Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend
A Montlahuc, le loup a surgi et, non sans drame, s’est fait « passeur de nature ». Un peu plus loin, dans une vallée du Haut-Diois, une école primaire apprend aux enfants à rester seuls dans les bois. Tandis qu’à Notre-Dame-Des-Landes s’invente une autre manière de vivre avec les humains et avec les non-humains.
« Anthropocène », voilà un terme qui porte en lui sa contradiction. Car un « âge de l’homme » c’est à coup sûr la fin de notre histoire. Ainsi en est-il en écologie. Notre temps, notre espace sont ceux des non-humains. Nous les partageons. Nous sommes la nature ; ou, plus exactement, l’anthropologie nous apprend que la nature n’existe pas. Il y a donc tout à repenser. Définir, expérimenter d’autres cosmologies, d’autres manières de vivre et de concevoir notre place dans le monde et dans le vivant.
Que peut nous enseigner la part sauvage du monde ? Comment apprendre à jouir de la diversité ? Quelle territorialisation pour quelle terrestrialisation ?
Avec :
– Alessandro Pignocchi, zadiste intermittent
– John Jordan, zadiste
– Muriel Fifils, fondatrice et directrice de l’école primaire Caminando
– Philippe Descola, anthropologue
– Thierry Geffray, agriculteur
– Virginie Maris, chercheuse en philosophie de l’environnement
Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend
A Montlahuc, le loup a surgi et, non sans drame, s’est fait « passeur de nature ». Un peu plus loin, dans une vallée du Haut-Diois, une école primaire apprend aux enfants à rester seuls dans les bois. Tandis qu’à Notre-Dame-Des-Landes s’invente une autre manière de vivre avec les humains et avec les non-humains.
« Anthropocène », voilà un terme qui porte en lui sa contradiction. Car un « âge de l’homme » c’est à coup sûr la fin de notre histoire. Ainsi en est-il en écologie. Notre temps, notre espace sont ceux des non-humains. Nous les partageons. Nous sommes la nature ; ou, plus exactement, l’anthropologie nous apprend que la nature n’existe pas. Il y a donc tout à repenser. Définir, expérimenter d’autres cosmologies, d’autres manières de vivre et de concevoir notre place dans le monde et dans le vivant.
Que peut nous enseigner la part sauvage du monde ? Comment apprendre à jouir de la diversité ? Quelle territorialisation pour quelle terrestrialisation ?
Avec :
– Alessandro Pignocchi, zadiste intermittent
– John Jordan, zadiste
– Muriel Fifils, fondatrice et directrice de l’école primaire Caminando
– Philippe Descola, anthropologue
– Thierry Geffray, agriculteur
– Virginie Maris, chercheuse en philosophie de l’environnement
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/bienvenue-dans-lanthropocene-44-nous-sommes-la-nature