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Agir contre l’incinération des déchets en France : 126 incinérateurs de déchets en France : la mégapollution

8 juin 2016 Agir contre l’incinération des déchets en France : Les citoyens-consommateurs ne doivent plus financer l’incinération des emballages

Plus de 50 millions d’euros ont servi en 2014 à financer l’incinération des emballages ménagers . Alors que les pouvoirs publics ont, en ce moment, la possibilité de mettre fin à cette pratique qui se fait au détriment de la réduction des déchets et du recyclage, d’autres acteurs font pression pour que cette voie dégradée de traitement reste possible pour les six années à venir.

http://www.fne.asso.fr/communiques/les-citoyens-consommateurs-ne-doivent-plus-financer-l%E2%80%99incin%C3%A9ration-des-emballages


22 octobre 2014 En Charente-Maritime, Vinci veut construire un hyper-incinérateur... hyper inutile

En Charente-Maritime, Vinci mène un projet d’incinérateur de déchets ménagers. Problème : il est inutile. Une politique volontaire de réduction des déchets permettrait aux incinérateurs actuels d’absorber les besoins. Mme Royal a exprimé son opposition, mais de volte-face politique en renoncement des maires, le projet suit son cours...

http://www.reporterre.net/spip.php?article6431


16 octobre 2014 Agir contre l’incinération des déchets en France : mobilisation le 17 octobre 2014 contre le projet d’incinérateur d’Ivry

Après le Conseil syndical du Syctom du 3 octobre,
qui n’a pu se tenir faute de quorum !
NOUVELLE MOBILISATION LE 17 OCTOBRE 2014 À 9h15
CONTRE LE PROJET À 1 MILLIARD D’EUROS D’ IVRY-PARIS XIII

Le lieu de manifestation est :
à l’angle de la rue de Constantine et de la rue de l’université
sur le terre plein des Invalides
métro et RER Invalides
Rassemblement à 9h15 jusqu’à 11h30
Une délégation sera autorisée à aller à la Maison de la Chimie

28 rue St Dominique à 10 h


21 juillet 2014 Non à l’usine d’incinération et de TMB-méthanisation d’Ivry-sur-Seine

Collectif 3R

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 20 JUILLET 2014

PROJET DU SYCTOM D’USINE D’INCINÉRATION DES DÉCHETS ET D’USINE DE TRI MÉCANO-BIOLOGIQUE AVEC MÉTHANISATION À IVRY-PARIS 13

Nous apprenons aujourd’hui que la Commission d’Appel d’Offres du Syctom, se prononcera le 25 juillet prochain sur l’attribution du marché de nouvelle usine de traitement des déchets d’Ivry-Paris-13 suite à la procédure de « dialogue compétitif » engagée en 2011. Cette décision est scandaleuse à plus d’un titre.

http://adenca.over-blog.com/article-non-a-l-usine-d-incineration-et-de-tmb-methanisation-d-ivry-sur-seine-124202682.html


12 mai 2014 Agir contre l’incinération des déchets en France : soutien contre l’édification d’un méga-incinérateur à Rochefort (Charente Maritime)

Devant l’urgence, nous avons créé le 2 septembre 2013 une association appelée Pays Rochefortais Alert’ ", prenant l’exemple sur " Surgères Alert’ " ou " Paillé Alert’ ", Associations qui comme la nôtre s’opposent à l’incinération des déchets ménagers, technique qui menace notre santé au point de nous faire courir un danger mortel, et proposent pour traiter ces produits une stratégie, bien moins coûteuse et absolument respectueuse de la vie des êtres humains et de leur environnement.

En savoir plus : http://www.pays-rochefortais-alert.org/


5 mars 2014 Agir contre l’incinération des déchets en France : Manif contre l’incinérateur d’Echillais (17) samedi 15 mars à Rochefort

Le Comité de Lutte Contre l’Incinérateur est composé d’individus en lutte contre le projet d’Incinérateur d’Echillais (près de Rochefort, 17) et, de manière générale, contre les Grands Projets Inutiles et Imposés. Bien qu’agissant pour le même but (abandon du projet d’incinérateur d’Echillais), le CLCI est indépendant de l’association citoyenne "Pays Rochefortais Alerte". Contact : clci riseup.net

http://clciechillais.over-blog.com/


29 avril 2013 VILLEPARISIS : Le pollueur Clamens un récidiviste ?

CARRIERE DE TROCY-EN-MULTIEN (Seine-et-Marne)

IMPACT D’UN DEPOT DE MACHEFER

Extrait Rapport BRGM Août 1992

http://adenca.over-blog.com/article-villeparisis-le-pollueur-clamens-un-recidiviste-117144288.html


20 avril 2013 Protection de la ressource en eau des seine et marnais : pourquoi Paris envoie-t-elle ses mâchefers d’incinérateurs en Seine et Marne ?

Paris protège ses captages d’eau et envoie les mâchefers de son usine d’incinération d’ordures ménagères d’Issy les Moulineaux dans la décharge Veolia de Claye-Souilly située à proximité du plus important captage d’eau de Seine et Marne : Annet sur Marne.

Paris ne doit pas se préoccuper seulement de sa population mais penser aux risques qu’elle peut faire prendre aux populations du nord-ouest 77 qui reçoivent ses mâchefers sur leur territoire.

http://adenca.over-blog.com/article-protection-de-la-ressource-en-eau-des-seine-et-marnais-pourquoi-paris-envoie-t-elle-ses-machefers-116956931.html


6 mars 2013 Mort du projet d’incinérateur de Villers-Saint-Sépulcre (60) : le travail des associations locales a payé !

Depuis quatre ans, l’association Accide attendait ce moment. Quatre ans de combat, de mobilisation, de propositions alternatives et de pédagogie auprès des élus et de la population pour faire admettre l’aberration du projet d’incinérateur de 110 000 tonnes à Villers-Saint-Sépulcre dans l’Oise (voir notre dossier). Le 6 février, les élus du syndicat de traitement ont voté une dernière fois à la majorité contre le projet. Le contrat de délégation de service public signé avec l’entreprise Syméo ayant expiré le 12 février, le projet est bel et bien enterré.

http://cniid.fr/Mort-du-projet-d-incinerateur-de-Villers%2C626


15 octobre 2012 Agir contre l’incinération des déchets BrèvesAprochim : trop de PCB dans les prairies environnantes dit la Préfète // video 47 cas de cancers à Treffrin,’’ MAIS QUE FAIT LE PREFET !!!!’’

La Préfecture de la Mayenne communique :
Dans le cadre du suivi des émissions de l’entreprise APROCHIM et de son environnement prescrit par l’arrêté préfectoral du 12 avril 2012, plusieurs mesures ont été effectuées ces dernières semaines.

1) Les mesures effectuées en sortie de cheminée présentent des résultats divergents :

Les résultats des mesures effectuées au cours du mois de juillet ont été connus fin août.
La première mesure effectuée semaine 27 s’est avérée conforme aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 12 avril 2012.
La deuxième mesure effectuée semaine 28 a permis de détecter un dépassement significatif des valeurs limites de rejet en PCB-DL.
Face à ces deux mesures contradictoires effectuées à une semaine d’intervalle seulement, il a été procédé à une troisième campagne de mesure du 10 au 14 septembre 2012

Les résultats viennent d’être communiqués aux services de l’Etat : toutes les mesures effectuées sont inférieures aux valeurs limites de rejet.

2) Une augmentation du taux de PCB-Dioxin-Like (DL) dans les herbages

Dès que les résultats divergents des mesures effectuées en sortie de cheminée ont été connus des services de l’Etat, des prélèvements d’herbe ont été effectués sur les neuf parcelles témoins. Les résultats des analyses ont été comparés à ceux obtenus en juin 2012.
Il est constaté une augmentation du taux de PCB-DL dans l’herbe des trois parcelles situées dans un rayon de 400 mètres autour de l’entreprise. Les taux sont tous supérieurs à la valeur limite réglementaire de 1,25 pg/g.
Au-delà de ce périmètre de 400 mètres, le taux de PCB-DL augmente également mais dans une moindre mesure et aucune parcelle prélevée ne dépasse la valeur limite réglementaire de 1,25 pg/g.

3) Face à la variabilité des résultats obtenus lors de contrôles effectués sur une période pourtant courte et à l’augmentation du taux de PCB-DL dans l’environnement, la préfète prescrit à l’entreprise APROCHIM des mesures complémentaires de
surveillance :

L’entreprise est tenue de mettre en place la mesure en semi-continu des rejets dans un délai de 3 mois.
Dans l’attente de la mise en place de ce dispositif, des mesures à la cheminée seront effectuées chaque semaine sur une durée de prélèvements de 4 jours.
Des prélèvements d’herbe seront effectués chaque mois sur les parcelles témoins. La surveillance des productions animales est renforcée.

4) Par ailleurs, le ministre de l’agriculture a désigné ce jour un médiateur qui s’attachera à examiner la situation des agriculteurs impactés par la pollution.
Il s’agit de M André NIL, ingénieur général des ponts des eaux et des forêts.

Mais alors que se passe t il a carhaix -treffrin a cause d’un incinerateur polluant.

photo voir plan dur dernier relevé de l’organisme gerant le site de l’incinerateur

ainsi que les relevés des doses de pcb.

http://www.dailymotion.com/video/xpgacn_47-cas-de-cancers-sous-l-incinerateur-de-carhaix_news

video 47 cas de cancers a treffrin

http://www.dailymotion.com/video/xok8t3_dioxines-47-cas-de-cancer-pres-d-une-usine-d-incineration-de-carhaix_news
plan dioxines carhaix.jpg
dernier relevé du sircob 2011 (pas d’un laboratoire indépendant)

c’est comme pour les machefers

http://www.dailymotion.com/video/xbqns6_incineration-un-homme-en-colere_news

MAIS QUE FAIT LE PREFET !!!!

Pour information copie du courrier adressé au prefet, sous prefets

de :

Monsieur Yves LE BRAS Carhaix le 27 septembre 2012.

Route de Mael-Carhaix

29270 CARHAIX

1/ Membre de la CLIS

2/ Président du Comité de Défense du Site de Kervoazou.

Réponse à l’étude épidémiologique
de l’ARS sur TREFFRIN.
L’ARS, à quoi sert-elle ? est-elle vraiment indépendante ?
Normalement et logiquement l’ARS doit défendre la santé humaine et animale.

Ou alors à la disposition des industriels pour les aider à obtenir les résultats escomptés afin
d’essayer de les mettre hors de cause, lors de problèmes (pollution ou autres) ?

Les personnes concernées n’ont reçu le courrier de l’ARS qu’après deux mois d’attente, au
lieu des 8 à quinze jours prévus. Pourquoi ? Est-ce la meilleure façon à l’ARS de se mettre
hors de cause et de laisser tomber la pression des riverains et avoir du temps pour obtenir une
réponse calculée, comme pour les analyses, avec la complicité de Madame le docteur Le Goff

et le Directeur de l’ARS Monsieur Antoine BOURDON ?

1°) - Pourquoi ne pas avoir pris en compte tous les cas inscrits sur la liste ?

2°) - pourquoi ne pas avoir suivi notre demande, au lieu de faire l’enquête par téléphone ?

a) - L’idéal aurait été de faire des visites et questionnements des personnes à domicile

afin de vérifier leur cadre de vie et de plus, en questionnant leur médecin traitant.

b) - Cela aurait permis de constater et de mentionner s’ils sont sous les vents dominants :

Raison principale, sachant que l’usine rejette 41 tonnes (par an) de poussières dont
994 kilos de HCL, principal polluant qui en une seule nuit (par by-pass), peut détruire des
cultures et les preuves ne manquent pas.

c) - Sachant que les analyses sur bovins (effectuées en 2009) prouvaient déjà les effets
pervers de l’incinérateur, jusqu’à 3 picogrammes de dioxines + PCB dans la graisse animale
et plusieurs mortalités, sans que les services sanitaires s’en préoccupent.
Pourquoi et dans quel intérêt ?

Or à partir de 2 picogrammes, il y a obligation de rechercher la source de la
pollution. Pourquoi rien n’a –t-il été fait ? et ce, dans quel intérêt ?

d) - pourquoi me refuse-t-on des analyses de sang humain ( à Treffrin) sur les personnes
touchées par les retombées de l’incinérateur ?
comme cela a été déjà fait à Maincy (Seine et Marne) et ce, à la demande de Madame

La Maire de Maincy , dont les résultats sont de 43 picogrammes, avec un maximum de 65 pg.

Si ces mêmes analyses avaient été effectuées (selon ma demande), à Kervoazou,
l’usine était dans l’obligation de fermer. Et ce, déjà prouvé par les analyses faites sur les
bovins en 2009, et que l’Etat français, représenté par le préfet n’a pas voulu prendre en
compte.

e) - analyses dans les 10 à 15 premiers centimètres de terre, à la surface du sol, sous
les vents dominants et de même sur les fruits et légumes, qui en une nuit sont détruits et les
preuves ne manquent pas.

f) - analyses sur les graisses animales dans les mêmes secteurs.

Nous avions demandé que l’étude épidémiologique soit réalisée sur les cas de cancers
sur les personnes habitant la partie Sud de Treffrin, sous les vents dominants ; qu’un calcul
mathématique soit effectué par rapport au nombre de cas recensés, soit environ 150 personnes
au lieu des 575 personnes habitant la commune. Ceci dans un but calculé pour minimiser les
dégâts de l’incinérateur.

Or l’ARS par calcul ou pour protéger les lobbies, ou les élus, ou encore plus le préfet,
a fait un calcul mathématique en prenant en compte toute la commune. Ce qui veut dire
mathématiquement plus de 80% sur 150 personnes, ou sur toute la commune, ne donne
pas le même résultat. Pour moi, c’est une vraie tromperie calculée pour couvrir tous les
responsables d’une chose que l’on ne veut pas reconnaître, qu’il y a bien cause à effet, que
tous ces cas de cancers sont bien liés au rejet de l’incinérateur de Kervoazou.

Les cas ne manquent pas : Gilly-sur-Isère, Halluin dans le nord, Redon, Nivillac, etc…
ce dont la Presse évite d’en parler. (et aujoud’hui Kervoazou). Mais qui malheureusement
feront davantage de dégâts que le sang contaminé, que l’amiante et les essais nucléaires ;
étant donné tous les problèmes de dégénérescence et de malformations pour les générations à
venir.

Pourquoi le principe de précaution n’est-il pas appliqué à Kervaozou, au vu de tous les cas
déjà connus en France et même à l’étranger ?

C’est pourquoi et en connaissance de cause, vu tous les problèmes rencontrés, je dénonce
cette étude faite pour protéger le préfet, responsable de tous les arrêtés illégaux, pris sur le site
de Kervoazou.

Et je m’explique :

 un arrêté préfectoral ne peut être pris que sur un site où la pollution est voisine de zéro et ce,
afin de pouvoir contrôler par la suite, les éventuelles pollutions à venir.

Or sur le site de Kervoazou, le préfet a outrepassé ses droits en donnant un arrêté sur un site
déjà archi pollué et ce reconnu. Le rapport des experts du contentieux de l’Environnement,
venus sur le site à Kervoazou le 22 mars 1984, mentionne que le site de Kervoazou est déjà
archi pollué : « ancienne décharge au contact direct avec la nappe phréatique, sans aucune
protection » et sur laquelle, depuis, 20.000 tonnes de mâchefers ont été enfouis, et de plus

a servi de décharge de Classe 2 , de fin 1994 à fin 2000, avec la bénédiction de Monsieur le
Préfet du Finistère !!!! et sans aucune autorisation !!!!!!

Que fait-on en France des zones à protéger et de la santé humaine, alors que l’eau est source
de vie. Vu qu’aujourd’hui, ces marécages et cette zone humide de Kervoazou avec la nappe
phréatique toujours à fleur de sol (dixit le Contentieux du Ministère de l’Environnement), ont
servi de décharges, complété illégalement par l’incinération encore plus mortelle.

D’autres arrêtés préfectoraux de rattrapage ont été pris sur ce même site. Je citerai, celui
de Monsieur Rebière, arrêté transitoire pris la veille de son départ en l’an 2000. attaqué au
tribunal en référé, mis à l’ordre du jour, 3 semaines plus tard, retiré 24 heures plus tard, pour
être jugé 46 mois plus tard ; résultat : le tribunal décide, il n’y a pas lieu de statuer, un autre
arrêté a été pris en date du 12 septembre 2002. A vous d’en juger, c’est la fuite en avant.

A quoi sert un préfet de passage ? qui ne reste que 2 ans, voire moins, représente-t-il
vraiment l’Etat français, puisque les lois ne sont pas respectées.
Je demanderai même plus : de qui dépend l’ARS ? peut-être du préfet ?
Où est l’indépendance de la justice en France ?
La preuve que j’ai raison : depuis l’enquête épidémiologique calculée, de nouveaux cas de
cancers se sont déclarés dans le même secteur (sous les vents dominants). En fin de compte,
je demande que tous les responsables soient justiciables et condamnables et ce, à tous les niveaux. A l’Etat de prendre ses responsabilités et d’avoir au moins un Ministère de
l’Environnement strictement indépendant.

Qui demain, indemnisera toutes les personnes touchées par ces pollutions et par cette totale
irresponsabilité. (le contribuable ou le pollueur ? ).

Principe du pollueur-payeur à appliquer, sans oublier de fermer de suite cette usine
d’incinération qui n’a que trop pollué dans une vallée enca issée, site à protéger (mauvais choix de site) et de plus participant à l’alimentation en eau potable de la ville de Carhaix.

Que fait-on du principe de précaution ? (car ces pollutions étaient déjà connues en France).

Et ce, confirmé par les propos d’un ancien préfet du Finistère (responsable DST et préfet nommé en Corse, pour l’affaire des paillottes), en présence du conseiller général Monsieur Jean Rohou, me répondant que vraiment dans l’Administration, il n’y a aucun responsable,
tout est fait d’après les études.

Dans l’attente d’une justice juste et équitable, persiste et signe.
Monsieur Yves LE BRAS membre de la CLIS


19 juillet 2012 L’association Accide mobilisée plus que jamais contre le projet d’incinérateur !

Le 17 juillet 2012,

Les choses bougent du côté de Villers Saint Sépulcre (Oise) ! Malgré l’avis défavorable de la commissaire chargée de l’enquête publique sur le projet de "centre multifilière" (voir notre article) en octobre 2011, les partisans du projet ont demandé une modification du plan d’occupation des sols (POS) pour permettre la construction de l’incinérateur. La mise en conformité du POS a reçu un avis favorable à l’issue de l’enquête publique en décembre 2011, alors même qu’une majorité d’élus municipaux avait réaffirmé son opposition à la construction d’un deuxième incinérateur dans l’Oise alors que le premier peine à remplir ses fours.

http://cniid.fr/L-association-Accide-mobilisee-plus-que,505


6 juin 2012 Agir contre l’incinération des déchets Brèves L’incinération en France : un nouveau site internet pour une information indépendante

Le Centre national d’information indépendante sur les déchets annonce la mis::Carte.pnge en ligne d’une version revue et corrigée du site internet La France de l’incinération.

Avec 127 usines dispersées sur son territoire, la France rassemble un tiers du parc européen d’incinérateurs. Pourtant, les informations relatives à ces installations sont très parcellaires et fournies bien souvent par les seuls exploitants ou les syndicats de traitement. Différents acteurs (citoyens, associations, journalistes, etc) sont à la recherche de données sur les usines actuelles, mais aucune source indépendante n’en fait la synthèse. Le site La France de l’incinération a pour objet de palier à ce manque de disponibilité et d’accessibilité des données, en dispensant une information citoyenne et indépendante. « Avec ce site nous espérons aussi pousser les autorités publiques et les exploitants à améliorer l’information diffusée, souvent délaissée au profit de la simple communication » explique Delphine Lévi Alvarès, chargée de campagne Incinération au Cniid.

Les données qu’il contient sont le résultat d’un travail minutieux de recherche et de compilation réalisé en 2011 par le Cniid et enrichi par le travail des associations locales, qui veillent sur le terrain. Grâce à de nouveaux outils statistiques et cartographiques, la nouvelle version du site La France de l’incinération met en lumière de nouvelles thématiques comme la contribution de l’incinération au réchauffement climatique, la production des résidus dangereux issus de l’incinération de déchets non dangereux ou la mainmise du secteur privé sur l’incinération en France.

Car au-delà des questions de transparence et d’accessibilité des données, ce site a aussi et surtout vocation à mettre en valeur les multiples problématiques liées au choix français de l’incinération, pour éveiller les consciences et engager la gestion des déchets en France dans une vraie transition écologique. La mise en ligne de cette nouvelle version du site La France de l’incinération s’inscrit dans une démarche globale d’information et de proposition du Cniid. A ce titre, « Nos propositions : vers une nouvelle et nécessaire politique des déchets », publiées en avril 2012, ont été envoyées aux candidats aux élections législatives pour interpeller les législateurs de demain sur les vrais enjeux de la gestion de nos déchets. Les résultats de cette mobilisation du Cniid et des associations qui travaillent avec lui, seront rendus publics avant le premier tour.

http://www.france-incineration.org/


2 mars 2012 La Cour administrative d’appel de Lyon donne raison aux opposants au projet d’incinérateur de Clermont-Ferrand

Les opposants à la construction de l’incinérateur de Beaulieu (63) ont finalement obtenu gain de cause aux yeux de la loi grâce à une requête déposée le 8 avril 2011 par la commune de Clermont-Ferrand et Clermont-Communauté devant la Cour administrative d’appel de Lyon.

Dans un arrêt [1] rendu public le 16 février, la Cour annule en effet deux décisions importantes :

le jugement du tribunal administratif de Clermont-Ferrand du 8 février 2011 rejetant la demande d’annulation de l’arrêté préfectoral du 20 mai 2010 déposée par la commune de Clermont-Ferrand et Clermont Communauté
l’arrêté préfectoral en question qui prorogeait la déclaration d’utilité publique [2] du projet Vernéa (voir notre dossier)

http://cniid.fr/La-Cour-administrative-d-appel-de-Lyon-donne,441


22 octobre 2011 Agir contre l’incinération des déchets Brèves Marche-caravane-vélo Clermont-Paris du 6 au 12 nov. 2011

POURQUOI MONTONS-NOUS À PARIS...

Nous prévoyons de fédérer des collectifs en lutte contre l’incinération des déchets ménagers qui vont se rencontrer lors de la manifestation du 15 octobre 2011 à Clermont-Fd. Nous prévoyons de poursuivre cette convergence lors de la marche-caravane-vélo Clermont-Paris du 6 au 12 nov.

Nous sommes confrontés depuis 23 ans au lobby de l’incinération, une technique de traitement qui est aujourd’hui totalement dépassée et reste dangereuse pour la santé. La mobilisation de 534 médecins de l’agglomération clermontoise en fait une lutte emblématique. Il faut rappeler que les accidents d’incinérateurs ne manquent pas ! Fourchambault et Gien où nous prévoyons de faire étape lors de notre montée à Paris, Reims en juillet dernier où les terres agricoles ont été polluées, Gilly sur Isère où l’une des filiales de Suez, Novergie (devenue Vernéa, qui mène le chantier clermontois) s’est illustrée dans ce scandale sanitaire. Selon Maurice Sarazin (ingénieur thermicien expert), ces usines d’incinération sont très mal contrôlées : sur 2000 molécules issues de la combustion, 1950 ne sont pas étudiées au niveau de leur incidence sur la santé des populations !

L’incinération est une ineptie sur le plan écologique car la priorité aujourd’hui est à la réduction des déchets, au réemploi, au tri et au recyclage, à la méthanisation des déchets organiques. Toutes ces alternatives représentent des filières beaucoup plus créatrices d’emplois, et adaptées à un aménagement du territoire équilibré, et plus juste fiscalement pour les populations rurales qui trient peu. Les déchets devraient être traités par bassin de vie, ce qui limiterait aussi le coût du transfert.

Quant aux grosses machines à brûler, gaspilleuses de nos deniers publics, elles ne sont construites que pour satisfaire l’appétit insatiable de profits des multinationales, prédatrices de notre bien commun et de nos services publics, au détriment du bien-être des populations et de la démocratie.

L’objectif de cette action est d’élargir la lutte à une autre plus vaste contre les lobbies, c’est la convergence des luttes de Notre-Dame-des-Landes (projet du méga-aéroport de Nantes) et de l’agglomération clermontoise avec comme slogans conjoints « Vinci Dégage » et de « Suez Empoisonnement »

Ce projet de marche sera calqué sur le même déroulement que celle de Notre-Dame -des-Landes qui est déjà fixée : Tracto-vélo de Nantes à Paris, 7 jours du Dimanche 6 au samedi 12 novembre,
de sorte que les 2 marches se retrouvent pour la dernière étape à Paris. Notre montée Clermont-Paris, prendrait la forme d’une caravane-marche-vélo. Les étapes de marche seront la première et la dernière, les autres étapes, pour raison de logistique, seront en vélo, avec des véhicules d’accompagnement.
UNE CONVERGENCE DES LUTTES, BREF RAPPEL :

le 30 septembre dernier à eu lieu la journée mondiale contre l’incinération,réunissant plus de 650 associations présentes dans 90 pays, qui dénoncent la pratique de l’incinération des déchets, et en particulier l’affectation de fonds publics destinés à lutter contre le changement climatique au profit de l’incinération... En effet cette filière émet, chaque année en France, l’équivalent en CO2 de 2,3 millions de voitures, selon les associations. Elles s’insurgent contre les multinationales qui ont développé ces modes de traitement dangereux et les exportent aujourd’hui dans les pays en développement « à un coût social, environnemental et économique insupportable ».

D’autres nombreuses associations, réunies fin août aux journées des convergences énergétiques dans les Cévennes, souhaitent aussi dans leur déclaration finale « Organiser dès à présent la convergence des luttes, articuler les mobilisations contre les gaz et huile de schiste, le nucléaire, les OGM, les incinérateurs, les agro-carburants et toutes les luttes sociales et environnementales. » « Œuvrer pour l’émergence d’un nouveau projet de civilisation indispensable face aux enjeux climatiques, à l’épuisement des ressources naturelles et plus généralement au chaos dans lequel nous mène le capitalisme. » « Faire converger les luttes, les mobilisations, les alternatives et les expérimentations en associant le combat écologique aux luttes sociales »

Source http://www.convergenceenergetique.org/ Point 3 déclaration de Lézan.


22 septembre 2022

http://www.france-incineration.org/

Par Rédaction Yonne Lautre

Le jeudi 22 septembre 2022

Mis à jour le 22 septembre 2022