24 mars 2015 La pomme qui ne brunit pas inquiète au Québec

Les producteurs de pommes du Québec s’inquiètent de l’arrivée prochaine sur le marché d’une pomme qui ne brunit pas.

Santé Canada a approuvé vendredi la commercialisation d’une pomme génétiquement modifiée mise au point par l’entreprise Okanagan Speciality fruit qui a l’avantage de ne pas brunir à l’air ambiant.

http://www.journaldemontreal.com/2015/03/22/la-pomme-qui-ne-brunit-pas-arrive


11 septembre 2014 Le projet pilote de culture de l’aubergine Bt au Bangladesh a échoué

Des infestations de ravageurs, de faibles rendements, des produits indésirables auprès des consommateurs et une mise en culture sans licence, alors que l’aubergine Bt est imposée de force aux agriculteurs et citoyens d’Asie du Sud

http://www.isias.lautre.net/spip.php?article426


4 juillet 2014 Après le riz doré, la banane plantain GM dopée à la vitamine A

La carence en vitamine A constitue un problème de santé majeur dans les pays les plus pauvres. Elle est due à la malnutrition qui frappe de larges pans de la population, engendrant maladies des yeux et de la peau, troubles du système immunitaire et des fonctions reproductrices et troubles de la croissance chez les enfants.

http://www.stopogm.ch/17-themen/lebensmkat/501-apres-le-riz-dore-la-banane-plantain-gm-dopee-a-la-vitamine-a


2 juin 2014 Opposition contre un brevet européen sur la tomate : fraude et abus du droit des brevets par Monsanto.

Le 30 mai 2014, Munich et Aiguillon. Le Réseau Semences Paysannes s’est joint aux représentants allemands et espagnols de la coalition internationale No Patents on Seeds ! pour déposer un recours contre un brevet européen détenu par Monsanto sur des tomates issues de sélection conventionnelle (EP1812575). Les revendications du brevet portent sur des tomates naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea. Les tomates originales utilisées pour ce brevet proviennent de la banque internationale de gène de Gatersleben en Allemagne. La résistance recherchée était déjà connue chez ces plants qui ont été simplement croisés avec d’autres plants de tomates. Monsanto a adroitement formulé un brevet afin de créer l’impression que des techniques de génie génétique ont été utilisées pour produire lesdites tomates afin de répondre au critère d’inventivité.

“Sachant que les techniques de simples croisements (ici de tomates) ne sont pas brevetables, Monsanto a délibérément reformulé le brevet pendant la période d’examen afin de faire croire que des techniques de génie génétique étaient impliquées. Cependant, une lecture attentive du brevet montre que cela est simplement frauduleux. Ces tomates n’ont pas été produites par transfert d’ADN isolé. L’Office Européen des Brevets (OEB) aurait du le relever” explique No Patents on Seeds ! (NPOS). “Ce brevet illustre bien à quel point il est facile pour les entreprises comme Monsanto de contourner les contraintes et interdictions existantes dans le droit des brevets.”.

Selon le droit des brevets, “les procédés essentiellement biologiques d’obtention de végétaux ou d’animaux” ne sont pas brevetables. D’autre part, l’OEB a l’habitude de délivrer des brevets sur des plantes génétiquement modifiées. Monsanto détient déjà plusieurs centaines de ces brevets controversés. Cependant, dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, les tomates sont dérivées d’une technique de sélection par croisement classique, comme cela est décrit dans le brevet. De plus, il est très peu probable que de telles tomates soient créées par génie génétique car la résistance au botrytis semble être basée sur les effets combinatoires de plusieurs gènes au sein du génome des tomates. Les séquences de gènes pertinentes ne sont pas connus en détails. Ainsi, une combinaison de gène peut être obtenue en croisant l’ensemble des génomes, mais pas en transférant de simples séquences d’ADN isolé.

Les opposants accusent également Monsanto de biopiraterie : les tomates originales proviennent d’une banque internationale de gène située en Allemagne qui est supposée sauvegarder les semences pour le bien commun et de futures sélections végétales afin d’assurer la sécurité alimentaire mondiale. “Prendre des semences dans des banques internationales de gènes pour déposer des brevets sur des ressources génétiques, ce n’est rien de moins que du vol, de la biopiraterie et un abus du droit des brevets” dit NPOS. “ Les brevets sur des ressources génétiques stockées dans des banques de gènes internationales ont des implications énormes pour la disponibilité de la ressource pour les autres sélectionneurs et les paysans. Cela peut considérablement entraver voire bloquer l’accès aux plantes nécessaires pour de futurs sélections paysannes ou commerciales.” . Les parlementaires français ont commencé l’examen du projet de loi sur la Biodiversité1, qui sera débattu en juin au sein de l’Assemblée Nationale. L’exemple de ce dernier brevet de Monsanto illustre encore une fois la nécessité d’un texte fort et cohérent afin de garantir la protection des ressources génétiques ainsique des connaissances traditionnelles associées contre l’appropriation et la privatisation du vivant qui est loin d’être un problème uniquement présent dans les pays du sud.

La coalition internationale No Patents on Seeds ! organise l’opposition. Elle réunit Bionext (Pays-Bas), The Berne Declaration (Suisse), GeneWatch (UK), Greenpeace (Allemagne), Misereor (Allemagne), Development Fund (Norvège), No Patents on Life (Allemagne), Rete Semi Rurali (Italie), Réseau Semences Paysannes (France) and Swissaid (Suisse). La coalition s’inquiètent des conséquences que pourraient avoir de tels brevets : encourager la concentration du marché, renforcer la dépendance des paysans et autres acteurs de la chaîne alimentaire à quelques multinationales et en dernier ressort donner moins de choix aux consommateurs. Avec No Patents on Seeds !, le Réseau Semences Paysannes appelle à la révision de la réglementation européenne sur les brevets afin d’exclure pleinement de la brevetabilité le matériel de sélection, les plantes et les animaux ainsi que la nourriture en étant dérivée. La coalition est soutenue par plusieurs centaines d’organisations.

Texte du brevet (en anglais uniquement ) & Texte de l’opposition (en allemand uniquement)

Pour plus d’informations :
www.no-patents-on-seeds.org
www.cbd.int/abs/side-events/icnp2/twn-icnp2-no2-Tomato-EU.pdf


26 février 2014 Des tomates OGM pour lutter contre le cancer ?

Le Canada expérimente la culture d’une nouvelle variété de tomates… transgéniques ! Des tomates OGM aux propriétés anti-oxydantes accrues qui, selon les chercheurs qui les ont développées, pourraient favoriser la lutte contre le cancer.

http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10860/des-tomates-ogm-lutter-contre-cancer


25 janvier 2014 Cent organisations de la société civile du monde entier s’opposent à la commercialisation de l’aubergine Bt au Bangladesh

Cent organisations de la société civile représentant les agriculteurs, les communautés autochtones, les consommateurs, les femmes, les scientifiques, et / ou les défenseurs de la promotion du développement durable et de la biosécurité, ont écrit une lettre au Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, pour s’opposer à la commercialisation d’un OGM : une aubergine génétiquement modifiée

http://www.isias.lautre.net/spip.php?article367


4 juin 2013 La commercialisation de l’aubergine transgénique interdite en Inde et aux Philippines

L’aubergine-insecticide est également refusée aux Philippines, pour risques sanitaires et environnementaux...

Dany OCAMPO qui nous a invités, Jérôme Douzelet et moi-même, sur la qualité de l’alimentation et les risques de l’aubergine transgénique aux Philippines en début d’année dernière, nous annonce une grande nouvelle : le procès entrepris grâce à notre expertise et nos conférences, notamment à l’Université Los Banos où étaient réalisés et débattus les essais sur cet OGM, déjà débouté en Inde grâce à la participation du CRIIGEN, vient de se terminer.

http://fondationdenisguichard.com/spip.php?article92


30 janvier 2012 Des orangers génétiquement modifiés prêts pour des essais au champ en Floride

http://www.merid.org/fr-FR/Content/News_Services/Food_Security_and_AgBiotech_News/Articles/2012/jan/23/b.aspx
Des orangers génétiquement modifiés prêts pour des essais au champ en Floride

Résumé posté par Meridian le 1/24/2012
Source : Citrus + Vegetable Magazine
Auteur(s) : s/o
Des chercheurs de l’Université Cornell aux Etats-Unis espèrent bientôt démarrer des essais au champ d’orangers génétiquement modifiés (GM) conçus pour pouvoir résister au psylle asiatique des agrumes, un insecte vecteur des bactéries responsables du verdissement des agrumes, ou huanglongbing. Kerik Cox, phytopathologiste, et Herb Aldwinkle ont commencé leurs travaux par l’identification de quelques insecticides naturels. Utilisant l’ingénierie génétique, les techniciens ont inséré les gènes insecticides dans des plants de tomate, individuellement et en groupes. Les plantes ont ensuite été exposées aux psylles de la tomate, des insectes très proches du psylle asiatique des agrumes. Certaines lignées ont pu résister aux ravageurs des tomates, et les gènes les plus prometteurs ont été insérés dans des plants d’orange Hamlin. Les chercheurs attendent à présent les autorisations pour commencer des essais au champ dans l’Etat américain de la Floride. Pour consulter l’article en ligne en version originale anglaise, cliquer sur le lien ci-dessous.

L’article original peut être encore disponible àhttp://www.thegrower.com/news/regions/florida/Genetically-modified-orange-trees-set-for-Florida-field-trials-137441598.html


10 octobre 2011 Le “superbrocoli” arrive dans les assiettes

Après des années de recherches, le « superbrocoli » anticancer est lancé sur le marché. L’Angleterre est le premier pays à commercialiser ce légume obtenu par sélection génétique.

http://www.francesoir.fr/actualite/sante/superbrocoli-arrive-dans-assiettes-144117.html


18 septembre 2011 Fruits Légumes OGM Brèves Des papayes OGM autorisées à la vente au Japon

Selon l’association Inf’OGM, l’Agence de protection des consommateurs du gouvernement japonais a autorisé, le 1er septembre dernier, la vente de papayes (Carica papaya L.) génétiquement modifiées pour résister au virus « ringspot ».

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4824


17 janvier 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le vendredi 17 janvier 2020

Mis à jour le 17 janvier 2020