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Pour la paix et la fraternité en France : Appel pour le 21 septembre 2022

14 septembre 2018 Appel à la création de comités de paix !

Le samedi 22 septembre partout en France, à l’occasion de la journée internationale de la Paix, des Marches pour la Paix sont organisées à l’appel conjoint de 153 organisations.
Le dimanche 14 octobre, 9 rassemblements seront organisés pour la ratification du Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté par l’ONU le 7 Juillet 2017.

Une des clefs du succès repose sur l’existence de comités de Paix dans le plus grand nombre possible de communes.

S’il n’existe pas encore de comité de Paix dans votre ville, nous vous proposons de créer facilement un comité sans plus tarder en nous adressant la déclaration d’un comité de la paix dès lors que vous êtes deux ou trois personnes qui partagez nos objectifs, sachant que nous vous aiderons à vos débuts.

Ne reportez pas votre décision : notre implantation géographique au cœur des populations fait notre force et garantit l’obtention de nouveaux succès tels que l’adoption d’un traité d’interdiction des armes nucléaires à l’ONU le 7 juillet 2017 et l’attribution du Prix Nobel de la Paix au réseau international pour l’abolition des armes nucléaires en 2017 (ICAN).

http://2oi1r.r.ca.d.sendibm2.com/n2sx2lc2073f.html


14 février 2018 Pourquoi il faut voir la fragilité comme une force

Dans une société où règnent compétitivité, performance et puissance, la fragilité n’est pas de mise. Or le déni de fragilité amoindrit notre fraternité et la considérer élargirait notre humanité. Accepter sa fragilité c’est accepter celles des autres, mais comment s’ouvrir à notre propre fragilité ?
https://www.franceculture.fr/conferences/college-des-bernardins/pourquoi-faut-il-voir-la-fragilite-comme-une-force


7 février 2018 La Fraternité, est-ce un vain mot ?

Le Pôle d’exploration des ressources urbaines (PEROU) a recueilli de très nombreux témoignages d’actes individuels de solidarité avec les migrants. Ces fiches, courtes, étaient exposées sur les murs du Centre Pompidou, dans le cadre du Festival « La Nation et ses fictions » : elles ont fait l’objet d’une lecture à haute-voix le 4 février.
https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/050218/la-fraternite-est-ce-un-vain-mot


1er juillet 2017 Orange : non à la banalisation de la guerre et de l’armement

Un second rond-point de la ville d’Orange est occupé depuis quelques temps par un char militaire à la gloire de la guerre, à quelques centaines de mètres d’un autre rond-point pris en otage par un avion militaire de chasse. A l’appel de la Coordination antinucléaire du sud-est, un rassemblement de protestation a eu lieu samedi 1er juillet contre la banalisation de la guerre et de l’armement, contre la banalisation militaire de l’espace public.

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2017/06/30/Orange-%3A-non-%C3%A0-la-banalisation-de-la-guerre-et-de-l-armement


19 septembre 2016 « La grande paix humaine est possible » Jean Jaurès

En 2001, l’Assemblée générale de l’ONU déclarait la journée du 21 septembre Journée Internationale de la Paix. "La grande paix humaine est possible » disait Jean Jaurès, hélas les conflits se multiplient plongeant des régions entières dans le chaos : Syrie, Palestine, Kurdistan, Moyen orient, Afrique... La menace d’une troisième guerre mondiale pèse sur l’Humanité.

Le MRAP réaffirme que la guerre et les interventions militaires n’ont jamais résolu aucun problème qui se pose à l’humanité ; elles n’ont jamais apporté ni la démocratie ni la paix. Elles conduisent au cycle infernal de nouveaux conflits, amènent le chaos qui à son tour engendre des monstres comme Daesh, Boko Haram... Aujourd’hui, 90 % des victimes des différents conflits sont des civils.

Des attentats ignobles ont endeuillé la France et du Président Hollande à Sarkozy, en passant par Valls chacun répète que « notre pays est en guerre ». Le MRAP pour sa part répète depuis 2001 que « la guerre contre le terrorisme » ne se gagnera pas par les armes mais par la construction d’un monde nouveau plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des peuples.

Les guerres jettent sur le chemin de l’exil des populations civiles de plus en plus nombreuses. A l’occasion du 21 septembre, le MRAP se doit de lier la question de la paix à celle des migrants. Aujourd’hui, l’urgence absolue est l’accueil de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants qui fuient guerres, dictatures, misère et il ne saurait être question de trier entre « les bons » et les « mauvais » migrants. Ce sont toutes et tous des êtres humains en danger et la non-assistance à personne en danger constitue bien un délit.

Il est de notre devoir de dénoncer ce qui provoque ces migrations : ce sont les guerres, le sous-développement, l’insécurité alimentaire, la misère, les injustices, le manque de démocratie et les dictatures qui écrasent leurs peuples, les répriment et portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne humaine. Aujourd’hui on compte dans le monde environ 60 millions de personnes déplacées en raison des conflits et des persécutions. 86 % des réfugiés sont accueillis par les pays les plus pauvres.

Les puissances en particulier celles qui sont membres de l’OTAN et ont conduit des guerres en Afghanistan, en Irak, en Lybie, dans leur refus de régler la question palestinienne, leur soutien apporté à la Turquie qui mène une nouvelle guerre contre le peuple kurde, aux pays qui arment Daesh (Qatar, Arabie Saoudite..) ainsi qu’à des régimes dictatoriaux et corrompus d’Afrique, portent une lourde responsabilité dans la succession d’horreurs subies par les populations de ces régions. Celles qui soutiennent le régime de Bachar al-Assad comme la Russie portent aussi leur part de responsabilité.

Les cadavres rejetés sur les côtes méditerranéennes (plus de 500 enfants depuis janvier 2016) sont la conséquence de cette situation, qui est aussi le résultat de choix politiques et économiques catastrophiques.

Le MRAP est indigné face à l’augmentation constante des dépenses militaires dans le monde qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1773 milliards en 2015. Alors que le PAM (Programme Alimentaire Mondial) aurait besoin de 353 millions de dollars pour venir en aide aux réfugiés installés dans des camps, il ne les a pas !

5 % des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) de résoudre les principaux problèmes de l’humanité (alimentation en eau, faim, analphabétisme, principales maladies…).

Alors que la France souffre d’une grave crise sociale, que la santé, l’éducation régressent, certains hommes politiques proposent d’augmenter de 40 à 60 % les dépenses consacrées à la production de nouvelles armes nucléaires. Par ailleurs, la France est engagée dans plusieurs conflits armés.

C’est pourquoi le MRAP, membre du Collectif « En marche pour la paix » appelle à participer le samedi 24

Septembre 2016 aux Marches pour la paix organisées à Paris (départ 15h Place de la République) et dans plusieurs villes de France

Le 19 septembre 2016

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Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

43 Boulevard Magenta - 75010 Paris


4 juillet 2016 Ouvrage collectif coordonné par Christine MARSAN et Frédérique RENAULT BOULANGER. Manifeste pour un monde ouvert

Les attentats de janvier et de novembre 2015 ont fait éclore dans la société civile des initiatives multiples pour vivre concrètement la fraternité et la paix, pour trouver apaisement et consolation à la douleur, pour appeler à l’engagement. Pendant ce temps-là, les libertés individuelles ont continué d’être aveuglément mises en péril par diverses formes de radicalisme : d’État, de partis politiques, de groupes terroristes.

Face à cette menace persistante pesant sur les libertés individuelles, les auteurs lancent un appel à leurs concitoyens pour protéger et faire vivre les valeurs républicaines, et les valeurs pour lesquelles les générations précédentes se sont battues, particulièrement les droits de l’Homme. Ils témoignent individuellement qu’il est possible de se mobiliser ici et maintenant pour la paix, la fraternité, la liberté, la laïcité, le respect des différences, mais aussi l’égalité des droits et des chances pour avoir un avenir et une dignité. Ils souhaitent propager l’espoir et témoigner de la capacité de chacun à incarner un nouveau monde.

Enfants, jeunes, adultes, citoyens, nationaux, binationaux, collectifs, associations trouveront là des témoignages et des idées pour nourrir leur recherche de sens et cultiver leur jardin de paix, de liberté et de fraternité.

Les auteurs :

Edgar MORIN, Patrick VIVERET, Éric JULIEN, Virginie RAISSON, alain michel, Yves MICHEL, Christine MARSAN

et aussi

Boris AUBLIGINE, Martine AUGOYAT, Michel BAUWENS, Christine BEHAIN, Frédéric BOSQUE, Ariane BOULANGER, Thierry BRUGVIN, Ben CRAMER, Emmanuel DELANNOY, Isabelle DELANNOY, Philippe DERUDDER, Anne GHESQUIERE, Jean GIRODON, Hervé GOUIL, Anaïs GOURNAY, Michel HUTT, Françoise KELLER, Marc LUYCKX-GHISI, Nicole MARSAN, Jocelyne MILORADOVIC, Jean-Claude PAYE, Esther Eva PODOLAK, Michel PODOLAK, Arnaud POISSONNIER, Frédérique RENAULT-BOULANGER, Boris SIRBEY, Eva WISSENZ.

http://www.yvesmichel.org/product-page/livres-nouveautes/osons-la-fraternite/


19 janvier 2016 Pour l’arrêt immédiat des interventions militaires françaises ! Compte-rendu de la réunion publique anti-guerre vendredi 15 janvier 2016

Près de 200 personnes se sont retrouvées vendredi 15 janvier à la Bourse du Travail de Paris, pour une première réunion anti-guerre. Cette réunion était organisée dans le prolongement de l’appel « A qui sertleur guerre ? », texte signé par plus 5700 personnes et invitant à l’organisation d’un véritable mouvement anti-guerre en France. Les participant.e.s venaient d’horizons politiques, syndicaux et associatifs divers, toutes et tous soucieux de mettre en commun des témoignages, des prises de position mais aussi des propositions constructives et concrètes.
Cette première rencontre est apparue d’autant plus indispensable que la guerre est très largement invisibilisée par les médias, comme si ce n’était pas là un sujet, comme si l’Etat français pouvait agir en toute absence de transparence – et en toute impunité. C’est ainsi qu’on sait très peu de choses sur les frappes actuellement menées sous commandement français. Au sein d’une presse très silencieuse, on peut néanmoins piocher ici et là quelques bribes censées nous rassurer sur la « propreté » des bombardements français. Quant aux victimes civiles, on le sait, elles continuent d’être assimilées aux tristement fameux « dommages collatéraux ». Or, d’après certaines ONG, au cours de l’année écoulée, ce sont quelque 4 000 victimes civiles qui ont été tuées par les bombardements censés viser Daech.
La France était en guerre bien avant les attentats du 13 novembre, lesquels ont largement servi de prétexte à intensifier ces engagements militaires. Les guerres de pillage n’ont pas manqué depuis le début des années 2000. Ces conflits doivent être désignés par leur nom : ce sont des guerres d’ingérence impérialiste. La France ne saurait avoir aucun « rôle positif » dans ces interventions, malgré ses prétentions et ambitions largement puisées à l’ancien répertoire colonial. L’Etat français ferait bien de cesser de donner des leçons, quand la France est le premier marchand d’armes mondial et quand elle vend à tour de bras ses Rafale, ses hélicoptères de combat et autres patrouilleurs à des régimes théocratiques et dictatoriaux comme l’Arabie saoudite – où des opposants viennent encore d’être exécutés dans le plus grand silence occidental.
Mais la guerre devient désormais un moyen de gouverner – et de gouverner par la peur. Il n’y a pas qu’en Turquie que le pouvoir réprime et traque, au nom de la guerre contre le terrorisme, celles et ceux qui s’opposent à lui, comme vient de le faire Erdogan en faisant arrêter, pourchasser et brimer des universitaires contestataires. En France, l’état de guerre désormais proclamé justifie la privation croissante des libertés et des mesures directement inspirées de l’extrême droite comme la déchéance de nationalité. L’état d’exception ouvert par ce gouvernement de guerre est en passe de devenir la règle. Cette situation, d’une extrême gravité, passe pourtant pour une évidence dans le discours médiatique et politique dominant, comme s’il s’agissait de nous habituer à cet état martial et sécuritaire. Car cet état d’urgence permet de museler les colères et les luttes : cette guerre est aussi une guerre sociale.
Il nous faut donc nous organiser, riposter par une résistance à la hauteur de ce que nous subissons, à la hauteur des guerres qui se mènent contre les populations, contre nous et en notre nom. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer un collectif national anti-guerre, exigeant l’arrêt immédiat des bombardements, des interventions et des occupations. Ce collectif se déclinera en comités locaux, tout en étant attentif aux mobilisations internationales, telles qu’on a pu encore les voir en Espagne et en Grande-Bretagne tout récemment. Il sera actif dans la lutte contre ce que l’état de guerre et l’état d’urgence qui en découle infligent aux populations les plus touchées par le racisme et l’islamophobie, en particulier dans les quartiers populaires, aux sans-papiers et aux sans-logis, à celles et ceux qui subissent une situation de misère et de discrimination, et qui s’organisent. Il fera du soutien aux migrants l’une de ses priorités.
• Nous serons au côté des migrants à Calais le samedi 23 janvier.
• Nous participerons aux manifestations du 30 janvier pour la levée immédiate de l’état d’urgence.
• Nous nous retrouverons pour une première réunion du collectif anti-guerre le mercredi 3 février à 19H à la Bourse du Travail.
Le collectif peut être joint à l’adresse antiguerre gmail.com


12 janvier 2016 #1AnAprès : 40 points de vue pour la France de demain

L’année 2015 s’est terminée comme elle a tristement commencé pour la France. Un an après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher et deux mois après ceux du 13 novembre, que retenir de ces funestes événements et de leurs conséquences ? Quels messages promouvoir et que préconiser pour construire une société meilleure ?

Ils sont imams, intellectuels, sociologues, historiens, politiques, acteurs associatifs, responsables de fédérations ou de mosquées, acteurs du dialogue interreligieux et interculturel… Une quarantaine d’hommes et de femmes, principalement à référence musulmane, de diverses sensibilités politiques et philosophiques, s’expriment sur Saphirnews pour y livrer leurs témoignages et leurs messages à la société, un an après la grande manifestation du 11-Janvier. Tout au long de la semaine, des points de vue seront publiés.

http://www.saphirnews.com/Khaled-Bentounes-Islam-mondialise-islam-prefabrique_a21814.html


7 janvier 2016 Un an après Charlie, ils et elles veulent vivre ensemble

Et si, après les attentats de 2015, on ouvrait les coeurs plutôt que de sortir les armes ? Et si l’on tendait des fanions colorés au-dessus des rues ? Et si l’on parlait plus d’éducation que de prison ? Un an après Charlie, à la ville et à la campagne, des hommes et des femmes témoignent que oui, l’on peut vivre ensemble.

http://www.reporterre.net/Un-an-apres-Charlie-ils-et-elles-veulent-vivre-ensemble


4 décembre 2015 De Bagdad à Paris : pas de paix sans justice ! Réflexions sur les attentats du 13 novembre 2015 et leurs suites

Fille d’une famille d’exilés politiques irakiens, née en France, musulmane, militante antiraciste et féministe, Zahra Ali analyse les attentats de la soirée du 13 novembre. Ce texte est paru initialement sur l’excellent site Quartiers XXI, nous le reproduisons ici avec l’amicale autorisation de l’auteure et de l’équipe du site.

http://lmsi.net/De-Bagdad-a-Paris-pas-de-paix-sans


28 novembre 2015 Hommage national aux Invalides : revoyez ces deux interprétations émouvantes de Brel et Barbara

Deux semaines après les attentats du 13 novembre, François Hollande présidait une cérémonie d’hommage national aux Invalides. Natalie Dessay a chanté Barbara, et Nolwenn Leroy, Yael Naïm et Camelia Jordana ont repris Jacques Brel.

http://www.telerama.fr/medias/hommage-national-aux-invalides-revoyez-ces-deux-interpretations-emouvantes-de-brel-et-barbara,134826.php


23 novembre 2015 Préparer les conditions d’un retour de la paix

Si les actes terroristes sont une déclaration de guerre à la liberté, il faut certes intégrer une dimension sécuritaire et garantir la sécurité de nos concitoyens. Mais on doit également s’attaquer aux causes du mal, en se dotant d’une vraie politique étrangère et de défense, susceptible de stabiliser l’environnement de l’Union européenne.

http://www.liberation.fr/debats/2015/11/18/preparer-les-conditions-d-un-retour-de-la-paix_1414359


21 novembre 2015 La non-violence est « la meilleure réponse au terrorisme »

Aux attentats de Paris, la classe politique et médiatique a répondu, presque à l’unisson, par des propos martiaux. Une autre voix propose de voir au-delà de l’émotion et de sortir de « l’idéologie de la violence ». Cela suppose du temps, de la réflexion, un retour sur soi, une attention à l’autre.

http://www.reporterre.net/La-non-violence-est-la-meilleure-reponse-au-terrorisme


20 novembre 2015 Face à la tentation de la haine et aux rumeurs, cette France qui résiste aux amalgames

Depuis les attentats du 13 novembre à Paris, plusieurs actes racistes, islamophobes et antisémites, ont été recensés en France. Sur la toile circulent des intox à connotation xénophobe. Face aux fausses informations et aux actes de malveillance, des citoyens résistent. Guirlande de cœurs déposée à l’entrée d’une mosquée, messages de paix massivement relayés sur les réseaux sociaux, slams appelant à plus de fraternité, discussion animée mais pacifique avec un imam dans la rue…

http://www.bastamag.net/Des-actes-de-solidarite-avec-les-musulmans-face-aux-actes-racistes


30 août 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 30 août 2022

Mis à jour le 21 septembre 2022