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Electrosensibilité

1er mars 2019 Électrohypersensibles, vivre quelque part…

es personnes électrohypersensibles (EHS) et chimicosen­sibles (MCS) pourront-elles être accueillies à l’abri des ondes, à Durbon ? Ce site, dans les Hautes-Alpes, propriété de la Caf (Caisse d’allocations familiales) de Marseille, va être mis en vente prochainement. Pour Philippe Tribaudeau, membre de l’Association zone blanche, il est grand temps que ce projet, lancé il y a 9 ans, aboutisse. Un entretien du journal L’âge de faire.
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2019/03/01/electrohypersensibles-vivre-quelque-part/


21 septembre 2018 Electrosensibilité : des vies brisées pour combien de temps encore ?

Notre rencontre annuelle consacrée à l’EHS aura lieu le dimanche 23 septembre toute la journée.

Cette année, elle se tiendra dans l’Essonne à proximité d’Etampes, avec la possibilité de se mettre à l’abri dans une salle.

Cette journée sera l’occasion de faire un point sur le plan politique, médical, scientifique, la reconnaissance et le déploiement forcé des compteurs « communicants ». Ce sera également le moment de partager nos expériences sur ce qui peut fonctionner ou non pour aller mieux, de se protéger, comment faire reconnaître son handicap.

Elle est ouverte à toute personne concernée directement ou indirectement par l’hypersensibilité électromagnétique, dans une optique apolitique, non confessionnelle et non commerciale.
http://www.electrosensible.org/b2/index.php/accueil/


5 juillet 2018 Le calvaire de l’électrohypersensibilité

Leur souffrance augmente à mesure que le territoire français est de mieux en mieux couvert en réseau téléphonique. Ils demandent l’instauration d’une « zone blanche » où vivre à l’abri des ondes.
https://www.lemonde.fr/enquetes/article/2018/07/05/ondes-de-choc-le-calvaire-de-l-electrohypersensibilite_5326051_1653553.html


2 avril 2018 L’Electro Hyper Sensibilité reconnue de fait ; à l’Etat d’agir !

ROBIN DES TOITS
Attention changement d’adresse de
Correspondance : 55 rue des Orteaux 75020 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

L’Electro Hyper Sensibilité reconnue de fait ; à l’Etat d’agir !
Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques : Avis de l’ANSES – Rapport d’expertise collective – 26 Mars 2018

L’association nationale Robin des Toits prend acte que ce rapport reconnaît de fait l’existence de l’Electro Hyper Sensibilité (EHS), à la fois par son existence même et par un certain nombre d’éléments de son contenu. Elle note également que l’EHS n’est plus considérée comme un trouble purement psychique, selon une approche psychiatrisante. Il est donc à souhaiter que les recommandations de l’ANSES soient entendues des personnels médicaux et paramédicaux ainsi que des institutions et entreprises pour que cesse une ségrégation de fait et que la réalité de l’EHS soit vraiment prise en compte à tous les niveaux.

Il n’en reste pas moins qu’on peut considérer que la trop grande prudence dans les conclusions de cette expertise pourra être de nouveau trop facilement utilisable par les détracteurs des effets sanitaires des ondes électromagnétiques, selon des schémas trop bien connus.

La reconnaissance des limites des expériences de provocation reste également très timide, là où ces expériences sont le fait de multiples biais et n’ont donc aucune valeur démonstrative. De ce fait ces études montrent bien les limites d’une approche elle-même tendancieuse au départ et la nécessité de changer de paradigme. Par ailleurs, de nombreuses publications montrent des effets biologiques pouvant être clairement mis en relation avec les symptômes évoqués. Il conviendrait donc de prendre en compte la réelle valeur de ces résultats et des modèles utilisés.

Robin des Toits ne peut que réaffirmer la nécessité urgente de mener et de confirmer des études sur les méthodes de diagnostic de l’EHS, tout en gardant toute sa vraie valeur à l’approche clinique. L’association ne peut que souligner, en accord avec les recommandations de l’ANSES, l’égale nécessité de la formation des personnels de santé. Elle souligne également le pressant besoin de prévention, notamment au niveau de la jeunesse, et demande l’implication de l’Education Nationale en tant qu’institution.

Il est absolument indispensable de réduire sans attendre l’exposition du public aux champs électromagnétiques générés par les technologies du sans-fil. Il serait incompréhensible qu’une partie de la population, les EHS, soit contrainte de souffrir pour permettre un développement irresponsable de ces technologies. Robin des Toits exige que soient menées des études d’impacts sanitaires préalablement au développement des objets connectés et de la 5G. Les effets sur la santé des plus fragiles et des plus jeunes doivent impérativement être pris en compte dans une remise à plat des normes d’exposition aux nouvelles technologies.

Dans le cadre du Grenelle des Ondes, des expérimentations officielles ont été menées à l’initiative de Robin des Toits. Elles ont montré qu’il était possible de concilier téléphonie mobile et une Valeur Limite d’Exposition (VLE) à 0,6 V/m ainsi que le recommande le Conseil de l’Europe dans sa Résolution 1815 (en Mai 2011).


27 mars 2018 Sensibilité aux ondes : « Il faut écouter les malades »

Association nationale P.R.I.A.R.T.EM
Correspondance : P.R.I.A.R.T.EM - Collectif des Electrosensibles de France ; 5, Cour de la Ferme Saint-Lazare ; 75010 Paris
Email : Cliquez - Tél presse : 09 53 88 47 79 - 06 79 34 32 88 (sms ou messagerie)
www.priartem.fr - www.electrosensible.org

Communiqué du 27 mars 2018

Sensibilité aux ondes :

« Il faut écouter les malades »

Après 4 ans de travaux, l’ANSES rend son avis sur l’hypersensibilité électromagnétique.

PRIARTEM note qu’il s’agit de la première expertise collective consacrée à ce sujet extrêmement controversé, et reconnaît l’ampleur de la tâche à laquelle se sont attelés l’Agence et ses experts. L’association salue, par ailleurs, la démarche de l’Agence, qui a mis en consultation publique un rapport pré-définitif et pris en considération de manière transparente les nombreuses contributions qui lui ont été adressées, ce qui a notablement enrichi et fait évoluer les analyses des experts.

PRIARTEM fera dans les semaines qui viennent une analyse plus complète de cette importante somme. Mais l’ONG considère d’ores et déjà que cette expertise marque un grand pas dans la reconnaissance de la maladie même si l’Agence a considéré qu’elle ne disposait pas d’éléments expérimentaux suffisamment solides pour conclure au lien de causalité avec les expositions aux champs électromagnétiques et a choisi de laisser la question ouverte.

L’association se félicite que les experts aient ouvert de nombreuses pistes pour tenter d’expliquer les troubles et leur possible lien avec une sensibilité accrue aux expositions. Comme le constatent les experts, tout reste à faire d’un point de vue de la recherche en ces domaines.

Parmi ces pistes, plusieurs nous semblent urgentes à approfondir concernant :

la capacité de perception des champs basses fréquences 50 Hz qui a été mis en lumière par plusieurs études sur des personnes EHS ;

le rôle des systèmes biologiques impliqués dans la perception du champ magnétique terrestre, chez l’animal, qui sont présents chez l’être humain et dont la fonction est à ce jour inconnue (cf § 5.4 du rapport) ;

l’impact des champs électromagnétiques sur le fonctionnement du cerveau et la communication nerveuse en général ;

l’impact sur le sommeil et sur l’horloge circadienne ;

le rôle du stress oxydatif et les dommages à l’ADN, dont on sait que de fortes variabilités individuelles existent vis-à-vis des mécanismes de compensation et de réparation ;

PRIARTEM salue, par ailleurs la recommandation de l’Agence de « renforcer les interactions entre scientifiques et associations de personnes se déclarant EHS ».

Enfin, l’association est soulagée que l’Agence s’exprime de façon très claire sur la réalité des douleurs et des souffrances exprimées par les personnes se déclarant EHS et sur leurs besoins d’adapter leur quotidien pour y faire face. PRIARTEM ne peut que se féliciter des recommandations de saisine de la Haute Autorité de Santé - dont c’est le rôle - en vue d’élaborer des orientations et des formations à destinations de ces professionnels.

Pour Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM / Electrosensibles de France, elle-même atteinte d’EHS : « Il est aujourd’hui urgent et indispensable, que ce soit dans le domaine social, médical, scientifique, que l’on soit médecin préventeur, cadre de santé, assistant social, chercheur, décideur… d’écouter ce que disent les malades et d’associer les associations représentatives. Des milliers, peut-être des millions de français sont concernés. C’est un défi sanitaire majeur, il n’est plus possible de perdre de temps pour prévenir de nouveaux cas et prendre en charge dignement les personnes déjà atteintes ».

Voir le rapport sur le site de l’ANSES :

https://www.anses.fr/fr/content/hypersensibilit%C3%A9-aux-ondes-%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques-amplifier-l%E2%80%99effort-de-recherche-et-adapter-la


26 mars 2018 Présentation aux parties prenantes du rapport et de l’avis de l’ANSES sur l’électrohypersensibilité

Association nationale P.R.I.A.R.T.EM
Correspondance : P.R.I.A.R.T.EM - Collectif des Electrosensibles de France ; 5, Cour de la Ferme Saint-Lazare ; 75010 Paris
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Info-presse – lundi 26 mars

Présentation aux parties prenantes du rapport et de l’avis de l’ANSES sur l’électrohypersensibilité

Très attendu, le rapport de l’Agence sanitaire consacré à l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques sera présenté aux parties prenantes ce lundi 26 mars après-midi.

PRIARTEM / Electrosensibles de France suit ce dossier avec beaucoup d’attention depuis son initiation en 2013. L’association a été auditionnée par les experts de l’Agence en novembre 2014 et a été à l’origine de près de la moitié des contributions postées lors de la consultation publique sur le rapport pré-définitif en septembre 2016.

Pour l’association, ce sujet revêt une importance particulière puisque selon les évaluations menées à l’international, 5 à 8 % de la population montreraient des signes d’électrosensibilité à divers degrés – soit, rapporté à la population française, entre 3 et 5 millions de personnes.

L’association rappelle que la récente actualité scientifique tend à rendre la question du lien entre les troubles décrits et l’exposition aux ondes tout à fait crédible :

une récente étude épidémiologique menée en Inde montre que l’ADN des riverains d’antennes est endommagé en comparaison à des personnes non exposées. Le stress oxydatif et les dommages à l’ADN pourraient expliquer, avant même de parler des problèmes sanitaires à long terme, certains troubles - maux de tête, malaises, irritabilité, asthénie... qui caractérisent le quotidien des personnes EHS.

un consensus scientifique est désormais établi sur le fait que les radiofréquences provoquent des perturbations de l’activité électrique du cerveau y compris chez les personnes ne se déclarant pas électrosensibles ;

Certaines études de provocation, menées en double aveugle, en extrêmement basses fréquences ou en radiofréquences, ont montré des effets sur les personnes électrosensibles (ex. Köteles 2013 ; Rea 1991)

l’Université d’Amiens a montré que le rat est capable de distinguer un environnement électromagnétique, à très faible niveau. Les plus forts niveaux représentant une
astreinte pour l’animal, celui-ci met en place une stratégie d’évitement. Cette stratégie est payante car elle lui permet d’éviter de fragmenter son sommeil lent.

L’association sera présente lors de la présentation de cet après-midi à l’ANSES et pourra répondre à vos questions à l’issue de la réunion aux alentours de 17h.


6 janvier 2016 Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrosensibilité !

ROBIN DES TOITS
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Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrosensibilité !

Une étude de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse - www.artac.info) a pu (enfin !) détecter des marqueurs biologiques communs entre électrohypersensibilité et sensibilité chimique multiple pour établir le diagnostic objectif et la caractérisation d’une même pathologie. L’une et l’autre affection ont une origine environnementale, et qu’elles soient liées aux champs électromagnétiques et/ou aux produits chimiques est hautement probable.
Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying electrohypersensitivity and Multiple Chemical Sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1 ;30(4):251-71

La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. Depuis 2009, l’ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.

les données de l’étude révèlent qu’EHS (électrosensibilité) et MCS (chimico -sensibilité) peuvent être objectivement caractérisées et diagnostiquées par des tests simples. Chacune des deux affections implique en effet une hyperhistaminémie et un stress oxydant liés à une inflammation, une réponse auto-immune, une hypoperfusion dans la région capsulotalamique, une ouverture de la BHE (barrière hémato-encéphalique), ainsi qu’un déficit en mélatonine.

L’ensemble de ces éléments démontrent donc que les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.
En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladies neurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales.

Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, "L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumière des biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme des industriels au détriment de la santé publique. J’appelle les pouvoirs publics à mettre en place de toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop longtemps."


25 octobre 2015 Agir pour les droits des électrosensibles

ROBIN DES TOITS
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Communiqué lundi 26 octobre 2015

Appel : la Justice fait définitivement droit à une Électrosensible, le handicap est reconnu !

L’appel de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) contre le jugement du Tribunal du Contentieux de l’incapacité de Toulouse de juillet 2015 reconnaissant le droit à une allocation pour le handicap "d’électrosensibilité" vient d’être rejeté.

Le jugement faisant état du "Syndrome d’hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques" précisant "la description des signes cliniques irréfutables" et la déficience fonctionnelle de la plaignante Marine Richard évaluée à 85% est définitivement confirmé !
Une allocation pour adulte handicapé de 800€ par mois lui est donc attribuée par décision de justice pour trois ans renouvelables en fonction de l’évolution de son handicap.

Marine Richard a récemment publié "Sans Mobile" aux éditions "Le Square". Elle a été journaliste, poète et auteure dramatique ; elle a été deux fois primée par le Centre National du Théâtre.
Atteinte d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques depuis 2010, elle a dû renoncer à toute activité sociale et vit retirée à l’abri des champs électromagnétiques artificiels dans les montagnes ariégeoises.

Marine Richard était représentée dans son contentieux par Me Alice Terrasse.

Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits : "La Justice Française reconnaît l’électrosensibilité comme un handicap ! C’est une première non seulement en France mais en Europe. Ce jugement ouvre la voie à une jurisprudence en faveur de l’électrosensibilité sauf, si les pouvoirs publics mettent en œuvre - enfin ! - de vraies politiques de réduction de l’exposition générale aux ondes des technologies du sans-fil.
En ces temps où la COP 21 ambitionne de préserver l’environnement contre les effets nocifs de l’activité humaine, il est temps de prendre conscience que les électrosensibles sont victimes des ondes produites par l’industrie des télécommunications sans-fil - que nous utilisons tous - et que, faute de vraie régulation notre santé à tous est menacée."


1er décembre 2019

Par Rédaction Yonne Lautre

Le dimanche 1er décembre 2019

Mis à jour le 14 mars 2020