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La Revue Dessinée : Numéro 11

9 juin 2016, 06:56, par Yonne Lautre

Le ventre de Paris

À Paris, tout le monde pense connaître le sentier, Strasbourg-Saint-Denis ou Château-d’Eau. Mais sait-on vraiment comment vivent les gens qui peuplent cette partie de la capitale ? Connues des acheteurs russes et chinois de textile, comme des jeunes qui viennent s’y déniaiser le week-end ou des belles de jour accros aux extensions capillaires, ses rues rassemblent une population hétéroclite, souvent issue de l’immigration. Ne nous y trompons pas : derrière les apparences du folklore local, les lois du marché s’y imposent de façon impitoyable. Par Amélie Mougey et Cyrille Pomès.

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Formation aux petits oignons

La haute gastronomie peut-elle être un senseur social pour les plus défavorisés ? Derrière une image figée et luxueuse, la cuisine professionnelle de haut niveau se renouvelle, devenant un art du partage et du lien social. "Un objet culturel vivant ", disent en coeur les chefs Gaston Acurio et Thierry Marx. L’un est péruvien, l’autre français. Et à dix mille kilomètres de distance, sans s’être jamais concertés, ces deux cuisiniers au tempérament bien trempé sont en train de mitonner, chacun à sa manière, la révolution des fourneaux du XXI e siècle. Ils en profitent pour offrir, sur un plateau, une chance à ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère d’argent dans la bouche. Par Sophie Boutboul et Aseyn.

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Piège en béton

Bienvenue dans le monde merveilleux des PPP. Un monde où une collectivité peut faire construire une grosse infrastructure sans avancer un sou. Comment ? En faisant appel à une entreprise privée qui conçoit, construit et entretient les bâtiments. Mieux, elle finance les travaux. Pratique en temps de crise pour ériger médiathèques ou prisons. Mais ces contrats négociés avec des géants du BTP, peu connus pour leur philanthropie, ne présentent pas que des avantages. Quand apparaissent malfaçons ou frais de maintenance non prévus, c’est souvent le porte-monnaie du contribuable qui trinque. Les frais, parfois pharaoniques, obligent à réaliser des économies, notamment en supprimant des postes. Visite guidée des couloirs trop étroits, des ascenseurs déréglés et des douches non adaptées de la toute nouvelle Cité sanitaire de Saint-Nazaire, où déjà le personnel s’épuise. Par Catherine Le Gall et Benjamin Adam.

http://www.larevuedessinee.fr/Numero-11

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