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FNAB : Le Parlement Européen déréglemente les OGM : les agriculteur-rices bio ont besoin d’une protection claire contre les NTG

Fédération Nationale d’Agriculture Biologique

 Le Parlement Européen déréglemente les OGM : les agriculteur-rices bio ont besoin d’une protection claire contre les NTG 8.02.24
Hier, le Parlement européen réuni en plénière à Strasbourg a adopté à une large majorité un texte détricotant la réglementation des OGM issus des Nouvelles Techniques de modification du Génome (NTG). Ce texte qui nie le principe de précaution est un recul par rapport à la réglementation actuelle.
Un texte adopté en vitesse pour éviter le débat et les oppositions démocratiques
Les eurodéputé-es aux manettes ont volontairement accéléré le calendrier afin de réduire autant que possible les débats, et donc les oppositions, au sein du Parlement. « Hier, les eurodéputé-es ont voté sans connaissance de cause, puisque bon nombre de sujets restent encore sans réponses. Je pense par exemple aux mesures de coexistence[1] entre agriculture bio et culture de NTG. Comment va-t-on éviter les contaminations ? Qui en sera responsable ? Et qui va payer pour ça ? Ou encore au sujet des brevets et de la privatisation du vivant. Les eurodéputés ont signé un chèque en blanc à l’agroindustrie ! », déplore Daniel Evain, référent OGM de la FNAB.
« Ce texte est un déni de la science puisqu’il s’assied sur les conclusions des Agences de Sécurité Sanitaire française (ANSES)[2] et européenne (EFSA)[3]. Il met en danger la souveraineté alimentaire en ouvrant la porte à la privatisation des semences, donc de notre alimentation, au profit des multinationales des biotechnologies. Et il supprime toutes les protections en faveur des agriculteurs et des consommateurs. », réagit Daniel Evain, suite aux propos de la rapportrice à l’issue du vote au Parlement européen.
https://www.fnab.org/le-parlement-europeen-dereglemente-les-ogm-les-agriculteur-rices-bio-ont-besoin-dune-protection-claire-contre-les-ngt/

 La Bio abandonnée par le gouvernement et les syndicats majoritaires 7.02.24
Alors que les barrages sont en train d’être levés suite aux annonces de Gabriel Attal les agriculteurs et agricultrices bio se sentent les grands laissés pour compte de la négociation. Si la demande d’un plan d’urgence bio figurait bien dans les revendications, les bios n’ont pas été défendus à hauteur de leurs pertes réelles.
https://www.fnab.org/la-bio-abandonnee-par-le-gouvernement-et-les-syndicats/

 La crise de la Bio en temps de malaise agricole 02.02.24
À l’heure où le malaise agricole latent depuis des décennies secoue la France, la question de la place de la filière Bio mérite d’être abordée. La France compte 60 000 fermes en Bio sur les 389 000 exploitations du pays, mais les surfaces en Bio représentent à peine 10.7 % des surfaces agricoles du pays. Présentée comme une alternative à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique connaît aussi depuis quelques années une crise qui résonne avec les protestations agricoles actuelles. La filière Bio et le secteur agricole en général font face à des difficultés, certaines communes, d’autres de nature différente. Éclairage sur les racines des problèmes auxquels la Bio fait face. Le président de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) et céréalier Bio, Philippe Camburet, reconnait une « cause commune », bien que son organisation n’appelle pas à bloquer le pays et ne partage pas certaines revendications du mouvement de colère portée par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, en particulier celles portant sur l’assouplissement des normes environnementales.
https://www.goodplanet.info/2024/02/01/la-crise-de-la-bio-en-temps-de-malaise-agricole/

 Colère agricole : la bio n’est pas épargnée ! 30.01.24
Paris, le 24/01/2024. La colère qui monte ces derniers jours dans le monde rural est le symptôme d’un malaise profond de la profession agricole. Quel que soit le modèle de production choisi aujourd’hui, intensif ou vertueux, le revenu des agriculteurs continue de se dégrader. Et l’agriculture biologique n’échappe pas à cette situation. Perte de l’aide au maintien en 2017, baisse des aides environnementales avec la nouvelle PAC, écroulement des prix payés aux producteurs par le marché depuis deux ans. La situation sur le terrain devient intenable et elle risque d’entraîner un recul du modèle biologique. La FNAB appelle à une revalorisation urgente du revenu agricole biologique, à la hauteur des services rendus.
Rémunérer les services environnementaux
https://www.fnab.org/communiques-presse/colere-agricole-la-bio-nest-pas-epargnee/

 La société ne peut pas demander aux agriculteurs de financer la transition écologique 28.01.24
Paris, le 26/01/2024. Sur le terrain la colère agricole se maintient. Les inquiétudes sur le revenu et le partage de la valeur nous réunissent. Et pour cause, les démarches de qualité sont parmi les plus impactées par l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Depuis deux ans les consommateurs se détournent des produits qui promettent la transition environnementale, dont la Bio fait partie. De même, la nouvelle PAC a in fine abouti à une baisse de plus de 50% de la rémunération environnementale des agriculteurs bio. Que ce soit par manque d’argent ou par manque de compréhension, le modèle de transition agricole souhaité par la société n’est pas financé.
On a demandé aux agriculteurs de faire de la qualité, sans penser changement de modèle économique agricole dans la durée
https://www.fnab.org/la-societe-ne-peut-demander-aux-agriculteurs-de-financer-la-transition/

 2023 : RETOUR SUR LES VICTOIRES & LES COMBATS DU RESEAU FNAB
Depuis 2022, le marché de la bio subit un ralentissement sans précédent. Depuis lors, la FNAB se mobilise pour d’une part soutenir les agriculteurs bio en difficulté et mais aussi relancer la demande.
Défendre le revenu des agriculteurs bio
CONTRATS COURTS
Condamnation de l’Etat à rembourser les aides indument retenues
PLAN D’URGENCE
Obtention d’une enveloppe de 104 millions d’euros pour les producteurs en difficulté
SOUTENIR LA FILIERE PORC
Obtention d’un plan d’urgence dédié au porc bio accessible aussi aux indépendants
COMMUNICATION
Obtention d’une enveloppe de 18,5 millions d’euros pour la communication pour relancer la consommation
CRISE DE LA BIO
Demande d’activation des outils de régulation de marché pour résoudre la crise
Protéger les agriculteurs bio et leur label
ENGRAIS PERLES
La FNAB obtient l’interdiction des principaux produits litigieux
OGM / NGT
Les agriculteurs bio toujours vents debout contre les OGM
FILIERE PORC
Continuer à défendre le plein air bio sur les enjeux de Biosécurité
GRIPPE AVIAIRE
La FNAB mobilise les parlementaires pour protéger l’élevage en plein air
PROSULFOCARBE
Le Ministre de l’Agriculture s’engage pour la mise en place d’un fond d’indemnisation
Construire demain
STRATEGIE NATIONALE DE L’ALIMENTATION
Défense de la prise en compte des atouts de la bio pour une SNANC ambitieuse
LOA
Défense de la bio pour assurer le renouvellement des générations
STRATEGIE NATIONALE BAS CARBONE
La FNAB a porté l’ambition du développement de la Bio pour une France neutre en carbone en 2050
En 2024, restons mobilisés pour défendre une agriculture biologique humaine et cohérente !
https://www.fnab.org/

 Cultiver l’avenir (podcast en 4 épisodes)
La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique vous fait découvrir les actions de son réseau à travers des témoignages d’agriculteurs et agricultrices biologiques. Découvrez nos reportages sur le terrain !
Un podcast de la FNAB, réalisé grâce au soutien du Ministère de l’a Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires ; prise de son, réalisation et mixage : Octave Broutard.
https://shows.acast.com/cultiver-lavenir
Episode 1 : Le stockage du carbone
François est agriculteur biologique depuis plus de 20 ans. Il produit des céréales et des légumineuses. Accompagné par son conseiller bio, Yoan, il met en place les pratiques préconisées par la recherche pour favoriser le stockage du carbone dans les sols, et ainsi améliorer la capacité de ses sols à stocker l’eau, et à être fertile.
Episode 2 : Un élevage qui s’adapte
Damien est éleveur bio de bovin à viande, en région PACA, près de Gap. Le climat de sa région est devenu de plus en plus contraignant pour son élevage. Après avoir constaté la mutation de sa région et de son agriculture : plus industrielle, moins proche de la nature, Damien s’est rapproché d’un collectif d’agriculteurs biologiques accompagnés par François, conseiller élevage en 05.
Episode 3 : S’adapter aux extrêmes climatiques
Marion est éleveuse biologique de chèvres dans le Morbihan. Elle produit elle-même son fromage et le vend en circuit court. Son engagement pour le climat est une évidence. La survie de sa ferme en dépend. Située dans une petite commune du Morbihan, son élevage biologique est de plus en plus contraint par la montée des eaux. Marion et son compagnon Jérôme ont décidé d’être accompagnés par le Groupement Bio du Morbihan pour questionner leur rapport au changement climatique, et apprendre en collectif à être plus résilient.
Episode 4 : Faire le bilan – la Bio et la transition climatique
Ce dernier épisode de la série S’adapter au changement climatique se veut être une extension des épisodes de terrain précédemment cités. La FNAB a souhaité interviewer un expert de la recherche scientifique sur l’agriculture biologique : Pietro Barbieri.
https://shows.acast.com/cultiver-lavenir

https://www.fnab.org/

 « Les fermes bio sont dans une passe très difficile », Reporterre, mai 2023
 23.02.23 La France en passe d’abandonner sa filière bio

Par FNAB

Le dimanche 11 février 2024

Mis à jour le 11 février 2024