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L’Ecologiste - édition française de The Ecologist : Dossier : la Nature, cri d’alarme

21 juillet 2018 "L’Ecologiste" Actualités de la revue : L’appel des forêts

Avec un dossier de fond passionnant sur les forêts, à l’heure de la crise écologique, de la crise à l’ONF et de la crise de la filière bois.

Peut-on concilier protection et production ? Quelle production ? Quelle protection ? Quelles relations avec les forêts ?

http://www.ecologiste.org/contents/fr/p258_LEcologiste_52.html


9 janvier 2018 L’Ecologiste n°50, octobre-décembre 2017 : les relations homme-animal.

Thème du dossier : les relations homme-animal. Que savons-nous aujourd’hui de l’animal ? Quelle est son histoire et la nôtre ? Un extraordinaire tour d’horizon de la biologie à la philosophie. Paru le 7 octobre 2017. Port offert.

Un dossier exceptionnel : les nouveaux regards sur l’animal, avec de grandes signatures. Quelle est la différence entre l’homme et l’animal ? Quelles sont les relations des peuples premiers avec les animaux ? Quelle est la conception de l’animal au Moyen-Âge puis à partir de la rupture du XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui ? Les zoos, qui accueillent des millions de visiteurs, sont-ils utiles ? Qu’est-ce que l’intelligence animale ? Quels droits pour les animaux ? Pourquoi mangeons-nous de la viande ? Pourquoi ne pas en manger ? La viande in vitro est-elle une solution ? Avec également de nombreux articles hors-dossier et les rubriques habituelles, dont la présentation de nombreux nouveaux livres et revues venant de paraître.
http://www.ecologiste.org/contents/fr/p243_L_Ecologiste_50_homme_et_animal.html


24 juin 2016 L’Ecologiste n°47, été 2016

Dossier : comment vivre avec la nature ? Quel est l’état de la faune, de la flore, des écosystèmes... et de l’idée de nature ? Que dit le projet de loi sur la biodiversité en cours de discussion ? Avec de nombreux articles hors dossier. Port offert.

Ouverture.

L’écologie de la santé par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef, p. 3.

Que sait-on aujourd’hui sur les causes des grandes pandémies contemporaines ? A propos du nouvel ouvrage du professeur Belpomme.

Tribunes.

Appel de Beauchastel contre l’école numérique par un collectif d’enseignants, p. 6-7.

Dès la rentrée 2016, un quart des collèges seront équipés de tablettes et tableaux numériques. Des enseignants de quinze lycées lancent un appel à leurs collègues, aux parents et à tous ceux qui refusent la déshumanisation de l’enseignement.

Que sait-on sur la maladie de Lyme ? par Roger Lenglet et Chantal Perrin, p. 8

Par un journaliste-philosophe et une réalisatrice, qui viennent de réaliser une enquête choc sur une maladie dont les statistiques officielles montrent qu’elle s’arrête pile à la frontière française...

Maires, refusez les compteurs connectés ! par Stéphane Lhomme, p. 9

Par un conseiller municipal de Saint Macaire (Gironde), sensible aux libertés publiques et à la santé, et président par ailleurs de l’Observatoire du nucléaire.

Réflexions sur le Brexit, par Helena Norberg Hodge, Rupert Read et Thomas Wallgren, p. 10

Par Helena Norberg Hodge, prix Nobel Alternatif, Rupert Read, membre du Green Party anglais et Thomas Wallgreen, conseiller municipal d’Helsinki.

Présentation de revues

Cette rubrique présente des livraisons récentes de revues dont dans ce numéro 47 deux revues récemment créées, p. 11-12.

Campagnes et analyses

Brève histoire du pétrole, par Sophie Poirot-Delpech, p. 13-14

Le pétrole, c’est beaucoup plus que du pétrole... L’auteur est directrice du département des sciences sociales à la Sorbonne.

Procréation : quelles limites à la technique ? par Jacques Testart, p. 15-18

L’auteur est directeur de recherche honoraire à l’INSERM et président d’honneur de la Fondation Sciences citoyennes.

Haro sur le « développement ». Histoire de La Ligne d’horizon, par Céline Pessis, p. 38-40

L’histoire d’une association qui se consacre à la critique et aux alternatives à ce concept très récent de « développement ». L’auteur est historienne.

Chimie et alchimie, quelle vision du monde ? par Didier Kahn, p. 41-42

La chimie actuelle et sa démesure sont-elles en rupture ou en continuité avec l’antique alchimie ? Réponse d’un spécialiste, directeur de recherches au CNRS.

Le revenu universel, une bonne idée ? par Vincent Cheynet, 43-44

Le revenu universel, c’est-à-dire le versement inconditionnel d’un revenu sans contrepartie, est désormais en discussion sur tout l’échiquier politique. Au lendemain d’un réferendum sur le sujet en Suisse, les réflexions du directeur du journal La Décroissance.

Des collectifs de jardins pour réduire la fracture sociale, par Louiza Boukharaeva et Marcel Marloie, p. 45-50. Les auteurs sont chercheurs au Museum national d’histoire naturelle. Ils présentent les résultats de leurs recherches en Europe et avancent des propositions pour la France.

Suite dans les idées, p. 51

Nous présentons des points forts de l’actualité sur des sujets abordés dans les précédents numéros de L’Ecologiste, p. 61.

Découverte d’un artiste contemporain, p. 52-53

Dans ce numéro, la découverte d’une nature fantastique avec un artiste hors du commun.

Portrait

Hommage à Jean-Marie Pelt (1933-2015), par Jacques Fleurentin, maître de conférences à l’université de Metz, ami et collègue de Jean-Marie Pelt, p. 54-55.

Lectures, p. 56-63

De très nombreux livres analysés dans de nombreux domaines, une mine d’idées ! Essais, mais aussi ouvrages de référence, biographies, pratique, jeunesse, beaux livres, DVD...

Agenda, p. 64-65

Expositions, conférences, colloques, festivals, salons ou foires... p. 64-65

Billet

Evaluation anthropologique du chômage par Alain Hervé, p. 66

Alain Hervé est écrivain.

http://www.ecologiste.org/contents/fr/p225.html


13 mars 2016 L’Ecologiste n°46, janvier-mars 2016

Dossier : l’état de la planète. Les raisons de sa destruction. Hors dossier : le numérique à l’école, le retour du loup en France, le cœur d’un jardin urbain, les transports à Paris, les rubriques habituelles... Port offert.
Ouverture.

L’Accord de Paris : miracle ou mirage ? par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef, p. 3

Que contient réellement l’accord de Paris sur le climat, signé à l’issue de douze jours de nég ociations de la COP21 le 12 décembre 2015 ?

Tribunes

Le climat… et les autres crises par Guillaume Sainteny, p. 6-7

Un pavé dans la mare : la crise climatique, pour essentielle qu’elle soit, n’est pas la seule crise écologique. Et si elle masquait les autres ?

L’Accord de Paris signe-t-il la fin des énergies fossiles ? par Maxime Combes, économiste, p. 8

Nicolas Hulot a déclaré : « l’Accord de Paris sonne le glas des énergies fossiles ». Qu’en est-il vraiment ?

Quel est l’impact du libre-échange sur le climat ? par Geneviève Azam, économiste, porte-parole d’ATTAC, p. 9

TAFTA, CETA... Quels sont les liens entre les accords de libre-échange et la crise climatique ?

Que faire contre l’ubérisation de la société ? Par le rédacteur en chef du magazine The Idler Tom Hodgkinson, p. 10.

En 2016, la plus grande société de taxis au monde n’a aucun taxi... On peut faire le même constat dans d’autres secteurs. Que faire ?

http://ecologiste.org/contents/fr/p224.html


13 septembre 2015 "L’Ecologiste" : les petites fermes peuvent-elles nourrir le monde ?

Le numéro 45 vient de paraître en kiosque. Son dossier : les petites fermes peuvent-elles nourrir le monde ? répond à l’actualité de la crise du monde agricole.

Avec de nombreux articles hors dossier, des présentations de livres et revues, d’un artiste contemporain, le portrait d’une personnalité, des tribunes, chroniques... Le sommaire complet est en ligne, avec achat en ligne possible (port offert).

Le numéro 45 est en kiosque. Où ? Réponse ici.

ACTUALITE. Drame des migrants. Et demain ? Gouverner, c’est prévoir : le nombre de réfugiés climatiques à venir est estimé entre 200 millions et un milliard de personnes. La crise climatique peut aussi engendrer des conflits, ou en aggraver les conséquences. Ainsi la Syrie a été frappée par une sécheresse historique entre 2007 et 2010, chassant 1,5 million d’habitants vers les villes.

ACTUALITE. Nucléaire. Japon. Le gouvernement a relancé un réacteur nucléaire âgé de 31 ans qui a recommencé à produire jeudi 10 septembre, alors que depuis septembre 2013 tous les réacteurs japonais étaient à l’arrêt. France. Le PDG d’EDF a annoncé le 3 septembre un nouveau surcoût et un nouveau délai pour la construction de l’EPR de Flamanville : 10,5 milliards (contre 3 initialement) et une mise en service fin 2018, ce qui paraît un acharnement déraisonnable comme le montre le grand article sur le fiasco mondial de l’EPR dans le nouveau numéro de L’Ecologiste.

FOCUS 1. Renverser nos manières de penser. Un livre de Serge Latouche : où le professeur émérite d’économie, "pape de la décroissance", revient sur son parcours en décrivant également le paysage intellectuel de ces cinquantes dernières années. Il répond aux questions de Daniele Pepino, Thierry Paquot et Didier Harpagès. Comment se libérer des schémas capitalistes et productivistes ? Comment réinventer un nouvel imaginaire ? Comment trouver de nouvelles perspectives existentielles ? Une lecture nourrissante et très instructive. 190 pages petit format, paru en novembre 2014, 5 euros.

FOCUS 2. Une question de taille. Si quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose est tros gros. Dans tous les domaines. Santé, urbanisme, transports, démocratie... C’est plus compliqué ? Oui, mais Olivier Rey l’explique avec une immense clarté. Voilà un livre rare qui vient de paraître, inspiré par Ivan Illich, et qui reprend la réflexion avec une grande ampleur de vue. Voilà un livre qu’il faut absolument prendre le temps de lire.

APPEL A SOUTIEN. Un grand merci à tous ceux qui ont déjà contribué... et à ceux qui contribueront : les petits ruisseaux font les grandes rivières, l’important est de participer. En juillet, L’Ecologiste a lancé et réussi une campagne de financement participatif sur KissKissBankBank en rassemblant 16 206 euros grâce à 265 contributeurs. L’objectif ? Relancer L’Ecologiste en réalisant une nouvelle formule et en améliorant la diffusion en kiosques (mettre les bonnes quantités aux bons endroits).

Nous poursuivons cette campagne sur le site de L’Ecologiste. Cela sera essentiel pour le numéro 46 et pour le hors-série de cette fin d’année.
Nous avons besoin de vous... quel que soit le montant de votre soutien. Vous pouvez donner en ligne ici - et pourquoi pas profiter de l’occasion pour vous abonner, prolonger votre abonnement de 4 ou 8 numéros, ou abonner un proche !

Offres d’abonnement. Abonnez-vous dès aujourd’hui si vous ne l’êtes pas encore !

4 numéros (environ 1 an) : 22,50 euros.
4 numéros + hors-série "100 penseurs" (parution 2015) : 34 euros
8 numéros + hors-série "100 penseurs" (parution 2015) : 51 euros

Librairie en ligne. Frais de port livres : 1 euro pour la France métropolitaine et la Belgique, 2 euros pour l’Union européenne et la Suisse, selon le barrème de La Poste pour le reste du monde.

Commande et/ou don en ligne possibles, paiement sécurisé

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(adresse uniquement pour les commandes : livres, revues, abonnements...)

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Rédaction : BP 1 - 03160 Ygrande.
Tél. 04 70 66 25 43 Fax. 04 70 66 29 12.

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21 juillet 2015 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Trimestriel, en Angleterre depuis 1970, en France depuis 2000. Merci de faire circuler ce courriel

Un grand merci à tous ceux qui ont déjà contribué à notre opération de "financement participatif" : plus de 75% de l’objectif est atteint ce lundi 20 juillet.

Il reste encore quatre jours : un grand merci également à ceux qui vont contribuer - vous peut-être, nous l’espérons. C’est l’occasion de vous abonner, de vous réabonner, de découvrir ou redécouvrir la revue en recevant un ou quelques numéros...

Pour le journaliste et écrivain Fabrice Nicolino : « C’est le moment de casser sa tirelire pour L’Ecologiste » ! Et de préciser : « Ne remettez pas à demain ce qu’il est si facile de faire aujourd’hui »... Dès cinq euros. L’important, c’est de participer : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Tous les détails sont sur cette page.

Vous souhaitez apporter une contribution par chèque : vous pouvez nous l’adresser à L’Ecologiste, Boîte postale n°1, 03160 Ygrande.

FOCUS 1. Canicule au sommet du Mont-Blanc. L’isotherme 0°C, c’est à dire l’altitude à laquelle il fait zéro degré, est habituellement compris dans les Alpes entre 3500 et 4000 mètres. Il vient d’atteindre 5 000 mètres... au delà donc du sommet du Mont-Blanc qui culmine à 4810 mètres.

FOCUS 2. Projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Voilà un symbole : le projet n’a aucun sens économiquement, il détruirait un bocage de grande valeur agronomique et écologique. La décision de l’abandonner paraît une évidence, à quelques mois de l’ouverture à Paris de la grande conférence intergouvernementale sur le climat. Mais tous les recours en première instance des opposants ont été rejetés par le tribunal administratif le vendredi 17 juillet, et le gouvernement a confirmé sa volonté de réaliser ce projet.

FOCUS 3. Stockage de déchets radioactifs lancé. Le 9 juillet au matin, un amendement de dernière minute a été introduit dans le projet de loi Macron pour autoriser le démarrage du projet de stockage de déchets radioactifs à Bure. Quelques heures plus tard, la loi était adoptée grâce à l’article 49.3 de la Constitution, sans vote du Parlement. Et sur cet amendement, sans aucun débat. Un recours auprès du Conseil constitutionnel a été déposé par les parlementaires EELV.

A PARAITRE : Le numéro d’été L’Ecologiste, dont le dossier porte sur les petites fermes : dans le monde ou en France, elles sont bien plus productives que les grandes et socialement bien plus bénéfiques. Hors dossier, de nombreux articles sur des sujets clefs ainsi que les rubriques habituelles.

Pour vous abonner ou prolonger votre abonnement en ajoutant si vous le souhaitez un don : vous pouvez le faire en ligne ou par courrier à l’adresse : L’Ecologiste Bureau B1397 - 60643 Chantilly :

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7 juillet 2015 Une nouvelle formule pour L’Ecologiste, la revue de référence sur l’écologie

Nous avons besoinVisuel du projet de nouvelle formule de vous.

La revue L’Ecologiste est extraordinaire nous disent de nombreux lecteurs... que nous remercions vivement.

Elle peut encore être améliorée, gagner de nouveaux lecteurs, de nouveaux abonnés.

C’est pourquoi nous vous proposons de soutenir notre projet de nouvelle formule par un financement participatif dès 5 euros. L’important, c’est de participer : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Tous les détails sont sur cette page.

Notre projet repose sur l’amélioration de la maquette et l’augmentation du nombre de parutions, pour arriver à quatre numéros + 1 hors-série par an.

Notre projet a été accepté par la principale plateforme de "crowdfunding" en France, dénommée "Kisskissbankbank".

Nous vous remercions vivement pour votre aide.

Le financement participatif ou crowdfunding en anglais est un don avec contrepartie matérielle ou symbolique, qui sont détaillées sur le site Kisskissbankbank. Il est aussi possible de donner sans contrepartie.

Nous recherchons 15 000 euros, ce qui représente en moyenne environ 250 donateurs, le don moyen d’après cette plateforme étant de 60 euros : chaque donateur compte, nous comptons sur vous !

Vous souhaitez apporter une contribution par chèque : vous pouvez nous l’adresser à L’Ecologiste, Boîte postale n°1, 03160 Ygrande.

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24 mai 2015 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Trimestriel, en Angleterre depuis 1970, en France depuis 2000.
Merci de faire circuler ce courriel

Le numéro 44 avec son dossier sur le nucléaire est encore disponible sur commande. Avec de nombreux articles hors dossier, des présentations de livres et revues, tribunes, chroniques... Indispensable ! Avec de nombreux articles hors dossier, sommaire complet en ligne, avec achat en ligne possible (port offert).

Le numéro 45 paraîtra en juin.

ACTUALITE. Poisson rouge. Microsoft vient de réaliser une étude montrant que la capacité de concentration d’un homme serait désormais inférieure à celle d’un poisson rouge. De quel homme s’agit-il ? D’un Canadien moyen sur lequel l’étude a été réalisée, hyperconnecté donc à toutes sortes d’écrans. Ces technologies "changent notre cerveau" affirme Microsoft. Au moins, on ne pourra pas dire que l’on n’a pas été prévenus. La capacité de concentration est ainsi passée de 12 secondes en 2000 à huit aujourd’hui - contre neuf pour un poisson rouge. Au passage, notons que ce pauvre poisson rouge a certainement des capacités très supérieures dans son milieu naturel que dans un bocal. Que faire ? Pour maintenir ou développer sa capacité de concentration, rien ne vaut la lecture... sur papier. Par exemple, vous pouvez vous abonner à L’Ecologiste !

ACTUALITE. Nucléaire. Le vote solennel de la loi sur la "transition énergétique" aura lieu mardi 26 mai. Restons sur le seul aspect du nucléaire. D’ores et déjà, les députés ont adopté de façon définitive cette semaine d’une part le maintien de la capacité nucléaire à son exact niveau actuel et d’autre part le passage de la part relative du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% d’ici 2025. Pour que ces deux objectifs soient cohérents, il faudrait mathématiquement que la production totale d’électricité augmente de 50% d’ici à 2025, ce qui est déjà étonnant. De plus, un autre objectif adopté est la baisse de la consommation d’énergie de 20% d’ici 2030... Un poisson rouge n’a peut-être pas le temps de remarquer ces contradictions, mais un député ? A noter un vote particulièrement clair : un amendement EELV visant à adopter l’objectif de 0% de nucléaire à l’horizon 2040 a été rejeté. Le dossier de L’Ecologiste n°44 fait le point sur ce dossier vital du nucléaire.

A saisir, bonne affaire de printemps. Nous vous proposons une réduction de 30% sur l’excellent livre de Bénédicte Magnier paru en 2012, véritable tour du monde des alternatives dans tous les domaines (frais de port 1 euro pour France et Belgique, 2 euros pour la Suisse, autres pays barême de La Poste calculé en ligne) :

Un million de révolutions tranquilles, tour du monde des alternatives par la journaliste Bénédicte Manier (novembre 2012), seize euros au lieu de vingt-trois.

FOCUS 1. Renverser nos manières de penser. Un nouveau livre de Serge Latouche : où le professeur émérite d’économie, "pape de la décroissance", revient sur son parcours en décrivant également le paysage intellectuel de ces cinquantes dernières années. Il répond aux questions de Daniele Pepino, Thierry Paquot et Didier Harpagès. Comment se libérer des schémas capitalistes et productivistes ? Comment réinventer un nouvel imaginaire ? Comment trouver de nouvelles perspectives existentielles ? Une lecture nourrissante et très instructive. 190 pages petit format, paru en novembre 2014, 5 euros.

FOCUS 2. Une question de taille. Si quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose est tros gros. Dans tous les domaines. Santé, urbanisme, transports, démocratie... C’est plus compliqué ? Oui, mais Olivier Rey l’explique avec une immense clarté. Voilà un livre rare qui vient de paraître, inspiré par Ivan Illich, et qui reprend la réflexion avec une grande ampleur de vue. Voilà un livre qu’il faut absolument prendre le temps de lire.

FOCUS 3. Vandana Shiva, pour une désobéissance créatrice.. Un nouveau livre de Vandana Shiva, l’une des principales figures planétaires de l’écologie et de la lutte contre la marchandisation du monde. C’est aux confins nord de l’Inde dans l’Uttarakand, entre la vallée du Gange et du Yamuna, le Tibet et le Népal, que Vandana Shiva a fondé un sanctuaire de la biodiversité sauvage et semencière, mettant en pratique ses idées. Dans ce livre d’entretiens avec Lionel Astruc, l’héritière de Gandhi expose en détail sa vision du monde et ses combats. Elle aborde également longuement l’écoféminisme, ce lien profond entre les femmes et la nature, et le rôle qu’il pourrait jouer demain dans la société. Une lecture indispensable ! 192 pages format classique, préface d’Olivier de Schutter, paru en novembre 2014, 19 euros.

Offres d’abonnement. Abonnez-vous dès aujourd’hui si vous ne l’êtes pas encore !

4 numéros (environ 1 an) : 22,50 euros.
4 numéros + hors-série "100 penseurs" (parution 2015) : 34 euros
8 numéros + hors-série "100 penseurs" (parution 2015) : 51 euros

www.ecologiste.org


1er avril 2015 "L’Ecologiste" EXCLUSIF. Interview de François Hollande sur l’écologie.

Nous remercions vivement le président de la République d’avoir trouvé quelques instants pour répondre aux questions de L’Ecologiste ce mercredi matin. Nos questions sont directes, ses réponses le sont tout autant. Voici l’interview intégrale.

L’Ecologiste.M. le président, que pensez-vous de la déclaration de Manuel Valls la semaine dernière aux agriculteurs de la FNSEA : « Vous êtes les meilleurs écologistes de France » ?

François Hollande. Merci pour cette question. Cette petite confusion ne vous a pas échappé. Mal informé, en pleine campagne électorale, Manuel Valls a cru tout naturellement qu’il s’adressait à la Fédération des agriculteurs biologiques. Car de manière générale, comme vous le savez, j’ai lancé un grand plan pour l’agriculture biologique, le plan Ambition Bio 2017 qui vise au doublement des surfaces en bio d’ici fin 2017.

L’Ecologiste. Justement, M. le président, un décret de votre gouvernement du 7 mars 2015 prévoyait de réduire d’un quart les subventions aux agriculteurs biologiques…

François Hollande. Là encore, il s’agit d’une toute petite confusion. Un fonctionnaire maladroit aura écrit par erreur « agriculteur biologique » au lieu d’ « agriculteur utilisateur de pesticides ». Car c’est un engagement que j’ai annoncé en février, de réduire non pas d’un quart mais carrément de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2025.

http://www.thierry-jaccaud.com/2015/04/01/exclusif-interview-de-francois-hollande-sur-l%E2%80%99ecologie/


19 mars 2015 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

L’Ecologiste n°44, janvier-mars 2015
Dossier : pourquoi sortir du nucléaire ? Avec de nombreux articles hors dossier et les rubriques habituelles. Une lecture indispensable ! Port offert.

Sommaire

Ouverture. Toute la nature est en clameurs, par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef de L’Ecologiste, p. 3.

Tribunes

La chute du pétrole, analyse par Mae-Wan Ho, directrice de l’ONG Institute of Science in society, p. 6-7

OGM : alerte générale ! Par Christian Berdot, référent OGM des Amis de la Terre, p. 8.

Pourquoi voyager sans moteur ? par Alexis Loireau, rédacteur en chef des Carnets d’Aventure, p. 9

La proximité, pourquoi ? par Bernard Farinelli, directeur des affaires économiques dans une collectivité locale, p. 10

Présentations de revues, p. 11-12

Portrait.

Une intellectuelle aussi connue aux Etats-Unis qu’inconnue en France, par Jean-Louis Gueydon, président de la Fondation pour une terre humaine, p. 13-14

Campagnes et analyses

Réensauvager la parole écologiste par G. Monbiot, écrivain et éditorialiste, p. 15-16

Bétail, hommes et PMA par Antoine Costa, réalisateur, p. 17

Comment Bill Gates finance la biopiraterie, par A. Breasley, qui travaille pour l’ONG indonésienne Mantasa et O. Tickell journaliste à The Ecologist, p. 18

Le climat, l’incertitude et l’ignorance, par R. Pancost, professeur de biochimie à l’université de Bristol et S. Lewandowsky, président du département de psychologie cognitive à l’université de Bristol, p. 39-40

Du refus des machines du XVIIIe à nos jours, par Alain Gras, professeur émérite à la Sorbonne, p. 41-45.

Découverte d’un artiste

L’univers huichol, par Michel Perrin, ethnologue, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, p. 46-47

Suite dans les idées, p. 48

Présentation de livres récemment parus, p. 49-59

De très nombreux livres analysés dans de nombreux domaines, une mine d’idées ! Essais, mais aussi ouvrages de référence, pratique, jeunesse, beaux livres, DVD...

Agenda, p. 60-61

L’Ecologiste au quotidien.

Fruits et légumes du jardin ou du marché : ils sont si familiers que l’on a oublié qu’ils pouvaient présenter des dangers certains s’ils sont mal utilisés. Comment consommer sans risques fruits et légumes ? Par Michel Botineau, professeur des universités en botanique, docteur en pharmacie, p.62-65

Billet d’Alain Hervé

Le climat aux trousses, p. 66

http://ecologiste.org/contents/fr/p210_L%27Ecologiste_n%C2%B044.html


27 février 2015 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Un numéro exceptionnel. Alors que le Parlement veut relancer le nucléaire sous couvert de "transition énergétique" (sic), sans diminuer d’un seul watt la capacité nucléaire française, le dossier de L’Ecologiste numéro 44 fait le point. Quelle est la probabilité d’accident ? Le véritable état du parc nucléaire dans le monde ? Ses coûts ? Peut-on gérer les déchets ? Peut-on faire confiance aux normes radiologiques ? Que se passe-t-il au Japon ? Que se passe-t-il en Allemagne ? Indispensable ! Avec de nombreux articles hors dossier, sommaire complet en ligne, avec achat en ligne possible (port offert).

Dans quel kiosque trouve-t-on L’Ecologiste ? Vous pouvez le savoir en allant sur notre site, en cliquant sur "kiosque" et en indiquant la commune souhaitée : vous saurez quels sont les kiosques qui diffusent l’Ecologiste dans cette commune.

FOCUS 1. Renverser nos manières de penser. Un nouveau livre de Serge Latouche : où le professeur émérite d’économie, "pape de la décroissance", revient sur son parcours en décrivant également le paysage intellectuel de ces cinquantes dernières années. Il répond aux questions de Daniele Pepino, Thierry Paquot et Didier Harpagès. Comment se libérer des schémas capitalistes et productivistes ? Comment réinventer un nouvel imaginaire ? Comment trouver de nouvelles perspectives existentielles ? Une lecture nourrissante et très instructive. 190 pages petit format, paru en novembre 2014, 5 euros.

FOCUS 2. Une question de taille. Si quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose est tros gros. Dans tous les domaines. Santé, urbanisme, transports, démocratie... C’est plus compliqué ? Oui, mais Olivier Rey l’explique avec une immense clarté. Voilà un livre rare qui vient de paraître, inspiré par Ivan Illich, et qui reprend la réflexion avec une grande ampleur de vue. Voilà un livre qu’il faut absolument prendre le temps de lire.

FOCUS 3. Vandana Shiva, pour une désobéissance créatrice.. Un nouveau livre de Vandana Shiva, l’une des principales figures planétaires de l’écologie et de la lutte contre la marchandisation du monde. C’est aux confins nord de l’Inde dans l’Uttarakand, entre la vallée du Gange et du Yamuna, le Tibet et le Népal, que Vandana Shiva a fondé un sanctuaire de la biodiversité sauvage et semencière, mettant en pratique ses idées. Dans ce livre d’entretiens avec Lionel Astruc, l’héritière de Gandhi expose en détail sa vision du monde et ses combats. Elle aborde également longuement l’écoféminisme, ce lien profond entre les femmes et la nature, et le rôle qu’il pourrait jouer demain dans la société. Une lecture indispensable ! 192 pages format classique, préface d’Olivier de Schutter, paru en novembre 2014, 19 euros.

http://ecologiste.org/contents/fr/p210_L%27Ecologiste_n%C2%B044.html


10 novembre 2014 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

FOCUS 1. Au sommaire de L’Ecologiste : un dossier, l’Océan. Avec, enfin, des mesures spectaculaires que nous vous présentons, proposées par des personnalités internationales de haut niveau. Avec de nombreux articles originaux hors dossier. Le sommaire détaillé est en ligne.

FOCUS 2. Sivens, le PS et l’UMP. Grâce au rapport d’experts du ministère de l’Ecologie publié le 27 octobre, chacun devrait savoir que le barrage de Sivens c’est 8,5 millions d’argent public pour 30 agriculteurs : à l’évidence donc, un gaspillage d’argent public. Plutôt que de reconnaître le caractère insensé de ce projet, les ténors du PS et de l’UMP ont inventé d’autres raisons pour justifier ce barrage, parfaitement farfelues.

Le premier ministre Manuel Valls comme le porte-parole du PS ont ainsi affirmé que ce barrage servirait à alimenter Montauban en eau potable - pas une goutte du barrage n’est destinée à un tel usage. Luc Chatel, secrétaire général de l’UMP, a quant à lui affirmé défendre les sources d’énergie renouvelables et donc ce barrage... qui pourtant n’est en rien un barrage hydroélectrique et ne produira pas un joule d’énergie. Localement, droite et gauche ont voté et défendent toujours ce projet de barrage, non plus tellement sur le fond, mais avec l’argument que si on commence par remettre en cause ce projet, on pourrait aussi remettre en cause d’autres projets, et alors, où s’arrêterait-on !

Voilà bien la question clef. En effet, de très nombreux autres projets d’aménagement en France sont tout aussi économiquement et écologiquement absurdes. La Cour des Comptes elle-même vient de contester dans un rapport paru le 17 octobre les projets de nouvelles lignes de TGV pour quelques dizaines de milliards d’euros. Lobbyng des élus locaux, complicité de l’Etat, surestimation des trafics, catastrophe économique : Sivens n’est que la pointe de l’iceberg.

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9 septembre 2014 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Vient de paraître. L’Ecologiste n° 43,
en kiosque ou sur commande

Un magazine trimestriel, indépendant, en Angleterrre depuis 1970 et depuis l’an 2000 en France. Si vous n’êtes pas encore abonné, découvrez nos offres ici !

FOCUS 1. Comment les produits chimiques ont-ils envahi la planète : voilà le sujet du nouveau livre-choc de Fabrice Nicolino titré Un empoisonnement universel. Pourquoi et comment cette industrie a-t-elle pu diffuser plus de 70 millions de molécules dans l’eau, l’air, le sol, les aliments, le corps humain ? Voilà un tableau complet, sans précédent, à paraître le 17 septembre 2014. Vous pouvez le commander dès à présent, il vous sera livré pour le jour de parution.

FOCUS 2. Le sujet du dossier de L’Ecologiste : l’Océan. Avec, enfin, des mesures spectaculaires que nous vous présentons, proposées par des personnalités internationales de haut niveau, qui devraient être discutées à l’ONU cet automne. Avec un article choc de Claire Nouvian qui explique pourquoi la pêche en eau profonde n’est pas encore interdite. Et d’autres articles sur l’importance des requins, le rôle extraordinaire des méduses, où en est la "plastisphère", le point sur les poissons transgéniques...

FOCUS 3. Hors dossier, on trouvera par exemple le premier article de fond dans la presse française sur la protection de l’eau potable de Paris par l’agroforesterie ; comment lutter éfficacement contre l’effet de serre ; les grandes ONG sont-elles devenues des multinationales comme les autres ? ; l’incroyable marché de la procréation artificielle... avec les rubriques habituelles (8 pages d’analyses de livres, côté pratique les neuf mythes du jardinage selon l’un des meilleurs jardiniers bio anglais, les tribunes sur l’actualité, l’agenda...) et une nouvelle rubrique de découverte d’un artiste contemporain.

http://www.ecologiste.org/index.html


12 juillet 2014 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

En kiosque
L’Ecologiste n°42 : comment habite r aujourd’hui ?

*Sommaire*
http://ecologiste.org/contents/fr/p202_L%27Ecologiste_n%C2%B042.html

*Edito*
La transition, c’est maintenant par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef, p. 3

Tribunes
2014 : année internationale de l’agriculture familiale par Silvia Pérez
Vitoria, économiste, p. 6-7

Contre le chômage : les petites fermes par Vandana Shiva, prix Nobel
Alternatif, p. 8

Comment le TTIP saperait les lois nationales par Zac Goldsmith, député
britannique, p. 9

OGM : la pomme qui ne brunit pas par Christopher Derrett, arboriculteur,
p. 10

Présentations de revues, p.11-12

*Campagnes & Analyses*

Krill : la dernière ressource naturelle encore intacte par Pierre Mollo,
enseignant-chercheur et Anne Noury, réalisatrice de documentaires, p. 13-14

Peut-on comparer l’homme et l’animal ? par Franck Cézilly, professeur à
l’université de Bourgogne, p. 15-16

Le Réseau Mémoire de l’environnement par Dominique Allan Michaud,
sociologue, p. 17-18

Les deux voyages par Bernard Charbonneau (1910-1996), p. 19-20.

*Informatique ou liberté ? par le Groupe Marcuse, p. 40-41*

*Internet est-il un progrès ? par Peter K. Fallon, professeur à
l’université de Chicago, auteur de Cultural Defiance, Cultural Deviance,
p. 42-44.*

Qu’est-ce que l’Anthropocène ? par Alain Gras, professeur émérite à la
Sorbonne, p. 45-48

Où en sont les enfants de Tchernobyl ? par Yves Lenoir, président de
l’association Les Enfants de Tchenobyl-Belarus, p. 49-51

Vous avez dit ‘théorie du genre’ ? par Vincent Cheynet, directeur du
journal La Décroissance, p. 52-53.

*Portrait*

Hans Herren, un père de la lutte biologique par la Fondation pour le
prix Nobel alternatif, p. 54-55

Lectures, p. 56-63
Près de cinquante livres de qualité venant de paraître ont été lus et
vous sont présentés. Tous montrent la réconfortante vigueur actuelle de
la réflexion et des pratiques écologiques. Essais, ouvrages de
référence, pratique, livres pour les enfants, beaux livres, la nature en
régions...

*Agenda, p. 64-65*

*Billet*
Parlons des bêtes et des bêtes par Alain Hervé, écrivain, p. 66

*DOSSIER Comment habiter aujourd’hui ?*

Krill : la dernière ressource naturelle encore intacte par Pierre Mollo
et Anne Noury, p. 13-14

La maison cosmique, par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef, p. 22-25

Contre les gratte-ciel : l’humain est d’abord un terrien par Thierry
Paquot, professeur à l’Institut d’urbanisme de Paris, p. 26-27.

Villes : comment les écologiser ? par Florence Leray, philosophe, p. 28-30

Les vertus des peintures et enduits naturels par Bruno Gouttry, artisan,
p. 37- 38

Quels outils juridiques pour maîtriser l’urbanisme ? par Maxime Flamant,
de l’association FRAPNA, p. 39

http://ecologiste.org/contents/fr/p202_L%27Ecologiste_n%C2%B042.html


9 mai 2014 L’Ecologiste n°42, printemps 2014 La transition, c’est maintenant

Dossier : comment habiter aujourd’hui ? Avec de nombreux articles hors dossier. A commander dès maintenant, port offert !

Sommaire

Ouverture

La transition, c’est maintenant par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef, p. 3

Tribunes

· 2014 : année internationale de l’agriculture familiale par Silvia Pérez Vitoria, économiste, p. 6-7

· Contre le chômage : les petites fermes par Vandana Shiva, prix Nobel Alternatif, p. 8

· Comment le TTIP saperait les lois nationales par Zac Goldsmith, député britannique, p. 9

· OGM : la pomme qui ne brunit pas par Christopher Derrett, arboriculteur, p. 10

Présentations de revues, p. 11-12

Campagnes & Analyses

· Krill : la dernière ressource naturelle encore intacte par Pierre Mollo, enseignant-chercheur et Anne Noury, réalisatrice de documentaires, p. 13-14

· Peut-on comparer l’homme et l’animal ? par Franck Cézilly, professeur à l’université de Bourgogne, p. 15-16

· Le Réseau Mémoire de l’environnement par Dominique Allan Michaud, sociologue, p. 17-18

· Les deux voyages par Bernard Charbonneau (1910-1996), p. 19-20.

· Informatique ou liberté ? par le Groupe Marcuse, p. 40-41

· Internet est-il un progrès ? par Peter K. Fallon, professeur à l’université de Chicago, auteur de Cultural Defiance, Cultural Deviance, p. 42-44.

· Qu’est-ce que l’Anthropocène ? par Alain Gras, professeur émérite à la Sorbonne, p. 45-48

· Où en sont les enfants de Tchernobyl ? par Yves Lenoir, président de l’association Les Enfants de Tchenobyl-Belarus, p. 49-51

· Vous avez dit ‘théorie du genre’ ? par Vincent Cheynet, directeur du journal La Décroissance, p. 52-53.

Portrait

· Hans Herren, un père de la lutte biologique par la Fondation pour le prix Nobel alternatif, p. 54-55

Lectures, p. 56-63

Près de cinquante livres de qualité venant de paraître ont été lus et vous sont présentés. Tous montrent la réconfortante vigueur actuelle de la réflexion et des pratiques écologiques. Essais, ouvrages de référence, pratique, livres pour les enfants, beaux livres, la nature en régions...

Agenda, p. 64-65

Billet. Parlons des bêtes et des bêtes par Alain Hervé, écrivain, p. 66

http://ecologiste.org/contents/fr/p202_L%27Ecologiste_n%C2%B042.html


20 novembre 2013 L’Ecologiste n°41, Automne 2013

Dossier : Rivières. Congo, Amazone, Europe : le retour de la Banque mondiale et des projets de barrages. La résistance, les alternatives. Nombreux sujets hors dossier et les rubriques habituelles. Port offert.

Ouverture

Une décision judiciaire historique par Thierry Jaccaud, p. 3

La décision peut-être la plus importante de toute l’histoire de la protection de la nature et de l’environnement.

Tribunes

Le scandale des perturbateurs endocriniens par André Cicolella, p. 6-7

Président du Réseau Environnement Santé et spécialiste des perturbateurs endocriniens, il vient de publier Toxique Planète, livre magistral sur la pollution de notre environnement.

Réponse aux partisans des OGM par Satish Kumar, p. 8

En Europe, le ministre de l’environnement du Royaume-Uni est un des plus virulents défenseurs des OGM. Réponse, par l’une des grandes personnalités écologistes de la planète.

Appel à la mobilisation contre la PAC par José Bové, p. 9

Le député européen explique en quoi consiste la déclinaison française de la nouvelle PAC. Et appelle à se mobiliser pour de nouvelles mesures françaises.

Abatage rituel : où en est-on ? par Frédéric Freund, p. 10

Le directeur de l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir fait le point sur les pratiques et la législation.

http://ecologiste.org/contents/fr/p187_L%27Ecologiste_n%C2%B041.html


15 juillet 2013 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Nouveau numéro, en kiosque
L’Ecologiste n°40 vient de paraître en kiosque. Le sujet du dossier ? L’agriculture biologique. Plus la ferme est petite, plus elle est productive ; les solutions d’avenir ; l’agroforesterie ; les terres... aux paysans et non pas aux multinationale. Les sujets hors-dossier ? La forêt tropicale, avec un grand entretien avec Francis Hallé ; un portrait biographique de Satish Kumar, l’une des grandes personnalités du monde de l’écologie au niveau international ; une analyse du discours des associations aujourd’hui sur la nature ; les dégâts des essais nucléaires à Mururoa ; l’industrie de la viande quelques mois après le scandale des lasagnes au cheval ; le transport maritime menace pour les océans ; comment résister en Pologne ; un essai sur la nature de la filiation... et le rubriques habituelles, avec de très nombreux nouveaux livres analysés et présentés.

http://www.ecologiste.org/index.html


12 décembre 2011 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

L’Ecologiste lance sa nouvelle formule. Nombreuses interviews, deux dossiers : l’un sur l’observation de la nature (18 pages), l’autre sur les OGM (15 pages) avec les rubriques habituelles, tribunes, campagnes et analyses, présentations de livres et revues...

L’Ecologiste numéro 35 est disponible chez votre marchand de journaux.

Offre d’abonnement : 1 an quatre numéros nouvelle formule, seulement 22,50 euros, tarif inchangé.

Rédaction : BP 1 - 03160 Ygrande. Tél. 04 70 66 25 43 Fax. 04 70 66 29 12. Abonnements, commande de livres et de numéros : 18-24 quai de la Marne 75164 Paris Cedex 19

http://www.ecologiste.org/contents/fr/d1.html


11 juin 2010 "L’Ecologiste" Actualités de la revue L’Ecologiste n°31

Dossier : Retrouver la nature. Un dossier passionnant : comment éveiller et s’éveiller à la nature ? Comment retrouver les rythmes de la nature ? Quelles sont les vertus pour la santé physique et psychique d’une vie au contact de la nature ? Quelle culture pour vivre en harmonie avec la nature ? Quelle nature : proche ou lointaine ?

Hors dossier : un quizz complet sur les éoliennes : les connaissez-vous vraiment ? Des mesures simples pour relocaliser l’économie, les vertus de l’allaitement, comment sauver réellement les baleines, pourquoi l’âge des réacteurs nucléaires est-il inquiétant... et les rubriques et chroniques habituelles : huit pages de présentation de livres et revues, l’écologiste au quotidien... Revue disponible en kiosque ou sur commande, port offert.

http://www.ecologiste.org/contents/fr/p147.html


1er juin 2007 "L’Ecologiste" Actualités de la revue L’Ecologiste n°22

L’Ecologiste n°22 est paru,
en kiosque jusqu’à fin juillet.

Et tout d’abord, un anniversaire : le centième anniversaire de la naissance de Rachel Carson, née en 1907. Un article de L’Ecologiste n°22 rappelle les grands moments de la vie de cette figure mythique de la lutte contre les pesticides.
Le dossier de ce numéro est consacré à la santé. Comment agir pour l’améliorer ? Pour le nouveau L’Ecologiste n°22président de la République, les problèmes et donc les solutions sont principalement d’ordre génétique. "Prenez les fumeurs dit Nicolas Sarkozy. Certains développenet un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense." (Philosophie magazine n°8, mars 2007). Le dossier de L’Ecologiste montre au contraire que la part de l’environnement est immense : l’hérédité ne fait pas tout. Ainsi, l’influence de l’alimentation non seulement sur notre santé physique mais aussi sur notre santé mentale et notre comportement est spectaculaire. Le dossier de l’Ecologiste présente des études anglosaxonnes inédites en France sur ce sujet. Et insiste sur les découvertes du professeur Séralini sur les dangers des OGM sur la santé. La pollution doit être combattue par des mesures concrètes, dont un panel est présenté. Loin des rêves du tout génétique de la "biologie de synthèse" que l’on découvre avec stupeur, les médecines douces, alternatives ou traditionnelles devraient être soutenues : L’Ecologiste publie un Manifeste pour une médecine écologique rédigé par les principaux acteurs du secteur. Et montre par l’exemple que les médecines alternatives peuvent être efficaces. A découvrir aussi dans ce dossier, l’automédication... animale !

Hors dossier, on lira notamment des articles passionnants sur les biocarburants. Non seulement leur culture commence à affamer le monde dès aujourd"hui, mais les industriels espèrent faire accepter les OGM via l’argument massue : si vous voulez rouler, acceptez la culture de biocarburants productifs... génétiquement modifiés ! A lire également dans ce numéro, des articles sur la victoire des Bushmen au kalahari, sur le fournisseur d’électricité écologique Enercoop, sur les dangers sociaux des nouvelles techniques de communication comme Internet ou le téléphone portable... ... et une savoureuse bande dessinée de l’association Survival international sur le "développement durable". Sommaire complet sur www.ecologiste.org
*
www.ecologiste.org
Rédaction : 25, rue de Fécamp - 75012 Paris. Tél. 01 46 28 70 32 - Fax 01 43 47 03 38Abonnements, commande n° et livres : 18-24 quai de la Marne - 75164 Paris Cedex 19
Courriel : contact ecologiste.org - Site Internet : www.ecologiste.org
Directeur de publication : Teddy Goldsmith.
Rédacteur en chef : Thierry Jaccaud.
*

Le livre Pesticides. Révélations sur un scandale français (Fayard, 2007), paru en mars, est une lecture indispensable ! Vous pouvez le commander en ligne


15 février 2007 "L’Ecologiste" Actualités de la revue L’Ecologiste n°21. Dossier : comment se passer des pesticides ?

L’Ecologiste n°21. Dossier : comment se passer des pesticides ?

En kiosque jusqu’à fin mars

Peut-on se passer des pesticides ? Oui ! Un dossier de 32 pages qui propose un tour d’horizon complet. Avec des spécialistes de chaque secteur, des articles clairs et passionnants.

Au jardin ou en viticulture, en élevage ou au verger, à la maison ou en grandes cultures, pour la production de semence ou de miel, pour les espaces verts ou la lutte contre le paludisme. Avec des spécialistes de chaque domaine pour exposer clairement l’état actuel des alternatives. A lire également, les articles hors dossier et les rubriques habituelles !


12 janvier 2007 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

L’Ecologiste n° 21
Trimestriel, en kiosque jusqu’à fin mars 2007
ou sur commande, 6 ?

Sommaires complets + librairie sur : www.ecologiste.org

Dossier : un monde sans pesticides

Peut-on se passer des pesticides ? Oui, et dans tous les domaines ! Une
démarche d’autant plus urgente que la France détient le triste record
européen de consommation de pesticides, utilisés à 90 % par l’agriculture.
La France est également très en retard en matière d’agriculture biologique :
seuls 2 % de la surface agricole utile lui sont consacrés. Enfin, l’Hexagone
est également lanterne rouge en matière d’agriculture dite « intégrée »,
première étape qui permet déjà une réduction de 25 à 80 % de l’utilisation
des pesticides. Bref, en France les pesticides sont encore massivement
utilisés. Or le dossier de L’Ecologiste montre en 32 pages que, dans tous
les secteurs où sont utilisés les pesticides, des alternatives viables et
crédibles existent. Au jardin ou en viticulture, en élevage ou au verger, à
la maison ou en grandes cultures, pour la production de semence ou de miel,
pour les espaces verts ou la lutte contre le paludisme. Le dossier de
L’Ecologiste a fait appel à des spécialistes de chaque domaine pour exposer
clairement l’état actuel des alternatives. Agriculteurs biologiques bien
sûr, chercheurs de l’INRA, du CNRS, de l’université, associatifs, ingénieurs
agronomes.

Et pour promouvoir toutes ces alternatives, on découvrira dans L’Ecologiste
la présentation de la Semaine pour les alternatives aux pesticides organisée
du 20 au 31 mars 2007 par une centaine d’associations coordonnées par le
MDRGF, association avec laquelle le dossier de L’Ecologiste a été réalisé.

A lire également dans ce numéro :

Une analyse des propositions de Nicolas Hulot, l’histoire de la première
multinationale, les bienfaits de l’allaitement, la genèse des Amis de la
Terre racontée par l’un de ses fondateurs, le microcrédit mérite-t-il un
prix Nobel ?... et les rubriques habituelles !

***
Rédaction : 25, rue de Fécamp - 75012 Paris. Fax 01 43 47 03 38
Abonnements, commande n° et livres : 18-24 quai de la Marne - 75164 Paris
Cedex 19
Courriel : contact ecologiste.org - Site Internet : www.ecologiste.org


23 novembre 2006 "L’Ecologiste" Actualités de la revue

L’Ecologiste n°20 est paru,
en kiosque !

Un riche dossier sur « l’habitat écologique ». Quels matériaux ? Quelles techniques ? Comment vivre en harmonie avec son environnement ? Car l’habitat écologique est un véritable « art d’habiter ».

Hors dossier, on lira notamment : un article sur le scandale des projets de mines de charbon en France... où l’Etat est même actionnaire du plus important de ces projets ; un hommage à Solange Fernex (1934-2006) ; une analyse de la vision du monde des multinationales des bio et nanotechnologies ; comment lutte le lobby des pesticides... contre l’ortie ; l’étonnante renaissance de la faux ; la redécouverte d’un pionnier du syndicalisme paysan, également l’un des grands écrivains du XXe siècle : Emile Guillaumin ; que pensent les Japonais de la chasse à la baleine ? Et les rubriques habituelles !

Sommaire complet et commande du numéro

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LIBRAIRIE DE L’ECOLOGISTE : une sélection
Voir tous les titres proposés dans la revue ou sur le site Internet

Si tous les habitants de la planète consommaient comme des Français, il faudrait deux planètes de plus ! Comment organiser la décroissance ?

Vient de paraître ! Le livre de Serge Latouche, professeur émérite d’économie à Paris Sud, est la référence sur le sujet. Une vaste synthèse qui propose d’autres fondements pour les sociétés, au Nord comme au Sud, libérée du totalitarisme de l’économie et du développement.

Pour commander, port offert

Qu’est-ce que l’écologie ? L’une des principales figures du mouvement écologique international répond : il s’agit d’une nouvelle vision du monde.

Vient de paraître ! Dans ce livre richement documenté, Edward Goldsmith nous ramène aux origines de l’écologie, lorsque les premiers scientifiques commencèrent à comprendre l’organisation du vivant. On découvrira comment les notions d’harmonie, de communauté, de coopération furent ensuite oubliées avec le développement de la société industrielle, pour renaître enfin aujourd’hui. Sept essais sur l’écologie, l’évolution, l’éthique pour comprendre le monde d’aujourd’hui... et préparer celui de demain !

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Le meilleur livre disponible aujourd’hui sur « l’état de la planète » interroge également la mystique progressiste. Le progrès a fait des merveilles, mais l’exploit a un revers. Comment réagir... sans devenir réactionnaire ?

Un livre très agréable à lire de Jean-Paul Besset, ancien rédacteur en chef au journal Le Monde. Un point complet sur l’état des écosystèmes et des menaces qui pèsent sur eux. Et une réflexion stimulante pour sortir de ce qu’enseignent la plupart des penseurs libéraux et marxistes : il est temps de prendre conscience que l’homme n’est pas étranger à la nature ! Un livre essentiel et bien référencé.

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guerir.jpgVaincre le cancer ou s’en protéger : c’est possible. A condition de changer notre approche de la maladie.

Trois livres en un : comment guérir du cancer avec la médecine classique - car si le nombre de cancers est de plus en plus grand, le taux de véritables guérisons a également augmenté ; les causes environnementales de la maladie, 30 règles pratiques pour prévenir le cancer, par Dominique Belpomme, professeur de cancérologie.

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paysans.jpgLes paysans sont de retour, de Silvia Pérez-Vitoria.

Pour comprendre l’évolution du monde agricole - c’est-à-dire aujourd’hui encore la moitié de l’humanité. Un livre qui parle de la nature, de la terre, des arbres. D’un autre rapport au travail, à la technique, à l’échange. Passionnant !

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www.ecologiste.org


16 avril 2006 > "L’Ecologiste" Actualités de la revue

Bonjour,

Je vous recommande le dernier l’Ecologiste n°18

Ce numéro comprend un dossier sur la relocalisation de l’économie
mais aussi un article conséquent de Christian Vélot intitulé : Qui croit encore aux OGM ?

Cordialement

Dominique Mourlane


26 septembre 2005 > "L’Ecologiste" Actualités de la revue Téléphonie mobile : pourquoi et comment réagir

L’Écologiste n°16 - septembre-octobre-novembre 2005, p13-16

Téléphonie mobile : pourquoi et comment réagir

******
Pour protéger le maténel électronique contre les champs électromagnétiques, la
loi fixe un maximum de 3 volts par mètre. Pour les humains, la limite est au
mieux de 41...
******
Les hyperfréquences abandonnées par l’armée car trop dangereuses… sont
aujourd’hui utilisées par l’industrie
******

Il y a urgence : la grande majorité de nos contemporains a aujourd’hui un
téléphone portable. Or les opérateurs eux-mêmes ne garantissent pas leur absence
de danger sanitaire : c’est à chacun de choisir de prendre ou non ce risque.
Quant aux antennes relais, « dans l’état actuel des connaissances », aucun danger
ne serait vraiment identifié dit la version officielle. Qu’en est-il vraiment ?
Par Marc Cendrier

Il y a effectivement, à ce jour, de nombreuses « personnes malades » : voilà ce
que déclare René Russo, délégué général de l’Association française des
opérateurs de téléphonie mobile (AFOM), dans un courrier adressé à des associa-
tions écologistes. (1) Voilà une affirmation tranchée fort peu rassurante,
venant du responsable de la structure qui représente les trois opérateurs
français Bouygues Télécom, Orange et SFR ! Mais continuons la lecture. Ces
malades existent bien, mais... « non pas a cause des rayonnements
électromagnetiques mais à cause de la crainte, que vous avez souvent inspirée a
ces personnes, des pseudos effets néfastes des antennes. Fragiles et réceptives
à vos discours ou à vos écrits, ces personnes induisent, par effet nocebo, des
vraies maladies à partir de fausses causes. » Diantre ! Un tel discours rappelle
bien sûr celui du lobby nucléaire à propos des victimes de Tchernobyl. (2) Mais
le rapprochement s’arrête là, car si les partisans du nucléaire ont su mobiliser
des autorités du monde scientifique, René Russo a quant a lui des références
beaucoup plus floues : « Je l’ai appris en discutant avec des professeurs de
médecine car je ne connaissais pas l’effet nocebo »... On se doit quand même de
signaler que cette théorie semble insuffisante pour expliquer les pathologies
engendrées par les antennes relais sur des bovins, des oeufs ou des vers de
terre, peu connus pour être sensibles aux rumeurs alarmistes. (3)

La réglementation

Revenons à la réalité : il y aurait aujourd’hui selon l’AFOM quelques 40
millions de Français équipés d’un téléphone portable et 37 000 antennes relais
en France. Plus précisément, ce que ne dit pas l’AFOM, il s’agit de « stations de
base » qui comprennent chacune plusieurs antennes relais. Le nombre réel
d’antennes serait plutôt de l’ordre de 200 000 à 300 000. Peut-on imaginer qu’un
équipement aussi répandu notamment sur les toits des crèches, des écoles, des
hôpitaux et même des églises se soit développé sans une réglementation sanitaire
adéquate ? C’est ce qu’écrivent les huit députés UMP, UDF, PS et PC dans
l’exposé des motifs de leur récente proposition de loi relative à la réduction
des risques pour la santé publique des installations et des appareils de
téléphonie mobile : « Tout ceci a été autorisé par une réglementation peu
contraignante qui ne prend pas vraiment en compte les aspects sanitaires du
dossier de la téléphonie mobile. » ! Mais qu’en est-il du décret du 3 mai 2002
qui définit les valeurs limites d’exposition du public ? Ce décret, expliquent
les députés,« a été strictement calqué sur une recommandation européenne,
elle-même forte- ment critiquée, sur ses fondements sanitaires, par le Parlement
européen (Rapport Tamino, 1999). »(4)

Pourquoi, sur un sujet aussi important, le texte euro- péen de référence
n’est-il qu’une simple « recommandation » issue de la non-démocratique Commission
européenne, et non une directive issue des députés élus au Parlement européen ?

Tout simplement, comme l’explique en substance le rapport Tamino adopté par le
Parlement européen (5), la recommandation de la Commission ne prend en compte
que les effets thermiques des champs électromagnétiques et ignore les nombreux
travaux scientifiques sur les autres aspects. Sur la base de ce rapport, le
groupe d’experts réunis à l’initiative de Tamino a préconisé d’adopter 1 V lm
comme seuil d’exposition électromagnétique. La Commission, suivie par le Conseil
des ministres, a préféré adopter la position des industriels. Elle a ainsi suivi
la position de l’ICNIRP (6), très proche des industriels d’après les Verts au
Parlement européen. Le principe de précaution, comme l’a justement fait
remarquer le rapport Tamino, est totalement ignoré. Le Parlement européen a donc
refusé d’adopter une directive au rabais, laissant donc comme seule réfé- rence
européenne la recommandation de la Commission…

Le décret Jospin

La France est un des seuls pays européens où les chiffres de la recommandation
de la Commission européenne, pourtant non juridiquement contraignante, sont
repris tels quels. Le décret du 3 mai 2002 du gouvernement Jospin a donc
transposé en droit français les valeurs plafond à ne pas dépasser de 41 V/m
(pour les fréquences de 900 MHz), 58 V/m (pour les fréquences de 1800 MHz) et
61V/m (pour les fréquences UMTS de 2200 MHz).

Ce décret pris dans la précipitation juste avant la disparition du gouvernement
présente plusieurs caractéristiques regrettables. Tout d’abord, il oublie tout
simplement qu’existe une loi française antérieure, de pleine validité légale et
non abrogeable, qui elle-même transcrit une directive européenne qui fixe un
seuil indépassable à 3 V/m, pour la protection du matériel électronique contre
les perturbations électromagnétiques. La légalité française est donc pleinement
contradictoire, mais pour le bien de l’Industrie. (7) Notons que si le décret de
mai 2002 était attaqué auprès de la cour européenne de justice, il serait
nécessairement invalidé… après probablement plusieurs années de procédure.

Néanmoins, dans la pratique, toute personne ou collectivité concernée par
l’implantation d’une antenne peut exiger l’application du texte européen et donc
le respect de la valeur limite de 3 V/m.

Enfin, le décret de mai 2002 passe par pertes et profits deux propositions de
loi parlementaires, l’une du Parlement (et notamment de Jean-François Mattei qui
deviendra ministre mais oubliera son propre projet de loi) et l’autre du
Sénat... mais c’est pour le bien de l’Industrie. Ce décret piétinant
tranquillement tout souci de la santé publique n’a pas été signé par le ministre
de l’Environnement.

La Charte de la Ville de Paris

La Charte de la Ville de Paris établit une intensité maximale à 2 V/m maximum,
contre au mieux 41 V/m du décret Jospin précité. La limite d’exposition semble
donc vingt fois inférieure au décret national. Mais... le chiffre de 2 V/m
retenu est défini comme une moyenne sur 24h, ce qui laisse subsister les pics
d’intensité c’est à dire la toxicité.

L’intervention du professeur Stewart au Royaume-Uni

Le 11 janvier 2005, Sir William Stewart a présenté à la presse un nouveau
rapport actualisant son premier rapport remis en 2000. Alors président du
National Radiological Protection Board (NRPB), organisme d’Etat employant 2 700
personnes, conseiller du gouvernement britannique, il s’agit d’une autorité
incontestable. Dans sa conférence de presse, il a déclaré que les preuves
d’effets potentiellement nocifs des téléphones portables sont devenues de plus
en plus convaincantes ces cinq dernières années. Son affirmation : « Je ne pense
pas que l’on puisse dire que les téléphones portables sont sans dangers » a
provoqué un début de panique dans l’industrie. Il y a de quoi, car il s’agit de
la première reconnaissance officielle de la toxicité de la téléphonie mobile.

L’exposé des motifs du projet de loi français cité ci-dessus cite expressément
les quatre études clés mentionnées par le professeur Stewart : concernant les
riverains d’antennes, une étude réalisée à la demande du gouvernement hollandais
a mis en évidence des perturbations sur l’organisme humain à partir d’une
exposition courte (3/4 d’heure) à un champ électromagnétique très faible (0,7
volt/mètre), ces effets étant encore plus rapides et manifestes pour les
fréquences UMTS. Plus récemment, une étude suédoise, réalisée dans le cadre
d’une vaste enquête menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS),
montrait qu’au-delà de 10 ans d’utilisation du téléphone portable, les risques
de tumeur du nerf auditif sont multipliés par quatre. Plus récemment encore, les
résultats du programme de recherche européen REFLEX (12 équipes de recherche
dans 7 pays d’Europe) confirment que les ondes de la téléphonie mobile provo-
quent des ruptures dans la chaîne de ADN. A tout ceci s’ajoute l’enquête
sanitaire menée par des médecins allemands autour d’une station de base qui
conclut à une prévalence des cas de cancers autour de cette station.

Le rapport de l’IDEA en Irlande

En février 2005, l’association des médecins irlandais pour la protection de
l’environnement (IDEA) a clairement énoncé le problème : une partie de la
population pourrait être très sensible aux champs électromagnétiques. Ces
personnes sont dites « électro-sensibles » et l’importance de cette population
n’est pas connue. L’expansion de la téléphonie mobile revient à réaliser une
inacceptable expérience grandeur nature sur des êtres humains. (8)

Principes généraux

Il y a consensus sur le fait que les effets des champs électromagnétiques sur
le vivant existent. Le dernier avis de I FSSE affirme ainsi« qu’il existe des
effets biologiques des téléphones portables ». L’agence se permet d’ajouter que
« ce ne sont pas des effets sanitaires » alors même qu’elle qualifie les recher-
ches actuelles« d’insuffisantes » et invite à prendre des« précautions
supplémentaires » : comprenne qui pourra. (9)

Ces effets sur le vivant s’expliquent par le fait que toute structure vivante, à
tous les niveaux d’organisation, repose sur des champs électromagnétiques dont
dépendent toute liaison et toute cohérence. Au niveau moléculaire, les
intensités électromagnétiques sont infimes mais néanmoins déterminantes. Tout
processus vivant, à tous ses niveaux d’organisation, est conduit par des
émissions électromagnétiques qui déterminent tout échange de substances
biochimiques. Au niveau moléculaire, les intensités de champs sont si faibles
qu’elles sont à la limite des appareils de mesure actuels. C’est néanmoins sur
elles que toute activité est fondée. En particulier, ADN fonctionne comme
émetteur/récepteur électromagnétique tant pour ses relations internes
qu’externes. Les travaux de Fritz Popp confirment tout cela avec précision. (10)

Toxicité

Les causes de toxicité pour le vivant, exposées par les publications des
scientifiques indépendants internationaux, résident dans la structure physique
des émissions.

 Les bandes d’hypèrfréquences utilisées, dites porteuses, comportent une
toxicité de base. Et pour cette raison, elles ont été abandonnées par l’année
(11) ; ce qui les a rendues disponibles pour l’industrie.

 Les émissions comportent des fréquences de récurrence en très basses
fréquences toxiques, notamment par résonance avec les rythmes cervicaux
répertoriés sur les électroencéphalogrammes. Ceci est mentionné dans le rapport
de 11\FSSE. Les extrêmement basses fréquences jusqu’à 300 Hz) ont été classées,
en juin 2002, après bien des années de débat, dans la catégorie « potentiellement
cancérigène » par l’Organisation mondiale de la santé.

 Le coefficient majeur de toxicité réside dans les pulsations. Les émissions de
la téléphonie mobile ne sont pas émises de façon continue mais pulsées, c’est à
dire découpées en micro- saccades. Or depuis trois milliards et demi d’années,
les êtres vivants fonctionnent en résonance avec des émissions
électromagnétiques naturelles dont la structure est régulière et continue. Tout
vivant est composition d’ordres de divers niveaux. Ce qu’apportent les
pulsations est le désordre ; un désordre total ! Il suffit à désorganiser non
seule- ment les fonctionnements physiologiques mais même les structures
moléculaires.

De ces agressions biologiques il résulte des pertur- bations physiologiques
primaires. Les principales perturbations constatées sont (12) :

1. Perte d’étanchéité de la barrière entre sang et cerveau. Résultat : des
produits toxiques pour les tissus du cerveau y pénètrent.

2. Diminution de production de la mélatonine, hormone du cerveau produite par
l’épiphyse qui régule, entre autres, quelques rythmes physiolo- giques primaires
dont le sommeil ainsi que le taux de radicaux libres, actifs dans le blocage du
démar- rage des processus cancéreux. Résultat : perturba- tions physiologiques
diverses suite aux troubles du sommeil, fragilité accrue aux démarrages des
cancers.

3. Perturbations des régulations membranaires des cellules. Résultat :
perturbation des processus physiologiques au niveau élémentaire des cellules,
notamment de ceux de la respiration et de la nutrition.

4. Dommages génétiques. Ils résultent de ruptures de fragments d1\DN assez
importants pour que les processus naturels d’autoréparation ne soient plus
opérants. Résultat : les dommages génétiques sont multipliés au même rythme que
les cellules endommagées.

Des pathologies extrêmement variées peuvent découler de toutes ces
perturbations, des maux de tête à l’eczéma en passant par les troubles du
sommeil ou la baisse de la vue.

La solution : une limite maximale de 0,6 V/m

Des scientifiques internationaux indépendants ont fixé à 0,6 V/m pour la seule
téléphonie mobile le seuil d’exposition compatible avec la santé publique. Leurs
travaux ont conduit le Parlement européen à demander un seuil d’exposition de 1
V/m, toutes émissions confondues. C’est enfin ce que deux groupes politiques
(Verts et PC) du Conseil de Paris ont récemment demandé et que l’on retrouve
dans proposition de loi précitée. Mentionnons que de l’aveu même d’un certain
nombre de représentants des opérateurs, il est parfaitement possible, sur le
plan technique, de faire face à une réglementation imposant 0,6 V/m.

L’association Robin des Toits n’a pas pour objectif la disparition de la
téléphonie mobile, mais d’obtenir une modification de la réglementation qui la
rende compatible avec la santé publique. C’est à dire un seuil d’exposition de
0,6 V/m pour la téléphonie mobile seule, les autres contributeurs étant hors de
ce seuil. Sur le plan technique, cette solution est viable comme le montre
l’exemple de la Toscane, région d’Italie qui a limité l’exposition du public à
0,5 V/m, ou encore la ville de Salzbourg à 0,6 V/m.

Notes

(1) Le délégué général de I OM, 6 février 2004. Courrier adressé aux
Associations« Agir pour l’environnement » et Priartem, à l’at- tention de
monsieur Stephen Kerckhove. Disponible sur le site www.afom.fr

(2) Cf le dossier sur l’énergie de L’Ecologiste n°11, Octobre 2003.

(3) Citons l’enquête sanitaire sur les pathologies bovines due aux antennes
implantées sur des étables parue en 1998 à l’initiative et sous la
responsabilité du gouvernement Bavarois, concernant des élevages à Schnaitsee.
Voir www.elektrosmognews.de

(4) Assemblée nationale, proposition de loi présentée par les députés
Jean-Pierre Brard, Christian Decocq, Joël Giraud, Pierre Goldberg, Nathalie
Kosciusko-Morizet, Maurice Leroy, Nicolas Perruchot, Chantal Robin-Rodrigo,
enregistrée à la présidence de l’Assemblée le 13 juillet 2005.

(5) Gianni Tamino, Rapport sur la proposition de recommandation du Conset7
relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques
(0 Hz-300 GHz), 25 février 1999.

(6) International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection. Voir :
www.icnirp.de

(7) Les directives européennes sur la compatibilité électroma- gnétiques
89/336/CEE et 92/3VCEE et leurs textes d’applica- tion EN 50081-1 et EN 55022,
EN 50082-1 ET EN50204, EN 61000-6-1 et EN61000-4-3 ont été dûment transposés en
droit français.

(8) www.ideaireland.org

(9) www.afsse.fr

(10) La biologie de la lumière, Marco Pietteur éditeur, 1989.

(11) André Cicolella et Dorothée Benoît Browaeys, Alertes santé, Fayard, 2005,
p. 143-144.

(12) On trouvera de nombreuses références détaillées à des travaux scientifiques
dans Votre GSM Votre santé, on vous ment, Marco Pietteur éditeur, 2004.

Bibliographie

Votre GSM. Votre santé, on vous ment, Marco Pietteur éditeur, Embourg
(Belgique, Tél. +32 (0) 4 365 27 29. www.marcopietteurediteur. com), 2004.
Voilà un livre sérieux, dont le contenu ne correspond pas à la couverture
quelque peu racoleuse. Signé par quatre spécialistes (les. docteurs Le Ruz,
Santini, Gautier et le professeur Oberhausen), il s’agit du livre le plus
complet sur la question avec de nombreuses références scientifiques.


25 septembre 2005 > "L’Ecologiste" Actualités de la revue Le teflon : un nouveau scandale sanitaire ?

L’Écologiste n°16 - septembre-octobre-novembre 2005, p54-55

Le teflon : un nouveau scandale sanitaire ?

****
Les fumées de teflon sont mortelles pour les oiseaux en général et les oiseaux
domestiques en particulier comme les perruches ou les canaris. A ne pas
installer dans votre cuisine si vous avez des poêles en teflon...
****

DuPont de Nemours savait. Depuis 1981. Et n’a rien dit. A la suite d’une action
en justice, il s’est avéré que la célèbre multinationale avait caché des études
montrant le danger de l’un de ses produits phares, le teflon. On le croyait
inerte et inoffensif. En réalité, des études récentes montrent qu’il dégagerait
des polluants parmi les plus dangereux. Par Patricia Thomas

Découvert à la fin des années 1930 par un scientifique de la firme DuPont de
Nemours, Roy J. Plunkett (1910-1994), le teflon est le nom commercial du
polytetrafluoroethylène (PTFE), commercialisé dès 1946.
Le teflon a facilité la vie quotidienne. Imperméable à l’eau, à la poussière et
à la graisse, cette matière éton-nante s’est retrouvée partout : dans le
revêtement des poêles, des ustensiles de cuisine, dans des vêtements et tapis
anti-taches, dans l’emballage alimentaire, les lunettes, les verres de contact,
l’imperméabilisant Gore-Tex, l’isolation des fils électriques...
Très pratique, le revêtement en teflon empêche la nourriture d’attacher au fond
des casseroles, facilite le lavage et permet d’utiliser moins de matières
grasses. Il est si pratique que personne, pas même la multinationale DuPont de
Nemours, son fabricant, ne s’est soucié de s’assurer qu’il était sans danger.

Les dangers du teflon

Car le teflon est composé de plusieurs produits toxiques qui peuvent être
relâchés dans l’air et dans la nourriture. Plus la température de cuisson est
élevée, plus le revêtement se décompose rapidement, en émettant de fines
particules et des gaz. Ces émissions s’observent généralement après deux années
d’utilisation, et le phénomène peut s’accélérer si vous nettoyez les casseroles
avec du détergent abrasif. Les produits chimiques émanant du teflon sont nocifs
pour les humains et mortels, même à doses infimes... pour les oiseaux de compagnie.

Le teflon est un composé complexe d’hydrocarbures perfluorés (PFC). Aujourd’hui,
les PFC sont considérés comme dangereux car ils remplissent tous les critères
d’un polluant bio-accumulatif : il n’est pas biodégradable, il s’accumule dans
le corps humain, chez les animaux, et les tests en laboratoire ont prouvé qu’il
était toxique pour les mammifères.

Même s’il y a 100 PFC connus, deux seulement ont été étudiés. A peine étudié, il
s’est avéré que le perfluoro-octane (PFOS) était répandu partout dans
l’environnement et dans le corps humain, et qu’il était extrêmement toxique. Il
était notamment utilisé dans le produit phare « Scotchguard », un détachant de
la multinationale 3M. LEPA a demandé son retrait à 3M en mai 2000. Dans la
foulée, l’EPA a étudié un deuxième PFC, l’acide perfluoro-octanoïque (PFOA) qui
est un produit de dégradation du teflon. Lui aussi a été retrouvé chez presque
tous les êtres humains chez qui on l’a recherché (1) et chez des animaux jusque
dans l’océan Arctique et Atlantique. Lui aussi présente une sérieuse toxicité,
en cours d’étude, que l’on verra ci-après.

La dégradation du teflon dans la casserole

Le moyen le plus rapide de dégrader le teflon, c’est de le chauffer. DuPont
assure que ses produits sont stables jusqu’à 315 °C, (2) ce qui serait selon
DuPont une température non atteinte lors de la cuisson ordinaire. Or des études
indépendantes infirment ce propos. Des produits toxiques ont été émis par le
teflon dès 230 °C. Lors de tests effectués par l’association indépendante
Environmental Working Group [dont les travaux sont absolument à consulter au
sujet du teflon], (3) une poêle avec du teflon dépassait cette température après
2 à 5 minutes d’utilisation normale, atteignant jusqu’à 391 °C en 3 minutes et
20 secondes. Des dégagements de neurotoxines sont également observés. (4)

Utilisée normalement, une poêle en teflon dégage des particules qui se logent
profondément dans les poumons. Mortelles pour les oiseaux, ces particules
peuvent provoquer la « fièvre des polymères » selon l’expression consacrée. Il
s’agit d’une atteinte de type pseudo-grippal (malaise, frissons fièvre, douleurs
thora- ciques, dyspnée, toux).

Les expérimentations de DuPont sur des humains

Cette fièvre a d’abord été identifiée chez les travailleurs des usines de
DuPont dans les années 1950. Dans un effort pour comprendre, DuPont a tout
d’abord mené plusieurs expériences sur des animaux. La plus grande de ces
expériences a consisté à exposer douze rats, dit souris, six cochons d’Inde,
quatre lapins et un chien à des émanations de teflon pendant six heures. Les
animaux étant toujours en vie après ce traitement, DuPont en a tout simplement
conclu que les fumées de téflon étaient sans danger. .. et le travail a même été
publié dans une revue scientifique. (5) Problème pour- tant, les ouvriers de ses
usines continuaient à avoir ce qu’ils appelaient la « tremblote ». Alors les
scientifiques de Dupont firent appel à quarante ouvriers « volontaires » et leur
demanda... de fumer des cigarettes garnies de teflon ! DuPont en conclut que le
teflon était sans danger, tant que l’on ne fumait pas en sa présence - à
l’usine, ou dans sa cuisine ! (6) Des journaux médi- caux ont néanmoins continué
à faire état de cas de la fièvre des polymères chez les ouvriers (7) et depuis
la fin des années 1960 les employés de DuPont doivent porter des masques de
protection lorsqu’ils travaillent le teflon au delà de 200 °C. Cependant, les
résultats des tests à court térme sont trompeurs.- En effet, comme les PFC sont
persistants et bioaccumulatifs, ce sont les effets à long terme non étudiés qui
sont les plus graves.

Nous ne sommes qu’au début des découvertes sur la toxicité du teflon car jusqu’à
récemment, lorsque les toxicologues recherchaient des poisons dans l’organisme
humain, ils analysaient le sang et la graisse. Mais les PFC s’accumulent dans
les organes humains c’est-à-dire le foie, la vésicule biliaire et la thyroïde.

Toxicité chez l’animal... et chez l’homme

Chez les primates, l’exposition à un dérivé du teflon, l’acide
perfluoro-octanoïque (PFOA), a mené à de « l’hypothyroïdisme » c’est à dire à un
sous-développement de la glande thyroïde. (8) Cet effet a aussi été mentionné
pour l’homme, avec comme conséquence possibles de l’hypothyroïdie l’obésité, la
résistance à l’insuline et le cancer de la thyroïde. Des études montrent que
chez certains animaux le PFOA est nocif pour au moins neuf types de cellules qui
régulent la fonction immunitaire. (9) Les cellules de la rate et du thymus y
sont vulnérables et l’exposition au PFOA réduit les fonctions immunitaires de la
souris. (10) Le PFOA a été récemment associé à des augmenta- tions du taux de
cholestérol chez les ouvriers travaillant le teflon, comme DuPont lui même le
concède. (11)

Les perfuorés agissent sur le système endocrinien, activant des signaux
hormonaux, un déclencheur potentiel de cancer, de stérilité et d’anomalies déve-
loppementales. L’exposition aux produits dérivés du teflon pendant la grossesse
est particulièrement dange- reuse. A la suite d’une action en justice d’un
groupe de citoyens, des données ont été dévoilées en juillet 2004 par l gence
américaine de l’environnement (EPA). Elles montrent que DuPont savait depuis
1981 que le PFOA se communique de la mère à l’enfant et peut causer des
déformations faciales chez les humains. (12) LEPA a déclenché des poursuites
contre DuPont et des négociations sont actuellement en cours sur le montant de
l’amende que devra régler DuPont à l’amiable s’il souhaite échapper au procès.
Le montant pourrait s’élever à 184 millions de dollars et le chiffre exact
devait être connu fin août ou début septembre 2005.

Les premières victimes : les riverains des usines de teflon

En 2001, des habitants près d’une usine de DuPont à l’ouest de la Virginie ont
intenté un procès contre la compagnie, affirmant qu’elle a sciemment pollué les
eaux des rivières près du site. Des recherches demandées par des habitants et
effectuées par un professeur de l’université de Californie à Los Angeles, James
Dahlgren, ont montré un taux anormalement élevé de cancers de la prostate et des
cancers de l’appareil reproductif féminin. Les habitants ont réussi à obtenir
les dossiers médicaux de 5 000 ouvriers de DuPont et ont découvert un excès de
certains cancers comme le lymphome non hodgkinien, la leucémie et le myélome
multiple. En août 2004, la firme a conclu un accord à l’amiable avec les 50 000
personnes habitant près de l’usine, en acceptant de payer 50 millions de dollars
aux plaignants et 22 millions pour les frais d’avocats. La firme a également
accepté de dépenser 10 millions de dollars pour filtrer ses rejets toxiques
contenant du PFOA. Le teflon a été vanté pendant des décennies comme le
« meilleur ami de la ménagère ». Pourtant, aucune étude n’a jamais prouvé son
innocuité. A l’inverse, de nombreuses études ont montré les dangers sanitaires
de ses dérivés chez des mammifères ou chez l’homme, pour lequel il manque
cruellement de données. Des associations de consommateurs américaines exigent
que les casseroles en teflon portent une inscription avertissant le
consommateur. Est -ce bien suffisant ? Selon le principe de précaution, le teflon
devrait être retiré des rayons jusqu’à preuve inattaquable de son innocuité. .

Notes

(1) D’après l’Environmental protection agency, l’Agence de protec- tion de
l’environnement aux Etats-Unis. Voir www.epa.gov/opptintr/pfoalpfoainfo.htm

(2) www.tef1on.com. le site en anglais de DuPont de Nemours. Consulter également
www.dupont.com. site de la firme.

(3) www.ewg.org, site critique en anglais de l’association du même nom basée à
Washington.

(4) Ellis, DA. Et al., 2001, « Thermolysis of f1uoropolymers as a potential
source ofhalogenated organic acids in the environ ment. » , Nature, 412 (6844) :
321-4.

(5) ClaYton ].W., 1967. « Fluorocarbon toxicity and biologjcal action. » in
Fluorine Chemistry Reviews, 1 (2), 197-252.

(6) Centers for Disease Control and Prevention (CDC), 1987, "Polymer-fume fever
associated with cigarette smoking and the use of tetrat1uoroethylene :’ MMWR
Morb. Mortal. Wkly Rep. 1987 Aug 14 ;36(31):515-6, 521-2.

(7) Waritz, RS., 1975. « An industrial approach to evaluation of pyrolysis and
combustion hazards. »Environ Health Perspect 11 : 197-202.

(8) Butenhoff,]. et al., 2002, « Toxicity of Ammonium Perf1uo- rooctanoate in
Male Cynomolgus Monkeys after Oral Dosing for 6 Months. », Toxicol Sci 69 (1) :
244-257.

(9) York, RG, 2002,« Oral (gavage) two-generation (one litter per generation)
reproduction study of ammonium perf1uorooctanoate (APFO) in rats. »Rapport
établi pour 3M, St. Paul, MN par Argus Research (Horsham, PA). Sponsor’s Study
No. T-6889.6., US EPA AR226-1092.

(10) Yang, Q. et al., 2001,« Further evidence for the involvement of inhibition
of cell proliferation and development in thymic and splenic atrophy induced by
the peroxisome proliferator perf1uo- roctanoic acid in mice. », Biochem
Phannacol, 62 (8) : 1133-40.

(11) Consulter le site www.tef1on.com

(12) Dossier complet sur www.epa.gov

Bibliographie

La cuisson en toute sécurité Pour cuire en toute sécurité on préférera la terre
cuite, la fonte et l’émail, ou la cuisine à la vapeur !
Ne nécessitant presque pas d’ajout de matières grasses, la cuisson à la vapeur
peut se faire dans des paniers en inox ou en bambou.
On s’inspirera d’Aurette Simeon De Robert, 100 recettes saines et légères de
cuisine vapeur, Saep, 2005,94 pages.


6 septembre 2005 L’Ecologiste n°16, sept. oct. nov 2005 Dossier : L’homme et la nature.

L’Ecologiste n°16, sept. oct. nov 2005

Dossier : L’homme et la nature. Hors dossier, plusieurs articles exceptionnels : les dangers réels des portables et des antennes, des mines d’uranium (25 départements concernés !), du teflon (PFC, PFOA...), nouveau scandale sanitaire ? Le scandale a déjà éclaté aux Etats-Unis, pas encore en France. L’Ecologiste propose le premier article critique sur le sujet dans la presse française.

Ouverture

Combien de maraîchers ? Thierry Jaccaud, p. 3

Editoriaux

Roumanie : mobilisation contre une mine d’or, Paul Kingsnorth, p. 6-7

Lanceurs d’alerte, André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, p. 8

A qui profitent les campagnes contre la pauvreté ? Zac Goldsmith, p. 9

Maïs contaminé : un chercheur réhabilité, Corinne Smith, p. 10

Au fil des revues, p. 11-12

Campagnes et analyses

Téléphonie mobile : pourquoi et comment réagir, Marc Cendrier, p. 13-16

50 ans d’extraction d’uranium en France : quel impact ? Bruno Chareyron, p. 17-20 et p. 51-53

Le teflon : un nouveau scandale sanitaire ? Patricia Thomas, p. 54-55. Les PFC et PFOA... et Dupont de Nemours en procès.

Recensions de livres, p. 56-59

Agenda, p. 60-61

Courrier des lecteurs, p. 62

De la suite dans les idées, p. 63

L’Ecologiste au quotidien

Une petite noix contre l’industrie de la lessive ? Corinne Smith, p. 64-65

Billet. Placenta ou comment naître, Alain Hervé, p. 66

DOSSIER. L’homme & la nature

Les écosystèmes

Crise climatique : comment la nature va-t-elle évoluer ? Corinne Smith, p. 22-24

Pourquoi l’Amazonie ne doit pas disparaître, Peter Bunyard, p. 25-27

L’eau, quelle politique ? Bernard Rousseau, p. 28-32

Les espèces

Disparition des espèces : où en est-on ? UICN, p. 39-40

L’extraordinaire nature ordinaire, Thierry Jaccaud, p. 41

La banane : une espèce menacée ? Michel Fanton et Belinda Meares, p. 42-43

Renaissance d’un vautour… et d’un peuple ? Malcolm Tait, p. 44

Notre rapport à la nature

Une Antiquité écologique ? Paolo Fedeli, p. 45-47

Faut-il être végétarien ? Débat entre Andrew Linzey et Hugh Fearnley-Whittingstall

p. 48-50.

Euro 6,00


21 juillet 2021

Courriel : contact ecologiste.org
Site Internet : www.ecologiste.org

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 21 juillet 2021

Mis à jour le 25 juillet 2021