Bordeaux - L’association écologiste Sepanso a dénoncé lundi l’inaction et le silence scandaleux des pouvoirs publics et de l’Agence régionale de Santé (ARS) sur le suivi d’une étude révélant une surmortalité, dans les années 1968 à 98, des riverains du Bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), reconverti dans la chimie.
La Société pour l’Etude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest (Sepanso) rappelle dans un communiqué que 136 décès supplémentaires, parmi les 1.124 recensés sur le Bassin de Lacq sur 30 ans jusqu’en 1998, avaient été relevés par une étude de l’Institut de Santé Publique d’Épidémiologie et de Développement (Isped) réalisée en 2002.
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