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Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne & Franche-Comté : L’agriculture biologique en Bourgogne - Franche-Comté aura-t-elle un bel avenir derrière elle ?

16 février 2017 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne & Franche-Comté : L’agriculture biologique en Bourgogne - Franche-Comté aura-t-elle un bel avenir derrière elle ?

Lettre ouverte à ceux qui pensent (encore) que les attentes sociétales et les demandes citoyennes déterminent les politiques publiques.

Alors même que les agriculteurs bio aux abois attendent toujours le versement sans cesse repoussé des aides à la conversion et au maintien 2015 (!!), alors même que l’incertitude est grande quant à la possibilité pour la Région de renégocier, à mi-parcours de la Politique Agricole Commune 2015-2020, une réaffectation budgétaire sans laquelle l’enveloppe globale dédiée aux aides environnementales sera asséchée dès 2018, on estime déjà pourtant à 9 000 ha, pour la seule Bourgogne, les engagements en Agriculture Biologique pour l’année 2017 !

Dans un tel contexte, la dynamique de conversions dans notre région reste malgré tout forte. Mais pour combien de temps encore ? Et surtout, quel prix les nouveaux venus auront-ils à payer dans les années qui viennent pour leur engagement ?

En Bourgogne - Franche-Comté, (comme dans bien d’autres régions du reste), l’agriculture biologique connaît une situation absurdement paradoxale. Portée par une demande sociétale sans précédent, tenue de répondre à une hausse sans cesse croissante de la consommation, poussée par les crises environnementales et sanitaires, elle apparait comme la clé d’une transition inévitable vers un nouveau modèle de production et de consommation alimentaires respectueux de l’environnement et de la santé publique.

Et pourtant, son développement se trouve aujourd’hui dans un goulet d’étranglement politique, administratif et financier où s’épuise sa dynamique et s’obscurcit son avenir.

Dysfonctionnements administratifs, problèmes « techniques », « bug » informatique, tiédeur politique voire obstruction délibérée : « tout » semble vouloir concourir à briser l’élan et la cohérence de ce mouvement de fond dont procède l’essor de la bio et dont le financement des aides conversion et maintien constitue la pierre angulaire.

Ministère, services de l’Etat, exécutifs régionaux, et autres acteurs institutionnels... tous les niveaux de décisions participent, peu ou prou à cette accumulation d’obstacles qui menace le développement d’une agriculture biologique nationale au service de tous.

De toute évidence, le changement d’échelle de la bio, dont on parle tant, n’est pas le résultat d’un grand projet politique partagé, pas plus qu’il ne suscite une ambition déterminée des décideurs en phase avec les attentes de la société.

A cet égard, la Région Bourgogne Franche-Comté ne fait pas exception à la règle.

Si la dynamique des conversions y reste forte, son infléchissement n’en est pourtant pas moins réel. Pour la Bourgogne seule : 16 000 ha en 2015, 13 000 en 2016, 9 000 prévus en 2017...

Comment pourrait-il en être autrement ? La situation est critique et les perspectives ne cessent de s’assombrir.

Sous-estimation chronique dans la prévision des surfaces et des besoins, insuffisance flagrante des enveloppes dédiées aux aides conversion et maintien, abaissement des plafonds, gestion calamiteuse des versements, assèchement prévu dès 2018 des enveloppes budgétaires, et suppression possible des aides au maintien en agriculture biologique.

Autant de coups portés à la survie financière des exploitations comme à la pérennité des conversions, et qui décourageront à coup sûr les nouveaux projets d’engagement.

Mais ce n’est pas tout. A cette série noire affectant montants et versements des aides, il convient d’ajouter encore :

 L’enlisement du Plan National « Ambition Bio 2017 » (!) englouti dans le grand chambardement d’une réforme territoriale qui en bloque depuis 4 ans la déclinaison régionale.

 Un appui financier fluctuant aux organismes de développement dédiés, principaux acteur du développement régional de l’Agriculture Biologique, et qui n’offre aucune visibilité au delà d’un an, alors que la sécurisation des programmes exigerait un engagement pluri annuel.

Rappelons-le : une conversion à l’agriculture biologique ne s’improvise pas : elle exige pour être viable et durable deux conditions : en premier lieu la mise en œuvre d’un dispositif d’aides incitatif, pérenne et fiable, et d’autre part, l’accompagnement des conversions, la sécurisation des parcours et le suivi technique et économique des fermes qu’assure le réseau des structures de développement. Or ce sont ces deux conditions qui sont, dans notre région, remises en questions.

L’inertie de nos décideurs, leurs réticences à procéder aux arbitrages financiers et politiques qui s’imposent et à manifester concrètement leur volonté d’avancer et de lever les obstacles décrédibilisent les ambitions et le soutien qu’ils sont pourtant prompts à afficher pour la bio de Bourgogne Franche-Comté et l’avenir de « leur » territoire.

L’incertitude et la méfiance sont en passe de tarir la vague des conversions ; qu’ils attendent encore, et la Région aura raté le virage de la bio et durablement discrédité son projet agricole et environnemental.

Mesdames et Messieurs les élus et décideurs, les agriculteurs bio attendent un signal fort et sans équivoque.

L’Etat et la région doivent :

 dégager en urgence des moyens pour pallier les préjudices les plus criants,

 reconsidérer le niveau d’intervention dans le montant des aides bio,

 sans tarder relancer une vraie politique d’appui au développement de l’agriculture biologique sur le territoire.

Ils doivent maintenir le principe d’une aide au maintien fondée sur la reconnaissance des aménités positives de la bio, et des économies qu’elle génère à terme sur le territoire.

Les paysans bio de Bourgogne Franche-Comté n’ont pas fêté Noël, Pâques approche à grands pas ; marquera t-il vraiment cette année, comme il se doit, la fin du carême ?

GABY

19 avenue Pierre Larousse - BP 382
89006 AUXERRE Cedex
Tel : 03 86 72 92 28 Port : 06 08 02 87 94
www.biobourgogne.fr
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3 septembre 2016 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne & Franche-Comté : AIDES BIO  : le compte n’y est pas  !

Le développement de la consommation de produits bio est de 10 % par an environ, et il est difficile voir impossible pour certains producteurs de s’engager ailleurs. On ne va néanmoins pas se plaindre d’un tel développement. En ce qui concerne les producteurs le développement continue sur la lancée de 2015 puisque à ce jour 1 exploitation sur 10 dans l’yonne est en Bio (chiffre non officiel).
Mais que cette année écoulée a été compliquée pour le monde agricole et ce quelque soit le mode de production ! A ce jour comptablement l’année 2015 n’est pas close car les soldes des aides PAC n’est pas encore perçu et le détail pas encore connu. C’est inédit !!!Mais il en est de même pour les aides Bio. Une double peine en quelque sorte… Ceci n’est pas sans mettre en danger certaines exploitations. Je prendrais l’exemple d’un producteur situé en zône de captage qui estime avoir à recevoir environ 30000€ d’aides conversions 2015… son banquier est compréhensif, mais jusqu’à quand ?
Quand à 2016, c’est mal engagé...Entre le gel de printemps, la pluie ou plutôt le déluge et les inondations, la sécheresse et la canicule, chacun a eu droit plus ou moins à sa part. Il est trop tôt pour en annoncer les conséquences à ce jour, mais des conséquences il y en aura. Je crains d’ores et déjà une nouvelle vague de conversions pour 2017, certaines exploitations acculées financièrement risquent de se tourner vers l’Agriculture Bio comme dernier espoir ne pouvant plus faire les avances aux cultures (engrais, pesticides). Ce genre de conversions de dernière minute n’est pas forcément gage de réussite, mais notre mission sera d’y répondre. Cela va nécessiter un gros accompagnement.
2016 a aussi débuté avec une nouvelle équipe au conseil régional. La nouvelle présidente Madame Marie-Guite Dufay a clairement annoncé sa volonté de voir l’agriculture bio s’enraciner régionalement afin de faire de la nouvelle grande région un leader sur ce secteur. Malheureusement, à ce jour, rien de concret est en vue. Les aides à l’accompagnement sont annoncées à la baisse pour ne pas dire en chute libre. BioBourgone (ex sedarb) ne pourra pas tenir longtemps ainsi. Le montant alloué par le Conseil Régional à l’aide à l’Accompagnement 2016 est à ce jour divisé par 3 bien que bénéficiant de fonds européens . A la demande de la Présidente, le réseau FNAB Bourgogne-Franche Comté a mis au point un propre Plan Ambition Bio commun. Il lui sera remis en septembre en espérant retrouver une aide digne de ce nom en accord avec la volonté d’une région se voulant à terme leader, en accord avec les besoins du terrain. Les élus bénévoles du réseau FNAB Bourgogne-Franche Comté, ainsi que les employés croisent d’ores et déjà les doigts.
Permettez moi de terminer en faisant un vœu. Je fais le vœu que l’année 2017 permette à l’agriculture de retrouver une sérénité nécessaire à sa mission de nourrir nos concitoyens, et ce en respectant l’environnement pour une durabilité de sa mission dont l’impact sur l’eau n’est plus à prouver.

Francis Houchot, président du GABY


5 mai 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : AIDES BIO  : le compte n’y est pas  !

Pour la CGAB, le plafonnement des aides décidé par la Région risque d’enrayer la dynamique de conversion.
À l’issue d’une ultime réunion, et après plus d’un an de discussions, les services de l’Etat et le Conseil Régional de Bourgogne en qualité d’autorité de gestion, ont annoncé les montants finalement retenus dans notre région pour les aides bio : aides à la conversion et au maintien.

Rappelons que c’est à la ténacité des représentants de la CGAB et des GAB que les bio doivent d’avoir récupéré, fin 2014, le montant de l’enveloppe initialement attribuée par le Ministère à la Région. C’est sur cette base budgétaire enfin restaurée, et dans le cadre d’une revalorisation générale du montant des aides à l’hectare édictée par Bruxelles, que les modalités de chaque mesure ont dû être ensuite discutées point par point.

http://www.biobourgogne.fr/aides-bio-le-compte-n-y-est-pas_162-actu_158.php


28 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Courrier de la part de la CGAB en réponse à la demande de propositions de la part du CRB, suite à la manif du 17-02-15

Vous trouverez en pièce jointe le courrier de la part de la CGAB en réponse à la demande de propositions de la part du CRB, suite à la manif du 17-02.
Le tableau page 3 est important car il explique les besoins de financements complémentaires. Besoins, somme toute, raisonnables pour un doublement des surfaces.

Francis Houchot
Président du GABY


18 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : J+1 après la manifestation !!

J+1 après la manifestation !!

Nous étions hier près de 300 rassemblés devant le Conseil Régional pour dire notre insatisfaction et obtenir pour l’agriculture biologique la reconnaissance et les moyens qu’elle mérite. Du nord de l’Yonne au sud de la Saône et Loire, les agrobiologistes de Bourgogne ont largement répondu à l’appel à manifester, avec à leurs côtés associations, syndicats, citoyens, consommateurs venus nous soutenir. La presse était aussi au rendez-vous !

Cela ne s’était jamais vu encore en Bourgogne, et nous pouvons en être fiers et heureux.

Tout n’est pas joué, rien n’est encore gagné, mais, hier, tous ensemble, nous avons (peut-être) fait bouger les lignes.

Alors que le financement des aides bio pour les cinq prochaines années devait se traiter dans une réunion en petit comité, présentation et débats se sont tenus ouvertement dans la salle plénière du Conseil Régional pleine à craquer, certains ne pouvaient y rentrer !

Les paysans ont parlé, fort ; ils ont remis à leurs justes places la complexité des dispositifs, la finasserie des arbitrages, les appels au « réalisme » et les déclarations de bonnes intentions ; ils ont demandé des réponses et des engagements clairs sur le seul terrain qui vaille, celui de la volonté politique et des crédits conséquents.

Hier, nous avons montré notre détermination, dénoncé les solutions à court terme et refusé les « arrangements » proposés de discriminations et priorisations entre anciens et nouveaux. Nous avons réaffirmé que la bio devait être accessible partout et pour tous ceux qui veulent mettre en oeuvre ses pratiques. Qu’une forte vague de conversions s’annonce, félicitons nous et faisons en sorte qu’elles soient durables !

La mobilisation d’hier devrait permettre à nos représentants de mieux peser pour plus d’égalité et de reconnaissance lors du prochain groupe de travail, de nouveaux scénarios devraient nous être proposés et nous y réagirons !

Nous vous en tiendrons informés bien sûr, dans les Nouvelles de la bio, auprès de vos GAB et lors de l’AG de la CGAB le 31 mars prochain !

Merci à tous ceux qui ont signé la pétition : 3 500 signatures en quelques jours ! il n’est pas trop tard pour bien faire encore !

Merci à tous ceux qui sont venus, à ceux qui ont contribué à l’évènement et nous ont soutenus !

On en parle :
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2015/02/17/les-agriculteurs-bio-manifestent-a-dijon
http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2015-02-17/108344/dijon-manifestation-des-agriculteurs-bio.html#f=0/1155883
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/02/16/dijon-les-agriculteurs-bio-de-bourgogne-demandent-une-repartition-equitable-des-aides-656733.html
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2015/02/09/baisse-des-aides-les-agriculteurs-bio-manifestent

Reportage sur France3 Bourgogne :
https://www.youtube.com/watch?v=XLKF2ANIZME


17 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Le mardi 17 février à partir de 9h : le compte-rendu de Francis Houchot, Président du GABY

En ce matin, 17 février 2015, nous nous sommes retrouvés devant le Conseil Régional pour manifester notre mécontentement sur l’enveloppe consacrée aux aides Bio. Au plus fort de la matinée, nous étions plus de 250 personnes, paysans et citoyens venus nous soutenir . Nous avons été reçu dans la salle pleiniére peu après 10 heures pour un débat, avec des élus du Conseil Régional de Bourgogne et des techniciens de la Direction Régionale de l’Agriculture et du Conseil Régional de Bourgonge. Cette salle pleiniére était pleine à craquer, des personnes assistant debout aux débats et une quarantaine de paysans étant restés dehors.
Une présentation du dispositif a été faite par la Direction régionale de l’Agriculture. Puis une proposition de priorisation des aides au maintien nous a présentée. Cette proposition, pour résumer, vise à accorder en priorité une aide au maintien à ceux qui viennent d’achever leur conversion. Cette priorisation a été rejetée pour la simple raison que l’aide au maintien doit être accordée pour tous (nouveaux et anciens convertis) et zone prioritaire de captage ou non. C’est autant une reconnaissance de la part de la société qu’une aide financière qui est attendue. L’idée d’un plafonnement a été évoquée. Cette piste de travail semble le mieux convenir, reste à en définir les modalités.
Mais cela ne répond que partiellement au problème. La tendance est une grosse vague de conversions pour 2015, au delà des 4 000 hectares prévus et budgétés. L’idée de prendre les fonds manquants sur les années futures ne résout pas le problème ou tout au moins le reporte. En effet la tendance pour 2016 est également forte, là encore au delà des 4 000 hectares (à ce jour). Ces surfaces, bien que conséquentes ne font que répondre à l’objectif de doublement des surfaces Bio du Plan Ambition Bio. Il faudra bien un jour mettre les fonds en corrélation avec les discours politiques.
La proposition d’un élu ’’Europe Ecologie’’, ancien directeur de service de développement Bio, de limiter les conversions n’est pas du tout satisfaisante et ne répond pas à cet objectif de doublement des surfaces. Pourtant le budget 2015 du conseil Régional est de 774,5 millions d’Euros. Un million d’Euros ne représente que 0,13% de ce budget et augmenterait (avec la part européenne) l’aide supplémentaire au bio de 4 millions d’Euros.
Restons mobilisés, le 10 mars une nouvelle réunion est prévue sur ce sujet. Il nous est demandé de faire des propositions.

Francis Houchot
Président du GABY


17 février 2015 Les agriculteurs bio ont été reçus au Conseil Régional

150 personnes, agriculteurs, vendeurs de boutique bio mais aussi des consommateurs, se sont reunis ce mardi matin à 9 heures devant le conseil régional à Dijon. Ils réclament davantage d’aides financières et demandent, aussi et surtout, davantage de reconnaissance pour la filière.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/02/17/las-agriculteurs-bio-ont-ete-recus-au-conseil-regional-656991.html


16 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Le mardi 17 février à partir de 9h devant le Conseil Régional de Bourgogne à DIJON : co-voiturage à partir de l’Yonne

Si vous proposez ou demandez un co-voiturage,
tel responsable du GABY : 06 68 99 77 77


12 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Le mardi 17 février à partir de 9h devant le Conseil Régional de Bourgogne à DIJON // Pétition pour soutenir les agriculteurs bio de Bourgogne !

Monsieur le président du Conseil régional,
Monsieur le vice président en charge de l’Agriculture,

Le 17 février prochain à 9h, les agriculteurs bio de Bourgogne manifesteront devant le Conseil Régional de Bourgogne à Dijon pour demander des aides légitimes à l’agriculture biologique.

La part de l’enveloppe budgétaire actuellement attribuée par la Région pour les aides à la conversion et les aides au maintien ne permettra pas d’atteindre les objectifs du programme Ambition Bio 2017, qui prévoit un doublement des surfaces d’ici à 2017.

En Bourgogne, il y a aujourd’hui plus de 900 fermes bio et plus de 46 000 hectares en bio ou en conversion. Le programme Ambition Bio 2017 et la réalité des demandes de terrain prévoient l’entrée de 7 000 hectares en plus chaque année. On pourrait se réjouir de ces chiffres, tant pour les consommateurs que pour notre environnement. Or, le choix retenu par la région ne permet de soutenir que 4 000 ha par an, et les aides au maintien risquent bien de ne pas être financées, ce qui découragera bien des projets de conversion en raison du signal très négatif que cela représente. Comment espérer donner envie aux agriculteurs d’évoluer vers l’agriculture biologique, si cette dernière n’est pas clairement considérée comme une voie d’avenir ?

Nous comptons sur vous pour assurer une enveloppe en cohérence avec le développement de la bio choisi par le gouvernement et ainsi assurer le respect des objectifs du programme Ambition Bio 2017. Nous vous demandons donc de revoir la part attribuée aux agriculteurs bio en région Bourgogne et de débloquer un budget nécessaire tel qu’il a été calculé par la profession et confirmé par les projets d’engagement.

Je vous prie de recevoir, l’expression de ma considération respectueuse.

mon prénom mon nom (mon adresse postale)
mon adresse de courriel

http://vivelabiourgogne.agirpourlenvironnement.org/


10 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Le mardi 17 février à partir de 9h devant le Conseil Régional de Bourgogne à DIJON

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Février 2015
2015 Une année noire pour l’avenir de l’agriculture BIO en Bourgogne ?
APPEL À MANIFESTATION POUR LE MAINTIEN DES AIDES
À TOUTE LA FILIÈRE BIO
Nouvelles et anciennes installations sans discrimination
Tous les acteurs de la filière BIO appellent à manifester le 17 février prochain à
partir de 9h devant le Conseil Régional de Bourgogne, pour alerter les décideurs, la
société civile, les consommateurs... sur le sort réservé à l’agriculture biologique.
L’inquiétude est légitime car malgré le programme Ambition bio 2017 présenté par le
ministre de l’agriculture, la région sera certainement en train d’acter son manque
d’ambition et un budget insuffisant pour la conversion et le maintien au cours de la
réunion qui se tiendra à ce moment dans les bureaux du Conseil Régional de Bourgogne.
Cette décision impliquera pour les pionniers du bio qui tracent encore la voie d’une
agriculture attentive et protectrice en matière d’environnement et de santé publique,
depuis des décennies, la dénégation de leurs efforts et la fragilisation de leur avenir.
De plus, vu le nombre d’hectares recensés à ce jour comme étant prêts à la
conversion, les aides prévues ne seront pas à la hauteur (chiffres dans le document joint) .
Tout ceci risque d’ouvrir la porte aux « sorties » intempestives du bio -faute de
moyens - et établit une concurrence déloyale entre agriculteurs bio, entre régions
françaises, et a fortiori celles, européennes, pour qui les aides sont ouvertes.
Cette situation schizophrène s’éloigne des préconisations de l’Europe en matière
environnementale et restera une aberration politique et écologique pour les
générations futures.
Les agriculteurs, éleveurs, producteurs bio et leurs partenaires citoyens sont
unis devant des choix injustes et infondés et réclament des aides justes, partout
et pour tous les bio !
Merci de trouver en fichier joint une présentation détaillée de la situation.


6 février 2015 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : Le mardi 17 février à partir de 9h devant le Conseil Régional de Bourgogne à DIJON

Les paysans bio de Bourgogne font leur première manif !!

Le mardi 17 février à partir de 9h

devant le Conseil Régional de Bourgogne à DIJON

Venez nombreux soutenir les agriculteurs bio de Bourgogne

0% pesticides, 0% OGM, 0% reconnaissance :

Nous demandons des aides légitimes pour la bio !

Ambition Bio 2017 vise à doubler la surface agricole bio d’ici à 2017 ! Pour cela, des aides incitatives pour les agriculteurs s’engageant en bio (la conversion) et des aides au maintien des pratiques bio ont été prévues MAIS en réalité, cette enveloppe destinée à l’agriculture bio par l’Etat a été largement sous dotée et ne peut permettre d’atteindre les objectifs fixés !

Et en Bourgogne ?

Aujourd’hui plus de 900 fermes bio et plus de 46 000 hectares en bio ou en conversion, 7 000 hectares devraient entrer en bio chaque année. Une bonne nouvelle pour l’environnement et les consommateurs MAIS le choix retenu par les autorités bourguignonnes prévoit d’aider 4 000 ha par an, loin des 7 000 annoncés… sans parler des aides au maintien qui ne pourront être réellement financées !

En 2015, la fin des aides au maintien ?

L’enveloppe prévue pour les agriculteurs bio ne sera pas suffisante pour les conversions et la seule aide de reconnaissance pour l’agriculture biologique - appelée l’aide au maintien - risque d’être supprimée pour la plupart des producteurs bio.

L’agriculture bio, sans aucune mesure plus vertueuse, doit être aidée à la hauteur des bénéfices qu’elle apporte.

La bio PARTOUT et pour TOUS ceux qui l’ont choisi !

Les agriculteurs bio, qu’ils soient anciens ou récemment engagés, restent solidaires et déterminés. Pas de discriminations !

Pour nous, les aides bio - à la conversion et au maintien - doivent être accordées à TOUS et PARTOUT !

Faites nous connaître vos intentions de participer afin d’organiser des déplacements collectifs (car ou co voiturage...)
Par retour de mail à l’adresse : cgab biobourgogne.org
Ce mail est à diffuser le plus largement possible dans tous vos réseaux.

Confédération des Groupement des Agrobiologistes de Bourgogne
19 avenue Pierre Larousse
BP 382
89006 AUXERRE cedex


13 juin 2014 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : L’avenir de l’agriculture bio comme variable d’ajustement des politiques régionales de la région

Les annonces faites ces derniers temps au sujet des aides à l’agriculture biologique sont alarmantes et la Confédération des Groupements d’Agrobiologistes de Bourgogne tient à exprimer son inquiétude auprès de la Région Bourgogne.

Cette situation n’est pas spécifique à la Bourgogne, d’autres régions attribuent des montants d’aides à l’agriculture biologique inférieurs à ceux annoncés dans le plan Ambition Bio 2017. Cela aura pour conséquence d’entraîner une distorsion de concurrence directe entre les agriculteurs bio des différentes régions françaises selon l’implication de leurs Conseils Régionaux.

Vous trouverez ci-joint un communiqué de presse, auquel s’est associée la société civile afin de peser dans les discussions et de renforcer ce message de soutien au développement de l’agriculture biologique en Bourgogne.


12 juin 2014 Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne : L’avenir de l’agriculture bio comme variable d’ajustement des politiques régionales de la région

Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne
19, av. Pierre Larousse
BP 382 89006 AUXERRE Cedex
cgab biobourgogne.org

Monsieur le ministre, mesdames, messieurs,

Je prends la parole en tant que président du GABY (GAB de l’Yonne), et en tant que membre de la CGAB.

Vous avez mis en place , en 2013, un programme de développement appelé Plan Ambition Bio 2017. ce plan, louable, vise à doubler les surfaces en Agriculture Biologique d’ici 2017. Les fonds Feader qui vont être mis en place sont alloués, en partie, à cette mission.

Il nous était annoncé 40 millions d’ Euros alloués pour la région Bourgogne, fonds Feader compris. Ceci comprenait l’aide à la conversion et l’aide au maintien. Pour votre information, les études ont démontrés que pour doubler les surfaces ’’bio’’ et financer l’aide au maintien il faudrait 170 millions d’Euros.

Mais il n’en n’est rien. Le Conseil Régional de Bourgogne prévoit à ce jour 23 millions d’Euros, tout financement compris. Ceci pourrait financer les aides à la conversion mais aucunement les aides au maintien. Dans le même temps, les aides plus conventionnelles ont été revues à la hausse.
Pire, pour garder un même rythme de conversion que ces dernières années, il faut 40 à 50 millions d’Euros. Ces différents chiffres ne sont pas inventés, ils proviennent de la DRAF et du Conseil Régional, et ont été vérifiés.

Alors que l’état des eaux en France, en Bourgogne et même dans notre département de l’Yonne est inquiétant et ne sera pas revenu à la norme en 2015, voir la part des financements publics réservée à l’Agriculture Biologique fondre de cette façon est incompréhensible. Cela remet en cause tout les financements déjà effectués. On parle de l’endettement de nos finances publiques, mais à procéder ainsi c’est de la gabegie.
Le préfet de l’Yonne nous a pourtant signifié en décembre dernier qu’il comptait sur l’Agriculture biologique pour restaurer cette qualité d’eau déficiente. Il a demandé le soutien du Groupement départemental. Ce soutien, nous sommes prêts à lui apporter. Mais quel soutien avons nous de l’état ? Quel soutien avons nous des collectivités territoriales ?

C’est pourquoi, nous sommes très très inquiets, voir en colère. C’est un très mauvais signe vis à vis de la société, vis à vis des agriculteurs qui ont déjà fait la démarche. C’est aussi très mauvais vis à vis des structures de collecte qui ont investit ces dernières années et qui réfléchissent déjà aux solutions pour répondre au doublement des surfaces. La gestion de ces aides par les régions va entraîner des distorsions de concurrences entre les régions, et plus des distorsions de concurrences avec les autres états, européens entre autres. Pour rappel, l’Allemagne octroie des aides au maintien, alors que beaucoup de régions françaises sont en train des supprimer...

Au niveau bourguignon, on peut d’ores et déjà dire que d’ambition , il n’y en a pas ; et vu ce qu’il reste du plan, permettez nous de douter. Nous espérons encore que la raison reprenne le dessus. Nous espérons qu’il n’est pas trop tard.

C’est pourquoi je vous remets ce communique de presse de la part du président de la Groupement Régional, qui n’a pu être présent.

Pour réussir le Plan Ambition Bio 2017, il faut que les structures de développement soient soutenues financiérement. Les études de conversion sont longues, couteuses et pas forcément concluantes sur le moment. Le Groupement départemental a vu sa subvention allouée par le Conseil Général diminuer de 20% cette année. Est-ce une bonne façon de développer l’Agriculture Bio, de répondre au défi d’une eau de qualité ? Je vous laisse y réfléchir.

Monsieur le Ministre, mesdames, messieurs, veuillez croire en notre plus profonde considération, et permettez nous d’espérer.

Francis Houchot

Président du Groupement des agrobio de l’Yonne
Membre du CA de la CGAB


1er février 2021

http://vivelabiourgogne.agirpourlenvironnement.org/

Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne
19, av. Pierre Larousse
BP 382 89006 AUXERRE Cedex
cgab biobourgogne.org

Documents joints

Communiqué de presse du 19.03.15 : Aides Bio : Réagir vite et rester ferme sur les principes, c’est payant !
Communiqué de presse du 5.05.15 : Aides bio : le compte n’y est pas !

Par Confédération des Groupements des AgroBiologistes de Bourgogne Franche-Comté, GABY

Le lundi 1er février 2021

Mis à jour le 27 août 2022