Nous nous unissons à tous ceux qui, déjà, ont estimé souhaitable sinon indispensable de revoir le texte actuel de la Marseillaise.
Nous reconnaissons sa valeur historique, nous respectons le souvenir de l’époque tragique où elle fut rédigée, et les drames sanglants auxquels elle fait référence.
Mais beaucoup admettent maintenant le « décalage » de cet hymne avec notre époque.
C’est surtout la dernière phrase du refrain qui fait problème : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »
Ses connotations sanguinaires cadrent mal avec l’image que la France veut donner.
Quel message donnons-nous avec un tel langage (...)