Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA)

La Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA), dans le cadre de l’Observatoire de la faune de Bourgogne, propose en ce moment trois enquêtes participatives.
Deux d’entre elles s’adressent au grand public et aux naturalistes :
Jusqu’au 15 juin : enquête sur le hérisson
Arrivée du printemps rime avec sortie de l’hibernation pour le hérisson ! Ce petit animal familier de nos jardins y trouve refuge dans les tas de feuilles, tas de bois... D’un naturel discret de par ses mœurs nocturnes, cet invité des jardins est un redoutable mangeur d’invertébrés : limaces et escargot notamment.
Les données récoltées dans cette enquête permettront de mieux connaître sa répartition en Bourgogne et participeront à l’Atlas des mammifères sauvages de Bourgogne.

Jusqu’au 31 juillet : enquête sur les hirondelles et martinets
Hirondelles rustiques et Hirondelles de fenêtre sont installées en Bourgogne depuis quelques semaines déjà. Récemment, le Martinet noir les a également rejointes. Ces trois espèces ont connu une régression importante ces dernières décennies. Cette enquête aide les spécialistes à les recenser.

Une troisième enquête est destinée aux naturalistes et curieux de petites bêtes :

Jusqu’en septembre : enquête sur les coccinelles et longicornes
Le saviez-vous ? Il existe une cinquantaine d’espèces de coccinelles en Bourgogne ! Et les longicornes ? Ce sont ces insectes, parfois colorés mais toujours pourvus de longues antennes. Mathurin Carnet, bénévole à la SHNA et spécialiste de ces insectes propose son aide pour identifier vos photos de ces petites bêtes arboricoles, et comment les trouver. Curieux, passionnés et photographes trouveront leur compte dans cette enquête !

Participer et transmettre ses observations
Pour obtenir plus d’informations sur ces enquêtes et transmettre vos observations, photos, anecdotes… rendez-vous sur le site de hotre partenaire faune.bourgogne-nature.fr et cliquez sur l’enquête correspondante dans le diaporama défilant de la page d’accueil.
Les données collectées rejoindront une base de donnée régionale : la Bourgogne Base Fauna et permettront de mieux connaître la biodiversité pour mieux la préserver.

Renseignements :
Enquête hirondelles et martinets : Cécile Détroit – shna.cecile orange.fr
Enquête hérisson :Romain Lahaye – shna.lahaye orange.fr
Enquête coccinelles et longicornes : Mathurin Carnet – mathurin.carnet gmail.com

Communiqué de Presse de la Société d’histoire naturelle d’Autun du 12 janvier 2018

Enquête sur le Petit rhinolophe !

Depuis le 1er décembre et jusqu’au 15 mars, la Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA), spécialiste régionale des chauves-souris, s’intéresse aux petits rhinolophes qui hibernent peut-être dans votre cave.

Suspendu la tête en bas et complètement enveloppé dans ses ailes, le Petit rhinolophe prend la forme d’une petite grappe aisée à reconnaître même pour les débutants. Il peut parfois être confondu avec le Grand rhinolophe, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eaux. Ils se différencient par leur taille : on dit que le Petit rhinolophe fait la taille d’un pouce, tandis que le Grand rhinolophe fait la taille d’un point.

Pourquoi le trouve-t-on dans les caves en hiver ?

Avec l’hiver, les insectes dont se nourrit le Petit rhinolophe sont moins abondants. Son organisme, lui permet donc d’entrer en léthargie jusqu’au retour du printemps. Pour hiberner, il cherche alors des conditions de températures basses et stables ainsi qu’une humidité ambiante forte qu’il peut trouver dans les caves.

Améliorer les connaissances sur le Petit rhinolophe

Tous les ans la Société d’histoire naturelle d’Autun parcourt la Bourgogne pour compter les chauves-souris et comptabiliser la population de cette espèce protégée. Mais les connaissances restent fragmentaires, notamment pour les individus présents dans les caves d’habitations.

Les personnes qui découvriraient des petits rhinolophes dans leur cave sont invités à noter ces observations et à nous les transmettre par le portail en ligne de notre partenaire Bourgogne-Nature à l’adresse www.faune.bourgogne-nature.fr. Ces observations nous permettent de compléter l’inventaire de la faune sauvage de Bourgogne en les ajoutant à la base de données régionale de l’Observatoire de la faune sauvage : la Bourgogne Base Fauna.
Attention à ne pas réveiller vos petits rhinolophes au cours de vos observations et à minimiser le dérangement durant l’hiver.

Vous n’avez pas de chauves-souris chez vous ? Vous pouvez transmettre à la SHNA n’importe quelle observation sur la faune sauvage grâce à E-Observation à l’adresse www.bourgogne-nature.fr, ou participer à une de nos 12 enquêtes proposées tout au long de l’année ; plus d’informations sur www.faune.bourgogne-nature.fr.

Renseignements : Société d’histoire naturelle d’Autun – 03 86 78 79 72 – shna.autun orange.fr.

Ce 14 novembre dernier, la Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA) a été contactée à la suite de haltes migratoires de Grues cendrées sur Saulieu et ses environs.
En tant que correspondant du centre de soin de la faune sauvage régional, le Centre Athénas, notre association est intervenue pour le signalement de plusieurs oiseaux blessés. Trois grues ont ainsi été récupérées. Une première a pu être relâchée sans soins particuliers, une deuxième est morte avant de rejoindre le centre de soin. La dernière, quant elle, a pu être envoyé en centre de soin, mais n’a pas survécu à ses nombreuses fractures et autres blessures internes. La cause pourrait en être le brouillard et les nuages bas, qui, gênant la visibilité des grues, aurait été la cause de collisions mortelles avec des barbelés et des lignes électriques notamment.

Lors de nos interventions, d’autres cadavres ont été retrouvés, suite probablement à de la prédation.

Cette étape dans notre région n’est qu’une partie de la longue route migratoire de plus de 4 000 kilomètres qui doit mener les Grues cendrées jusqu’à leurs sites d’hivernage, en Espagne. Ce périple n’est donc pas sans dangers ni conséquences pour les populations de cette espèce qui ne pond qu’un à deux œufs par années.

Venir en aide à la faune sauvage

Avant toute chose, il faut savoir que la manipulation et le transport d’animaux sauvages est interdit par la loi, sauf si l’oiseau est blessé et nécessite des soins urgents. Si vous découvrez un oiseau blessé, il faut alors contacter dans les plus brefs délais le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche ou une association naturaliste relais en Bourgogne. Ils vous indiqueront la démarche à suivre et le conditionnement de l’animal. Un réseau de correspondant pourra ensuite acheminer l’animal jusqu’au centre de soin.
Ces conseils rentrent dans un programme SOS spécifique sur les oiseaux qui a été mis en place depuis 2012 par la fédération régionale d’Etude et Protection des Oiseaux en Bourgogne (EPOB) dont la SHNA est membre. Ce programme permet de répondre aux sollicitations des particuliers et collectivités concernant les oiseaux à l’échelle de la Bourgogne.
Les coordonnées des structures compétentes à contacter, mais aussi des fiches de conseils et recommandations sont disponibles à l’adresse : www.sos.bourgogne-nature.fr/ rubrique « SOS oiseaux ».

Renseignements : Société d’histoire naturelle d’Autun – 03 86 78 79 72 – shna.autun orange.fr.

Communiqué de Presse de la Société d’histoire naturelle d’Autun du 16 novembre 2017

La Loutre et le Castor sur la Loire entre Digoin et Decize 
Retour sur les prospections loutre d’octobre

Du 7 au 8 octobre, le Groupe Loutre Bourgogne (GLB) et la Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA) menaient des prospections le long de la Loire entre Digoin (71) et Decize (58). L’objectif : compléter les connaissances sur la Loutre d’Europe et les mammifères semi-aquatiques en recherchant les traces de leur présence (crottes, empreintes…) sur ce secteur.

Au total, 60 kilomètres de linéaires ont été inventoriés en canoë. Les naturalistes ont ainsi pu mener leur enquête dans les endroits difficiles d’accès de la Loire : îles, bancs de sables, troncs d’arbres échoués, rochers et berges végétalisées. A l’issue de ces deux journées, la présence de la Loutre d’Europe a été détectée sur trois des six parcours de 10 kilomètres prospectés grâce à la découverte plusieurs indices : des épreintes (crottes de la loutre). Des traces de sangliers, de Castors d’Europe, de chevreuils, de ragondins et de mustélidés (type martre et/ou fouine) ont également pu être observées.

La collecte de ces données s’est déroulée dans le cadre des activités du GLB et de l’Observatoire de la Faune de Bourgogne, projet mené par la SHNA et le Parc naturel régional du Morvan (PnrM). Ces données viendront alimenter la base de données sur la faune régionale : la Bourgogne Base Fauna, et seront valorisées dans le premier Atlas des mammifères sauvages de Bourgogne dont ce week-end de prospection marquait le coup d’envoi. D’autres actions d’inventaires de ce type auront lieu dans les mois à venir afin de compléter les connaissances sur les mammifères sauvages de Bourgogne qui seront synthétisées dans cet Atlas.

Le Groupe Loutre Bourgogne

Animé par la SHNA en partenariat avec le PnrM et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ce groupe informel implique toutes les personnes intéressées par cette thématique. Il a pour mission d’harmoniser les actions sur cette espèce en Bourgogne en favorisant les échanges d’informations et de compétences au travers de formations

Vous avez vu des mammifères près chez vous ?

Dans cette démarche de collecte d’actualisation des données, votre participation est la bienvenue ! Observations et photographies peuvent nous être adressées grâce à l’outil
E-observation disponible sur le site www.faune.bourgogne-nature.fr, rubrique « E-Observation ».

Renseignements :
Vincent Vilcot – Chargé d’étude faune sauvage – shna.vincent orange.fr

Communiqué de Presse de la Société d’histoire naturelle d’Autun du 11 mai 2017
A la recherche du lucane cerf-volant !!!
Le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) est un insecte de l’ordre des coléoptères. Le mâle se reconnaît à ses grandes mandibules en forme de bois de cerf, d’où son nom.
Comment repérer des individus ou traces de Lucane cerf-volant ?
En cherchant les adultes dans le bois mort ou les tas de bois. Attention à ne pas confondre les femelles avec un autre coléoptère très proche, la Petite biche ! Les élytres sont d’aspect marron foncé ou noir brillant et lisse, les mandibules sont petites chez la femelle et grandes chez le mâle, 2 à 3 épines sont visibles sur les tibias des pattes postérieures. Les élytres sont d’aspect noir mat et légèrement granuleux, les mandibules sont petites chez le mâle et la femelle et il n’y a qu’une seule épine au niveau du tibia des pattes postérieures.
En recherchant des restes d’individus qui ont été consommés par des prédateurs, notamment les mandibules, jonchant le sol en forêt.
Pourquoi fait-il l’objet d’une enquête ??
Le lucane cerf-volant (lucanus cervus) est un insecte assez commun que l’on retrouve un peu partout à travers l’Europe, mais ses mœurs discrètes font que sa répartition n’est pas précisément connue. De plus, ses exigences écologiques le rendent vulnérable, il est même, par endroits, menacé de disparition. C’est une espèce typique et indicatrice des forêts anciennes car la larve se nourrit de bois en décomposition, de chêne notamment. La sylviculture intensive et la destruction des arbres morts lui sont très néfastes ; il bénéficie, à ce titre, d’un statut de protection européen par l’Annexe II de la directive habitats-faune-flore.
Qu’avez-vous vu du côté de chez vous ?
Nous vous invitons à noter vos observations de Lucane cerf-volant sur www.bourgogne-nature.fr dans la rubrique E-Observations (enquêtes « lucane cerf-volant »). Votre aide nous est indispensable dans l’inventaire de la faune sauvage de Bourgogne ! Cette enquête se terminera le 31 juillet 2017, n’hésitez pas à y participer !
Renseignements : Quentin Barbotte - Société d’histoire naturelle d’Autun - shna.quentin orange.fr .
Contact presse : Kévin Fournière - Société d’histoire naturelle d’Autun - shna.kevin orange.fr

Communiqué de Presse de la Société d’histoire naturelle d’Autun du 13 avril 2017
Conférence sur la Loutre d’Europe le samedi 22 avril 2017
À 20h00 au Pavillon du Milieu de Loire à Pouilly-sur-Loire (58)
Le retour d’une espèce emblématique dans nos rivières
Protégée depuis 1972, la Loutre d’Europe est aujourd’hui en pleine reconquête des territoires qu’elle occupait jadis en Bourgogne. Le fleuve Loire est régulièrement utilisé par des individus provenant des régions limitrophes pour venir coloniser le département de la Nièvre, plus particulièrement le Morvan. La Loutre d’Europe est également présente de façon permanente sur la Loire.
Une soirée ciné-débat
La Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA), en partenariat avec le Pavillon du Milieu de Loire, vous propose de venir découvrir la Loutre d’Europe en participant à une soirée ciné-débat le samedi 22 avril. Celle-ci débutera par la projection du film : « La loutre en toute intimité », un documentaire animalier réalisé par Ronan Fournier-Christol et Stéphane Raimond. Ce film animalier dévoile d’une manière attractive la vie secrète d’un animal fascinant filmé pour la première fois en France dans son milieu naturel.
Damien Lerat, chargé d’études à la Société d’histoire naturelle d’Autun, poursuivra la soirée par un débat et une présentation des actions en faveur de la loutre d’Europe en Bourgogne.
Cette soirée est proposée dans le cadre du Printemps des castors et des 20e Rencontres du Conservatoire d’Espaces Naturels de Bourgogne.
Rendez-vous : à 20h00 au Pavillon du Milieu de Loire, 17 quai Jules Pabiot à Pouilly-sur-Loire (58).
Soirée gratuite et ouverte à tous / soirée limitée à 50 personnes avec inscription obligatoire
Renseignements et inscriptions : Damien Lerat - Société d’histoire naturelle d’Autun - shna.damien orange.fr – 0386787944.