24 mars 2017 Les effets des perturbateurs endocriniens sur les femmes.

La minute de la semaine : Le rendez-vous en image qui vous donne l’essentiel de l’actualité environnementale de la semaine.

Cette semaine, nous répondons à la question : Perturbateurs endocriniens : quelles conséquences sur les femmes ?

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-minute-de-la-semaine-les-effets-des-perturbateurs-endocriniens-sur-les-femmes,80763


14 mars 2017 Des polluants mesurés chez 4000 femmes enceintes

Avant son interdiction, le bisphénol A a été détecté chez 74% des futures mères.

Mieux comprendre ce qui influence le développement des enfants, telle est la raison d’être de la cohorte Elfe (« Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance »), à laquelle participent 18.000 enfants nés en métropole en 2011 (soit un enfant sur 50 nés cette année-là). Parmi les premiers résultats présentés lundi à l’Institut national d’études démographiques (Ined) à Paris, ceux d’une équipe de Santé publique France concernent l’exposition des femmes enceintes par les polluants de l’environnement.

http://sante.lefigaro.fr/article/des-polluants-mesures-chez-4000-femmes-enceintes


1er octobre 2015 Pollutions du foetus : Des enfants qui naissent « prépollués »

Les substances chimiques auxquelles les populations sont quotidiennement exposées ont des effets sur la santé de plus en plus manifestes. C’est le sens de l’alerte publiée jeudi 1er octobre dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics par la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO). Elle met en avant la responsabilité de certains polluants de l’environnement dans les troubles de la fertilité et souligne l’urgence d’agir pour réduire l’exposition aux pesticides, aux polluants atmosphériques, aux plastiques alimentaires (bisphénol A, phtalates…), aux solvants, etc.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/01/environnement-les-enfants-naissent-pre-pollues_4779381_3244.html


11 novembre 2005 Les truites changent de sexe : Les effets des micropolluants ? par le MDRGF

Les truites changent de sexe : Les effets des micropolluants ?

Léman
Si la qualité des eaux ne cesse de s’améliorer, les spécialistes lancent une alerte au cocktail pesticides-médicaments.

fridolin wichser (24heures)
Publié le 11 novembre 2005

La présence dans nos eaux de nouveaux micropolluants inquiète la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) : nul ne sait comment ces molécules créées par l’industrie chimique et pharmaceutique réagiront dans le milieu ambiant.

« La qualité des eaux s’améliore, mais, dans nos rivières, des poissons changent de sexe ou attrapent des maladies graves. Il y a de fortes présomptions que ce cocktail chimique y est pour quelque chose. Or il faut comprendre d’abord la nature du problème avant de pouvoir le résoudre », résume Robert Cramer. Le conseiller d’Etat genevois participait hier à la 44e session annuelle de la CIPEL. Il s’agissait de tirer le bilan à mi-parcours du plan d’action 2001-2010 en faveur du lac, du Rhône et de ses affluents. Bilan globalement positif : la majorité des objectifs sera atteinte.

Mais cet optimisme est tempéré par un « problème émergent » de taille : les micropolluants. Il y a un an, les nouveaux moyens d’analyse du Service genevois de protection de la consommation ont permis de constater la présence dans le lac d’une trentaine de pesticides. Les deux principaux provenaient des usines chimiques valaisannes : Syngenta, à Monthey, et Lonza, à Viège. Des mesures ont été prises et la concentration n’a jamais atteint la norme légale, plaident les deux firmes. Certes, « mais ces produits ont tendance à s’accumuler alors qu’ils sont censés être biodégradables. Connue en laboratoire et à température ambiante, leur réaction ne l’est pas dans les eaux sombres et froides du lac », s’inquiète Marc Bernard, du Service valaisan de la protection de l’environnement.

On trouve également dans l’eau du lac différents résidus médicamenteux, notamment deux antibiotiques et un antiépileptique, ajoute la CIPEL. Qui s’est dotée d’un groupe de travail ad hoc .

Degré de danger inconnu

Pour Willy Geiger, sous-directeur de l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage, « évaluer les conséquences à long terme de ces molécules constitue un des grands défis mondiaux. Les études de base font défaut, le degré de danger est inconnu. Ces cocktails ont certainement un effet de synergie, mais lequel ? »

Quant aux truites « transsexuelles », elles n’ont pour l’heure été trouvées qu’en rivière, à l’aval de stations d’épuration. « Les oestrogènes de la pilule ou d’autres médicaments ne sont pas forcément en cause : des substances similaires sont utilisées dans la chimie : pour des détergents, des plastiques ou des parfums. »

Retrouvez le MDRGF sur son site internet : WWW.MDRGF.ORG


11 septembre 2005 > "La pollution du foetus" Etude de Greenpeace

Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par Greenpeace démontre que les bébés sont exposés à de nombreuses substances toxiques industrielles dès le stade foetal, dans l’utérus même de leurs mères. Greenpeace en appelle à la responsabilité du gouvernement et des élus européens pour que la réforme en cours de la réglementation chimique REACH nous sorte d’une situation plus que préoccupante.

Le rapport, intitulé Toxiques en héritage, et portant sur l’analyse de sang maternel et de cordon ombilical, révèle la présence dans ces échantillons de substances chimiques toxiques connues ou présumées dangereuses, et employées comme additifs dans de nombreux biens de consommation courante. Ces substances pénètrent dans l’organisme du bébé via le cordon ombilical sans être arrêtées par le placenta (1).

"Les enfants à naître, se nourrissant via le cordon ombilical, sont exposés à des substances chimiques provenant de produits aussi courants que le plastique, les produits d’entretien, les composants électroniques ou les cosmétiques. Il est choquant de constater que ces substances chimiques sont présentes dans l’organisme à tous les stades de la vie, et notamment dès le stade foetal, période où l’enfant est le plus vulnérable. Les gouvernements doivent agir et exiger des industriels qu’ils appliquent le Principe de Substitution pour tous les composés susceptibles de s’accumuler dans l’environnement et les tissus vivants" déclare Yannick Vicaire, responsable de la campagne Vigitox de Greenpeace France (2).

Les produits chimiques incriminés se retrouvent dans d’innombrables articles, depuis les boîtes de conserve jusqu’aux appareils électriques, en passant par les pesticides, les déodorants ou le dentifrice. La liste de ces substances chimiques comprend notamment la famille très controversée des phtalates, des muscs artificiels utilisés comme fragrances dans les parfums et autres produits parfumés, ainsi que le triclosan, un agent anti-bactérien des plus courants.
"Ces résultats justifient les préoccupations que nous avions déjà soulevées avec nos précédents dossiers sur la présence de ces substances dans les produits cosmétiques" (3) commente Yannick Vicaire. Ont également été détectés des composants perfluorés qui entrent dans la fabrication de revêtements anti-adhésifs comme le téflon ainsi que des retardateurs de flamme soupçonnés de provoquer des troubles du développement chez l’enfant (apprentissage et comportement). D’autre part, la sensibilité des bébés à l’exposition à des substances chimiques lors de leur développement, individuellement ou en "cocktail", reste largement inconnue.

Le projet de nouvelle réglementation communautaire sur les substances chimiques, REACH (Enregistrement, Evaluation, et Autorisation des substances chimiques), offre une opportunité unique et cruciale de protéger la santé humaine et l’environnement des effets néfastes de ces substances chimiques, et de responsabiliser les acteurs économiques, l’industrie chimique comme les producteurs de biens de consommation. Néanmoins la version actuelle de REACH, victime de l’activisme des lobbies, est loin d’être satisfaisante. "110000 signatures de soutien à l’Appel de Paris (4) ont été réunies sur un an par Greenpeace France et d’autres ONG dans l’espace francophone de l’UE pour exiger une action politique à la hauteur des enjeux sanitaires et humanitaires" conclut Yannick Vicaire.

Greenpeace, soutenu par le WWF, appelle les législateurs à replacer dans le futur règlement REACH la santé publique et l’environnement en tête de leurs priorités, en s’assurant que les substances chimiques les plus nocives soient identifiées et progressivement éliminées, et en rendant obligatoire la substitution de ces composés par des alternatives plus sûres.

Rapport "Toxiques en héritage" à télécharger

Notes :

(1) - Les réactions de deux pédiatres et d’un toxicologue sont également présentes dans le rapport

(2) - Sony, H&M, Nokia, Ikea et d’autres entreprises se sont déjà engagées à abandonner progressivement l’utilisation de substances chimiques dangereuses dans la fabrication de leurs produits, démontrant la faisabilité de politiques de substitution.

(3) - Voir le dossier « Parfum de scandale » et le guide Cosmétox sur www.vigitox.org

(4) - Appel de Paris, déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique, UNESCO, 7 mai 2004

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1er mars 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 1er mars 2021

Mis à jour le 25 décembre 2022