte auprès du Procureur de la République

http://www.criirad.org/


1er octobre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) : Chiffres erronés, voire mensongers, sur la radioactivité des déchets

COMMUNIQUE DE PRESSE
du 30 septembre 2011
ACCIDENT CENTRACO
Chiffres erronés, voire mensongers, sur la radioactivité des déchets :
LA CRIIRAD AVAIT RAISON !

Dans le domaine du nucléaire, les dossiers changent mais les constats restent les mêmes : sous-évaluation des risques du côté de l’exploitant et manque d’esprit critique, voire omplaisance, du côté des experts officiels.
Le 23 septembre dernier, la CRIIRAD interpellait les autorités en charge de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, Autorités de Sûreté Nucléaire et Ministères de la santé, de l’industrie et de l’écologie. Elle dénonçait le maintien du secret sur les éléments clefs du dossier et la publication, par l’IRSN, d’un chiffre étonnamment faible (63 000 Bq) pour l’activité des 4 tonnes de déchets métalliques présents dans le four au moment de l’explosion. La CRIIRAD jugeait cette évaluation « absolument incompatible » avec le débit de dose de 8,5 μSv/h qui aurait été relevé sur le corps de la victime de l’explosion, M. José MARIN. L’information sur le débit de dose provenant d’une source officieuse, la CRIIRAD, la CRIIRAD en était restée aux interrogations et à la demande de clarification.

http://www.criirad.org/


25 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) : les « trois secrets » de l’accident de Marcoule

Santé–Sous-traitance-Nucléaire-Chimie
Association à but non lucratif
http://www.sst-nucleaire-chimie.org/
Marcoule
un mort, trois blessés dans l’explosion d’un four
« Accident industriel » ou « homicide » ?
Communiqué
A Marcoule, le 12 septembre 2011, José M arin, est mort dans un accident du travail dans l’explosion d’un incinérateur de déchets radioactifs, sur le site nucléaire de Centraco appartenant à Socodei, filiale d’EDF. Le site CENTRACO emploie 350 personnes (190 SOCODEI et 160 prestataires, les uns et les autres travailleurs du nucléaire exclus des statuts EDF ou CEA).
Aucune information n’a été donnée, ni sur le statut et le travail de José sur le site (sous-traitant de 1er, 2e, 3e niveau ?), ni sur son âge, ni sur la douleur de ceux qui l’aimaient. Trois autres travailleurs du site ont été blessés, dont on ne connaît pas les noms. L’un d’entre eux, un apprenti, brûlé au 3 e degré sur 85% du corps, est entre la vie et la mort à l’hôpital militaire de Percy-Clamart. Par un journal espagnol (http://www.publico.es), on apprend que José Marin, mort, est resté 48 heures dans le hangar avec le métal radioactif dans le corps. Ce qui signifie que la famille n’a pas même pu se recueillir auprès de lui, dans ces dramatiques premières heures qui suivent la survenue du décès d’un proche. Cet hommage des siens, si nécessaire à la paix des vivants, lui aura été refusé pour cause de secret radioactif !
Quelques heures après l’accident, l’ASN communique : « L’accident survenu ce matin dans
l’installation nucléaire Centraco située près du site de Marcoule (Gard) est terminé. » et EDF ajoute : « C ’est un
accident industriel, pas nucléaire. Il n’y a pas de rejet radioactif et a priori, il n’y en aura pas. ». Des enquêtes sont en cours... En d’autres termes, « circulez, il n’y a rien à voir ! ». Rien d’intéressant puisque rien n’est radioactif, nous est-il répété...
Un parallèle s’impose !
A Turin, ils s’appelaient Antonio Schiavone, Roberto Scola, Angelo Laurino, Bruno Santino, Rocco M arzo, G iuseppe Demasi, Rosario Rodinò. Ouvriers dans l’usine sidérurgique Thyssenkrupp à Turin, ils sont morts un soir de décembre 2007, tués par un incendie faisant suite à une explosion. La direction du groupe avait décidé de ne plus investir dans la sécurité, l’entreprise devant être fermée. Le lendemain de l’accident, une immense manifestation d’indignation dans les rues de Turin avait apporté un soutien aux familles et exprimé un appel vibrant à la justice. La mort au travail, la « mort blanche » telle qu’elle est désignée par les italiens, relève de la plus injuste, de la plus indigne violence du pouvoir industriel.
Le 16 avril 2011, le tribunal pénal de Turin a condamné à 16 ans et demi de prison ferme le directeur général de la branche acier du groupe allemand Thyssen Krupp, Harald Espenhahn, 45 ans, originaire d’Essen (ouest de l’Allemagne), jugé pour "homicide volontaire". Quarante huit anciens ouvriers s’étaient constitués partie civile, de même que la commune et la province de Turin, la région du Piémont, des syndicats et des associations. Des peines sévères ont également été prononcées à l’encontre des cinq autres dirigeants de l’usine Thyssenkrupp. Gerald Priegnitz, Marco Pucci, Raffaele Salerno et Cosimo Cafuerri ont été condamnés à 13 ans et 6 mois, Daniele Moroni à 10 ans et 10 mois de prison ferme pour "homicide involontaire" (Il Manifesto, 17 avril 2011).

Les associations Henri Pézerat et Sous-traitance – Santé – Nucléaire - Chimie en appellent à la
mobilisation pour briser l’indifférence et l’impunité de ceux qui, à Marcoule comme à Turin, portent la lourde
responsabilité de la mort de jeunes ouvriers tués au travail.


19 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) : les « trois secrets » de l’accident de Marcoule

Un cercueil blindé, des déchets mystérieux, un blessé soigné par l’armée : un journal espagnol dénonce les silences français.

Selon le quotidien espagnol Publico, les autorités françaises cherchent à cacher l’origine radioactive de l’accident qui a eu lieu lundi 12 septembre sur le site de Marcoule, faisant un mort et quatre blessés. Selon leurs informations, la victime a été contaminée : le cercueil, mis en terre samedi, est protégé par un blindage spécial et la famille n’a pas pu voir le cadavre.

http://www.rue89.com/planete89/2011/09/19/marcoule-les-trois-secrets-de-laccident-nucleaire-222516


17 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) Le corps évacué, le four expertisé

Les membres de l’unité d’élite de la gendarmerie spécialisés dans la lutte contre les menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique) sont entrés en action hier à l’aube. Vêtus de combinaisons sorties d’un film catastrophe, les militaires ont pénétré dans le local du four à fusion de l’installation Centraco, qui traite des déchets faiblement radioactifs. « Les constatations ont pu être faites. Ce qui permet de bien visualiser les lieux. D’avoir des éléments de référence », indique Robert Gelli, procureur de la République à Nîmes.

En parallèle, deux enquêtes sont menées

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/09/14/le-corps-evacue-le-four-expertise


14 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) Témoignage exclusif : "Le corps de mon père est toujours dans le hangar"

José Marin travaillait depuis cinq ans pour Centraco où il était chef
d’équipe. (DR)

José Marin aurait dû fêter ses 52 ans, le 20 novembre prochain, et
devenir grand-père. L’explosion survenue dans un four à fusion au Centre
de traitement des déchets de faible activité (Centraco), à Codolet dans
le Gard, lundi en fin de matinée, ne lui a laissé aucune issue.

Depuis qu’il a appris la terrible nouvelle, William son fils ainé est
dans la détresse : "On ne nous dit rien. Le corps de mon papa est
toujours dans le hangar. On ne sait pas dans quel état se trouve sa
dépouille."

http://www.midilibre.fr/2011/09/13/le-corps-de-mon-pere-est-toujours-dans-le-hangar,387183.php


14 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) Marcoule et l’avenir du nucléaire français

Le 13 septembre, Sud Ouest emploie le titre « Gard : frayeur nucléaire », à propos de l’explosion d’un four à déchets radioactifs survenue la veille à Codolet, près du site de Marcoule, dans l’installation Centraco (Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité) de la filiale d’EDF SOCODEI. L’accident a fait un mort et quatre blessés. Tout Montpellier écrit « Explosion sur le site nucléaire de Marcoule : trois enquêtes sont en cours », se référant aux enquêtes menées actuellement par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), la gendarmerie et l’inspection du travail.

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/09/13/marcoule-et-l-avenir-du-nucleaire-francais.html


14 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) Mardi 13 septembre à 12h30 heure locale, aucune contamination n’a été détectée par les balises gérées par la CRIIRAD

Accident du 12 septembre 2011 sur le site de Marcoule (Gard) : le service balises du laboratoire CRIIRAD en vigilance accrue

Note du 13/09/11 12h30 (cf. ci-dessous notes du 12/09 14h15 et du 12/09 16h30)

Le laboratoire CRIIRAD gère 6 balises dans la vallée du Rhône. Toutes sont actuellement opérationnelles.

Mardi 13 septembre à 12h30 heure locale, aucune contamination n’a été détectée par les balises gérées par la CRIIRAD, dont le laboratoire assure une astreinte 24h sur 24.

En particulier, la balise atmosphérique la plus proche, située à Avignon, à 21 km au sud-sud-est de Codolet (sous les vents dominants), n’a pas détecté de contamination consécutive à l’accident.

La CRIIRAD rappelle toutefois que le système de mesure direct du réseau de balises permet de détecter des niveaux de contamination relativement élevés nécessitant la mise en oeuvre de mesures de protection des populations, mais n’est pas en mesure de mettre en évidence une contamination faible (la capacité d’une balise de rendre compte du niveau de contamination dépend de la distance entre la balise et le lieu d’émission).

D’après les informations dont nous disposons (émanant de l’exploitant et des autorités), l’accident n’aurait pas donné lieu à des rejets radioactifs*. Cependant, les informations transmises sont trop lacunaires pour le vérifier. A notre connaissance, n’ont été publiés ni le détail des rejets à la cheminée des installations endommagées, avant, pendant et après l’accident, ni l’activité volumique de l’air à l’intérieur des locaux concernés et à leurs abords immédiats.

En complément aux mesures directes du réseau de balises, le laboratoire CRIIRAD a mis en oeuvre les moyens suivants :

- un bénévole de la CRIIRAD s’est rendu à proximité du site de Marcoule dans l’après-midi du lundi 12 septembre. Les mesures qu’il a effectuées au moyen d’un radiamètre bêta-gamma, sous les vents dominants, à proximité du site de Centraco et dans le village de Codolet, étaient comparables au bruit de fond habituel du secteur (0,08 à 0,12 µSv/h) ;

- les services techniques de la mairie d’Avignon prélèveront dans l’après-midi du mardi 13 septembre le filtre papier et la cartouche à charbon actif correspondant à la période de l’accident. Les échantillons seront analysés par spectrométrie gamma dans les prochains jours au laboratoire CRIIRAD.

En cas de suspicion de contamination, mais inférieure à la limite de détection des mesures directes, les analyses a posteriori permettent en effet d’obtenir une limite de détection beaucoup plus précise. La balise d’Avignon, quoi que distante de plus de 20 km de Marcoule, était située sous les vents dominants du secteur pendant la période de l’accident.

* : rappelons que la SOCODEI est autorisée à rejeter des quantités importantes de radionucléides :

 dans l’air (1 250 gigaBecquerels par an ou GBq/an de carbone 14 ; 6 000 GBq/an de tritium ; 1 GBq/an d’iode 129) ; 2 mégaBecquerels par an ou MBq/an d’émetteurs alpha ; 100 MBq/an d’émetteurs bêta, ou gamma hors tritium, carbone 14 et iode 129),

 dans le Rhône (2 000 GBq/an de tritium ; 20 GBq/an de carbone 14 ; 50 GBq/an d’iode 129 ; 10 GBq/an d’émetteurs bêta ou gamma hors tritium, carbone et iode 129 ; 100 MBq/an d’émetteurs alpha).

Ces rejets se rajoutent à ceux des autres installations nucléaires de Marcoule.

Consulter l’arrêté du 27 juillet 2009 fixant les limites de rejet

Concernant les contrôles radiologiques effectués par le laboratoire de la CRIIRAD dans l’environnement du site de Marcoule par le passé et la question de la contamination par le tritium, voir : http://www.criirad.org/installations-nucl/marcoule_tritium.pdf

Rappel sur le fonctionnement du réseau de balises :

 les balises atmosphériques gérées par la CRIIRAD aspirent en continu l’air extérieur par un système de pompes et le font circuler dans plusieurs modules de piégeage : filtres papier pour les poussières (aérosols), cartouches à charbon actif pour les gaz comme l’iode.

 les filtres et cartouches sont mesurés automatiquement, en direct, 24h sur 24. Les limites de détection en mesure directe sont de 1 Bq/m3 pour les aérosols (poussières) émettant des particules alpha et bêta ainsi que pour l’iode gazeux.Chaque paramètre mesuré comporte également un seuil d’alerte (fixé notamment à 1,5 Bq/m3 pour les particules alpha et bêta). En cas de dépassement du seuil d’alerte lors des mesures directes, la balise appelle sans délai les deux téléphones portables du service d’astreinte, opérationnel en permanence.

 par ailleurs, le laboratoire CRIIRAD vérifie quotidiennement (365 jours par an), sur l’ensemble des balises du réseau, l’absence de dépassement des limites de détection.

 en cas de suspicion de contamination, mais à un niveau inférieur à la limite de détection des mesures directes, il est possible de prélever les filtres pour effectuer a posteriori des mesures beaucoup plus précises en laboratoire. A titre d’exemple :

- sur un filtre papier mensuel, la limite de détection du césium 137 (pour un comptage en laboratoire d’environ 50 000 secondes) est typiquement inférieure à 0,01 mBq/m3 (soit 0,00001 Bq/m3) ;
- sur une cartouche à charbon actif hebdomadaire, la limite de détection de l’iode 131 (pour un comptage en laboratoire d’environ 50 000 secondes) est inférieure à 0,1 mBq/m3.

Si nécessaire, le laboratoire CRIIRAD peut également prélever des bioindicateurs, sols superficiels et précipitations afin de compléter le diagnostic.

Note du 12/09/11 16h30

 Ce lundi 12 septembre à 16h00 heure locale, aucune contamination n’a été détectée par les balises gérées par la CRIIRAD, dont le laboratoire assure une astreinte 24h sur 24.

Rappel : les limites de détection en mesure directe sont de 1 Bq/m3 pour les aérosols (poussières) émettant des particules alpha et bêta ainsi que pour l’iode gazeux. Pour détecter des contaminations plus faibles, il est nécessaire de procéder au prélèvement des filtres et cartouches, ensuite analysés en laboratoire.


13 septembre 2011 Incident nucléaire à Marcoule : au moins 1 mort, des blessés et des radiations

13/09/2011-13h15. Un incident nucléaire est en cours sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) à quelques encablures d’Avignon. Un four de traitement de déchets nucléaires vient d’exploser entraînant la mort d’au moins un salarié tandis que d’autres se trouvent blessés ou dans un état grave. Des rejets radioactifs ont lieu malgré les démentis des autorités. Les mesures indépendants réalisées par le Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) indiquent à 15h30 un taux de radioactivité 10 fois supérieur à la mesure quotidienne sur Avignon et 4 fois supérieure au pied du Ventoux. Cette société nucléaire n’en est pas à son coup d’essais et cumule depuis des années les accidents et incidents. Le CAN84 exige la fermeture immédiate des sites nucléaires de la vallée du Rhône et de Provence .

http://www.coordination-antinucleaire-sudest.org/


13 septembre 2011 Marcoule : les causes et les conséquences de l’accident

Morgane Bertrand (Le Nouvel Observateur) - 12 septembre 2011

Le site nucléaire de Marcoule a été créé en 1956 et s’étend sur les communes de Chusclan et Codolet, près de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Les quatre réacteurs du site ont définitivement cessé de fonctionner.

Ce qu’il s’est passé

Une explosion a eu lieu lundi 12 septembre dans l’usine Socodei, filiale d’EDF qui exploite le Centraco (Centre de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs). Elle s’est produite dans un four qui fond des pièces métalliques faiblement radioactives pour les recycler ensuite sur d’autres sites nucléaires. Selon EDF, les métaux traités sont issus "de la maintenance et de la déconstruction des installations nucléaires des hôpitaux et des laboratoires de recherche".

http://reporterre.net/spip.php?article2140


12 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard)

Accident Centraco Marcoule # 1
12 septembre 2011. 15h30
Robin des Bois

Après l’accident de Centraco à Marcoule, vous trouverez ci-dessous en liens des informations montrant l’imbrication du site accidenté dans un complexe nucléaire à risques multiples avec plusieurs milliers d’employés. Se pose donc dans l’urgence la question du confinement du personnel et de la gestion des autres installations qui ne doit pas se dégrader. Par ailleurs il ressort des commentaires en liens de l’ASN que Centraco et notamment son four de fusion s’est illustré par de nombreuses insuffisances et lacunes et qu’un programme d’amélioration imposé par l’ASN est en cours. Centraco est exploité par EDF et c’est une filiale d’EDF et d’Areva.

Carte d’identité du site de Marcoule (pdf) réalisé par le groupe travail « portail environnement » du HCTISN
http://www.robindesbois.org/dossiers/nucleaire/SOCODEI/Carte-identite-CEA-Marcoule.pdf

Synthèse des éléments de l’Autorité de Sûreté Nucléaire concernant le site de Marcoule -2008 (pdf)
http://www.robindesbois.org/dossiers/nucleaire/SOCODEI/Synthese- ASN-MARCOULE_centraco.pdf

Fiche du site de Marcoule (Centraco) SOCODEI dans l’Inventaire National des Déchets Radioactifs (ANDRA).
http://www.andra.fr/download/site-principal/multimedia/ou_sont_les_dechets_2009/INV2009-web/pdf/LAR9.pdf

Description des lingots obtenus par fusion de déchets métalliques SOCODEI (ANDRA)
http://www.andra.fr/download/site-principal/multimedia/ou_sont_les_dechets_2009/INV2009-web/pdf/F3-7-02.pdf

Extraits du rapport de l’ASN 2010
http://www.robindesbois.org/dossiers/nucleaire/SOCODEI/Pages_386 _asn_2010_centraco.pdf

Extraits du rapport de l’ASN 2009
http://www.robindesbois.org/dossiers/nucleaire/SOCODEI/Pages_271_asn_2009_centraco.pdf


12 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard)

Fédération Grand-Est STOP déchets nucléaires

BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex – France

Tel : 03 25 04 91 41 / 06 66 959 777

www.villesurterre.com - www.burestop.org - www.stopbure.com


Communiqué

Lundi 12 Septembre


Marcoule : mort et blessés pour des déchets nucléaires ingérables

Le tragique accident qui vient de secouer le site nucléaire Centraco de Marcoule (Gard) interpelle à nouveau la ‘’Fédération Grand-Est STOP déchets nucléaires’’. Les ouvriers, décédé ou blessés, sont les victimes d’un sordide tour de passe-passe qui se doit d’être mis sur la place publique.

Désespérant ! Pourquoi faut-il la survenue d’une tragédie pour qu’une lumière vive soit enfin portée sur ce qu’il faut qualifier d’aberrations. Ce qui se trame habituellement à Centraco sont de celles-là (centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radioactifs). Cette unité de Socodei (1), mise en place par Edf (et Areva), reçoit certaines catégories de déchets radioactifs en vue de les brûler (incinération) ou de les fondre (fusion). En réalité, ce qui se passe à Centraco ne sert qu’à réduire les volumineuses quantités de déchets radioactifs mais malheureusement en aucun cas à faire disparaître leur radioactivité. Pire, celle-ci se trouve alors concentrée dans les matières produites mises dans des fûts, tandis que des volumes impressionnants de radioactivité (et de produits chimiques) sont relâchés dans l’atmosphère (2) malgré filtres ‘’haute qualité’’ et autres pièges.

Ce qui se déroule à Centraco depuis maintenant une dizaine d’années s’apparente à un sordide tour de passe-passe et à l’opposé d’une solution véritable et efficace envers la radioactivité des déchets nucléaires. Voilà ce pour quoi sont morte et blessées les victimes de Marcoule, et ça nul ne peut l’accepter.

L’industrie nucléaire, dangereuse et contaminante, voilà vers quoi on pousse notre jeunesse entre Bure et Soulaines/Morvilliers (poubelles nucléaires en Champagne-Ardenne/Lorraine), jeunesse à qui localement on n’a rien trouvé de mieux à offrir que de « nouvelles » formations Bac et BTS en « maintenance nucléaire » (Lycée Blaise Pascal de Saint-Dizier/Haute-Marne) sans qu’aucun élu ne trouve à s’en offusquer, bien au contraire. Peut-on encore s’en satisfaire, et laisser faire ?

Le nucléaire et ses déchets ne sont pas inéluctables

Ne plus subir > AGIR !

Festival militant de BONNET ce weed-end des 17-18 septembre > http://festivaldebonnet2011.over-blog.com

(1) http://www.socodei.fr/traitement-des-dechets/centraco/

(2) Les autorisations de rejets, exorbitantes (http://www.francenuc.org/fr_sites/lang_codo_f.htm) semblent être fixées en fonction des rejets annoncés par l’exploitant (http://www.socodei.fr/societe/chiffres-cles/chiffres-cles2/), de manière à ce que ceux-ci se trouvent en conformité. Ce qui ne retire en rien les effets de leur radioactivité


12 septembre 2011 Marcoule, capitale explosive de l’industrie nucléaire française

Par Ivan du Roy (12 septembre 2011)

L’explosion mortelle qui vient d’avoir lieu à Marcoule (Gard), et les inquiétudes sur d’éventuelles fuites radioactives, pointent une fois de plus les risques inhérents à la filière nucléaire, y compris dans le retraitement des déchets radioactifs. Et montrent qu’il n’y a pas que dans les centrales que peut se produire un accident pouvant déboucher sur une contamination.

http://www.bastamag.net/article1728.html


12 septembre 2011 Urgent - Explosion à l’installation nucléaire de Marcoule - 1 mort et 4 blessés

Réaction du Réseau "Sortir du nucléaire" – 12 septembre 2011
Urgent - Explosion à l’installation nucléaire de Marcoule - 1 mort et 4 blessés

Un four a explosé sur le site nucléaire de Marcoule dans une installation appartenant au groupe EDF, dans le Gard, lundi 12 septembre à 11H45. Cette information a été rendue publique 2 heures après l’accident. Ce site comporte de très nombreuses installations nucléaires, stocke de grandes quantités de déchets radioactifs et manipule du combustible MOX, donc du plutonium.

Pour l’instant, aucune mesure de protection de la population n’a été prise par les autorités. Le site de l’explosion se situe à 200 m du Rhône, 7 km d’Orange (30 000 habitants), 22 km de Carpentras (30 000 habitants), 27 km d’Uzès (8 000 habitants) et 28 km d’Avignon (115 000 habitants). L’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire" se mobilise pour trouver des informations fiables à communiquer aux populations locales.

Dans l’attente, notre inquiétude se concentre autour du risque de contamination radioactive : Claude Guéant, notre ministre de l’Intérieur, affirme qu’il n’y aurait pas de fuite radioactive. L’explosion du four a t-elle mise en cause l’intégrité du système de confinement du bâtiment et de filtration des éléments radioactifs ? Comment notre ministre peut-il affirmer qu’il n’y a aucune fuite ? Des mesures ont-elles été effectuées sur le site ?


12 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) : le service balises du laboratoire CRIIRAD en vigilance accrue

Suite à l’incident sur le site de Marcoule, nous vous donnons ci-dessous les premières informations :

Incident sur le site de Marcoule (Gard) : le service balises du laboratoire CRIIRAD en vigilance accrue

 L’incident a eu lieu dans un site de l’entreprise SOCODEI, sur la commune de Codolet. Il s’agirait de l’explosion d’un four intervenue aux alentours de 11h45 heure locale (à vérifier).

 L’entreprise SOCODEI est spécialisée dans le traitement des déchets radioactifs. Selon les autorités, il existe un risque de fuite.

 Actuellement, les vents du secteur soufflent en direction du sud.

 Ce lundi 12 septembre à 14h15 heure locale, aucune contamination n’a été détectée par les balises gérées par la CRIIRAD.

 Le laboratoire CRIIRAD gère 6 balises dans la vallée du Rhône. Toutes sont actuellement opérationnelles.

 Les balises de ce réseau les plus proches de Codolet sont :

- la balise atmosphérique d’Avignon (21 km au sud-sud-est),

- la balise aquatique d’Avignon (17 km au sud-sud-est),

- la balise atmosphérique de Montélimar (50 km au nord).

Le message ci-dessus est en ligne sur le site des balises CRIIRAD http://balisescriirad.free.fr/, il sera mis à jour en fonction des nouvelles informations qui nous parviendront.

Bien cordialement

L’équipe CRIIRAD

471 Avenue Victor Hugo

26000 VALENCE


12 septembre 2011 Explosion mortelle sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) ASN - Accident dans l’installation nucléaire Centraco

Paris, le 12 Septembre 2011
Communiqué de presse

L’ASN a activé à 12h30 son centre d’urgence (situé à son siège à Paris
XII) à la suite d’un accident survenu dans l’installation nucléaire
Centraco (Centre de traitement et de conditionnement de déchets de
faible activité) située sur la commune de Codolet à proximité du site de
Marcoule (Gard).

Selon les premières informations, il s’agit d’une explosion d’un four
servant à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très
faible activité.

Un premier bilan fait état d’un mort et de 4 personnes blessées dont une
grave.

Il n’ y a pas de rejets à l’extérieur de l’installation.

L’exploitant a déclenché son plan d’urgence interne conformément aux
procédures.

Centraco est exploité par la société SOCODEI. L’installation a pour
objet le traitement de déchets faiblement ou très faiblement
radioactifs, soit par fusion pour les déchets métalliques, soit par
incinération pour les déchets incinérables.

L’ASN est en contact permanent avec la préfecture du Gard et
l’exploitant. Elle a mobilisé sa division de Marseille, géographiquement
compétente, et a dépêché des inspecteurs à la préfecture et sur le site.

http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2011/Accident-dans-l-installation-nucleaire-Centraco

Pour en savoir plus sur CENTRACO et SOCODEI :
http://www.socodei.fr/traitement-des-dechets/centraco/


12 septembre 2011 Incident sur le site de Marcoule (Gard)

Circulez, ya rien à voir. C’est juste un four qui réduit en cendre les déchets faiblement et très faiblement radioactifs : 12 tonnes par jour.

Il n’y a pas si longtemps il y a eu un événement sismique tout près de là.
Mais cela n’a rien à voir...

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/09/explosion-dans-un-centre-de-traitement-de-d%C3%A9chets-radioactifs-codolet-gard.html

Une explosion s’est produite vers 12h15 dans une installation de traitement de déchets radioactifs. Il se trouve sur la commune de Codolet (Gard) à proximité du centre nucléaire de Marcoule ce qui explique les confusions initiales localisant l’accident dans ce centre. L’installation est celle de Centraco, une filiale d’EDF. L’incendie a été maîtrisé par les pompiers à 13h06 d’après une information d’EDF.


12 septembre 2011 Incident sur le site de Marcoule (Gard)

EXCLUSIF. Un four a explosé ce matin, aux alentours de 11 h 45 dans
l’usine de retraitement de déchets nucléaires Centraco (Centre nucléaire
de traitement et de conditionnement) exploité par la société Socodei et
d’EDF, basée à Marcoule, entre Chusclan et Codolet, dans le Gard.

http://www.midilibre.fr/2011/09/12/un-four-explose-sur-le-site-nucleaire-de-marcoule-1-mort-1-blesse-grave,386389.php


12 septembre 2011 Incident sur le site de Marcoule (Gard)

http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/marcoule--explosion-a-la-centrale---1-mort-70366079.html

un mort, trois blessés et des fuites radioactives !

le nucléaire français est sûr !!!

GL


1er juillet 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 1er juillet 2020

Mis à jour le 2 août 2023