L ’assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2012 Année internationale des coopératives. Les valeurs évoquées à cette occasion par l’ONU mobilisent des questions sociétales et éthiques ; elles décrivent la prise en charge et la responsabilité personnelles et mutuelles , la démocratie et l’égalité , l’équité et la solidarité .
La « coopérative » apparaît avant tout comme une forme institutionnelle particulière d’organisation des activités économiques ; elle renvoie à la question plus vaste de l’organisation sociale. La coopération apparaît, en effet, comme une modalité d’organisation des activités sociales et économiques, qui peut prendre de multiples aspects, des plus informels aux plus organisés.
Ce congrès, organisé par PEKEA, le CIAPHS, l’ISMÉA et l’Institut Veblen se veut un moment d’échange sur le thème de la coopération et celui des articulations entre coopération et organisation sociale.
Formulaire d’inscription en ligne
http://www.pekea-fr.org/
http://www.univ-rennes2.fr/ciaphs
http://www.ismea.org/
http://www.veblen-institute.org/
L’institut Veblen
Le monde doit faire face à trois crises majeures. La première concerne la charge, inégale mais croissante, imposée par les êtres humains sur la biosphère, et l’observation selon laquelle nous avons déjà dépassé
« l’espace de fonctionnement sécurisé pour l’humanité »
en franchissant trois frontières planétaires :
– celle du changement climatique,
– celle du bouleversement du cycle de l’azote et
– celle de l’érosion de la biodiversité.
La deuxième crise a trait quant à elle à la répartition résolument inégale de la production économique, non seulement entre les différents pays, mais de plus en plus en leur sein même.
Le raisonnement aux fondements de notre article part du constat qu’aucune des tentatives de synthèse des systèmes réel, financier et écologique n’a encore abordé le défi structurel que pose la combinaison des crises écologique, sociale et financière. Ce qui fait défaut plus précisément, c’est une approche macroéconomique écologique crédible, c’est-à-dire un cadre conceptuel au sein duquel la stabilité macro-économique soit en adéquation avec les limites écologiques d’une planète finie.