4 octobre 2017 Viols par des militaires : « De la Syrie à la Centrafrique, de Guantanamo à Kiev, le point commun c’est l’impunité »
Les viols en temps de guerre restent, dans leur immense majorité, impunis. C’est ce que révèle une enquête menée par neuf journalistes et publiée ce mercredi 4 octobre aux éditions Autrement. Des prisons syriennes aux bureaux de la Cour pénale internationale, des bases de l’armée française en Centrafrique aux couloirs de l’ONU, en passant par Guantanamo ou l’Ukraine, ces journalistes ont enquêté sur ce sujet tabou qui fait pourtant frémir par son ampleur et par l’impunité totale dont bénéficient les agresseurs sexuels en uniforme. Entretien avec Justine Brabant, journaliste et co-directrice de l’ouvrage.
Une psychologue rencontrée au fil de votre enquête explique que le viol agit à la manière d’une bombe à fragmentation. « Il va plus loin que la mort, dit-elle, il brise la communauté. » Pourquoi ?