Montpellier : Les dessous de la gabegie monstrueuse de la gare TGV

Un élu de l’opposition de Montpellier et de la métropole, Alex Larue -Les Républicains, LR- et Manu Reynaud, un militant engagé d’Europe Écologie Les Verts -EELV- interpellent Élisabeth Borne, la ministre en charge des Transports dans une lettre ouverte à propos du « fiasco de la gare fantôme Montpellier Sud de France, qui n’est plus à démontrer ».
https://e-metropolitain.fr/2018/11/01/gare-fantome-de-montpellier-elu-militant-ecolo-ecrivent-a-ministre/

Rareté des trains, absence de services et de desserte par le tramway, navettes bondées, accès embouteillés, correspondances impossibles : la seconde gare TGV de Montpellier, ouverte le 7 juillet à 6 km du centre-ville, a été "le fiasco de l’été" pour de nombreux voyageurs excédés.

En attendant, au mieux en 2020, la réalisation de la seconde gare TGV tout aussi contestée de Nîmes-Manduel (Gard), seuls six trains de voyageurs s’arrêtent quotidiennement dans la nouvelle gare Montpellier-Sud-de-France, qui a coûté quelque 135 millions d’euros.
https://www.romandie.com/news/950184.rom

La nouvelle gare TGV Montpellier-Sud de France, qui sera inaugurée en juillet, sera-t-elle une gare fantôme ? Avec 8 trains programmés par jour dans cette gare construite en périphérie, il est permis de n’en pas douter. "Il y aura demain dans cette gare TGV plus de curieux que de voyageurs", raille Jean-Luc Gibelin (PCF), vice-président du conseil régional d’Occitanie en charge des transports. Huit trains, soit un potentiel 1.500 voyageurs, pour une gare nouvelle dont le coût de construction, réalisée en partenariat public privé, s’élève à 70 millions d’euros... C’est assez pour faire tousser d’autant que la moitié de ces 8 trains ne seront pas des TGV mais des Intercités !
https://www.challenges.fr/entreprise/transports/les-dessous-de-l-incroyable-gabegie-de-la-scnf-avec-la-gare-tgv-de-montpellier_562265

Attention à ne pas interpréter la déclaration de la région Occitanie comme l’abandon définitif de la construction des 2 gares TGV ex-urbanisées de Montpellier-Mogère et Nîmes-Manduel.

1- La région Occitanie bloque ses financements tant que la prévision de trafic TGV de la SNCF sera aussi faible. Ce qui veut dire qu’elle les reprendra dès que la SNCF prévoiera un trafic plus important.

2- La région Occitanie est un des financeurs. Les autres financeurs dont la métropole de Montpellier ne se sont pas encore prononcés.

3- La construction de la gare de la Mogère est quasiment terminée. Il ne reste plus que la pose du toit et les travaux continuent. Nous aurons donc notre gare fantôme quelque soit les conséquences de la déclaration de la région Occitanie. Et cette gare fantôme sera de toute façon payée par les contribuables.

4- La région Occitanie bloque ses financements pour la gare mais participe au financement du prolongement de la ligne 1 du tram dont l’objectif est de desservir la gare de la Mogère.

Conclusion : ce n’est pas fini, la lutte continue ;-)

Le Comité de Pilotage de ce mercredi 26 octobre 2016 sur le CNM (contournement de Nîmes et Montpellier) a été saignant. Il incluait la question des gares de la Mogère et de Manduel, et était accompagné d’une autre réunion concernant la LNMP (ligne nouvelle Montpellier-Perpignan).

Pour ceux qui ne consultent pas les médias locaux : la SNCF a indiqué ses prévisions de trafic, à savoir 2 TGV par jour et par sens (soit 4 arrêts par jour en tout), et la Région a décidé de ne pas reprendre ses financements pour la gare de la Mogère (suspendus depuis l’arrivée de la majorité actuelle), et donc de laisser tomber la gare de la Mogère pour au moins un certain nombre d’années.

Donc en gros, les TGV restent au centre-ville pour encore pas mal de temps, à Montpellier comme à Nîmes.

Autre information cruciale : les trains de marchandises paieront le même péage sur le CNM que sur la voie classique, alors qu’on craignait qu’il soit plus élevé (pour financer le PPP signé avec Oc’Via/Bouygues pour construire le CNM), ce qui aurait conduit les transporteurs à maintenir les trains de marchandises sur la voie classique et dans les centre-villes. La plupart des trains de marchandises devraient donc être transférés sur le CNM, ce qui améliorera à la fois l’efficacité du fret ferroviaire, et réduira l’encombrement de la voie classique.

Sur la LNMP, on évoque une construction uniquement du segment Montpellier-Béziers dans un premier temps (ce tronçon est prévu en ligne mixte TGV-fret, comme le CNM et comme la ligne Perpignan-Figueras-Barcelone), et sans nouvelle gare TGV à Béziers, d’après des propos de Christian Dupraz (élu EELV à la Région) rapportés par la presse.

L’information a fait l’effet d’une bombe :

– http://www.20minutes.fr/montpellier/1950791-20161028-montpellier-future-gare-tgv-mogere-risee-europe-entiere (la une et une page entière, dans les éditions de toute la France)
– http://www.midilibre.fr/2016/10/27/la-mogere-gare-fantome,1416292.php (en version papier, la une et une page entière ; en version web, vidéos des élus "Nouveau monde en commun" avec des déclarations fracassantes, et de Saurel qui dit juste qu’il parlera plus tard)
– http://www.lamarseillaise.fr/herault/politique/53900-l-hypothese-d-une-gare-tgv-fantome-se-precise-a-montpellier
– http://www.objectifgard.com/2016/10/27/manduel-dossier-de-gare-va-t-rester-a-quai/
– http://www.lalettrem.fr/actualites/contournement-nimes-montpellier-la-region-ne-veut-pas-payer-une-gare-fantome
– http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi2/journal-de-12h30-du-281016-2885099 (info dans les titres à 0:30, puis le sujet lui-même à partir de 7:10, d’ailleurs j’y suis interviewé)

Collectif contre la gare de la Mogère (Montpellier TGV)

Facebook : Stop Mogère TGV
Twitter : @StopMogereTGV

Collectif "2e gare TGV de Montpellier" - http://gareTGV.free.fr

La métropole de Montpellier subissant actuellement de fortes pluies, nous sommes en alerte orange inondation. La métropole de Montpellier vient d’envoyer un tweet avec une carte indiquant les zones inondées par débordement des cours d’eau. Parmi ces zones se trouvent celle de la future gare TGV. Voir image jointe.

Rappelons que l’emprise foncière de cette future gare TGV empiète sur une zone rouge du PPRI, ce qui n’a pas empêché le préfet du département et le Syndicat du bassin de l’Or de donner leur accord à la construction de cette gare que souhaite la métropole de Montpellier pour urbaniser autour.

Dispo en ligne ici : http://garetgv.free.fr/page.php?actus-2016d/eupilot

La Commission Européenne interroge la France !

Comme l’annonce un communiqué de France Nature Environnement (FNE) Languedoc-Roussillon (ou ici en version PDF), la Commission Européenne a entamé une procédure pour interroger la France sur la manière dont elle a autorisé l’ajout de la gare de la Mogère sur le contournement de Nîmes et Montpellier, suite à une plainte de FNE.

Il s’agit de vérifier si la législation européenne en matière d’évaluation environnementale a été respectée. Dans le droit français, il s’agit du code de l’environnement, notamment via les procédures d’étude d’impact et d’enquête publique.

Les textes européens (et français), qui disent notamment qu’un projet doit être évalué dans son ensemble, ne sont pas toujours respectés. Dans le cas présent, nous estimons, comme France Nature Environnement, que l’administration française a utilisé l’autorisation accordée au CNM (contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier), projet conçu comme une ligne essentiellement dédiée au fret et ne comportant aucune gare TGV, pour construire en réalité un ouvrage bien différent, comportant 2 projets de gares TGV, ne comportant plus l’aiguillage de St-Brès qui doit raccorder la gare de Montpellier St-Roch, et accompagné de façon indissociable de divers aménagements urbains (ZAC Oz 1, création de routes et d’un nouvel échangeur autoroutier, extension du tramway L1). C’est ce qu’on appelle populairement le « saucissonnage ».

Ci-dessous le communiqué publié par FNE Languedoc-Roussillon le 3 octobre 2016 :
CNM et gares : suite de la plainte à l’UE

Le Contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (CNM) est une ligne nouvelle mixte fret-TGV dont la mise en service est prévue fin 2017. Alors que son étude d’impact réalisée en 2005 concernait un projet ne comportant pas de gare nouvelle, il a été décidé courant 2011 d’ajouter sur le tracé deux gares excentrées près de Montpellier (gare de la Mogère) et de Nîmes (gare de Manduel). Les conséquences de ces modifications majeures sur l’environnement et le trafic ferroviaire n’ont jamais été évaluées.

La gare de Montpellier – La Mogère, conçue sans correspondances ferroviaires, s’annonce comme la prochaine gare TGV fantôme. Plusieurs élus, dont le président de la Métropole de Montpellier, s’en sont publiquement inquiétés. Le projet de gare de Manduel, moins avancé, apparaît aujourd’hui tout aussi incertain.

Rien d’étonnant pour FNE LR, qui constate que l’ajout de ces gares TGV, ainsi que la suppression du raccordement du CNM à la gare de Montpellier-centre, ont été actés sans réévaluation du projet ferroviaire dans sa globalité. Au contraire, l’absence d’évaluation globale a été systématique, comme au sud de Montpellier où les projets indissociables de la gare de la Mogère (« ZAC OZ », accès routiers et prolongement du tramway) ont été évalués et soumis à enquête publique séparément, comme l’ont souligné l’Autorité Environnementale et de nombreuses associations.

FNE LR a transmis une plainte à la Commission Européenne, car elle estime que ce découpage des études méconnaît les obligations d’évaluation globale, de transparence et de participation du public imposées par le droit européen.

Suite à cette plainte, la Commission Européenne a engagé une procédure « EU Pilot » pour demander aux autorités Françaises « des éclaircissements sur les conditions dans lesquelles les impacts environnementaux des différents projets associés au CNM au sud de Montpellier ont été pris en compte préalablement à l’autorisation de ces projets ». La procédure « EU Pilot » permet à la Commission d’interroger un État membre sur une question relative à l’application du droit européen, avant une éventuelle procédure d’infraction.

Dans ces conditions nous réaffirmons notre opposition aux projet de gares nouvelles excentrées de Montpellier et de Nîmes, qui apparaissent être des projets inutiles et imposés, et qui n’ont pas respecté les procédures d’évaluation environnementale et de participation du public imposées par le droit européen.

http://www.fne-languedoc-roussillon.fr/wp-content/uploads/2016/10/2016-10-03-CP_FNELR_EU-Pilot.pdf

Destinée au contournement de Montpellier, la gare de La Mogère est censée ouvrir fin 2017. En... zone inondable ! Et qui ne servira presque à rien. Les travaux se poursuivent, mais la nouvelle majorité régionale hésite à financer ce gaspillage, réfléchissant à sa politique pour les transports.

http://reporterre.net/A-Montpellier-une-idee-geniale-construire-une-gare-en-zone-inondable

UNE GARE QUI S’ÉGARE : la gare TGV de la Mogère, S’INVITE DANS LA CAMPAGNE DES RÉGIONALES !

Cinq i pour caractériser ce projet : Montpellier Sud de France à la Mogère

iMPOSÉE : 755 avis défavorables sur 770 recueillis dans l’enquête publique de septembre octobre 2014 débouchent sur un avis favorable sans réserve de l’unique commissaire enquêteur, Réseau Ferré de France déclare le projet le 31 décembre, SNCF Réseau signe dès le 4 février 2015 avec la SAS Gare de la Mogère le contrat de partenariat qui lui délègue la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance pendant 15 ans, le Préfet de l’Hérault délivre le permis de construire le 30 septembre

iNUTILE : à 40 mn de tram de la gare centre St-Roch, qui est elle en cœur d’agglomération et vraiment multimodale, desservie par les TER et les TOS, par 4 lignes de TRAM et 6 lignes de bus. M. Philippe Saurel, après avoir critiqué cette gare dans son programme, une fois élu maire maintient des réserves dans quelques discours mais agit pour accélérer sa réalisation. Les 40 millions d’euros pour prolonger la ligne 1 d’Odysseum à la gare de la Mogère ne sont pourtant pas assumés par la Métropole. Et à quoi auront servi les 60 millions de la rénovation de la gare St Roch si on la prive, par la suppression du raccordement de Saint-Brès, des TGV qui emprunteraient le contournement Nîmes Montpellier ?

iNONDABLE : construite sur zone inondable (rouge sur le Plan de Prévention des Risques d’Inondation, où restent à prendre en compte de nouveaux niveaux records de précipitations et les effets d’une imperméabilisation des sols de plus en plus étendue). Les bassins de rétention prévus ne répondent pas au niveau des précipitations lors d’épisodes méditerranéens répétés. SNCF Réseau en tant que maître d’ouvrage mais aussi l’État, la Métropole et le Conseil Régional en particulier porteront la grave responsabilité des conséquences, parfois dramatiques comme sur la Côte d’Azur, de ces choix à courte vue.

iMMOBILIÈRE : objectif de sa construction (140 millions d’euros, sans compter le tramway et les routes) : permettre l’urbanisation de 350 hectares en bureaux et logements au profit des promoteurs. Un partenariat public-privé (PPP) opaque permettra son financement et sa gestion par un consortium avec un actionnaire majoritaire à l’abri d’un paradis fiscal (Luxembourg).

iNACCEPTABLE : POUR ARRETER CE PROJET DES ACTIONS JURIDIQUES SONT ENGAGÉES, visant le contrat de partenariat public-privé (PPP) signé pour construire et exploiter la nouvelle gare excentrée. Deux doubles recours ont été déposés le 21 août 2015 en lien avec le Collectif par ATTAC Montpellier et l’ASSECO CFDT Languedoc-Roussillon (membre de France Nature Environnement Languedoc-Roussillon), respectivement devant le Conseil d’État et devant le Tribunal administratif de Montpellier. A ces recours se sont joints René Revol, vice-président de la Métropole de Montpellier (Parti de Gauche) et maire de Grabels, et la FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports), avec le soutien de l’association Agir Pour l’Environnement. Un autre recours, contre la déclaration de projet de la gare, est en attente de jugement au Tribunal administratif de Montpellier.

Le permis de construire a été signé vendredi par le préfet de l’Hérault, Pierre de Bousquet : la seconde gare de Montpellier, baptisée Sud de France, sera mise en service en 2017 près d’Odysseum, un quartier créé ex nihilo sous le règne de Georges Frêche, l’ancien maire. Située dans le sud-est de la ville, cette zone autrefois vouée aux vignes vit désormais au rythme de travaux pharaoniques : chantier du dédoublement de l’autoroute A9, et chantier du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, une nouvelle ligne à grande vitesse de 80 kilomètres visant à « optimiser les trafics » et à développer « l’offre de trains régionaux ».

http://www.liberation.fr/politiques/2015/10/07/a-montpellier-la-gare-est-declaree_1399301

Les élus locaux montpelliérains rêvent d’une nouvelle gare TGV pour Montpellier. Ce n’est pas le cas de plusieurs associations locales qui dénoncent un projet trop cher (près de 200 millions d’euros), inadapté pour les usagers, destructeur sur le plan écologique et surtout inutile. Elles ont déposé un recours devant le Conseil d’État afin de stopper le chantier.

https://www.bakchich.info/france/2015/09/08/2eme-gare-de-tgv-a-montpellier-trop-chere-inutile-et-anti-ecologique-64158

Financement du recours contre le partenariat public-privé (PPP) de la gare

La souscription a bien avancé, le montant nécessaire a été presque atteint, mais pas tout à fait encore. Il reste quelques jours pour contribuer.

Rappelons que cette action, conduite par les associations ATTAC Montpellier et ASSECO CFDT, et soutenue par Agir Pour l’Environnement, est intéressante car elle garde son pouvoir dissuasif même dans l’hypothèse où la gare de la Mogère serait construite rapidement : les tribunaux rechignent toujours à faire détruire des équipements construits illégalement, mais ils n’hésitent pas à annuler un contrat de PPP même lorsque l’équipement est déjà en service.

La page de la souscription :
http://citizencase.org/projet/argent-public-200-millions-gaspilles/

* La « loi sur l’eau », pour la gare de la Mogère et la ZAC OZ 1

La ZAC OZ 1 (opération immobilière autour de la gare de la Mogère, sur la commune de Montpellier à la limite avec Lattes Boirargues) a donné lieu à une enquête publique préalable à autorisation préfectorale dans le cadre de la Loi sur l’eau (protection contre les inondations et la pollution de l’eau). La gare elle-même, située au milieu du projet ZAC OZ 1, et comportant des parties construite en zone inondable, s’est contentée d’une déclaration dans le cadre de la loi sur l’eau, en raison de sa surface plus faible, et grâce au saucissonnage des projets.

L’enquête publique a donné lieu à un avis favorable, par un commissaire enquêteur très conciliant dont le rapport est assez vide, mais ce rapport contient en annexe la réponse de la SAAM (société d’aménagement de l’Agglo de Montpellier - la filiale privée de l’Agglo de Montpellier), qu’il a été un peu difficile de consulter.

Quant à la déclaration concernant la gare, elle a donné lieu à un arrêté préfectoral du 28 juin 2015, qui indique essentiellement qu’il n’y a pas d’inconvénient hydraulique à construire cette gare mais qu’il faut préalablement construire les aménagements hydrauliques prévus pour la ZAC OZ 1.

Tous ces documents, ainsi que le dossier soumis à l’enquête publique, sont disponibles sur le site à cette adresse :
http://garetgv.free.fr/doc/?eau_oz1

* Ce qu’on apprend dans la réponse de la SAAM

– que le tram jusqu’à la gare ne se fera pas avant 2020, et donc que les correspondances TGV-TER se feront en empruntant successivement un tramway et un autobus. On ignore si la SAAM a consulté l’Agglo de Béziers, qui explique pour sa part que les correspondances TGV-TER ne servent à rien car les trains ne respectent pas toujours leur horaire (l’Agglo de Béziers souhaite elle aussi construire une nouvelle gare TGV sans correspondance autre qu’en voiture).

– que le recours contre la déclaration de projet de la gare aurait été rejeté par le tribunal administratif. Ceci est bien évidemment un gros mensonge, car en réalité le procès est loin d’être jugé : SNCF Réseau (ex-RFF) n’a toujours pas produit son premier mémoire en défense

– qu’il ne faut pas s’inquiéter du fait que la pluie du 29 septembre 2014 sur la Mogère a été 28% plus forte que les valeurs de précipitations centennales ; que cela ne met nullement en cause la validité des modèles utilisés.

– que l’eau ne ruissellerait pas depuis les zones imperméabilisées situées en hauteur vers les zones situées plus bas, car les zones situées en hauteur ne sont pas inondables.

Une analyse est disponible ici : http://garetgv.free.fr/actus-2015c.html#pas_tram

Encore un grand projet inutile imposé !

Élus, promoteurs immobiliers et RFF (Réseau Ferré de France, devenu depuis le 1er janvier « SNCF Réseau ») veulent imposer une gare TGV excentrée, sur le site de La Mogère, au-delà d’Odysseum, dans une zone inondable de la ceinture verte de Montpellier.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/montpellier-stop-e-gare-tgv-zone-in-905.html

Encore un grand projet inutile imposé !

Élus, promoteurs immobiliers et RFF (Réseau Ferré de France, devenu depuis le 1er janvier « SNCF Réseau ») veulent imposer une gare TGV excentrée, sur le site de La Mogère, au-delà d’Odysseum, dans une zone inondable de la ceinture verte de Montpellier.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/montpellier-stop-e-gare-tgv-zone-in-905.html

Du 22 septembre au 24 octobre 2014, une enquête publique a été organisée pour le projet de la gare nouvelle Montpellier Sud de France.

L’enquête publique a été conduite par m. Pierre Balandraud, commissaire enquêteur. Le rapport est désormais disponible !

http://www.rff.fr/fr/le-reseau/pres-de-chez-vous/regions/languedoc-roussillon/actualites-996/rapport-d-enquete-publique-de-la-gare-sud-de-france-de-montpellier

Débat organisé par ATTAC, la FNAUT, Agir pour l’environnement et Vélocité le 7 octobre 2014 à Montpellier sur le Grand Projet Inutile et Imposé (GPII) de la gare TGV prévue à la Mogère. Cette gare, loin du centre ville et sans raccordement ferroviaire construite sur une voie prévue pour le fret (ferroutage) est imposée par Réseau Ferré de France, soutenu par la Région Languedoc Roussillon. D’un coût total de 200 millions, elle nécessite un partenariat public privé qui profitera au constructeur privé (gare non rentable mais remboursements garantis). La seul justification est l’opération immobilière juteuse autour du quartier d’affaire Oz Montpellier "Nature urbaine" prévue par la Métropole de Montpellier près de cette gare. Une enquête publique est en cours pour donner le feu vert à RFF. Film réalisé par Serge Tostain d’Attac Pic Saint Loup. Octobre 2014

http://www.youtube.com/watch?v=IQCB7IVYRfs&feature=youtu.be

Cette page regroupe des informations et des documents concernant le projet de nouvelle gare TGV pour Montpellier, voulue par l’Agglomération de Montpellier et par RFF (Réseau ferrée de France) au lieu-dit La Mogère, près de la zone commerciale Odysseum.
Sur votre agenda

du 22 septembre au 24 octobre 2014 : enquête publique « Gare TGV ». Participation indispensable (voir plus bas) :
via les registres présents en mairies de Montpellier et de Mauguio
en écrivant à Monsieur le commissaire-enquêteur
en rencontrant Monsieur le commissaire-enquêteur lors de ses permanences
lundi 29 septembre 2014 à 19h30 (et non 18h30 comme annoncé précédemment) : réunion publique sur la gare TGV :
à l’Espace Martin-Luther King (« Maison des Tiers-Monde »)
27 boulevard Louis-Blanc à Montpellier, tramway « Corum »
organisateur : ATTAC Montpellier

L’animation pour comprendre

http://garetgv.free.fr/

À Montpellier, Réseau Ferré de France (RFF) veut confier au promoteur Icade la construction et l’exploitation d’une deuxième gare sur la nouvelle ligne ferroviaire qui va doubler celle qui traverse déjà la région. Si le renforcement du réseau ferré en Languedoc-Roussillon peut être considéré comme une bonne chose, cette seconde gare absolument superflue serait par contre fort coûteuse pour le contribuable et localisée à un emplacement qui allongerait les durées de déplacement des usagers. Ceci alors que l’actuelle Gare Saint-Roch en centre ville, récemment rénovée, demeure tout à fait adaptée et suffisante.
Il est encore possible d’éviter cette absurdité à condition de se mobiliser dès aujourd’hui !

Le doublement de la capacité ferroviaire, de la bonne nouvelle au gâchis ?
La ville de Montpellier est aujourd’hui à la charnière de deux projets de l’entreprise publique Réseau Ferré de France (RFF). Le contournement Nîmes-Montpellier (CNM) sera achevé fin 2017 : il prolonge l’actuelle ligne à grande vitesse depuis l’est de Nîmes jusqu’à l’ouest de Montpellier, où il rejoint la ligne historique. Par la suite la ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) devra
poursuivre ce doublement sur 150 km. Mais sa réalisation a été reportée au-delà de 2030.
Il peut paraitre curieux de critiquer la construction d’une gare alors que l’amélioration du réseau ferroviaire est particulièrement nécessaire dans une région comme le Languedoc, accablée par le transport routier de transit (plus de 12 000 camions par jour au droit de Montpellier). Depuis plus de 10 ans, il a été déclaré d’intérêt général d’y renforcer la capacité et la régularité de tous les trafics sur rail (voyageurs grandes lignes, régionaux et fret). Or dans les faits le trafic TGV reste privilégié au détriment des autres besoins.

Pour en savoirplus :
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.velocite-montpellier.fr/
http://local.attac.org/herault/