22 avril 2013 Chypre : La troïka persiste et signe

Comme en Espagne, le modèle de développement avec le taux de croissance élevé des années 2000 en large partie dû au secteur de construction et du tourisme semble avoir atteint ses limites. Chypre est secouée par les politiques d’austérité qui traversent la Grèce, les attaques spéculatives et les pressions de ses créanciers. Pourtant, la dette publique chypriote ne dépasse le niveau requis par Bruxelles (60% du PIB) qu’après l’éclatement de la crise en Europe et passe de 48.9% en 2008 à 71,1% en 2011. Elle serait de 84% du PIB au troisième trimestre 2012 selon Eurostat |2| et pourrait dépasser les 109 % du PIB cette année.

http://cadtm.org/Chypre-La-troika-persiste-et-signe


31 mars 2013 La bombe chypriote désamorcée

Même si le pays est très loin d’être tiré d’affaire, l’accord trouvé le 25 mars dernier est une bonne chose car la sortie de Chypre de la zone euro aurait été lourde de menaces.

http://www.alternatives-economiques.fr/la-bombe-chypriote-desamorcee_fr_art_633_63290.html


28 mars 2013 « Chypre restera comme le cobaye de la zone euro »

Chypre, envoyé spécial. Stavros Evagorou, député et responsable du secteur économique du parti communiste (AKEL), évoque le mauvais rôle joué par Bruxelles dans la crise, alors que les banques chypriotes vont rouvrir ce jeudi après l’adoption de restrictions inédites dans la zone euro, censées limiter les effets d’une éventuelle panique bancaire.

http://www.humanite.fr/monde/chypre-restera-comme-le-cobaye-de-la-zone-euro-518454


27 mars 2013 A Chypre, on a raté la solution « casseur/payeur ». Dommage

Et de quatre. Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, voici Chypre mise sous perfusion du Fonds européen de stabilité financière et de la Troïka (Commission européenne, BCE et FMI). Cette nouvelle crise d’un pays de la zone euro mérite qu’on s’y attache et ce, pour plusieurs puissantes raisons.

D’abord parce qu’elle indique bien que, contrairement à ce que l’on nous assène, finalement rien n’est réglé. La crise chypriote vient le rappeler : la zone euro est toujours sujette à des fractures.

http://blogs.rue89.com/chez-les-economistes-atterres/2013/03/27/chypre-rate-la-solution-casseurpayeur-dommage-229971


27 mars 2013 Un front anti-privatisations à Chypre, en riposte à la troïka

Le processus que veulent imposer l’UE, la BCE et le FMI risque fort d’être un gâchis financier et technique. Quasiment tout le secteur public de l’île est visé par ce pillage. Un mouvement citoyen de résistance organise une manifestation dès aujourd’hui.

http://www.humanite.fr/monde/un-front-anti-privatisations-chypre-en-riposte-la-518288


25 mars 2013 La Troïka dynamite le casino … et le peuple chypriote

Le nouveau plan de « sauvetage » de Chypre dépasse en brutalité tout ce que l’Union avait déjà imposé aux pays du Sud européen.

Certes, le gouvernement chypriote et la Troïka ont renoncé à taxer les petits déposants, et le sort réservé aux gros clients des banques chypriotes – qui perdront une bonne part de leurs avoirs financiers - ne mérite pas de larmes. Mais le plan, imposé par un ultimatum sans précédent de la BCE, épargne les banques européennes, en particulier la BCE, qui ont pourtant accompagné Chypre et ses banques dans l’édification d’un paradis offshore en zone euro. Le nouveau plan de l’Eurogroupe, visant à restructurer les deux principales banques, permet à la Troïka de se dispenser du vote du Parlement chypriote. Et ce sera la population chypriote qui paiera le plus lourd tribut à l’effondrement programmé de son économie.

Pour la première fois de l’histoire de la zone euro, la Banque centrale européenne a imposé ses vues à un pays souverain en le menaçant explicitement de l’expulser de la zone euro. Ce précédent est d’une extrême gravité.

Le 19 mars le Parlement chypriote avait refusé le plan concocté par son gouvernement conservateur et la Troïka. Dans un communiqué du 21 mars la BCE adressait un ultimatum au Parlement de Chypre : si vous n’acceptez pas notre plan avant le lundi 25 mars nous coupons la ligne de crédits d’urgence qui maintient à flot vos banques. La faillite des banques et l’interruption des prêts aurait conduit l’État chypriote à devoir les recapitaliser par ses propres moyens, probablement en sortant de l’euro pour recréer une monnaie nationale.

Bien sûr, le système bancaire chypriote était un refuge pour des oligarques, pas seulement russes, à la recherche d’une fiscalité complaisante. Mais l’Union européenne n’avait jamais vraiment trouvé à y redire, au nom de la concurrence (fiscale) libre et non faussée. La taxation des dépôts supérieurs à 100 000 euros, en soi plutôt une bonne idée, va provoquer une fuite des capitaux et un effondrement de l’économie chypriote, trop dépendante de ses banques. Cette mesure va aussi accélérer la fuite des capitaux qui a déjà commencé depuis les autres pays du Sud européen vers l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg… La crise va s’aggraver, et la sortie de Chypre de la zone euro pourrait n’être que retardée de quelques mois.

Quand le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, déclare qu’il « fera tout son possible pour alléger les conséquences sociales » de ce plan, il se moque ouvertement du monde. La Commission ne fait rigoureusement rien pour aider les peuples des pays en difficulté, bien au contraire, puisqu’elle continue à leur imposer des programmes d’austérité sans fin destinés à satisfaire les marchés financiers.

A Chypre comme ailleurs en Europe, il faudrait pourtant de toute urgence des financements massifs appuyés par la Banque centrale européenne pour enclencher la transition énergétique et créer des emplois. Avec une annulation de la dette et une socialisation des banques, il serait ainsi possible de refonder la zone euro et lui redonner un avenir*… Tout à l’inverse des diktats de la Troïka, qui au-delà de Chypre, visent clairement à décourager tout velléité des peuples grecs, portugais ou espagnols de relever la tête.

Attac France, le 25 mars 2013


24 mars 2013 Pourquoi l’avenir de Chypre est en jeu ce dimanche

Tout se joue à Bruxelles. Le président chypriote y rencontre les dirigeants européens, puis l’Eurogroupe doit s’y réunir à 18 h. Que doit-il se décider ? Où en sont les négociations ? Questions avant ces rendez-vous que l’on dit cruciaux pour l’avenir de l’île.

http://www.franceinfo.fr/economie/pourquoi-l-avenir-de-chypre-est-en-jeu-ce-dimanche-929759-2013-03-24


21 mars 2013 3 choses importantes qui font de Chypre un cas à part

Le pataquès du sauvetage du système bancaire chypriote continue à faire du pays un cas très particulier en Europe : un paradis fiscal, des banques pourries sans créanciers obligataires et un plan de sauvetage qui impose des mesures originales.

http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2013/03/19/3-choses-importantes-qui-font-de-chypre-un-cas-a-part/


19 mars 2013 Chypre : le Parlement rejette le plan de sauvetage

Le Parlement chypriote a rejeté mardi le plan de sauvetage européen pour l’île après le tollé provoqué par la taxe sans précédent sur les dépôts bancaires qui y est prévue. Trente-six députés ont voté contre, 19 se sont abstenus – tous du parti Disy, du président conservateur Nicos Anastasiades. Le plan n’a obtenu aucun vote positif.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/19/chypre-le-projet-de-loi-exempte-les-depots-inferieurs-a-20-000-euros_1850329_3234.html


18 mars 2013 Chypre : les oligarques européens doivent payer

Chypre connaît une crise bancaire à l’échelle irlandaise ou islandaise : un systeme bancaire en faillite, dont l’Union européenne exige le sauvetage par les contribuables. L’Irlande et l’Islande avaient pris des décisions radicalement opposées, l’une favorable aux banques, l’autre aux citoyens. Chypre prend une troisième voie qui sera riche d’enseignements.

L’Irlande avait obei à l’UE et reporté la totalité des dettes de ses banques sur les citoyens pour éviter des pertes aux autres banques européennes. Elle a connu une explosion du chômage et les Irlandais ont recommencé à émigrer.

L’Islande, elle, sous la pression des mouvements sociaux et manifestations citoyennes, a refusé d’endosser les pertes de ses banques. Bravant l’UE et le FMI, elle a laissé ses banques faire faillite en préservant les petits et moyens déposants. Ce sont les clients etrangers attires par des taux d’interet eleves et les creanciers des banques qui ont subi les pertes. L’Islande connaît aujourd’hui une bien meilleure situation économique, et la Cour de justice de l’AELE (association européenne de libre-échange) a validé juridiquement sa décision.

En finançant le sauvetage de ses banques par un prélèvement progressif sur les avoirs bancaires, Chypre innove radicalement. L’objectif de la Commission, poussée par le gouvernement allemand, est double : faire payer les oligarques russes [1] - on ne peut pas le regretter - et épargner les oligarques européens, c’est-à-dire les actionnaires des banques européennes, qui ont imprudemment prêté aux banques chypriotes.

Cette décision est évidemment inacceptable pour les petits et moyens déposants, spoliés pour une affaire qu’ils ne comprennent pas et dans laquelle ils n’ont aucune responsabilité. Ils doivent être exonérés d’une mesure qui ne doit toucher que les plus riches. Elle est egalement inacceptable du fait qu’une nouvelle fois, les creanciers imprudents sont sauves par l’argent du public.

En revanche, que l’Union européenne valide une taxe exceptionnelle et progressive sur les grandes fortunes pour rembourser la dette des banques constitue un précédent très intéressant. Il est donc possible de faire payer les riches par une méthode ô combien expéditive, un prélèvement direct voté par le Parlement sur les avoirs bancaires, y compris les produits financiers.

Le réseau des Attac d’Europe demande depuis plusieurs mois la mise en place d’une taxation exceptionnelle sur les grandes fortunes pour réduire les besoins de financement des Etats. Le précèdent chypriote, avec toutes ses limites, montre qu’il suffit d’une volonté politique.

Attac France,
18 mars 2013

[1] Chypre est un paradis fiscal, ses banques recyclant des capitaux venus de l’étranger, et la taxation prévue des dépôts devrait porter un sérieux coup à l’un des paradis fiscaux de l’Union européenne.


17 mars 2013 La troïka fait les poches des citoyens de Chypre

Le Parlement de Chypre votera demain lundi le plan d’aide européen. En échange de 10 milliards d’euros de prêt, Nicosie doit instaurer une taxe sur les dépôts bancaires. C’est la première conséquence du retour de la droite au pouvoir.

http://www.humanite.fr/monde/la-troika-fait-les-poches-des-citoyens-de-chypre-517558


17 mars 2013 Un plan de sauvetage de 10 milliards d’euros pour Chypre

Jeroen Dijsselbloem peut souffler, mais à Chypre, les déposants, eux vont souffrir. Le sauvetage de ce pays situé en Méditerranée orientale, bouclé dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 mars sous l’égide du président de l’Eurogroupe, frappera comme jamais les titulaires de comptes bancaires. Une grande première depuis le déclenchement de la crise des dettes souveraines en zone euro ; négociée de haute lutte afin de réduire l’ampleur du plan d’aide à Nicosie et l’endettement du pays.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/16/un-plan-de-sauvetage-de-10-milliards-d-euros-pour-chypre_1849380_3214.html


25 juin 2012 Chypre appelle l’Europe à l’aide

Chypre s’est officiellement résolue lundi à demander l’aide de l’Union européenne pour son secteur bancaire en difficultés, l’île méditerranéenne, membre de la zone euro, traversant une passe économique difficile alors qu’elle s’apprête à prendre la présidence semestrielle de l’UE.

« Le gouvernement de la République de Chypre a informé aujourd’hui les autorités européennes compétentes de sa décision de présenter à la zone euro une demande d’aide financière », selon un communiqué officiel diffusé à Bruxelles et à Nicosie.

http://www.liberation.fr/monde/2012/06/25/chypre-appelle-l-europe-a-l-aide_829031


2 février 2022

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chypre_%28pays%29

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 2 février 2022

Mis à jour le 15 juillet 2022