Coopératives ouvrières : Solidarité avec VioMe, usine autogérée en Grèce

Le Collectif de Solidarité au peuple grec de Paris Centre dans le cadre de ses actions organise une commande de produits de nettoyage biologiques de qualité fabriqués par les ouvriers de l’usine autogérée de VioMe, près de Thessalonique.

Bien sûr, il s’agit d’un acte militant ! Il suffit de lire l’appel, la résolution et leur tract en pièces jointes et ci-dessous pour s’en rendre compte.

Ces travailleurs sont en lutte depuis maintenant près de 5 ans après la mise en faillite frauduleuse et fermeture de l’entreprise qui leur doit toujours six mois de salaires. Après avoir récupéré les locaux et les matériaux de l’usine, les ouvriers de VioMe ont reconverti sa production d’adhésifs chimiques pour carreaux céramiques en produits de nettoyage biologiques fabriqués selon les savoirs traditionnels. Depuis l’usine fonctionne selon le principe de l’autogestion ouvrière, démarche soutenue par une large partie du mouvement social grec et international. Ils mènent combat contre leurs anciens patrons et la défaillance du système légal et juridique grec qui dénient leurs droits.

Cette expérience est pour la classe ouvrière grecque un projet pionnier et la mise en place d’un outil de résistance à la paupérisation et au déni de sa dignité : c’est aussi un combat pour la promotion d’un nouveau paradigme de relations au travail selon lequel les travailleur(eu)s seraient au centre de toutes les décisions qui concernent les conditions de travail et de production. Il faudrait qu’elle fassse beaucoup d’émules en Grèce et en Europe.

Aujourd’hui, les manigances juridiques des anciens patrons de l’usine menacent de laisser les ouvriers de VioMe dans la rue.

Dans ce contexte, le soutien aux ouvriers de VioMe acquiert une très grande importance.

Prochainement, un camion partira de Grèce avec au moins 500kg de produits commandés par divers collectifs et organisations et retournera en Grèce avec le matériel médical pour les dispensaires sociaux autogérés réuni par le collectif France Grèce pour la santé.

Pour commander, il suffit de consulter le catalogue joint et bien décire ce que vous désirez, Ce sont des produits dont nous avons tous l’usage. Cette action se fera en lien direct avec les ouvriers de VioMe et conjointement avec le collectif paris 13ème pour la Grèce.

Vous pouvez envoyer votre commande et votre paiement, en donnant bien vos coordonnées à :

Léna Grigoriadou, 4 rue Coype,l 75013 Paris - chèque à libeller à l’ordre de Lena Grigoriadou

tel : 01 77 45 78 22 courriel : lenagr noos.fr

Comme certains ont des problèmes pour ouvrir la pièce jointe, vous pourrez trouver le tract et le catalogue à l’adresse suivante :

https://solidaritefrancogrecque.wordpress.com/2015/11/10/solidarite-concrete-avec-les-ouvriers-de-vio-me/

Si vous voulez d’autres informations : http://www.viome.org/p/francais.html

Leurs crèmes glacées s’arrachent, et les « ex-Pilpa » présentent des résultats fulgurants. Mais si la Fabrique du Sud, relancée en avril 2014, est devenue le fleuron des entreprises reprises en coopérative, les ouvriers sociétaires sont confrontés à un double défi : tenir le coup malgré la fatigue, et maintenir l’esprit de coopérative.

http://www.humanite.fr/pilpa-savourer-la-victoire-de-la-lutte-des-glaces-581112

La coopérative lyonnaise de lingerie, composée d’ex-ouvrières de Lejaby et symbole du « Made in France » s’est déclarée en cessation de paiement.

http://www.liberation.fr/economie/2015/02/16/les-atelieres-deposent-le-bilan_1203584

Les projets de reprise d’entreprise par les salariés sous forme coopérative se multiplient. Longtemps ignorée par le mouvement ouvrier, la coopérative de travail redevient à la mode. Cette évolution correspond à une aspiration nouvelle des salariés et participe à la construction d’un projet politique. On aurait tort de se contenter de regarder ce mouvement d’une façon sympathique sans se saisir de sa portée transformatrice.

http://www.autogestion.asso.fr/?p=4277

Les salariés du glacier Pilpa à Carcassonne sont devenus leur propre patron. Après la fermeture décidée par leur propriétaire britannique, 19 d’entre eux (sur 99) ont fondé une coopérative ouvrière et repris la production jeudi. Vingt six ont mis dans le pot commun leurs indemnités de licenciement et les primes à la création d’entreprise.

http://www.franceinfo.fr/societe/carcassonne-les-anciens-pilpa-produisent-leurs-propres-glaces-1391921-2014-04-20

L’appel à l’aide lancé par la coopérative des Atelières, composée notamment d’ex-ouvrières de Lejaby, a été entendu. 657.150 euros ont été récoltées, qui ouvrent la porte au soutien des banques.

http://www.humanite.fr/social-eco/une-souscription-populaire-offre-un-avenir-aux-ate-561541

Au cœur de l’Ardèche, la coopérative textile Ardelaine, investie depuis trente ans dans la création d’emplois et le développement du territoire, prouve qu’il est possible de vivre le travail autrement, dans la confiance et la solidarité.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5481

Par Lisa Giachino (20 septembre 2013)

Que faire face à la crise et aux délocalisations de l’industrie textile ? Lorsque les usines sont transférées vers la Tunisie, le Bangladesh ou la Chine ? En 2010, après un plan social et une liquidation judiciaire, les ateliers de l’entreprise Lejaby ferment les uns après les autres. En 2012 est créé la coopérative « Les Atelières », qui embauche d’anciens salariés de Lejaby pour la fabrication de lingerie haut de gamme. Reportage à Villeurbanne (Rhône), où les débutantes et les anciennes salariées apprennent à travailler ensemble, et à faire vivre une entreprise pas comme les autres.

http://www.bastamag.net/article3258.html

Par Nolwenn Weiler (6 février 2012)

Les aciéries de Ploërmel, dans le sud de la Bretagne, font beaucoup parler d’elles. Lâchées par les actionnaires, elles ont été reprises en coopérative par les métallos en 2005. Les bénéfices de l’entreprise, spécialisée dans la production de pièces ferroviaires, vont croissant. Les aciéries embauchent et les conditions de travail se sont améliorées. Comme quoi, les salariés ne sont pas des patrons comme les autres.

http://www.bastamag.net/article2102.html

Christobelle Chollet - 29 décembre 2011

Première mise en ligne sur Reporterre le 22 juin 2009.

Christobelle Chollet est directrice générale de la CEPAM, une entreprise des Deux-Sèvres dont les travailleurs ont évité la faillite en la transformant en coopérative de production.

Info : http://www.cepam.com

Lire aussi : La coopération, alternative au capitalisme

http://reporterre.net/spip.php?article392

L’avenir de 700 000 TPE et PME dont les patrons vont partir en retraite est remis en question. Une proposition de loi, issue du mouvement de l’économie solidaire, vise à permettre aux salariés de les préempter pour pouvoir monter une coopérative.

Au départ, un constat : d’ici dix ans, selon un rapport du Conseil économique et social, 700 000 chefs de très petites et moyennes entreprises partiront à la retraite. Ensuite, une interrogation : que vont devenir ces sociétés ? Seront-elles absorbées par des multinationales ? Purement et simplement fermées ? L’avenir de quelque 3 millions d’emplois, de territoires entiers, est en jeu.

http://www.humanite.fr/social-eco/pour-la-reprise-d%E2%80%99entreprise-la-cooperative-de-l%E2%80%99avenir-482690

En Argentine, le mouvement de reprise d’entreprises par leurs salariés, qui avait vu le jour après l’effondrement économique de 2001, connaît un renouveau depuis quelques mois. De nombreux salariés de firmes en faillite ont choisi de se battre et de sauvegarder leur emploi en relançant l’activité sous forme de coopérative ouvrière. Emblème de ce mouvement, le luxueux Hôtel Bauen de Buenos Aires, occupé par ses employés en 2003 après sa fermeture, est aujourd’hui devenu une entreprise rentable qui emploie 150 personnes.

Par Anil Mundra, Global Post, 22 avril 2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2681