Suzannecourt -proche de Joinville (Haute-Marne) : le projet de blanchisserie nucléaire , projet toxique d’UNITECH, abandonné ?
Yonne Lautre
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Le linge radioactif du nucléaire ne sera pas lavé en Haute-Marne23 mars 2022, par Yonne Lautre
Prévu pour nettoyer le linge contaminé de l’industrie nucléaire, le projet de laverie industrielle près de Bure, à Suzannecourt (Haute-Marne), pourrait être abandonné. Le groupe Unitech, porteur du projet, a en effet un autre lieu d’implantation en ligne de mire : l’Ain.
https://reporterre.net/Le-linge-radioactif-du-nucleaire-ne-sera-pas-lave-en-Haute-Marne -
Suzannecourt -proche de Joinville (Haute-Marne) : le projet de blanchisserie nucléaire , projet toxique d’UNITECH, autorisé malgré l’opposition des citoyens (pétition en ligne)9 novembre 2020, par Yonne Lautre
A propos du projet UNITECH, le Général DE GAULLE a lancé un Appel depuis COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES.
Tout comme en 1940, vous n’étiez peut-être pas devant votre poste de radio, ce jeudi 18 juin 2020 vers 20 h. Cet Appel est donc rediffusé aujourd’hui, où nous célébrons (masqués) pas moins de trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance, le 80ème anniversaire de l’Appel du 18 Juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition.
Durant 4 mn 52 s, le Général DE GAULLE donne les arguments pour mobiliser les français contre UNITECH, cette laverie de linge nucléaire et ses installations de décontamination de matériel radioactif, qui va rejeter dans la rivière Marne quantité de déchets chimiques et radioactifs dangereux pour la Santé publique.
https://www.dailymotion.com/video/x7ul02i -
#TouchePasAmonLac : NON à la contamination Nucléaire du « Lac du Der » et de la Seine !3 septembre 2020, par Yonne Lautre
Un projet de Laverie et stockage de matériaux issus de l’industrie nucléaire est en train de voir le jour juste en amont du lac du Der, à 2h de Paris. Ce lac est une retenue d’eau permettant de contenir le débit de la marne et éviter à Paris de subir une nouvelle crue centenale.
Construit en 1974 après avoir englouti 3 villages, la Nature y a finalement repris ses droits . Des millions de visiteurs viennent chaque année profier de ce spectacle et des grandes migrations. Stoppons ce projet écocide qui porte un risque de contamination du Lac, de la Marne et de la Seine !
https://touche-pas-a-mon-lac.wesign.it/fr
Attention NDLR : Si nous soutenons cette pétition, nous attirons votre attention sur la question du site qui en est le support. Voir nos articles Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens et Quelles pétitions signer sur internet ?. Lire aussi : Pétitions par mail : signer ou ne pas signer ? et Pétitions citoyennes sur internet : et si on relocalisait ?
(Note de la Rédaction de Yonne Lautre) -
APPEL du 18 juin 2020 - DE GAULLE - Le projet UNITECH à JOINVILLE-EN-CHAMPAGNE22 juin 2020, par Yonne Lautre
Depuis COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES, l’APPEL du 18 juin du Général DE GAULLE, à propos du projet UNITECH à JOINVILLE-EN-CHAMPAGNE.
En 4 minutes et 52 secondes le Général lance un Appel très argumenté pour mobiliser les Français contre cette laverie de linge nucléaire et de décontamination de matériel radioactif.
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Haute-Marne : un site de décontamination nucléaire autorisé malgré l’opposition des citoyens11 juin 2020, par Yonne Lautre
En 2016, des citoyens de Haute-Marne apprennent que la société Unitech envisage l’implantation d’une laverie nucléaire et d’une usine de décontamination dans la région. Ces deux activités polluantes sont synonymes de dégradation considérable pour le territoire, son écosystème et ses habitants. Aujourd’hui, malgré la mobilisation intense de centaines de citoyens inquiets et de nombreuses associations, la préfecture vient d’annoncer l’autorisation d’exploitation pour le projet. Une décision qui ouvre la voie à une contamination radioactive de la Marne et que les opposants comptent bien combattre. Une fois de plus, les intérêts industriels prévalent sur le devoir des autorités de préserver la santé publique et l’environnement.
https://mrmondialisation.org/haute-marne-un-site-de-decontamination-nucleaire-autorise-malgre-lopposition-des-citoyens/ -
Bientôt une nouvelle aberration nucléaire dans le secteur de Bure ?9 juin 2020, par Yonne Lautre
Alors que l’enquête publique relative au projet UNITECH a suscité un refus massif de la population et des associations, la Préfète de la Haute-Marne, Elodie Degiovanni, vient d’en autoriser l’exploitation ce 8 juin, en pleine crise post-covid.
Encore une fois, nous avons la preuve du mépris des autorités nationales et de leurs représentants à l’égard d’une consultation publique prétendument démocratique.
Ce projet de « blanchisserie » verrait converger à Suzannecourt, en Haute-Marne, le linge sale radioactif de l’industrie nucléaire française et en partie européenne, mais aussi une unité de décontamination de matériaux (notamment métalliques) . Les rejets chimiques et radioactifs de l’usine se déverseraient dans la rivière Marne et la nappe phréatique sous-jacente, dans un secteur vierge de toute pollution, ce qui est absolument scandaleux.
http://www.sortirdunucleaire.org/Bientot-une-nouvelle-verrue-nucleaire-dans-le -
Cyberaction N° 1164 : UNITECH : un projet toxique14 novembre 2019, par Yonne Lautre
L’enquête publique au sujet des projets d’Unitech pour le bassin Joinvillois commencée le 12/11 se terminera vendredi 20 décembre. Les commissaires enquêteurs devront ensuite donner un avis « personnel et motivé » qui pourra être différent de celui exprimé par la population dans ses contributions. La préfecture devra alors autoriser ou non le projet (sans être liée par celui des commissaires enquêteurs).
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/unitech-unprojettoxique-3368.html -
Suzannecourt -proche de Joinville (Haute-Marne) : UNITECH : L’enquête publique risque d’être invalidée.4 novembre 2019, par Yonne Lautre
Madame la Préfète
Suite au riche entretien de lundi dernier, et pour lequel nous vous remercions, nous vous
demandons de prendre en considération les demandes suivantes :
1 – Merci de nous communiquer dans les meilleurs délais la liste des documents officiels qui
accompagneront l’enquête publique, aussi bien les documents physiquement présents en
mairie, que les documents électroniques consultables sur le site de l’enquête publique.
En effet, dans votre Communiqué de Presse du 22 octobre, vous déclarez : « A compter
du 12 novembre et durant toute la durée de l’enquête publique : un exemplaire du dossier
complet comprenant l’ensemble des pièces, avis et documents relatifs au projet,
et notamment l’étude d’impact, sera déposée dans chacune des mairies concernées et sera
consultable par le public aux jours et heures habituels d’ouverture des services
communaux ».
Le mot « notamment » nous interpelle, c’est pourquoi nous souhaitons recevoir la liste
détaillée des documents, dont l’étude d’impact et connaître l’organisme qui l’a réalisée.
Nous restons également dans l’attente du nouvel avis de l’ARS et de l’avis de la DDT que
vous avez mentionnés lors de la réunion du 28 octobre.
Concernant le dossier complet, est-il envisagé qu’un nouveau dossier arrive avant
l’enquête publique ou pendant ?
2 - Lors de cette réunion, nous avons abondamment parlé de l’appellation du projet
UNITECH, et nous avons pris conscience que l’Avis de l’enquête publique porte sur « une
blanchisserie industrielle destinée au secteur nucléaire », et qu’elle ne porte pas sur les
activités de décontamination.
Or, dans les documents publics, notamment celui de la MRAe, du 18 avril 2019, il est
clairement écrit :
« Demande d’autorisation environnementale pour l’exploitation d’une blanchisserie
industrielle et d’une zone de maintenance destinées au secteur nucléaire ».
C’est une affaire d’autant plus grave que cette activité non explicitée dans l’Avis de
l’enquête publique est génératrice de rejets conséquents.
Pour votre information, nous avons interrogé immédiatement Maître Corinne LEPAGE, qui
vient de nous répondre : « si l’enquête publique ne porte pas sur la totalité du projet, elle est
irrégulière ».
3 – Dans votre Communiqué de presse du 22 octobre, on lit :
« Le dossier de demande d’autorisation environnementale a fait l’objet d’une instruction
approfondie sous la responsabilité de la Direction Régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement (DREAL) et à laquelle ont concouru l’Agence Régionale de
Santé, la Direction Départementale des Territoires, l’Autorité de Sûreté Nucléaire et le
Service Départemental d’Incendie et de Secours. La Mission Régionale d’Autorité
Environnementale a également été consultée pour avis.
A l’issue de cette période d’expertise juridique et technique, le dossier a été déclaré
recevable permettant d’engager la phase d’enquête publique. »
L’expression « instruction approfondie » nous interpelle : comment des responsables de la
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL),l’Agence Régionale de Santé, la Direction Départementale des Territoires, l’Autorité de
Sûreté Nucléaire, le Service Départemental d’Incendie et de Secours, et la Mission
Régionale d’Autorité Environnementale peuvent-ils avoir accepté l’appellation « une
blanchisserie industrielle destinée au secteur nucléaire », en lieu et place de
« blanchisserie industrielle et d’une zone de maintenance destinée au secteur
nucléaire » ?
Est-ce un raccourci ? Une simplification ?
Est-ce un simple abus de langage ?
Est-ce une volonté délibérée de cacher une activité dangereuse ?
Nous demandons que les éclaircissements nous soient apportés dans les meilleurs délais et
ce, avant le lancement de l’enquête qui, dans le cas contraire, pourrait être invalidée.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Préfète, l’expression de nos salutations
respectueuses. -
Pas de blanchisserie nucléaire au bord de la Marne ! Des associations et 101 habitant.es déposent un recours en référé contre le projet de laverie d’Unitech à Suzannecourt (52)30 mai 2019, par Yonne Lautre
Des associations, dont le CEDRA (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs) et le Réseau « Sortir du nucléaire », viennent de déposer un recours en référé contre un arrêté accordant un permis de construction d’une laverie nucléaire à Suzannecourt en Haute-Marne. Ce recours est également soutenu par 101 personnes habitant dans un périmètre de 5km autour du lieu choisi pour l’implantation du projet.
Ce projet de blanchisserie nucléaire, soutenu par la société Unitech services, serait destiné à laver le linge contaminé provenant des sites nucléaires français (et de certains pays étrangers). Il est censé prendre la relève de l’ancienne laverie d’Areva à La Hague dont la remise aux normes avait été jugée trop coûteuse. Le site choisi se situe à 21km de Bure, le village meusien censé accueillir Cigéo, le projet d’enfouissement des déchets radioactifs.
https://www.sortirdunucleaire.org/Pas-de-blanchisserie-nucleaire-au-bord-de-la -
Joinville (Haute-Marne) : laverie nucléaire de l’Europe ? JEUDI 31 MAI A 19H30 A LA SALLE DES FÊTES DE JOINVILLE30 mai 2018, par Yonne Lautre
RAPPEL : REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION
LE PROJET DE LAVERIE NUCLEAIRE D’UNITECH A SUZANNECOURT (52) (PROCHE JOINVILE)
CE JEUDI 31 MAI A 19H30 A LA SALLE DES FÊTES DE JOINVILLE !
et vous y êtes tou-tes invité-es, car vous avez tou-tes de très bonne raisons de vous y opposer à nos côtés !
Parce qu’en tant que population haut-marnaise et meusienne, vous êtes directement impactée par la nucléarisation du territoire : nous avons évité le dit « bison » (la base de tri de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs) grâce à l’opposition intransigeante de l’association Gudmont-dit-non, mais de nombreux sites nucléaires continuent de s’installer dans le secteur et pas des moindres : la base chaude de maintenance nucléaire de Saint-Dizier (40 kms de Bure), trois fois plus grande que celle du Tricastin, devrait notamment être mise en service incessamment sous peu. Il est urgent de refuser la désertification nucléaire, la défiguration de notre territoire au profit d’une industrie sale qui n’a pas vocation à perdurer. Ne laissons pas la maîtrise de l’avenir de nos lieux de vie à la filière nucléaire et à quelques élu-es naïf-ves (ou en mal de reconnaissance !) !
Lire ici quelques témoignages d’habitant-es qui ne se résignent pas et vont lutter contre Unitech.
Rejoignez ici la toute fraîche association opposée à la laverie d’Unitech « Joinville-lave-plus-propre » !
Parce qu’en tant qu’opposant-e à Cigéo, il est indispensable de combattre également cette laverie nucléaire : quoiqu’en disent certain-es élu-es, soyons lucides. Le projet d’Unitech n’aurait jamais envisagé la proximité de Joinville si la petite cité de caractère ne se situait pas à 21 kms de Bure. Laisser s’implanter ce projet revient à ancrer un peu plus encore dans le territoire (et dans nos têtes) le projet d’enfouissement de déchets radioactifs alors même que ce dernier est loin d’être autorisé. Empêcher Unitech de s’installer en Haute-Marne apporterait en revanche un sévère coup de massue sur Cigéo. Ce dernier et la nucléarisation du territoire sont dialectiquement liés : ils s’épanouissent mutuellement mais s’handicapent également !
Parce qu’il faut dénoncer l’opacité inacceptable qui entoure un énième satellite de Cigéo : suite à des courriers envoyés aux administrations locales comme nationales, les demandes de différentes associations visant à obtenir des précisions sur les impacts sanitaires et environnementaux inhérents à une telle activité sont restées lettre-morte. Nous ne pouvons que nous étonner, dans le contexte d’une méfiance naturelle à l’encontre du projet Cigéo et de la nucléarisation qu’il apporte sur notre territoire, et dans ce climat très suspicieux à l’égard de l’industrie nucléaire, que rien ne soit fait pour pallier les craintes légitimes des populations. Notre méfiance vis-à-vis de ces élu-es locaux bien loin des préoccupations citoyennes en favorisant ces projets mortifères sont confirmées (lire ici nos premières craintes) ! Nous devenons allergiques à l’attitude et aux manières de procéder de la part de celles et ceux qui sont censés nous représenter. Une fois de plus, c’est à la société civile de rechercher et d’apporter des informations en matière environnementales !
Parce qu’il y aurait de risques sérieux pesant sur la ressource en eau, notamment pour les communes en aval de Joinville, du Der, de la Seine, puisqu’il y aurait dilution des radionucléides et des détergents utilisés dans la Marne !
Lire le communiqué détaillé ici !
Vous l’avez compris, il est très important,
et pour bien des raisons différentes,
de venir à la réunion publique d’information de ce jeudi 31 mai,
nous vous y attendons !
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Joinville (Haute-Marne) : laverie nucléaire de l’Europe ? Nouvelle alerte en Champagne !25 octobre 2016, par Yonne Lautre
Jungle nucléaire en Champagne
Déchets, linges contaminés, après Gudmont, Joinville dit NON !
Voici peu, un BISON* peu futé était débusqué sur Gudmont-Villiers alors que les élus locaux et ceux de la communauté de communes du bassin de Joinville-en-Champagne n’avaient soufflé mot de ce projet aux populations concernées (ici et là). Un danger en cachant un autre, une laverie industrielle préméditée à Joinville-en-Champagne commence également à délivrer ses secrets, toujours bien dissimulés par ces mêmes élus.
* BISON : base intermédiaire de services opérationnels nucléaires
Joinville-en-Champagne : laverie nucléaire de l’Europe ?
Unitech : en plus de Cigéo avec les déchets à destination de Bure, et ceux du démantèlement des installations nucléaires pour Gudmont-Villiers, c’est bien tout le linge sale du nucléaire français - mais également allemand, suisse, belge - qui s’apprêterait à arriver dans le secteur de Joinville/Suzannecourt/Thonnance-lès-Joinville (zone de la Joinchère). Et c’est un conséquent premier contrat de 500 tonnes de linge contaminé qui proviendrait de l’usine Areva de retraitement à Beaumont-Hague et qui alimenterait le démarrage de cette structure de décontamination. On peut s’étonner du choix de Joinville, qui nécessiterait d’incessants transports de matières nucléaires depuis la Hague pour laver, nettoyer et sécher le linge des quelques 5000 employés du site du Cotentin, alors qu’une laverie a longtemps fonctionné sur place… jusqu’à ce qu’une remise aux normes ait été jugée trop coûteuse.
On peut également s’étonner qu’Unitech, petite structure à seulement 40 000 euros de capital, encore en quasi faillite voilà deux ans, et avec des capitaux propres inférieurs à la moitié de son capital social (filiale de la filiale hollandaise de Coeverden du groupe américain Unitech), puisse conduire cette opération de Joinville dont les investissements seraient de l’ordre de 12 millions d’euros. Comment une structure aussi légère ne comprenant que deux personnes (MM.Jacques Grisot et Georges Bakevich), dont les bureaux sont domiciliés dans le sud de la France, pourraient mener à bien ce projet de méga laverie ?
Et quid des questions sensibles ? De l’alimentation en eau par exemple (on parle de 14 cycles nécessaires pour laver ce genre de linge, et de millions de m3 d’eau consommés par an), ou encore des effets de la radioactivité rejetée (tritium, carbone 14, césium 134 et 137, et combien d’autres radioéléments encore ?) et des détergents utilisés.
Des élus sérieusement mis en cause
Le cas de Gudmont-Villiers et son usine tour de passe-passe vient tout récemment de démontrer combien les élus locaux et ceux de la ‘communauté de communes du bassin de Joinville-en-Champagne’ ne maîtrisaient en rien le projet de l’industriel Derichebourg (opacité, objectif, ampleur, rejets, risques, santé, etc). Une même opacité scandaleuse entourant le lapin du chapeau Unitech, il serait utile de savoir si les élus ont diligenté une étude d’impact environnemental et économique (et non pas une « enquête publique » qui ne serait mise en place que lorsque tout serait déjà ficelé), si la station d’épuration de Joinville a été dimensionnée pour une telle installation, si les nombreuses communes en aval ont été informées afin qu’elles puissent s’équiper d’outils de contrôle (ou qu’elles puissent refuser ce cadeau empoisonné), si on est prêt à sacrifier l’attrait de la rivière Marne auprès des pêcheurs (première catégorie) et des touristes, si on accepte que des élus scient la branche sur laquelle Joinville-en-Champagne développe son image, son économie et son devenir, etc
Joinville & ses labels touristiques obtenus l’an dernier
Reste la question de fond : pour qui roulent les élus locaux ? Manifestement pas pour les populations locales - dont ils sont pourtant censés défendre les intérêts - au vu des caractéristiques des entreprises auxquelles ils tentent les bras, et de l’omerta qui entoure leur posture. Naïveté, cécité, incompétence ? Déjà amplement roulés dans la farine dans le marché de dupes de Bure (le fameux laboratoire qui les abusa de si triste manière), les voici s’esbaudir devant le hochet agité pour leur faire accepter le cigéo (« centre industriel de stockage géologique », à Bure, qui ne dit même pas que c’est pour enfouir des poisons nucléaires) : des emplois. Et quels emplois ! Qui ne sont en rien des « compensations » mais bien de l’attrape-couillon, du travail frelaté, des contaminations supplémentaires, la transformation de ce vaste territoire (Haute-Marne/Meuse/Aube) en prolifération radioactive. Lourde faillite, et irresponsabilité.
Naïveté, cécité, incompétence ? La dernière réunion du Conseil départemental de Haute-Marne en a dit long sur des élus dépassés (cf JHM 22 oct). Olivier Bertrand (par ailleurs maire de Joinville), à propos des projets de Gudmont et de Joinville, et soutenu par son chef Bruno Sido (par ailleurs sénateur et président du GIP) : « On ne peut que se réjouir que des entreprises viennent s’installer en Haute-Marne (…) des élus sont allés se battre pour aller les chercher ». Quand des élus ne sont capables d’aller chercher que ce genre d’usines-d’entrepreneurs-d’emplois, on ne s’étonnera pas des terribles effets de leur politique : une dégringolade démographique de 15 000 habitants en 15 ans dans le département (cf élu Nicolas Fuertes > ici). Et qu’au sein de cette assemblée ce soit un élu du FN qui dénonce les tares annoncées pour Gudmont et Joinville en dit tout aussi long (ici).
Une épidémie de cancers ? Où ça ?
A multiplier ainsi les projets nucléaires malsains, à cancériser la région, qu’en est-il des risques, et des effets sur la santé de la population ? Jusqu’ici les élus assuraient que le nucléaire était propre, la région démontre l’ampleur du mensonge. Aujourd’hui on nous affirme que tout est sous contrôle strict, indépendant et efficace, en particulier par les organismes ASN et IRSN. Patatras, tout ça n’était que façade (ici et là). Quant à la surveillance de notre santé, entre les mains de l’InVS, des spécialistes
viennent ce lundi de publier une étude alarmante : Faut-il poursuivre l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) pour délit de tromperie ? (ici). Cette même InVS qui, sous la saisie des « citoyens du coin » du secteur de Montier-en-Der, sous les vents venant des poubelles nucléaires de Soulaines et Morvilliers, avait scandalisé par ses méthodes et les conclusions de son enquête sur les cancers locaux… au point qu’un « Recensement citoyen » est en cours de réalisation autour de Soulaines. Quand la confiance, trahie, vole en éclats…
mais les temps changent
Pour ne plus subir > AGIR !
Pour une région saine et des emplois gratifiants :
Comme Gudmont-dit-non > lancement de Joinville-dit-non
vous habitez Joinville ou ses environs, vous vous sentez concerné-e > contactez le CEDRA : cedra.org orange.fr
http://en.calameo.com/read/004866101d15c48773929?trackersource=library
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