4 octobre 2017 Viols par des militaires : « De la Syrie à la Centrafrique, de Guantanamo à Kiev, le point commun c’est l’impunité »

Les viols en temps de guerre restent, dans leur immense majorité, impunis. C’est ce que révèle une enquête menée par neuf journalistes et publiée ce mercredi 4 octobre aux éditions Autrement. Des prisons syriennes aux bureaux de la Cour pénale internationale, des bases de l’armée française en Centrafrique aux couloirs de l’ONU, en passant par Guantanamo ou l’Ukraine, ces journalistes ont enquêté sur ce sujet tabou qui fait pourtant frémir par son ampleur et par l’impunité totale dont bénéficient les agresseurs sexuels en uniforme. Entretien avec Justine Brabant, journaliste et co-directrice de l’ouvrage.

Une psychologue rencontrée au fil de votre enquête explique que le viol agit à la manière d’une bombe à fragmentation. « Il va plus loin que la mort, dit-elle, il brise la communauté. » Pourquoi ?

https://www.bastamag.net/Viols-par-des-militaires-De-la-Syrie-a-la-Centrafrique-de-Guantanamo-a-Kiev-le


20 juin 2017 Vivre en temps de guerre (2/4) Le viol : arme de coercition massive

Au lendemain de la journée internationale pour l’élimination des violences sexuelles en temps de conflit, nous évoquons ce phénomène répandu, depuis les guerres d’ex-Yougoslavie au régime d’Assad ou encore en RDC. Comment le viol en temps de guerre s’est-il normalisé ? Que "détruit-on" en violant ?

Si les preuves et témoignages de l’usage du viol comme recours d’une stratégie politique et militaire ne manquent pas, ce n’est que depuis 2008 qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU le qualifie en tant que crime de guerre et crime contre l’humanité.

Le signe, peut-être, d’une recrudescence d’un phénomène désormais tristement répandus dans les conflits contemporains, en Ex-Yougoslavie, au Rwanda, en RDC, au Darfour, mais encore, plus récemment en Libye ou en Syrie.

Mais peut-on vraiment parler de recrudescence ? Ou s’agit-il, seulement, de la « découverte » d’un phénomène ancien rendu longtemps invisible par son caractère éminemment tabou.

https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/vivre-en-temps-de-guerre-24-le-viol-arme-de-coercition-massive


28 avril 2016 10 femmes Djiboutiennes entament une Grève de la faim en Belgique contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité

Le 25 avril, un mois après la France,
L’action continue ! 10 femmes Djiboutiennes entament une Grève de la faim en Belgique contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité

Pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays.

Elles entendent protester contre ces violences et briser le mur de silence érigé autour des viols. Ces crimes se déroulent à quelques encablures des bases militaires française, américaine, nipponne et chinoise.
A Djibouti comme dans d’autres régions d’Afrique et du monde, le viol est utilisé comme une arme de guerre, visant à détruire l’identité des communautés. L’impunité érigée en système en République de Djibouti rend impossible toute reconstruction pour ces femmes.

http://www.femmes-solidaires.org/?10-femmes-Djiboutiennes-entament


11 avril 2016 18e Jour de grève de la faim : « La France est notre dernier espoir »

Femmes solidaires et Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l’Impunité (COFEDVI).

COMMUNIQUE
18e jour
« La France est notre dernier espoir »

En ce 18e jour, les femmes djiboutiennes ayant entamé une grève de la faim le 25 mars dernier continuent de dénoncer les viols dont sont victimes des centaines de femmes afars par l’armée gouvernementale en toute impunité. Elles adressent quelques mots au gouvernement français et attendent un signe fort, un geste de la France pour les accompagner. Sans proposition d’aide de notre gouvernement, elles ne cesseront pas leur action. Même si l’élection présidentielle est terminée à Djibouti, même si son résultat n’est pas démocratique, leur bataille dépasse clairement cette échéance. Leur cri est un cri d’alerte, un appel au secours pour rompre le silence et pour que cesse l’impunité des soldats violeurs.

http://femmes-solidaires.org/?18e-Jour-La-France-est-notre


9 avril 2016 Des femmes en grève de la faim contre l’impunité du viol à Djibouti

Depuis le 25 mars, elles ne mangent plus. C’est leur dernier recours pour alerter le monde sur les viols perpétrés par l’armée djiboutienne en représailles contre l’opposition.

http://www.politis.fr/articles/2016/04/des-femmes-en-greve-de-la-faim-contre-limpunite-du-viol-a-djibouti-34498/


6 avril 2016 12 ème jour de la Grève de la faim des femmes Djiboutiennes contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité

Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique ont entamé une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays.

http://www.femmes-solidaires.org/?Un-mot-un-geste-de-la-France


2 avril 2016 Abus sexuels en Centrafrique : un dossier sensible au sommet de l’Etat français

Présent à Washington pour le sommet sur la sécurité nucléaire, François Hollande a évoqué vendredi les allégations d’abus sexuels "innommables" en Centrafrique visant des soldats français.

http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/abus-sexuels-en-centrafrique-un-dossier-au-plus-haut-de-l-etat-francais-779243


25 mars 2016 Contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité : Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennes

Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique entament une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays.

Elles entendent protester contre ces violences et briser le mur de silence érigé autour des viols. Ces crimes se déroulent à quelques encablures des bases militaires française, américaine, nipponne et chinoise.

http://www.femmes-solidaires.org/?Contre-les-viols-par-l-armee


7 août 2015 Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité

Fin juillet 2015, Zainab Bangura, représentante spéciale des Nations unies dans la lutte contre la violence sexuelle en période de conflit s’indignait, lors d’une rencontre internationale à Québec, de la persécution systématique des femmes par le groupe armé État islamique (EI) sur tous les territoires que celui-ci assiège. Les conflits ont pour causes les ressources naturelles, le pouvoir, politique ou religieux, mais c’est sur les femmes et les filles, utilisées comme armes de guerre, que les combats se déchaînent. Cette synthèse historique et géographique dresse un état des lieux des crimes de guerre contre les femmes et l’efficacité des instruments juridiques censés les protéger.

http://visionscarto.net/viols-en-temps-de-guerre


23 mai 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 23 mai 2022

Mis à jour le 23 mai 2022