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Quotidien des alternatives
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Au cœur de l’actualité dans les pays du Sud depuis le début des années 1980, la dette a fait irruption au Nord à la fin des années 2000. La Grèce a été le premier pays de la zone euro à subir de plein fouet les conséquences dramatiques d’un modèle économique terrible dont la dette est un des centres nerveux. Aujourd’hui, l’économie de la plupart des pays et les conditions de vie de la majorité des êtres humains sont conditionnées par cette dette qui est l’un des plus puissants outils de domination qui soient. Ce mécanisme très subtil est à l’œuvre depuis bien longtemps et il a donné lieu à de nombreuses mobilisations populaires visant à le contrer. Ces mouvements ont permis de développer le concept de la « dette illégitime » (tout comme ils ont pu faire connaître et évoluer la doctrine de la « dette odieuse », dont il ne sera pas fait état ici [1]). Une dette publique doit être considérée illégitime dès lors qu’elle n’a pas été contractée dans l’intérêt général, mais, au contraire, a servi les intérêts d’une minorité privilégiée (rentrent par exemple dans cette catégorie les dettes qui ont été contractées afin de sauver des banques privées au bord de la faillite du fait de leurs pratiques à risque, transformant de fait une dette privée en dette publique) ; ou bien dès lors qu’elle a été contractée selon des termes et conditions manifestement injustes, abusifs ou inacceptables (rentrent ainsi dans cette catégorie les emprunts auxquels sont attachées des conditions contenant la mise en œuvre de politiques qui violent les droits humains ou le droit en vigueur). Il n’est possible de construire une solution juste au problème de la dette qu’en connaissant parfaitement ses ressorts.
http://www.cadtm.org/En-finir-avec-les-dettes-illegitimes-necessaire-et-possible