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Pauvrophobie : Auxerre : la police municipale récompensée d’un panier gourmand pour déloger des SDF ?

répression du vagabond, délit de pauvreté

19 juin 2018 À Châtenay-Malabry, le Grand Paris « chasse les pauvres »

À Châtenay-Malabry, au sud de Paris, la rénovation de la cité-jardin de la Butte-Rouge va entraîner la disparition de nombreux logements sociaux. Les habitants se mobilisent pour lutter contre la gentrification de leur quartier, liée au développement du Grand Paris.
https://reporterre.net/A-Chatenay-Malabry-le-Grand-Paris-chasse-les-pauvres


10 mai 2018 Pourquoi le pauvre est-il devenu l’ennemi désigné de la République ?

Baisse des subventions aux associations de solidarité, nouvelles structures « punissant » les plus précaires, comportements et discours violents vis à vis des plus démunis, déstructuration des aides sociales à destination des moins riches ; les signes de rejet de la pauvreté se multiplient, alors même que la précarité augmente en Europe. Ce phénomène de stigmatisation aurait-il pour origine une vision bipolaire de la société entre inclus et exclus (du monde marchand, sic.), le tout accentué par des débats politiques qui divisent la population ?

https://mrmondialisation.org/pourquoi-le-pauvre-devient-lennemi-designe/


25 janvier 2018 La répression du vagabond ou comment on inventa le délit d’être pauvre

La figure du vagabond a longtemps été perçue comme celle du pauvre du Christ, jusqu’à ce que le terme vagabond (de vaguer au sens de « errer ça et là ») deviennent synonyme de menace dès la fin du XIVe siècle.

Le vagabond devient alors passible progressivement de la réclusion qui s’épanouit au XVIIe siècle dans l’Hôpital général, puis au XVIIIe dans le Dépôt de mendicité. Cet état, au XVIIIe siècle, fait l’objet de la définition juridique suivante (1764) :

« Seront réputés vagabonds et gens sans aveu… tous ceux, qui, depuis six mois révolus, n’auront exercé ni profession, ni métier et qui, n’ayant aucun état ou aucun bien pour subsister, ne pourront être avoués ou faire certifier de leur bonne vie et mœurs par personnes dignes de foi. »

L’esprit de cette définition est repris en trois points en 1810 : l’absence de domicile, d’argent et de profession (article 270 de l’ancien code pénal).
L’errance suspecte

https://theconversation.com/la-repression-du-vagabond-ou-comment-on-inventa-le-delit-detre-pauvre-90503


25 janvier 2017 Pauvres et coupables

Entre le 18e et le 20e siècle, la lutte contre la pauvreté passe en Angleterre par la multiplication des workhouses. Entre accueil et répression, ces « maisons de travail » restèrent redoutées des indigents jusqu’à leur fermeture définitive en 1945, nous rappelle l’historien Jacques Carré.

http://www.laviedesidees.fr/Pauvres-et-coupables.html


16 novembre 2016 Impôts, fraude, assistanat, vote réac : ces préjugés sur les pauvres qui ne supportent pas l’épreuve des faits

Alors que la campagne présidentielle démarre, les discours anti-pauvres et anti-immigrés font plus que jamais recette. Fraude aux allocations, faible participation à l’impôt, violences conjugales, natalité excessive, oisiveté, pollution... A en croire les colporteurs de ces préjugés, ceux qui possèdent le moins seraient responsables de tous les maux qui frappent la société. Sauf que... faits, chiffres et études battent en brèche ces faux arguments, qui nous détournent des vrais responsabilités. L’association ATD quart monde a récemment publié un ouvrage intitulé « En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté ». Basta ! s’en est inspiré, pour rappeler quelques évidences... trop souvent oubliées.

http://www.bastamag.net/Impots-fraude-chomage-volontaire-ces-prejuges-sur-les-pauvres-qui-ne-passent


15 novembre 2016 ATD Quart Monde répond à la « Rue des allocs » de M6 par une bande dessinée

« Les pauvres sont des profiteurs », « ils ne vivent pas si mal avec le RSA », « s’ils voulaient travailler, ils trouveraient », etc. : ATD Quart Monde est très inquiet de ces discours grandissants renforcés par des émissions comme « Rue des allocs », que M6 s’apprête à reprogrammer le 17 novembre prochain.

On le sait, ces préjugés tenaces mais erronés ont des effets pervers dévastateurs. Ils cassent les ressorts pour s’en sortir et portent gravement atteinte à la dignité de millions de personnes. Ils les dévalorisent à leurs propres yeux et aux yeux des autres, ils découragent un grand nombre d’entre elles de recourir au droit et encouragent les discriminations qui les empêchent d’accéder au logement, à l’emploi, aux soins, etc.

C’est pourquoi ATD Quart Monde appelle tous celles et ceux qui veulent agir contre ces discours à soutenir la création d’une bande dessinée sur le thème « Stop aux préjugés sur les pauvres ».

Une dizaine de scénaristes et d’illustrateurs ont accepté de mettre leurs talents au service de ce projet dont la publication est prévue pour le printemps 2017. Cet album de 46 pages alliera différents styles à travers neuf histoires différentes : poésie, humour, science-fiction, histoire vécue… Son prix de vente inférieur à 10 euros permettra une large diffusion auprès des jeunes publics, des écoles, bibliothèques, associations et de tous les amateurs et passionnés de bande dessinée.

Entre le 17 novembre et le 17 janvier 2017, les internautes pourront prendre leur part dans ce combat contre les préjugés en participant au financement de ce projet sur www.ulule.fr/bdideesfausses. Ils recevront en signe de remerciement de nombreuses contreparties : avoir leur nom dans l’album, recevoir des dessins originaux, des copies de planches originales, rencontrer les auteurs…

Rappelons qu’un tel financement participatif avait permis le lancement en 2014 du best-seller En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, dont ce projet de bande dessinée est la déclinaison graphique.

https://www.atd-quartmonde.fr/


9 novembre 2016 Pauvreté et fraude au RSA : le coup de gueule salutaire de Claire Hédon

Quand ça tourne mal, il faut un coupable. Et, pour endosser ce rôle, les étrangers et les pauvres font toujours très bien l’affaire. Exemple : si l’État français est si proche de la ruine, c’est bien entendu la faute de ces hordes de fainéants qui fraudent le RSA. Une idée reçue très largement répandue qui a lancé la présidente d’ATD Quart Monde dans un coup de gueule inhabituel et salutaire.
http://positivr.fr/claire-hedon-atd-fraude-rsa-fiscale-28-minutes/


1er novembre 2016 Pauvrophobie : La discrimination pour précarité sociale a un nom

A l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, ATD Quart Monde a dévoilé le mot choisi pour désigner la discrimination pour précarité sociale. Après une consultation [1] à laquelle ont participé plus de 1000 personnes, le choix s’est porté sur « Pauvrophobie », le mot qui est apparu le plus consensuel.

Ce néologisme comporte plusieurs avantages. Il est facilement compréhensible. Sa racine renvoie directement à la pauvreté, et phobie se retrouve dans des mots désormais couramment employés (xénophobie, homophobie).

ATD Quart Monde a fait ce choix pour permettre aux personnes qui vivent la pauvreté de voir reconnues les discriminations qu’elles subissent au quotidien. L’existence de ce néologisme devrait faciliter la prise de conscience des actes, souvent involontaires, qui imposent une double peine aux plus pauvres : Refus de soins, accès au logement, à l’emploi, à l’école.

http://www.ressources-solidaires.org/La-discrimination-pour-precarite-44043


16 avril 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le samedi 16 avril 2022

Mis à jour le 16 avril 2022