Un groupe d’une huitaine d’Afghans tourne au coin du boulevard. Le plus vieux peut avoir dans les dix-huit ans, les autres semblent la quinzaine ou moins, difficile à dire, la route carre les statures et burines précocément les visages.
Parmi les exilé-e-s qui arrivent à Calais, ou qui reviennent après la destruction du bidonville, les mineur-e-s sont nombreux-ses. La police les contrôle et ne sait pas trop bien quoi en faire. Parfois, l’un atterrit au centre de rétention, pour être libéré par le juge, puisque tout-e mineur-e est en situation régulière sur le territoire. Parfois la police contacte l’Aide Sociale à l’Enfance, qui apprécie peu et incite la police à faire un tri au faciès entre « vrai-e-s » et « faux et fausses » mineur-e-s, en toute illégalité. France Terre d’Asile, missionnée par le département pour l’accueil des mineur-e-s isolé-e-s étranger-ère-s, est le plus souvent aux abonnés absents, plus de place, parfois plus d’équipe de maraude.
Un groupe d’une huitaine d’Afghans tourne au coin du boulevard. Le plus vieux peut avoir dans les dix-huit ans, les autres semblent la quinzaine ou moins, difficile à dire, la route carre les statures et burines précocément les visages.
Parmi les exilé-e-s qui arrivent à Calais, ou qui reviennent après la destruction du bidonville, les mineur-e-s sont nombreux-ses. La police les contrôle et ne sait pas trop bien quoi en faire. Parfois, l’un atterrit au centre de rétention, pour être libéré par le juge, puisque tout-e mineur-e est en situation régulière sur le territoire. Parfois la police contacte l’Aide Sociale à l’Enfance, qui apprécie peu et incite la police à faire un tri au faciès entre « vrai-e-s » et « faux et fausses » mineur-e-s, en toute illégalité. France Terre d’Asile, missionnée par le département pour l’accueil des mineur-e-s isolé-e-s étranger-ère-s, est le plus souvent aux abonnés absents, plus de place, parfois plus d’équipe de maraude.
https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2017/02/10/calais-la-chasse-a-lenfant/