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L’éducation populaire : Reprises de savoirs — Pour des reprises de savoirs, appel à des chantiers Pluri·versités

29 avril 2017 « Quand je suis bénévole, je contribue à une société différente »

Depuis 1980, toute l’équipe de SOL a la chance de pouvoir compter sur un réseau de 53 bénévoles* motivés et engagés de tous âges et venant de tous horizons. Ils nous suivent et s’appliquent au quotidien pour la réussite de nos actions en France. Vous souhaitez vous engager, mais vous vous posez des milliers de questions ? Grâce à cet article et ses témoignages, le bénévolat n’aura plus de secrets pour vous.

Mener une action qui a du sens

https://www.sol-asso.fr/quand-je-suis-benevole-je-contribue-a-une-societe-differente/


12 janvier 2016 L’éducation populaire : un quotidien où se cultivent le respect et la bienveillance

Pour en savoir davantage sur les dynamiques du moment et l’avancement de la réflexion sur l’éducation populaire, la revue « Silence » est allé à la rencontre du Caravansérail Café, à Villeurbanne, et, à Lyon, des branches locales du Planning Familal, des MJC et du Crefad.

http://www.reporterre.net/L-education-populaire-un-quotidien-ou-se-cultivent-le-respect-et-la


24 mai 2013 Formation conception et animation d’ateliers d’écriture

Bonjour à toutes celles et ceux qui souhaitent se former à la conception et à l’animation d’ateliers d’écriture (merci de transmettre l’information à celles et ceux que vous pensez susceptibles d’êtres intéressé-e-s),
Le secteur écriture du GFEN Rhône-Alpes organise une semaine exceptionnelle du 20 au 27 août 2013 à Mens dans le Trièves, une semaine qui mêlera travail et détente, réflexion et vacances, puisque la formation aura lieu matins et fins d’après-midi, les après-midi seront libres pour ballades, siestes, lectures, discussions, inventions diverses...
La formation sera animée par Yves Béal, Ernest Bois et Sereine Gauthier.
Le nombre d’inscriptions est limité à 15.
Inscrivez-vous au plus vite.
bien cordialement, Yves Béal

Yves Béal, Secteur Ecriture Poésie du GFEN
100 rue de la Mairie, 38690 St Didier de Bizonnes
06 70 63 58 07
yvbeal orange.fr
http://www.myspace.com/12secondessurterre
http://www.myspace.com/lespasseurs
www.uneuro.org/
http://www.soleils-et-cendre.org/


18 octobre 2012 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Réussite scolaire pour tous : chiche !

Jacques BERNARDIN

Face aux difficultés scolaires persistantes et qui se creusent sur fond de ségrégation sociale accrue, que peut l’Ecole ? Faut-il attendre que la situation sociale des familles s’améliore ? Restreindre les ambitions éducatives pour ceux qui peinent, mieux aménager la différenciation afin qu’elle soit moins douloureuse pour les exclus ? Ce serait s’inscrire dans une logique de renoncement politique sur la base d’une vision péjorée des élèves et d’une conception désespérante des virtualités transformatrices de l’action éducative.

http://gfen.umapresence.com/fr/reussite_scolaire_pour_tous_chiche


14 juin 2011 Brèves des Mouvements d’Education Populaire ASSISES NATIONALES DU GFEN "Pour une autre éducation"

Dans cette période difficile où l’Ecole et l’éducation sont mis à mal le GFEN a décidé de continuer à ne pas courber l’échine ! Il organise

les 5, 6 et 7 juillet 2011
à Aubagne (13)
des

ASSISES NATIONALES DU GFEN
"Pour une autre éducation"

où sont invités :
 des enseignants, des éducateurs, des travailleurs sociaux, des étudiants, des militants associatifs, des parents, des élus... pour échanger des pratiques et des projets (27 ateliers sur deux journées)

 des représentants nationaux des partis politiques (Parti Socialiste, Front de gauche, Europe Ecologie%252520les Verts...) et ATD Quart Monde pour une table ronde "Quelles orientations pour une autre éducation ?" (5 juillet)

 des représentants nationaux des syndicats (SE-UNSA, SNUipp, SNES,...) et la FCPE pour une table ronde " Quels leviers pour transformer ?" (6 juillet)
L’enjeu est donc de rassembler, d’échanger et d’être force de proposition pour créer les conditions d’une véritable alternative à l’Ecole à deux vitesses qui se met actuellement en place.

Nous vous invitons à participer à ces assises et à diffuser cette information dans votre réseau.

Téléchargez le dépliant où figurent le programme, les intervenants et le bulletin d’inscription

Vous trouverez également toutes les informations sur www.gfen.asso.fr :

Inscription en ligne

Hébergement

Cordialement,

GFEN
Groupe Français d’Education Nouvelle
14 avenue Spinoza 94200 Ivry sur Seine
Tél : 01 46 72 53 17
gfen gfen.asso.fr
www.gfen.asso.fr


3 janvier 2011 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Face aux attaques, le GFEN a décidé de réagir en multipliant ses initiatives

Comme vous le savez, le GFEN a été cette année lourdement « sanctionné » par le Ministère de l’Éducation nationale, comme le CRAP et l’ICEM.
Des annonces officieuses laissent craindre le pire pour 2011.

Face aux attaques, le GFEN a décidé de réagir en multipliant ses initiatives :

 3èmes Rencontres nationales Maternelle « Dès la maternelle relever le défi de la culture pour tous dans les apprentissages » - 29 janvier 2011 – Bourse du Travail de Paris

 4èmes Rencontres nationales sur l’Accompagnement « Prendre pouvoir sur l’écrit » - 2 et 3 avril 2011à Saint-Denis
- Assises nationales « Pour une autre Éducation » – 5 à 8 juillet à Marseille

et vous invite à y participer.


27 septembre 2010 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Le CICP visité par effraction pendant le week-end du 18-19 septembre 2010

Communiqué du Centre international de culture populaire (CICP)

Le CICP visité par effraction pendant le week-end du 18-19 septembre 2010

Le CICP, Centre International de Culture Populaire tisse depuis plus de trente ans des liens de solidarité internationale dans le milieu des associations militant pour la paix, la justice et le droit.

Ce centre est né en 1976 d’une volonté de rassembler des associations soutenant des luttes de libération nationale, des luttes contre les dictatures et l’obscurantisme et des associations mobilisées dans le mouvement social ici en France, afin de leur permettre d’exercer leurs activités et de défendre leur liberté d’expression.

Au 21 ter de la rue Voltaire à Paris, le CICP, dans le respect de la diversité et de l’indépendance des associations, fournit un support sous forme de locaux, de mutualisation de services et d’animation du lieu.

Ce lieu a été visité par effraction pendant le week-end du 18-19 septembre 2010. Des vols ont été commis dans les locaux de plusieurs associations. Des ordinateurs, de l’argent et d’autres matériels de travail ont été pris.

Les associations visées sont plus particulièrement celles militant en soutien à la Palestine, aux peuples opprimés, aux sans-papiers et pour le respect des droits des immigrés. Immédiatement après, le domicile du président de l’association Génération Palestine a été également cambriolé en plein jour et des appareils et de l’argent ont été volés. Au cours du même week-end, la façade du siège du MRAP à Paris a été arrosée d’essence.

Nous dénonçons un acte qui vise plus particulièrement les associations de la solidarité internationale et qui les prive d’une partie de leur outil de travail, alors qu’elles agissent dans un contexte très difficile.

Nous sommes convaincus que le meilleur rempart contre ces attaques réside dans une solidarité renforcée.

Que ce cambriolage soit le fait de simples voleurs ou relève d’une volonté délibérée de porter atteinte à certains combats, l’enquête le dira peut-être. Mais de toutes façons, le CICP, aux côtés de toutes les associations de la maison reste vigilant et mobilisé pour la poursuite et l’intensification de son action.

Fait à Paris le 27 septembre 2010

Le CICP


11 août 2010 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Appel à soutien "Pour que vive le GFEN !"

Issu de la tourmente de la Première guerre mondiale, le GFEN n’a cessé de promouvoir la transformation de l’Ecole afin qu’elle parle à tous, prépare « le futur citoyen (...) mais aussi l’être humain conscient de sa dignité d’homme ».

(.....)

L’annonce brutale de coupes sombres début juillet (arrêt du soutien d’un de ses deux détachés par l’Education Nationale et du subventionnement de ses projets par le Haut Commissariat à la Jeunesse) lui porte un coup terrible fragilisant la poursuite de son action.

(.....)

http://www.recit.net/spip.php?article1882


9 avril 2010 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Semaine de l’éducation populaire « Le Pavé en Provence » du 20 au 24 avril 2010

Semaine de l’éducation populaire
« Le Pavé en Provence » du 20 au 24 avril 2010
Aubagne – MARSEILLE – Martigues - GAP - sainte tulle …

Programme des Conférences gesticulées et ateliers avec la scop Le PAVE
Mardi 20 avril 20h30 / L’Escale – MJC d’Aubagne

Inculture(s) 2 Une autre histoire de l’éducation de et par Franck Lepage

« Et si on empêchait les riches de s’instruire plus vite que les pauvres ? »

Entrée : 8 €, réservations à partir du mardi 7 avril - L’Escale-MJC d’Aubagne Les Aires Saint Michel - 13 400 Aubagne – Tél. 04 42 18 17 17

Mercredi 21 avril 14h / Ferme Montvert - St Zacharie

Atelier « Faut-il sauver l’école ou la laisser mourir ? »

Entrée libre - Garde d’enfant assurée par un animateur
Atelier organisé en partenariat avec l’association Art’Euro – Quartier Montvert, route d’Auriol – 83 640 Saint Zacharie – Tél. 04 42 72 75 51

Mercredi 21 avril 18h30 / Point de Bascule à Marseille

Soirée cabaret « Démontage de la langue de bois »

Entrée : prix fourchette entre 3 € et 8 € + 3 € d’adhésion au Point de Bascule - Atelier en partenariat APEAS / Peuple et Culture / ARDL

Point de Bascule 108, rue de Breteuil – 13 006 Marseille – Tél. 04 91 99 02 40 – Inscription souhaitée : cedric.lefebvre apeas.fr

Mercredi 21 avril 20h / Pôle universitaire de Gap

Inculture(s) 4 Une autre histoire de l’énergie de et par Anthony Brault

« La grande déplétion : nous allons changer de monde, qui se sent prêt ? »

Entrée : prix libre entre 2 € et 6 € - Pôle universitaire 2, rue Bayard - 05 000 Gap, en partenariat avec DDCSPP 05 et la Ville de Gap
Jeudi 22 avril 21h / Théâtre Henri Fluchère à Sainte Tulle

Inculture(s) 1 Une autre histoire de l’éducation populaire de et par Franck Lepage

« L’éducation populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu ! »

Entrée : 8 € - Théâtre Henri Fluchère avenue de la République, 04 220 Sainte-Tulle – Tél. 04 92 78 21 13

Jeudi 22 avril 19h30 / Equitable Café à Marseille

Inculture(s) 4 Une autre histoire de l’énergie avec Anthony BRAULT
Projection de la conférence gesticulée Inculture(s) 4 "Faim du pétrole, ou vive la grande déplétion"

Entrée : prix libre conseillé entre 3 € et 8 € + 1 € d’adhésion minimum - Atelier en partenariat APEAS / Peuple et Culture / ARDL

Equitable Café 54, cours Julien - 13 006 Marseille – Tél. 04 91 47 34 48 – envisages marsnet.org - www.equitablecafe.org

vendredi 23 avril 18h30 / Equitable Café à Marseille

Atelier de survie dans un monde sans énergie avec Emmanuel Monfreux

Entrée : prix libre conseillé entre 3 € et 8 € + 1 € d’adhésion minimum - Atelier en partenariat APEAS / Peuple et Culture / ARDL

Equitable Café 54, cours Julien - 13 006 Marseille – Tél. 04 91 47 34 48 – envisages marsnet.org - www.equitablecafe.org

Vendredi 23 avril 20h30 / MJC de Martigues

Inculture(s) 5 Une autre histoire du travail de et par Franck Lepage et Gaël Tanguy

« Travailler moins pour gagner plus, ou l’impensé inouï du droit du travail »

Entrée : 6 € et 3 € (adhérents MJC, - de 25 ans, chômeurs) - gratuit pour les stagiaires.

MJC de Martigues Bd Emile Zola – 13 500 Martigues – Tél. 04 42 07 05 36
Samedi 24 avril 10h à 13h / MJC de Martigues
Atelier pour poursuivre les acquis de la conférence de la veille… avec F. Lepage et G. Tanguy

Entrée libre - MJC de Martigues Bd Emile Zola – 13 500 Martigues – Tél. 04 42 07 05 36

Samedi 24 avril 9h à 12h / Salle Polyvalente de Châteauroux-lès-Alpes

Atelier de survie dans un monde sans énergie « La faim du pétrole »

Entrée : prix libre entre 2 € et 5 € - Atelier en partenariat avec les associations Bio pour tous et Rions de Soleil, et la DDCSPP 05

Salle Polyvalente – 05 380 Châteauroux-lès-Alpes


17 juin 2007 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Jean-Marie Mignon Une histoire de l’éducation populaire

Une histoire de l’éducation populaire

* Auteur :
o Jean-Marie Mignon
* Éditeur :
o La Découverte
* Sélection du mois :
o juin 2007
* Thèmes :
o éducation, école
*
o 2007 |
o 258 p. |
o 24.00€

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, se développe en France un courant d’idées qui cherche à promouvoir la diffusion de la connaissance au plus grand nombre pour que chacun puisse assumer son rôle de citoyen : l’éducation populaire. Sous cette appellation se trouvent intriqués, à partir de cette période, quatre grands domaines d’intervention : activités complémentaires de l’école, formation permanente, action culturelle et engagement dans la cité.

Toujours très actif aujourd’hui, ce mouvement a connu une histoire faite d’enthousiasmes et de réussites, mais aussi d’incompréhensions et de critiques, voire de rejets.

D’abord perçue comme une éducation culturelle touchant à la vie tout entière, l’éducation populaire a ensuite connu différentes phases : mise en place de la formation permanente puis de l’animation socioculturelle et, à partir des années 1980, développement de l’éducation civique.

C’est cette riche histoire que propose de découvrir cet ouvrage. Son auteur montre le rôle essentiel joué par l’éducation populaire au sein de la société : il s’intéresse à l’éthique sociale qui la fonde, à quelques figures marquantes, à des institutions et organismes qui s’en réclament, à des programmes et actions inscrits dans la vie nationale et internationale, aux populations touchées par les acteurs du mouvement.

Témoignant d’une certaine forme d’utopie républicaine - celle d’une société fraternelle et de progrès -, l’éducation populaire épouse les grandes questions de société de son temps et participe, selon Jean-Marie Mignon, de l’ensemble des mythes fondateurs qui permettent à la société française de conserver son unité.


17 mai 2007 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Les Rencontres d’été de Changements pour l’égalité

Actualités

Les Rencontres d’été de Changements pour l’égalité
Souhaitez vous vous initier à la gestion mentale ? Apprendre à animer un atelier d’écriture ? Réfléchir sur l’autorité ? Développer votre créativité en cours ? Découvrir les voies pour plus d’égalité à l’Ecole ?

CGé, ChanGements pour l’égalité, mouvement sociopédagogique belge, organise ses traditionnelles Rencontres Pédagogiques d’été (RPé) du 18 au 23 août 2007. Durant une semaine, 17 ateliers de formation seront proposés à tous les acteurs de l’éducation (enseignants, formateurs, animateurs sociaux culturels, travailleurs sociaux, etc).

CGé
http://www.changement-egalite.be


9 février 2007 Brèves des Mouvements d’Education Populaire appel à soutien de l’AFL

appel à soutien
Devant les difficultés actuelles rencontrées par l’AFL, nous sollicitons de votre part un soutien exceptionnel (voir lien ci-dessous). Nous vous demandons également de diffuser notre appel. Vous remerciant d’avance de votre solidarité.

télécharger l’appel à soutien

http://www.lecture.org/

* samedi 3 février : Conférence-Débat à Clermont-Ferrand
La lecture : enjeux politiques et pédagogiques, animée par Pierre BADIOU et Dominique VACHELARD de l’AFL, et organisée par l’Association des Amis du Monde Diplomatique
rendez-vous à 17h00 au Café des Augustes (5 rue sous les Augustins - 63000 Clermont-Ferrand - 04 73 37 07 94)

* vendredi 9 février : Conférence-Débat, à Nice, de Jean Foucambert, organisée par le CLIMOPE dans le cadre de "la lecture parlons-en", à 20 heures, à hôtel Nikaia MGEN, avenue Clément Roassal.

* à l’occasion de la sortie du livre d’Yvanne Chenouf sur Claude Ponti : Lire Claude Ponti, encore et encore, auront lieu des présentations du livre en relation avec la pratique de la Leçon de lecture, en présence des membres de l’AFL :
 les 26 et 27 avril à la Maison des Ecrits, à Echirolles.


21 septembre 2006 Brèves des Mouvements d’Education Populaire Les rencontres-débats des AMD38

Bonjour,

Nous reprenons le cycle des rencontres débats dans l’ agglo de Grenoble, d’accès libre.

Par ailleurs, nous allons engager un long cycle autour de la « Société de la connaissance. », qui a débuté le 12 Septembre et qui comprendra plusieurs soirées durant les années à venir.

Bien cordialement.

Jacques Tolédano

Correspondant de 4D - Débats & Dossiers pour le Développement Durable - & des AMD - Amis du Monde Diplomatique

Les AMD : RENOUVELER ou ADHERER à l’association.

L’association des Amis du Monde Diplomatique, les AMD, avec l’association des rédacteurs du Monde Diplomatique, contrôlent 49% du capital social de l’entreprise. Cela permet de garantir l’indépendance totale financière & rédactionnelle du journal. Par ailleurs, les AMD, constitués en réseau international (car le Diplo. est traduit en plus de 20 langues et vendus dans plus de 40 pays) co organisent 6OO rencontres en France par an à caractère Education Populaire (voir le site des AMD), dont l’objectif est la défense et le développement de la Démocratie par l’appropriation citoyenne de savoirs contemporains.

A Grenoble, nous en réalisons plus de 30 par an, ainsi qu’une dizaine de rencontres ateliers, sur des sujets sérieux les plus divers avec des intervenants qui contribuent à aider le public à s’approprier des savoirs exigeants ; constructeurs de tolérance civique, de démocratie et de citoyenneté. Cet important, travail, pendant ces moments de mutations politiques - économiques - sociales, ..,est réalisé grâce à vos cotisations et/ou vos dons, à l’action bénévole du réseau des correspondants, ou des groupes locaux, et au soutien permanent du Monde Diplomatique. MERCI, par avance de votre attention, de votre aide et du soutien éventuel que vous pourriez nous apporter pour réaliser nos rencontres (moyens economiques ou disponibilités physiques).

Les cotisations annuelles sont de 15 euros, pour les étudiants et chômeurs, et de 35 euros pour les autres. Les dons sont acceptés. Le chèque est à adresser directement à : Délégation générale des AMD. 3, rue Stephen Pichon - 75013 Paris.

Nom et prénom :.........................................................................................................................

Adresse, téléphone et courriel :.................................................................................................................................

Les rencontres-débats des AMD38-en partenariat avec différentes associations-

SAISON 2006 / 07. Présentation . (bulletin n°4)

Elles sont libres d’accès et se dérouleront, sauf mentions particulières précisées le jour de la rencontre, au Tonneau de Diogène, 6 place Notre Dame, 38000 Grenoble ; tel : 0476 42 38 40. (Tram B : arrêt Notre Dame)

site à consulter pour les évolutions du programme : www.amis.monde-diplomatique.fr

1. Présentation générale pour les mois à venir

Septembre 2006

 Mardi 26 à 20h30 rapport "Lobby Toxique" (Campagne Greenpeace France) avec Yannick Vicaire, responsable de la Campagne Toxiques

Octobre 2006

 Mercredi 4 Octobre 2006 à 20h30 « L’eau et les multinationales » avec Jean Luc Touly (Association ACME)

 Mercredi 11 à 20h30 « Mémento Républicain » avec André Bellon

 Jeudi 12 à 20h30 « Les émeutes de Novembre de 2005 : une révolte protopolitique. » avec Gérard MAUGER - ehess- (Edit Le Croquant) attention cette soirée sera au Centre AMAL, 57 Av. Maréchal Randon 38000 Grenoble- tel 0476 44 71 14- Tram B : arrêt Notre Dame), à coté du Tonneau

 Mardi 17 à 20h30, « AGCS : où en sont les négociations à l’OMC ? » avec Raoul Marc JENNAR, chercheur URFIG et différents intervenants (attention Lieu à Eybens- au CLC (Centre Loisirs et Culture, à proximité de la salle ODYSSEE ) 27 rue Victor Hugo à Eybens (tel :04 76 24 22 32). Merci)

 Mercredi 18 à 20h30 « Développement durable, écologie et république -Quel Etat social ? » avec Christian Gaudray (Ufal)

 Mardi 24 à 20h30 « Culture, savoirs, pouvoirs" ou "la démocratie inachevée ». avec Michel DUFFOUR

Novembre

 Mercredi 1 à 20h30 « Contre la bicéphalie de l’enseignement supérieur en France Pour le renforcement de l’université » avec Romain Pigenel, universitaire- "Forum Universitaire Jean Jaurès" (FUJJ), association de réflexion qui couvre les sections universitaires parisiennes du PS.

 Mercredi 8 à 20h30 « Avez-vous-lu Polanyi ? » avec Jérôme Maucourant, Maître de conférences (Ed. La Dispute)-

 Vendredi 10 à 20h30 au Tonneau "Marx et de l’extinction du "popperisme" ! avec Denis Collin -livre "Comprendre Marx" chez A.Colin.

 Mardi 14 à 20h30, "libérons, divulgons, diffusons les savoirs et les connaissances scientifiques" avec Jacques Hallard & différents intervenants. (attention Lieu au CLC -Centre Loisirs et Culture, proche de l’Odyssée- 27 rue Victor Hugo à Eybens -tel :04 76 24 22 32-. Merci.)

 Mardi 28 à 20h30 « La décroissance pour tous » avec Nicolas Ridoux - Edit Parangon -

 Mercredi 22 à 20h30, « Haute tension à EDF-GDF » avec Dominique DECEZE (livre publié par Jean-Claude GAWSEWITCH)

Décembre 2006

 Mardi 12 Décembre 2006 à 20h30 « Pour quelles connaissances, quel développement solidaire et quels financements ? » avec Eric Berr (co auteur d’une prochaine édition du livre :"Le développement en question(s)") , Jose Luis MORENO PESTANA (philosophe, auteur du livre « en devenant FOUCAULT », édit. Le Croquant) & différents intervenants (attention Lieu à Eybens- au CLC (Centre Loisirs et Culture, à ,proximité de la salle ODYSSEE ) 27 rue Victor Hugo à Eybens (tel :04 76 24 22 32). Merci)


1er juin 2006 Brèves des Mouvements d’Education Populaire : Education Populaire et TIC

L’Association Nord Internet Solidaire (ANIS) a le plaisir de vous informer
de la tenue d’une nouvelle ROUMICS, sur le thème « Education Populaire et TIC »

Ouvertes à tous, aux initiés comme aux néophytes, ces manifestations sont élaborées comme des moments de rencontres, d’échanges, d’information, de sensibilisation,
aux usages citoyens et solidaires des TIC
(Technologies de l’Information et de la Communication).

Informations et inscriptions sur le site : www.roumics.com

Venez nombreux !
Séminaire n°4

Jeudi 15 Juin 2006
Maison de l’Education Permanente (MEP) de Lille
De 09h00 à 17h00

« Education Populaire et TIC* »

Conférences, débats, démonstrations et ateliers
pour mieux comprendre les enjeux des TIC dans le secteur
de l’Education Populaire

* (Technologies de l’Information et de la Communication)

Cette manifestation sera l’occasion de présenter quelques expériences et projets intéressants, quelques actions innovantes et pertinentes en matière de TIC dans le secteur de l’Education Populaire : formation à distance, travail en réseau, mutualisation des ressources, construction d’intelligence collective, valorisation des savoirs, appropriation de la culture technique, accès à la connaissance, lutte contre les exclusions, mais aussi valorisation de l’expression personnelle ou collective.

Ce séminaire ROUMICS souhaite apporter un éclairage à la fois théorique et pratique à la problématique « Education Populaire et TIC », par le dialogue entre différents acteurs.

Des universitaires, des professionnels du multimédia, des acteurs territoriaux et associatifs, des animateurs de l’Education Populaire, des organismes de formation seront là pour animer le débat (Mme Bouchart de la Ville de Lille, M. Briand de @Brest, M. Sarrot de l’INJEP, M. Houdremont de la Maison de la Formation de Grigny, Mlle Boucher Petrovic Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication, les CEMEA Pays de Loire, le projet Webtrotteurs des quartiers, l’association @promoTIC, Réseau 2000, le Club Linux NPDC, un responsable de Wikipédia France, la coopérative CLISS XXI, la coopérative web Insite, etc).

La journée sera composée d’une séance plénière le matin (cadrage et exemples d’usages et de projets TIC dans le secteur de l’Education Populaire), et de plusieurs Ateliers ThémaTIC l’après-midi (sur les Logiciels Libres, SPIP, les Wikis).

Frais de participation incluant le Buffet du midi :
10 € (particuliers) - 20 € (associations) - 50 € (entreprises / collectivités)

Informations & inscriptions :
www.roumics.com -


5 mai 2006 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Formation et éducation populaire à Attac

Formation régionale
(ouverte à tout adhérent d’Attac France)
à Toulouse, Syndicat SUD - 1 rue Delpech - 5° étage (voir plan en pièce jointe)
* Métro Esquirol
* Parking possible et gratuit dans des allée qui donne sur le "Grand Rond," les Allées Paul Sabatier

samedi 13 Mai de 9h30 à 17h30
Contact : 05 63 54 61 78 - 06 85 17 69 19 - bourdoncle-jean wanadoo.fr

Formation et éducation populaire à Attac

Objectifs

1 - Analyser en quoi les méthodes d’intervention, les outils utilisés et nos pratiques militantes s’inscrivent
dans une démarche d’éducation populaire.

2 - Améliorer nos connaissances et notre savoir faire avec les différents médias de communication :
presse, internet, conférences-débats....

Programme
Matinée :
 L’éducation populaire (Bernard Valero)
Rappel historique. Échange sur les valeurs de l’éducation populaire en général et sur la spécificité de l’éducation populaire à ATTAC.
 Outils et méthodes (Jean Bourdoncle)
Proposition d’analyse transversale sur les différentes formes de formation, l’information, la discussion, la publication, l’auto-construction de savoir. Cet exposé sera suivi d’une réflexion collective : en quoi les méthodes d’intervention, les outils utilisés et les pratiques des intervenants en formation, s’inscrivent dans une démarche d’éducation populaire telle qu’on la conçoit à Attac.

Bernard Valero et Jean Bourdoncle ont suivi et/ou animé les thèmes proposés pour cette matinée dans le cadre du groupe national de formation.

Après-midi

Travail par ateliers. Il s’agit de progresser ensemble dans l’utilisation d’une gamme d’outils de communication.
La liste et le contenu des ateliers peut encore évoluer en fonction des demandes et des propositions d’animation.
 Communication par internet (listes, publication) - voir présentation ci-après.
 Communication par l’écrit : bande dessinées, .. - voir présentation ci-après.
 Conférences, débats, théâtre forum... ?
 Création et le suivi d’un site internet ?

 autre idée pour se former aux outils de communication ?
Méthode

Toutes les parties seront gérés sur le principe de la co-animation : Un intervenant présente le sujet ( un professionnel, un militant qui a une pratique sur la question ), Un animateur de parole.

Présentation de la formation

Première partie : réflexion par intention de communication

Pour une association se réclamant de l’éducation populaire, à l’heure ou nous souhaitons développer la démocratie participative, il semble utile de faire progresser notre capacité à communiquer. Pour cela nous proposons de réfléchir d’abord en terme de besoins, d’intentions de communication, et ensuite seulement en terme d’outils. En effet les outils choisis et la façon dont ils sont utilisés ne sont pas neutres. Certains favorisent la construction collective alors que d’autres sont efficaces pour la diffusion..
Mais même dans cet objectif précis d’information, aucun outil n’est suffisant en soi : ni "internet " , ni le bulletin trimestriel, ni l’appel téléphonique à quelques personnes, ni la publication dans la presse ou sur un site Web, ni a réunion mensuelle, ni.....
Nous devons choisir une palette de moyens en fonction de nos intentions de communication ( information, diffusion, échange, publication, co-décision,transmission de savoir, de savoir faire , co-construction de savoir...) et les personnes à qui sont destinées ces intentions.

Et si nous essayons de dégager, outil par outil, pratique militante par pratique militante, les conditions pour qu’elles s’inscrivent dans une démarche d’éducation populaire telle qu’on la conçoit à Attac, nous verrons que beaucoup de questionnements sont transversaux. Par exemple : Comment tenir un discours accessible à tous sans être simplificateur ou populiste ? Attac a-t-il vocation à faire du prosélytisme ? Comment organiser des formations participatives en se démarquant des techniques manipulatoires employées dans certains milieux ? Que signifie le fait de désigner un modérateur des échanges ? est-ce souhaitable ? Est-il possible de prendre de décisions démocratiques sans réunir toutes les personnes concernées dans une même salle ?

Ces questions se posent aussi bien quand nous utilisons des listes internet, des débats publics ou une forme expression écrite.

Deuxième partie : appropriation des outils.

Atelier internet : Animation : Jean Bourdoncle, formateur en informatique, à l’origine de la création de diverses listes d’échange.

Formation en fonction des niveau et des demandes.

 Utilisation de la messagerie (classement du courrier, protection contre les virus et les spam...)
 Comment créer des listes d’échange, des forums ? Administration et modération des liste, quelles listes à ATTAC.

 Publication sur des sites participatifs, les blogs..

Atelier Expression écrite : Avec Claire Lacroix qui est à l’origine d’un projet de bande dessinée de présentation d’ATTAC.

Comment écrire des textes accessibles au plus grand nombre sans sombrer dans la simplification. Réalisation de tracts de textes lisibles à plusieurs niveaux. Réalisation collective d’une bande dessinée... etc.

Merci de penser à informer ceux qui ne sont pas connectés.


6 avril 2006 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Cassandre/Horschamp

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de la rencontre avec Gabriel Monnet et Joël Kerouanton ayant lieu le mardi 26 avril à 20h30 à la Belle Étoile en Plaine St Denis.

En espérant que cette information suscitera votre intérêt et que vous la ferez sur vos listes et auprès de vos membres ou étudiants, je vous remercie de votre attention.

Cordialement,

Valérie Hartwich
01 40 35 00 33

Cassandre/Horschamp présente
en partenariat avec le collectif Éducation populaire et transformation sociale et la Cie Jolie Môme

Cycle Éducation populaire

Mercredi 26 avril à 20h30

Rencontre avec Gabriel Monnet et Joël Kerouanton

à la Belle Étoile
14, allée Saint-Just
La Plaine Saint-Denis
M° Porte de la Chapelle, bus 153 ou 302 arrêt Église de la Plaine

Participation : 5 euros

Réservations impératives au 01 40 35 00 98

Le succès du numéro 63 « Éducation populaire/Avenir d’une utopie », avec lequel la revue Cassandre se plongeait dans l’histoire, le présent et le possible avenir de l’Éducation populaire, ainsi que la journée de débat « Éducation populaire, une utopie d’avenir ? » organisée au Conservatoire National des Arts et Métiers le 21 janvier, montre qu’un très fort intérêt pour ce mouvement est en train de renaître.
De nombreux artistes, acteurs culturels, professionnels du social et de l’enseignement, qui tentent de refonder des modes de transmission du savoir, de la pensée et de l’art, souhaitent aujourd’hui s’appuyer sur cette conception de l’échange artistique et culturel, et l’interroger au présent.

Pour continuer de nourrir la réflexion dont il témoigne, nous inaugurons, en partenariat avec le collectif Éducation populaire et transformation sociale, un cycle de rencontres-dialogues sur l’Éducation populaire. Ces dialogues s’établissent autour de parcours d’acteurs historiques du mouvement mais aussi d’expériences très contemporaines, permettant ainsi une mise en perspective.
Lors de cette première édition à la Belle Étoile en partenariat avec la Cie Jolie Môme, nous accueillerons Gabriel Monnet, ancien instructeur de l’Éducation populaire, puis fondateur de la Maison de la Culture de Bourges, ainsi que Joël Kerouanton, éducateur, intervenant au CAT artistique de Cécilia et auteur du livre « Hors-scène : du handicap à l’aventure théâtrale ».

S’atteler aujourd’hui à une réflexion sur l’avenir de l’Éducation populaire est propice à des débats-fleuves et à une littérature inépuisable ! Les questions de fond qui ne cesseront de nourrir ce cycle et s’appuieront sur les parcours singuliers des intervenants, sont les suivantes :

Face à un échec relatif des politiques de démocratisation culturelle, et au risque de sclérose d’institutions tentées par un enfermement « élitiste », les industries culturelles apportent une réponse principalement tournée vers des produits de divertissements de masse, souvent abêtissants.
Que retenir, soixante ans après leur mise en place, des tentatives menées par les pionniers de l’Éducation populaire et de la décentralisation théâtrale ? Comment renouveler des outils qui ont fait leurs preuves dans la formation critique et politique du citoyen ? Quelles tutelles publiques pourraient aujourd’hui prendre en compte l’actualisation de ce mouvement ?

Trop souvent réduite à l’animation socio-culturelle de loisirs et aux dispositifs d’insertion/réinsertion, la volonté politique de « formation civique de l’adulte » des pionniers de l’Éducation populaire, retrouve depuis quelques années sa place dans les débats, grâce aux mouvements sociaux revendiquant cette filiation. Comment retrouver cette volonté de réparer le tissu social, mais aussi de le vitaliser de l’intérieur ?
Comment dépasser le clivage historique entre les tenants des Beaux-arts et ceux de l’action artistique ?
Cassandre/Horschamp souhaite approfondir et prolonger sa contribution à ce débat national à partir du champ qui est le sien : la relation art /société. Un champ dans lequel l’apport essentiel des pratiques passées et présentes de l’Éducation populaire mérite d’être à nouveau analysé et valorisé.


31 mars 2006 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Cassandre/Horschamp Cie Jolie Môme

Cassandre/Horschamp présente
en partenariat avec le collectif Éducation populaire et transformation sociale et la Cie Jolie Môme

Cycle Éducation populaire

Mercredi 26 avril à 20h30

Rencontre avec Gabriel Monnet et Joël Kerouanton

à la Belle Étoile
14, allée Saint-Just
La Plaine Saint-Denis

Prix : 5 euros

Réservations impératives et renseignements au 01 40 35 00 98

Le succès du numéro 63 « Éducation populaire/Avenir d’une utopie », avec lequel la revue Cassandre se plongeait dans l’histoire, le présent et le possible avenir de l’Éducation populaire, ainsi que la journée de débat « Éducation populaire, une utopie d’avenir ? » organisée au Conservatoire National des Arts et Métiers le 21 janvier, montre qu’un très fort intérêt pour ce mouvement est en train de renaître.
De nombreux artistes, acteurs culturels, professionnels du social et de l’enseignement, qui tentent de refonder des modes de transmission du savoir, de la pensée et de l’art, souhaitent aujourd’hui s’appuyer sur cette conception de l’échange artistique et culturel, et l’interroger au présent.

Pour continuer de nourrir la réflexion dont il témoigne, nous inaugurons, en partenariat avec le collectif Éducation populaire et transformation sociale, un cycle de rencontres-dialogues sur l’Éducation populaire. Ces dialogues s’établissent autour de parcours d’acteurs historiques du mouvement mais aussi d’expériences très contemporaines, permettant ainsi une mise en perspective.
Lors de cette première édition à la Belle Étoile en partenariat avec la Cie Jolie Môme, nous accueillerons Gabriel Monnet, ancien instructeur de l’Éducation populaire, puis fondateur de la Maison de la Culture de Bourges, ainsi que Joël Kerouanton, éducateur, intervenant au CAT artistique de Cécilia et auteur du livre « Hors-scène : du handicap à l’aventure théâtrale ».

S’atteler aujourd’hui à une réflexion sur l’avenir de l’Éducation populaire est propice à des débats-fleuves et à une littérature inépuisable ! Les questions de fond qui ne cesseront de nourrir ce cycle et s’appuieront sur les parcours singuliers des intervenants, sont les suivantes :

Face à un échec relatif des politiques de démocratisation culturelle, et au risque de sclérose d’institutions tentées par un enfermement « élitiste », les industries culturelles apportent une réponse principalement tournée vers des produits de divertissements de masse, souvent abêtissants.
Que retenir, soixante ans après leur mise en place, des tentatives menées par les pionniers de l’Éducation populaire et de la décentralisation théâtrale ? Comment renouveler des outils qui ont fait leurs preuves dans la formation critique et politique du citoyen ? Quelles tutelles publiques pourraient aujourd’hui prendre en compte l’actualisation de ce mouvement ?

Trop souvent réduite à l’animation socio-culturelle de loisirs et aux dispositifs d’insertion/réinsertion, la volonté politique de « formation civique de l’adulte » des pionniers de l’Éducation populaire, retrouve depuis quelques années sa place dans les débats, grâce aux mouvements sociaux revendiquant cette filiation. Comment retrouver cette volonté de réparer le tissu social, mais aussi de le vitaliser de l’intérieur ?
Comment dépasser le clivage historique entre les tenants des Beaux-arts et ceux de l’action artistique ?
Cassandre/Horschamp souhaite approfondir et prolonger sa contribution à ce débat national à partir du champ qui est le sien : la relation art /société. Un champ dans lequel l’apport essentiel des pratiques passées et présentes de l’Éducation populaire mérite d’être à nouveau analysé et valorisé.

Presse hors-champ.org

http://hors-champ.org/cgi-bin/mailman/listinfo/presse


1er mars 2006 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Construire l’éducation populaire, c’est à Crest, les 3-5 mars, un événement

Construire l¹éducation populaire, c’est à Crest, les 3-5 mars, un événement

Pouvez-vous faire état de ce séminaire, svp ?

Il rassemble pour la première fois des associations multiples d’éducation
populaire 26-07
Il n’est qu’un démarrage d’un réseau de travail

Un CD-DVD en relatera les moments forts

Il vous accueillera dès vendredi après midi (16h)

Vous pouvez en savoir plus directement en appelant un des numéros indiqués
ci-dessous

Merci !

Communiqué :

Construire l¹éducation populaire

Nous sommes tous-tes confrontéEs à la dérive utilitaire qui envahit notre
univers quotidien.
Une sorcellerie du progrès et du développement infinis nous enrôlent à jouer
les petites mains de la reproduction d’un système où tous les clignotants
sociaux et écologiques passent au rouge

Notre démarche d¹éducation populaire.se veut ouverture et recherche des
méthodes d¹apprentissage et d¹action adaptées à tout le monde : comment ne
plus se laisser "avoir", comment construire ensemble de nouveaux chemins
d’émancipation et d¹action collectives, comment participer à l’invention
d’un autre monde ?

C¹est dans ce but que nous proposons du 3 au 5 mars prochains des ateliers
de pratiques et d¹échanges..

du vendredi 3 mars à 17 h 30 au dimanche 5 à mars 12 h 00

au Monastère Sainte Claire, 53 rue des Auberts à Crest (26)

Une initiative des associations Ardelaine, REPAS, ATTAC, la CEN, la
Co-opérative - Peuple & Culture, Tournicosol et l¹OPDL.

Inscriptions PEC :au 33, rue des Moulins à Valence
 04 75 25 43 67 (heures de bureau)


7 février 2006 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Cassandre n° 63 Éducation populaire/Avenir d’une utopie

Cassandre n° 63
Éducation populaire/Avenir d’une utopie

76 p.

8 euros, frais de port de 0,7 euros.

Contact : Annabelle Weber

annabelle horschamp.org

150 rue du faubourg Saint-Martin
75010 Paris

Règlement par chèque ou virement.

L’équipe de Cassandre/Horschamp s’efforce de montrer l’importance d’activités et de démarches mal connues qui prennent place dans des lieux où la pratique de l’art reprend sens et puissance (milieu rural, quartiers difficiles, prisons, hôpitaux, hôpitaux psychiatriques...). Elle s’obstine à défendre une vision de l’action culturelle et artistique héritée des inventeurs de l’Éducation populaire et de la première décentralisation théâtrale. On trouvera dans ce numéro une série d’extraits d’entretiens inédits avec plusieurs des acteurs majeurs en France de l’Éducation populaire depuis l’immédiat après-guerre, parmi lesquels Henri Cordreaux, Gabriel Monnet, René Jeauneau, Jacques Vingler, Jean-Pierre Brière, Claude Decaillot, Pierre Vial, Michel Simon, Christiane Faure, Christiane Guillaume, Michel Philippe. Un retour polémique sur les thèmes fondateurs de l’Éducation populaire, son rapport à la culture, ses implications dans les évènements politiques de l’époque, les rapports amateurs/professionnels et l’outil essentiel que constituaient les stages de réalisation.

Certains de ces personnages ont disparu, et nombre des textes que nous publierons auraient pu connaître le même destin.

Mais Cassandre ne se contente pas d’une approche historique. Pour apporter un éclairage sur la situation contemporaine, des textes de fond proposés par des analystes et des acteurs de cette histoire, tels que Franck Lepage, Jean-Luc Galmiche, Marc Lacreuse, Christian Maurel ou Jean Caune, la mettent en perspective. Les enjeux actuels de l’Éducation populaire apparaissent grâce aux témoignages de responsables de fédérations nationales et d’articles sur les équipes qui suivent le sillon tracé par les pionniers et les grandes figures de ce mouvement, comme Robin Renucci et son association l’ARIA qui organisent depuis huit ans des rencontres théâtrales en Corse. Nous interrogeons aussi les « nouvelles » formes d’Éducation populaire, comme celles que met en œuvre ATTAC. Où en sommes-nous aujourd’hui, alors que l’individualisme et la dépolitisation semblent être des maîtres-mots, et la démocratie culturelle de moins en moins une réalité ? Aujourd’hui comme hier, l’Éducation populaire pose des questions fondamentales sur le lien à l’Autre, le partage de la parole et de la culture, sur ce que cela signifie d’être au monde et de vouloir le construire ensemble.

Pour tous ceux dont la réflexion est traversée par ces thématiques (chercheurs et étudiants en sciences sociales et humaines, fédérations et acteurs de ce secteur), ce numéro se veut un vrai outil de travail sur l’avenir de l’Éducation populaire.

LE GRAND CLIVAGE

C’est une épopée, avec ses dieux et demi-dieux, ses héros, ses terres à conquérir, ses démons, ses trahisons, ses déceptions, ses piteuses défaites et ses victoires éclatantes, si belles, à peine racontables. Et surtout le trésor d’une mémoire, essentielle pour notre histoire. Une épopée qu’il faut absolument dire et transmettre pour comprendre comment peuvent se construire présent et avenir. Des personnages extraordinaires la traversent, certains restés tout à fait inconnus, comme Mlle Faure et Christiane Guillaume, d’autres devenus de grands noms dans le champ de l’art « officiel ».

Nous n’avons pas voulu totalement démêler les fils de ce fabuleux écheveau dont les enjeux ont fait et feront encore couler beaucoup d’encre. Nous n’avons pas voulu perdre l’aspect vivant de narrations et de dialogues incroyablement précieux pour l’histoire des arts vivants dans notre pays, que Franck Lepage nous a fait l’amitié de nous confier. Pour tenter de prolonger le fil d’une histoire dont notre époque risque de perdre la mémoire. Rêvées par Romain Rolland, préfigurées par Maurice Pottecher, bricolées par le grand Jacques et ses copiaus, renvendiquées par le Front populaire, un certain nombre d’actions de démocratisation et de décentralisation furent menées dans l’entre-deux-guerres et même pendant l’occupation, notamment avec le Jeune France de Pierre Schaeffer, malgré l’état d’esprit du gouvernement de Vichy. C’est bien d’un fil (parfois) invisible qu’il s’agit. Celui de la soif inextinguible du peuple de Molière pour ce qu’on nomme les « art vivants ». Un fil souterrain, presque secret, qui traverse tout, régimes, idéologies, appellations. Les actions pionnières mêlaient avec la même fougue la foi chrétienne héritée de Copeau, l’enthousiasme scout des comédiens-routiers de Chancerel et l’utopie socialiste de 36.

L’immédiat après-guerre appelle un usage de la culture au service d’une réunification symbolique de la France. Un moment-charnière d’une histoire follement riche en la matière, où une valse-hésitation de plus en plus frénétique ne cesse de transformer les appellations, les rattachements d’activités à tel ou tel ministère… Jeunesse et sports est censé ne s’occuper que des amateurs… mais ces amateurs portaient l’essentiel de ce qui a transformé le théâtre dans notre pays. L’Éducation nationale de pédagogie, bien sûr, mais la pédagogie est inhérente à l’art, surtout celui du théâtre. Et les premiers « stages de réalisation » de Jeunesse et sport, où prédominaient la relation et le collectif, seront un tremplin pour de futurs grands professionnels.

À la création du ministère de la Culture, en 59, les choses deviennent assez complexes. Il s’agit de répartir, séparer la pédagogie et l’animation de l’art pour construire un beau ministère. Ça n’est pas simple. Malraux rêve, il a du mal avec les cases administratives. Son puissant et gauche idéalisme fera plus d’un mécontent.

Toutes ces aventures donnent lieux à des multitudes de commentaires, parfois amers, souvent nostalgiques, sur les transformations, les réductions, les appauvrissements, les limitations imposées d’en haut à d’incorrigibles rêveurs. Impossible d’entrer dans le détail de chaque point de vue, à partir de parcours professionnels et humains souvent douloureux, malmenés. Nous avons voulu en garder l’essentiel, le souffle humain, sans trop entrer dans le détail de cette forêt de sigles, ces complexes organigrammes, ces innombrables spécificités de fonctions qui changeaient de noms et de statut à chaque basculement ministériel. Pour faire comprendre l’incroyable richesse d’espérances et d’énergies mises en jeu dans ce qui semblait être, plus qu’un strict projet de politique culturelle, le combat pour un homme nouveau.

Il faut voir ce numéro « spécial » de Cassandre comme un coffre au trésor. Un coffre où gît l’enfance de nos rêves d’aujourd’hui, dans lequel puiser pour y trouver, en complément d’une riche bibliographie, les témoignages très personnels d’acteurs qui traversèrent la grande période des luttes historiques pour l’art et la culture dans notre pays. Cette période qui, de l’immédiat après-guerre jusqu’aujourd’hui, en passant par la création du ministère des affaires culturelles, a vu se transformer la façon dont nos institutions appréhendent le grand clivage. Ce clivage, perceptible à chaque niveau du monde culturel et artistique, qui sépare les « animateurs » des « artistes », les « amateurs » des « professionnels », le « socio-cul » de l’« Art »…qui sépare, en un mot, une pratique artistique « populaire » qui implique le groupe, la rencontre, l’échange, d’un art « noble » porté par des individus d’exception, perçus comme le fleuron culturel du pays…

Pourtant, chacun le sait, au-delà des complexes répartitions ministérielles qui illustrèrent, dans ce passé récent, un éternel conflit, l’un ne peut exister sans l’autre. Pas de Jean Dasté, de Roger Planchon, d’Ariane Mnouchkine, de Chris Marker, de Christiane Véricel, ou même de Patrice Chéreau… sans le souffle de cette histoire, ce grand remue-ménage collectif, sans la richesse de ce terreau bourré à craquer d’utopies, de maladresse, et de générosité. Lorsque, en 1946, le jeune instructeur du Vaucluse qu’était Paul Puaux, accueillit la « Semaine d’art » proposée par René Char et Jean Vilar à la demande du maire d’Avignon, il le fit en tant que représentant du service public français de l’Éducation populaire.

Ce que nous appelons « art » est tissé de deux fils-maîtres fortement noués. Ce qui vient du groupe et ce qui vient de l’individu. Ce qui émane de la force d’une personne et ce qui naît d’un échange collectif. Ce sont des fils inextricables qu’on dénoue artificiellement, mais qui se croisent sans cesse et donnent, notamment, un Hubert Gignoux, qui, formé chez les comédiens-routiers de Chancerel pratiqua la marionnette dans un camp de prisonniers pendant la deuxième guerre mondiale, et s’engagea dans les actions théâtrales initiées par Jeunesse et sports avant de devenir en 49 le premier directeur du centre dramatique de l’Ouest. Parcours remarquable d’un homme pour qui seule compte l’exigence pleine et absolue de l’art forgée de deux exigences inséparablement indispensables, celle de la beauté partagée et celle de la relation.

Cassandre


22 décembre 2005 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire : Education populaire et développement durable

L’Éducation populaire est née à la fin du XIXe siècle et le développement
durable à la fin du XXe.
Aujourd’hui, les deux mouvements se rencontrent et se fécondent
mutuellement, comme l’a montré le séminaire organisé par l’ASTS et « les MJC
en Ile-de-France, fédération régionale », le 3 octobre à la Cité
Internationale, avec le soutien de l’Iforep.

« L’éducation populaire et le développement durable ont un point commun :
l’humanisme. » C’est dans cette même préoccupation de l’Homme, de sa place
dans la société, dans ses dimensions sociales et culturelles, que Georges
Gontcharoff, conseiller à la rédaction de la revue Territoires, lie un
mouvement et un concept, nés quasiment à un siècle de distance. C’est à ce
rapprochement qu’était consacré un séminaire sur le thème Éducation
populaire et développement durable (1). « Nous sommes convaincus que le
développement durable, d’une part, et la citoyenneté et la démocratie locale
d’autre part, sont les deux faces d’une même réalité que l’on aurait tort de
vouloir traiter différemment », souligne François Hannoyer, directeur de
l’ADELS.

Le développement durable est une question brûlante au sens propre du terme,
rappelle Jean-Paul Deléage, directeur de la revue Écologie et politique :
« Tous les spécialistes qui nous alertent depuis plusieurs années sur le
changement climatique disent désormais que ce qu’ils prévoyaient pour 2100,
arriverait dès 2020/2025 ». Pour trancher le nœud gordien de toutes ces
questions « insoutenables » (2), - au sens propre du terme - il est donc
nécessaire à ses yeux que « les citoyens en fassent l’un des enjeux centraux
de l’action politique ».

La recherche d’une nouvelle jeunesse

Or, « les gens veulent jouer un rôle », analyse Paul Brouzeng. « La dimension
scientifique et technique de ces problèmes est incontournable. Et la
médiation scientifique permet que les gens se forgent des idées rationnelles
et lucides. Les membres de la communauté scientifique apportant des éléments
de réponse qui leur permettent de construire leurs choix. » L’une des clés en
serait donc l’éducation populaire, qui pourrait trouver dans le
développement durable « une dynamique », comme le considère Jean-Marc Brûlé,
conseiller régional (Verts) d’Ile-de-France.

Du pain béni pour un mouvement « à la recherche d’une nouvelle jeunesse »,
remarque malicieusement l’historienne Françoise Tétard. En effet, la notion
de développement durable date d’une trentaine d’années, alors que
l’Éducation populaire est née à la fin du XIXe siècle, dans la foulée de la
création des Bourses du Travail, des premières mutuelles, etc. Certes,
note-t-elle, ce mouvement a été traversé, notamment depuis la fin de la
seconde guerre mondiale, par les nombreuses évolutions économiques, sociales
et politiques qu’a connues la société. Pendant les années 1950, les ménages
s’équipaient massivement en réfrigérateurs, télévision, etc., profitant,
souligne Françoise Tétard d’un « budget qui augmentait alors chaque année ».
1958, voit un autre tournant avec une mutation du politique et l’émergence
de notions aujourd’hui oubliées, comme « l’autogestion ». Au cours des années
1960, tout « s’accélère ». « Cela rend les gens inadaptés et les plus inadaptés
ce sont les jeunes », était-il noté dans l’introduction du IVe Plan
(1962-1966). C’est à cette époque que naît « l’animateur, cet être secrété
par les temps modernes », remarque Françoise Tétard.

« Jamais, il n’y a eu autant de bénévoles »

Celle-ci formule l’hypothèse qu’« une bascule se serait produite au cours des
années 1970 ». La loi de 1971 sur la formation permanente, qui traduit le
fait que les salariés devront changer de métier au cours de leur vie
professionnelle, et la crise pétrolière de 1974 marqueraient cette rupture.
Mais, remarque-t-elle, à cette époque l’Éducation populaire est absente de
ces mutations. « Elle est toujours installée dans la croissance et la"
promotion de l’individu " », alors que le chômage devient massif. Reste que
les mouvements associatifs loi 1901, à la fin de cette période, retrouveront
une nouvelle vitalité ; on pourra parler à ce propos d’un véritable « boom ».

Cette flamme n’est pas retombée aujourd’hui si l’on en croit l’enquête menée
par la sociologue Sandrine Nicourd (3) auprès de militants et de bénévoles
d’associations. « De nouveau, des associations contestataires se développent,
observe-t-elle, et jamais il n’y a eu autant de bénévoles. » Son étude lui a
permis de trouver quatre ressorts puissants qui fondent l’engagement des
individus. Le premier est que cela permet de « trouver un sens pour les
autres, d’être utile socialement et donc d’être reconnu comme utile. » Le
deuxième, « construire un sens avec les autres » traduit le besoin de
sociabilité, mais aussi celui de construire dans le travail. Le troisième,
« trouver un sens pour soi », traduit les raisons personnelles de s’engager.
Ce peut être, remarque Sandrine Nicourd, « un moyen de nommer ses blessures ».
Enfin, « s’engager, c’est aussi trouver un sens à son époque. Cela ne
signifie pas la même chose aujourd’hui qu’en 1936 ». Pris isolément, aucun de
ces registres ne suffit à provoquer un engagement ; « ils doivent être liés »,
insiste-t-elle, et il faut un « passeur qui donnera envie ». Par la suite,
rien n’est gagné comme en ont fait la cruelle expérience les partis
politiques, qui n’ont pas su retenir les adhérents venus à eux après la
secousse du 21 avril. Une réflexion qui rejoint celle de Françoise Amossé,
de l’IFOREP, qui souligne : « Dans un numéro précédent des Cahiers (n°115)
nous avons interrogé notre militantisme. Nous ne sommes pas dans la société
hyperindividualisée que l’on voudrait nous vendre. » Mais regrette-t-elle,
« il faudrait qu’il y ait plus de passerelles, plus d’échanges avec le monde
associatif. »

Des valeurs communes

Aujourd’hui, la fécondation mutuelle entre Éducation populaire et
développement durable semble possible à Françoise Tétard et serait un moyen
de surmonter le « décalage » pointé par François Hannoyer, entre d’une part
« l’urgence avec laquelle il faut aborder les questions d’environnement, le
besoin de vivre et de travailler autrement, etc. » et, d’autre part, « la
conception de ce qu’est l’Éducation populaire aujourd’hui. » En effet, pour
Françoise Tétard, les deux mouvements partagent de nombreuses valeurs
communes : la culture du débat, celle du consensus dans la prise de décision,
la recherche d’utopie… Encore faut-il travailler sur certaines d’entre
elles. Lorsqu’elle affirme que l’on retrouve au sein de ces mouvements, avec
le choix de « l’entre soi », une notion proche « de celle d’" élite " (4)
défendue au Conseil National de la Résistance », cela se heurte à cette
transformation profonde soulignée par Georges Gontcharoff : « On passe
aujourd’hui d’une logique " descendante ", à un mouvement ascendant, où nous
nous prenons en main, et nous choisissons notre avenir collectif. L’avantage
du développement durable est de lier le local au global. Les petits gestes,
comme éteindre sa télévision ou la laisser en veille, ont un rapport avec la
marche du monde. Le citoyen est donc acteur dans son quartier mais aussi
dans le monde ». Bref, « il faut sortir d’un discours moralisateur, et
transformer les gens en citoyens actifs, faire en sorte qu’ils construisent
eux-mêmes leurs réponses », souligne François Cosserat du MNLE.

Ce ressort éducatif est déjà utilisé au sein du réseau des MJC. Aux Hauts de
Belleville, dans le 20e arrondissement de Paris, l’environnement est au cœur
des actions, avec comme premier objectif de « sensibiliser à
l’éco-citoyenneté l’ensemble de la population, en privilégiant le public des
enfants, en raison de l’effet d’entraînement qu’ils ont sur les adultes ». À
Limours dans l’Essonne, l’équipe de la MJC travaille avec des groupes
restreints, à partir de leurs préoccupations : « Des jeunes raveurs sont
sensibilisés à l’environnement à travers l’organisation de leurs
manifestations. »

Il est vrai, reconnaît, Alain Roch, directeur de la MJC du Mont Mesly à
Créteil, « que l’on parle du développement durable dans les MJC depuis peu de
temps », mais il donne à cette notion « une dimension culturelle », l’objectif
étant de la réintroduire au cœur de l’Éducation populaire. « Pour nous,
fédération régionale des MJC, un des enjeux est la mise en œuvre de l’Agenda
21 et faire en sorte qu’il soit pris en compte dans les collectivités
territoriales ». Dans ce cadre, les MJC font partie de « ces structures, ces
endroits », que cherche François Cosserat, « où les différents acteurs
pourraient se retrouver et proposer des solutions ». D’autant, indique en
écho Jacques Yvars, président de « les MJC en Ile-de-France, fédération
régionale », que les MJC « entendent promouvoir la démocratie participative ».
Bref, les mouvements d’Éducation populaire offriraient ainsi un moyen de
trancher le « nœud gordien », évoqué par Jean-Paul Deléage, en offrant aux
citoyens les moyens de s’approprier ces questions.

Marc Mentré

(Ce texte est publié dans le numéro 116 des Cahiers de l’Iforep
http://www.iforep.fr/index.php?m=article

Notes
<http://www.asts.asso.fr/maj/templat...>

(1)
Séminaire organisé le 3 octobre 2005, par l’ASTS et « les MJC en
Ile-de-France, fédération régionale », avec la participation de Jean-Paul
Deléage, directeur de la revue Écologie et Politique, Sandrine Nicourd,
sociologue, Alain Roch, directeur de la MJC du Mont Mesly à Créteil,
Françoise Tétard, historienne et Georges Gontcharoff, conseiller à la
rédaction de Territoires. Le débat était animé par François Hannoyer,
directeur de l’ADELS.
<http://www.asts.asso.fr/maj/templat...>

(2)
baptisées ainsi en opposition à l’expression « développement soutenable »
<http://www.asts.asso.fr/maj/templat...>

(3) étude
réalisée avec Bénédicte Havard Duclos. Publiée en 2005 chez Payot
(collection Essais) sous le titre Pourquoi s’engager ? Bénévoles et militants
dans les associations de solidarité.
<http://www.asts.asso.fr/maj/templat...>

(4) Cette
notion d’"élite" était aussi très liée à celle de « mérite républicain ».


14 novembre 2005 Banlieues : appel de "RECit" aux militants de l’éducation populaire

APPEL DE "RECit" A TOUS LES EDUCATEURS, LES ENSEIGNANTS, LES MILITANTS DE L’EDUCATION POPULAIRE…

Comment allons nous aider les jeunes à penser qu’un « autre monde » est possible, et à participer à sa construction ?

Les violences urbaines de ces derniers jours et les réactions qu’elles suscitent montrent que nous assistons à une vraie course de vitesse entre deux futurs pour notre pays.

D’un côté les tenants d’un système qui aliène et mutile. Celui-ci perpétue l’isolement des pauvres et des « différents » dans des zones de relégation, provoque des désirs impossibles et souvent dérisoires avec sa publicité envahissante, organise une marchandisation généralisée et la promotion de valeurs de réussite individuelle, ignore les terribles enjeux auxquels notre planète doit faire face.

De l’autre tous ceux qui souffrent de ces aliénations, de ces mutilations et qui les refusent sans toujours percevoir que c’est cette course effrénée à la consommation, à l’argent, à l’apparence, au chacun pour soi, qui condamne leur avenir et plus encore celui de leurs enfants.

Si l’on sait ce qu’on refuse, il faut d’urgence transformer ce refus en construction d’un autre monde possible.

A RECIT, nous avons clairement choisi notre camp. Notre particularité, c’est de contribuer à cette construction en travaillant sur un facteur majeur, l’éducation. De mettre en lien - en réseau - tous ceux qui oeuvrent dans des lieux et des actions porteurs d’éducation citoyenne. La situation actuelle nous met devant une terrible responsabilité.

La jeunesse se morcelle : les filles et les garçons se croisent dans la rue, au collège ou dans les missions locales, sans réelle communication. Des a priori tenaces cassent les solidarités. De plus en plus de parents cherchent à sortir leurs enfants des collèges de banlieue pour les « mettre à l’abri ». A l’école, on évoque sans y croire « l’égalité des chances » tout en organisant la course d’obstacles dès l’âge de 6 ans. Ceux qui tombent et deviennent des perdants se réfugient dans des attitudes de repli, ou de violence et stigmatisent les « bouffons » - et surtout les « bouffonnes » - qui s’accrochent aux promesses d’un ascenseur social illusoire.

Si « les banlieues flambent », si la misère sociale et le « no futur » sont aussi prégnants, c’est entre autres causes parce que l’éducation nationale n’est plus capable d’aider les jeunes des milieux populaires à s’exprimer, à porter collectivement des demandes, à construire des lieux et des organisations qui entraînent un vrai changement. D’autre part, l’éducation populaire traverse depuis plusieurs années une crise majeure et n’arrive plus à faire face à sa mission d’émancipation et de transformation sociale.

Pourtant sur le terrain, et au sein de chaque organisation, des hommes et des femmes agissent pour trouver et montrer la voie vers de vraies alternatives : il y a des écoles qui montrent qu’une autre éducation est possible, où l’on pratique la coopération, l’entraide, la valorisation de toutes les formes d’intelligence, l’accompagnement quotidien et exigeant du besoin d’apprendre des enfants. Où l’on prépare, dès la petite enfance, à l’exercice de la citoyenneté. Il y a des associations, des centres de loisirs, des initiatives, des lieux éphémères ou durables, où les jeunes apprennent le respect, l’écoute, l’ouverture sur le monde, où ils peuvent agir par eux-mêmes, développer leur autonomie, ils deviennent exigeants avec eux-mêmes et avec les autres, confiants dans leurs capacités et dans la force de la coopération.

Ces lieux sont de plus en plus rares. Fragilisés souvent par des difficultés matérielles innombrables. Décriés. Ils vont à contre courant, mais ils portent le seul espoir de gagner la course de vitesse aujourd’hui engagée à l’échelle de notre pays.

Les évènements dramatiques auxquels nous assistons nous renforcent dans notre conviction qu’il y a urgence à tenir bon et à construire collectivement des alternatives porteuses d’éducation citoyenne, compréhensives et mobilisatrices. Nous appelons tous les enseignants conscients de leur fonction éducative, tous les militants de l’éducation populaire, les parents, les responsables associatifs, tous ceux qui aujourd’hui sont interpellés par l’automutilation des jeunes des banlieues, à se mobiliser pour affirmer leur attachement à un monde de coopération, de justice et de paix, et mettre en œuvre des propositions et des actions communes porteuses d’humanité pour nos enfants.

Pour en discuter, une réunion publique aura lieu le :

vendredi 18 novembre (au 4 place de Valois, 75 001 PARIS, à 18h) afin de débattre des perspectives de l’éducation populaire, l’occasion de définir une stratégie d’action unitaire.

Nous vous invitons à nous rejoindre ou à faire part de vos réactions et propositions par mail sur recit recit.net

Conseil exécutif de RECit le 10 novembre 2005

www.recit.net


1er septembre 2005 > Brèves des Mouvements d’Education Populaire Universités Populaires

Université Populaire de Lyon et réseau des Universités populaires

Liste des cours et des enseignants :

* Daniel Colson : « Anthropologie et philosophie : l’anarchisme et les brèches
de l’histoire » (du 26 septembre au 28 novembre 2005, lundi, 19h-21h) –
Philosophie et Histoire

* Emmanuel Dockès : « Le droit du travail : un instrument de résistance menacé
 » (du 27 septembre au 6 décembre 2005, mardi, 18h30-20h30) – Droit du travail
et Syndicalisme

* Keith Dixon : « Néolibéralisme et résistances en Grande-Bretagne » (du 28
septembre au 14 décembre 2005, mercredi, 18h30-20h30) – Civilisation
britannique et Science politique

* Tanguy Wuillème : « Le héros, le contemplatif et le travailleur » (du 5
décembre 2005 au 27 mars 2006, lundi, 19h-21h) – Philosophie et Sciences de la
communication

* Brigitte Le Grignou : « Résistances des publics à la culture de masse » (du
13 décembre 2005 au 14 février 2006, mardi, 18h30-20h30) – Sociologie des
médias et Science politique

* Philippe Corcuff : « Y a-t-il encore une place pour les héros dans notre
monde ? Eclairages philosophiques et sociologiques sur les fragilités
contemporaines » (du 25 janvier au 19 avril 2006, mercredi, 19h-21h) –
Sociologie et Philosophie

* Jean-Pierre Bobillot et Daniel Leclerc : « Résistances et figures héroïques
dans la littérature et les arts modernes et contemporains européens » (du 7
mars au 6 juin 2006, mardi, 18h30-20h30) – Histoire de l’art, Littérature et
Poésie

* David Garibay : « Histoire des relations internationales : la diffusion du
néolibéralisme dans le Sud en général et en Amérique Latine en particulier »
(du 3 avril au 26 juin 2006, lundi, 19h-21h) – Histoire des relations
internationales et Science Politique

* Sophie Béroud : « Théories et pratiques autogestionnaires » (du 10 mai au 28
juin 2006, mercredi, 19h-21h) – Sociologie des mouvements sociaux et Science
politique

Résistances ordinaires et figures héroïques : le thème de l’Université
Populaire de Lyon en 2005-2006

Par Philippe Corcuff

« La curiosité est un vice qui a été stigmatisé tour à tour par le
christianisme, par la philosophie et même par une certaine conception de la
science. Curiosité, futilité. Le mot, pourtant, me plaît ; il me suggère tout
autre chose : il évoque le "souci" ; il évoque le soin qu’on prend de ce qui
existe et pourrait exister ; un sens aiguisé du réel mais qui ne s’immobilise
jamais devant lui ; une promptitude à trouver étrange et singulier ce qui nous
entoure ; un certain acharnement à nous défaire de nos familiarités et à
regarder autrement les mêmes choses ; une ardeur à saisir ce qui se passe et ce
qui passe (…) je crois qu’il ne faut pas confondre la critique utile contre les
choses avec les jérémiades répétitives contre les gens. »
Michel Foucault, « Le philosophe masqué », avril 1980.

L’Université Populaire de Lyon se propose de soumettre à la discussion critique
du public des interrogations et des savoirs issus du monde de l’Université et
de la Recherche. Nous privilégions les savoirs critiques, c’est-à-dire ceux qui
mettent en cause les préjugés, questionnent les évidences, dévoilent les
inégalités et les rapports de domination. Cette dimension critique participe de
l’utilité citoyenne d’une Université Populaire, à l’opposé de l’utilitarisme
marchand si présent dans nos sociétés. L’Université Populaire de Lyon n’est
donc pas neutre vis-à-vis des oppressions et des injustices. Elle est, en un
sens non étroitement partisan, engagée.

L’Université Populaire de Lyon participe donc aux diverses résistances qui se
manifestent face aux dominations et aux injustices, en particulier (mais non
exclusivement) contre le rouleau compresseur néolibéral qui s’abat sur le monde
depuis le début des années 1980. L’Université Populaire de Lyon considère, avec
la galaxie altermondialiste, que « le monde n’est pas une marchandise ». Mais cet
engagement s’inscrit dans le refus du manichéisme, du simplisme, des
dogmatismes. Il prend appui sur l’esprit de rigueur de l’interrogation
philosophique et des savoirs des sciences humaines. Il se nourrit du pluralisme
(des types de savoir, des approches théoriques, des points de vue politiques)
et de débat. Pas question de faire naître une nouvelle « pensée unique » contre
« la pensée unique » néo-libérale ! Contre la tendance à la marchandisation, nous
ne concevons la pensée que comme diversité et découvertes multiples.

Mais l’Université Populaire de Lyon ne limite pas son activité à la composante
critique. Si « le monde n’est pas une marchandise », alors « d’autres mondes sont
possibles ». Il nous faut aussi participer à l’exploration d’autres
possibilités, à l’expérimentation de nouvelles utopies, à la ré-invention
d’alternatives. Sans certitudes définitives. Avec le goût de l’inédit et le
risque de l’erreur.

C’est dans la double perspective critique et exploratrice qui est la nôtre que
le thème de l’année 2005-2006 a été choisi : « Résistances ordinaires et
figures héroïques ». Quelles ont été historiquement et quelles sont les
résistances les plus quotidiennes au monde tel qu’il va ? Quelle place ont eu,
dans le cadre de ces résistances, les figures du héros et de l’héroïsme ?
Sont-elles aujourd’hui dépassées ? Sont-elles à redéfinir en leur donnant un
sens plus collectif ? Ou en faisant davantage place à la fragilité et à
l’incertitude ?

Sans que chaque cours soit étroitement contraint par ce thème transversal,
chaque enseignant y fera une place pour créer une série d’échos polyphoniques
autour de lui. Daniel Colson se centrera sur l’histoire de la philosophie
anarchiste, Emmanuel Dockès sur le droit du travail, Sophie Béroud sur les
théories et les expériences autogestionnaires, Brigitte Le Grignou sur la
résistances des publics aux produits télévisuels, Philippe Corcuff sur les
fragilités propres au monde contemporain, Keith Dixon sur les néolibéralismes
thatchériens et blairistes en Grande-Bretagne, David Garibay sur la diffusion
du néolibéralisme en Amérique Latine, Tanguy Wuillème sur la pensée de
l’Antiquité grecque, et Jean-Pierre Bobillot et Daniel Leclerc sur la
littérature et les arts modernes et contemporains en Europe. À chaque fois, ces
enseignements éclaireront des formes spécifiques de résistance et d’héroïsme.

Le réseau des Universités Populaires initié par Michel Onfray à Caen :

. Université Populaire de Caen :
http://perso.wanadoo.fr/michel.onfray/accueilup.htm

. Université Populaire d’Arras : « Paule Orsoni »  minitel.net>

. Université Populaire de Picardie : http://unipop.pic.free.fr/index.html

. Université Populaire de Septimanie (Narbonne) :
http://perso.wanadoo.fr/universitepopu.septi/

. Université Populaire de Lyon : http://uplyon.free.fr/

. Université Populaire de Mons (Belgique) : « Stephan Leclercq »
 village.uunet.be>

. Université Populaire d’Avignon : http://www.upavignon.org/


8 juin 2005 Quelles seront les activités agricoles à développer demain ?

Quelles seront les activités agricoles à développer demain

Le MRJC vous invite à venir en débattre !

Les 26, 27 et 28 août 2005 Mortagne au Perche dans l’Orne sera le rendez-vous des jeunes ruraux qui veulent participer à une agriculture durable qui s’implique dans le développement des campagnes…

Au programme :

VENDREDI :

10 h : Ouverture pour prendre le temps de faire connaissance

14 h : 3 carrefours pour découvrir des expériences originales dans les domaines suivants :

· productions de matières premières agricoles non alimentaires

· gestion et préservation de l’espace et des ressources naturelles

· démarches de transformation et de valorisation agroalimentaire

17 h : Intervention et débat sur les multiples facettes de l’activité agricole de demain

SAMEDI :

9 h : 3 carrefours pour découvrir des expériences originales dans les domaines suivants :

· nouvelles activités d’accueil en agriculture

· une agriculture productrice de services

· participation à la valorisation du territoire

11 h : Ateliers de découverte des différentes formes collectives en agriculture

14 h : Intervention et débat sur les intérêts de l’agriculture de groupe

Déplacement en fin d’après-midi au salon des CUMA : démonstrations de techniques, machines et cultures, débats, stands, expos, animations, et en soirée : apéritif musical, spectacle équestre son et lumière, repas percheron, bal…

DIMANCHE :

10 h : Débat : « Quelles nouvelles formes d’installation à inventer pour une agriculture à la hauteur des défis de l’avenir ? »

14 h : Temps de clôture : propositions pour agir sur son territoire et participer à une agriculture durable et inscrite dans le développement local…

Le Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) est une association nationale de jeunesse gérée et animée par des jeunes de 15 à 30 ans. Animés par des idéaux de justice sociale et de solidarité, nous sommes des milliers à agir sur les territoires ruraux. Par les actions que nous menons, nous avons l’ambition de contribuer à construire une société où chacun a sa place, une société centrée sur l’homme et non sur l’économie. Nous voulons promouvoir d’autres rapports entre les gens, des rapports fondés sur des modes de coopération permettant à chacun de vivre dans la dignité.

Convaincus que nous sommes capables d’agir sur nos territoires, nous voulons participer à réinventer la place de l’agriculture dans la société par nos projets professionnels. Nous nous retrouvons au MRJC pour imaginer et construire les nouvelles pratiques agricoles de demain.

Renseignements :

MRJC Bourgogne - Laurence - 03 86 72 93 97 / mrjc.89.bourgogne wanadoo.fr

MRJC National 01 42 27 74 18 / mrjc mrjc.org

ou sur le Site Internet www.mrjc.org


18 mai 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 18 mai 2022

Mis à jour le 19 mai 2022