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Guide du manifestant arrêté
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Démocratie et pouvoir répressif en France : L’état d’urgence face au terrorisme tourne à la répression des mouvements sociaux
Yonne Lautre
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Répression macroniste contre le peuple des Gilets jaunes : un état d’urgence qui ne dit pas son nom14 décembre 2018, par Yonne Lautre
D’après Vincent Brengarth, avocat au Barreau de Paris, nous assistons à une dérive inquiétante en matière de répression policière en France ces dernières années, plus précisément depuis novembre 2015 lorsque l’état d’urgence est prononcé, et prolongé à de multiples reprises, avant d’être intégré dans le droit commun. Nous serions donc désormais sous le coup « d’un état d’urgence qui ne dit pas son nom », avec des interpellations préventives sur la simple base du soupçon, sans élément concret d’une infraction [1].
Les chiffres du ministère des forces de l’ordre
http://www.cadtm.org/Repression-macroniste-contre-le-peuple-des-Gilets-jaunes-un-etat-d-urgence-qui
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La justice laisse les policiers farfouiller dans la vie privée16 novembre 2018, par Yonne Lautre
Quasiment en secret, elle a donné à la PJ le roit de ‘réquisitionner » des documents sans l’aval d’un magistrat. Et la chancellerie veut aller encore plus loin…
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2018/11/16/la-justice-laisse-les-policiers-farfouiller-dans-la-vie-privee/ -
Occupation de la fac de Nanterre : deux jeunes condamnés, dont un à six mois ferme17 octobre 2018, par Yonne Lautre
Occuper une université en France, pas même 24h, et s’en faire sortir de force par la police a coûté à deux étudiants des condamnations à six mois de prison ferme et quatre avec sursis.
http://www.regards.fr/societe/article/occupation-de-la-fac-de-nanterre-deux-jeunes-condamnes-dont-un-a-six-mois-ferme -
Étudiants agressés à la fac, témoin menacé au commissariat : ambiance fascisante à Montpellier6 avril 2018, par Yonne Lautre
Un témoin de l’agression du jeudi 22 mars à l’université de droit de Montpellier a porté plainte pour subornation de témoin et saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Un enregistrement de son audition a été remis à la presse mercredi 4 avril en fin de journée. Il confirme les informations révélées par Médiapart hier et indique que le témoin a été gravement menacé lors de son audition. Ce nouvel élément renforce la suspicion selon laquelle le commando aux méthodes fascistes du 22 mars bénéficie d’une certaine bienveillance, et ce pas seulement au sein de l’université de droit.
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Coup de force et fin du dialogue à Bure : 500 gendarmes déployés pour l’expulsion de 15 opposants au projet de Bure !25 février 2018, par Yonne Lautre
Alors qu’une réunion était envisagée le 23 février entre le secrétaire d’Etat à l’environnement, Sébastien Lecornu, et les associations opposées au projet de création d’un gigantesque site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, les occupants du bois Lejuc ont été expulsés par la force, la veille à 6h00 du matin, avec 500 gendarmes mobiles déployés de manière disproportionnée.
Une fois de plus, les pouvoirs publics choisissent la politique de la criminalisation des oppositions citoyennes alors que la question de l’enfouissement des déchets nucléaires mériterait un débat national d’ampleur eu égard à l’importance et à la complexité des enjeux.
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La police de Calais m’a embarquée parce que je me baladais avec une pancarte2 juillet 2017, par Yonne Lautre
Le jour de l’inauguration d’une statue de Churchill et De Gaulle à Calais, Louise décide de se balader avec une pancarte « Open your borders ». Une manière d’alerter les visiteurs sur la situation dans sa ville. Pas du goût de la police qui l’embarque.
https://www.streetpress.com/sujet/1498577809-embarque-police-calais
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Deux-Sèvres / Ardin – Linky : on relève aussi les immatriculations ? « un véritable flicage des opposants ».13 mars 2017, par Yonne Lautre
Surprise des participants à une réunion d’information sur le compteur Linky hier à la salle des fêtes d’Ardin.
Alors que plus d’une centaine de personnes écoutait Stéphane Lhomme, un des opposants à ce compteur invité par le collectif anti-Linky des Deux-Sèvres, l’une d’elles s’est étonnée que des gendarmes listaient les numéros d’immatriculation de leurs voitures stationnées sur le parking.
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/03/13/deux-sevres-ardin-linky-on-releve-aussi-les-immatriculations-un-veritable-flicage-des-opposants/ -
Quimper. « Samedi soir, la charge des CRS était démesurée »13 février 2017, par Yonne Lautre
Gilbert Nicolas a 83 ans. Samedi, ce pasteur manifestait contre une réunion d’extrême droite à Quimper (Finistère). Trois coups de matraque dans le dos, un au visage : deux dents cassées, une balafre. Témoignage.
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De la genèse de l’État policier15 décembre 2016, par Yonne Lautre
On ne peut pas dissocier la zone d’exception qui s’est constituée à Calais au fil des années de l’installation d’un état d’exception se pérennisant sur l’ensemble du territoire. Ainsi l’utilisation de la police pour une politique de harcèlement des exilé-e-s et dans une moindre mesure des aidant-e-s, politique qui passe par de multiples violations du droit, crée une situation d’impunité renforcée lorsque le gouvernement, impopulaire et affaibli, dépend de sa police pour imposer sa politique, comme on l’a vu notamment lors du mouvement d’opposition à la Loi travail.
https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2016/12/14/de-la-genese-de-letat-policier/
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Il y a 30 ans, la mort de Malik Oussekine illustrait les techniques policières de l’époque6 décembre 2016, par Yonne Lautre
Le 6 décembre 1986, Malik Oussekine, un étudiant de 22 ans, décède peu de temps après s’être fait matraqué par deux policiers du Peloton des Voltigeurs Motoportés (PVM). Un drame qui s’inscrit en pleine révolte étudiante contre la loi Devaquet et qui illustre les techniques policières de l’époque.
https://www.franceculture.fr/societe/il-y-30-ans-la-mort-de-malik-oussekine-illustrait-les-techniques-policieres-de-lepoque -
La fin des contrôles d’identité abusifs et discriminatoires entre les mains des juges de la cour de cassation puis des sénateurs11 octobre 2016, par Yonne Lautre
C’est une coïncidence qui fait mouche pour tous ceux qui questionnent la pratique des contrôles d’identité. Alors que la Cour de cassation statuera sur le jugement rendu le 24 juin 2015 – qui condamna l’État pour faute lourde dans cinq cas de contrôle au faciès sur treize –, les sénateurs commenceront une nouvelle session de débats relatifs au projet de loi Égalité et Citoyenneté. Une nouvelle opportunité pour légiférer et lutter efficacement contre les contrôles au faciès.
Côté Cour de Cassation, les enjeux sont de taille. Une victoire à ce niveau assurera qu’un recours effectif accessible pour toute victime de contrôles discriminatoires existe. Et cela incitera l’État, conformément à l’engagement présidentiel pris en 2012, de mettre en place des mesures pour réduire les contrôles au faciès.
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Quand tout acte contestataire peut être qualifié de « terrorisme »5 octobre 2016, par Yonne Lautre
Des universitaires et des étudiants lancent une pétition contre les violences policières. Ils demandent l’ouverture d’une enquête publique pour faire la lumière sur l’affaire du doctorant Guillaume Vadot.
http://www.liberation.fr/debats/2016/10/04/quand-tout-acte-contestataire-peut-etre-qualifie-de-terrorisme_1519604 -
Mémoire des luttes Quand les forces de l’ordre défonçaient la porte d’une église à coups de hache pour expulser des sans papiers23 septembre 2016, par Yonne Lautre
Des gendarmes enfonçant à coups de hache la porte d’une église pour déloger les sans-papiers – femmes, hommes, enfants – qui y avaient trouvé refuge, l’image avait marqué les esprits. C’était il y a 20 ans, le 23 août 1996, sous le gouvernement d’Alain Juppé. Située dans le quartier est-parisien de la Chapelle, l’église Saint-Bernard, occupée pendant deux mois par 200 étrangers en situation irrégulière, est devenue, avec cette évacuation musclée, un symbole de la lutte des sans-papiers. Fin août, des militants des droits humains se sont retrouvés pour commémorer les 20 ans de l’évacuation et faire le point sur les luttes actuelles.
http://www.bastamag.net/Il-y-a-20-ans-les-CRS-enfoncaient-la-porte-de-l-eglise-Saint-Bernard-a-coup-de -
Loi travail : huit mois de prison avec sursis pour un jeune manifestant8 septembre 2016, par Yonne Lautre
« C’est un jugement politique. Martin, responsable des jeunes communistes de la Loire, paie pour tout le mouvement d’opposition à la loi travail ! » Les nombreux membres du comité de soutien de Martin [1] ne décolèrent pas. Le 6 septembre, le tribunal correctionnel de Saint-Étienne a condamné le jeune homme à huit mois de prison avec sursis et à verser 8350 euros d’indemnités, avec cinq ans d’inscription de la condamnation au casier judiciaire. Le tribunal l’a jugé coupable d’avoir blessé, à lui seul, sept policiers lors d’une manifestation contre la loi travail. « Ces actes sont formellement contestés par mon client », souligne Carine Thiébault, l’avocate de Martin, qui voit dans ce jugement « une décision éminemment contestable ».
Une permanence socialiste visée
http://www.bastamag.net/permanence-socialiste-visee-loi-travail
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Loi Travail : à Tours, un jeune manifestant incarcéré pour 9 mois31 mai 2016, par Yonne Lautre
Ce lundi 30 mai, un jeune homme jugé en comparution immédiate a écopé d’une peine de 15 mois, dont 9 ferme, avec mandat de dépôt, suite à sa participation à la manifestation du jeudi 26 mai contre la loi El Khomri.
http://larotative.info/loi-travail-a-tours-un-jeune-1636.html -
L’amnésie et la peur à Rennes comme ailleurs28 mai 2016, par Yonne Lautre
Suite aux événements récents survenus à Rennes, plusieurs universitaires se penchent sur le degré de répression et de criminalisation du mouvement contre la loi « travail(le) » et dénoncent le fait qu’aujourd’hui « notre République, si fière de ses libertés, repose désormais un peu plus chaque jour sur la surveillance, la répression et l’enfermement de prisonniers politiques ».
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/260516/lamnesie-et-la-peur-rennes-comme-ailleurs -
A Lyon, l’Ecole normale supérieure envoie la police contre ses élèves13 mai 2016, par Yonne Lautre
Dans la filiation de Nuit Debout, l’Ecole normale supérieure, à Lyon, a vu l’une de ses salles occupée par un mouvement d’étudiants pendant plus de deux semaines. Avant que les CRS ne les délogent brutalement, mercredi matin.
http://reporterre.net/A-Lyon-l-Ecole-normale-superieure-envoie-la-police-contre-ses-eleves -
Mouvement social : spirale de violences de la part des forces de l’ordre2 mai 2016, par Yonne Lautre
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce dimanche 1er mai, partout en France, pour le retrait de la loi travail. Dans plusieurs villes, les défilés ont été émaillés d’incidents avec les forces de l’ordre. À Paris, CRS et gendarmes mobiles ont coupé en deux le cortège et gazé de nombreux manifestants, interrompant plusieurs dizaines de minutes le déroulé de la manifestation pourtant autorisée. De nombreux observateurs dénoncent une stratégie de la tension de la part des forces de l’ordre, présentes en force à proximité immédiate des cortèges, une stratégie qui se solde par une spirale inquiétante de violences.
http://www.bastamag.net/Les-violences-policieres-ne-decouragent-pas-le-mouvement-social
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Marseille : des habitants gazés pour avoir protégé des bancs publics21 mars 2016, par Yonne Lautre
Fin 2015, des habitants de la Plaine, un quartier en plein centre-ville de Marseille, fabriquent trois tables et un banc en bois, qu’ils installent dans un parc public. Une manière d’améliorer la vie du quartier. « Ces tables étaient une réponse à la volonté municipale de faire « table rase » de la Plaine, ce quartier populaire qui doit faire l’objet d’une opération dite de « requalification » à l’issue de laquelle la mairie espère une « montée en gamme » du marché et de son quartier », rappelle le journal Le Ravi. Le 18 mars, la ville a décidé de se débarrasser de ce mobilier urbain, au motif qu’il a été érigé « sans autorisation ».
http://www.bastamag.net/Marseille-des-habitants-gazes-pour-avoir-voulu-proteger-des-bancs-publics