Comment les conflits d’intérêts interfèrent avec la science
Le jugement dans le procès de Michel Aubier, un pneumologue qui avait caché sa rémunération par le groupe Total, est attendu pour le 5 juillet. Auditionné en 2015 par une commission d’enquête du Sénat sur le coût de la pollution de l’air, il n’avait pas déclaré qu’il touchait un salaire de la part de la compagnie pétrolière. Ce médecin a indiqué qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts, sous-entendant que ses activités professionnelles rémunérées par l’industrie ne remettaient pas du tout en cause l’objectivité de son jugement concernant l’effet des polluants sur la santé.
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Conflits d’intérêts : oui, la recherche peut s’en débarrasser !
Dans un premier article, nous avons vu comment les conflits d’intérêts pouvaient perturber les deux premières étapes de la gestion des risques sanitaires et environnementaux, à savoir l’alerte et la recherche. Concentrons-nous sur la troisième étape, celle de l’expertise. Elle peut être faussée en jouant sur la composition du groupe d’experts consulté : prenons un exemple vieux de deux siècles, celui de la protection des ouvriers du plomb, pour l’illustrer.
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Conflits d’intérêts : il faut plus de transparence dans les décisions politiques
Dans notre article précédent, nous nous demandions si, après des décennies dans le flou, on était en passe de réussir à limiter les conflits d’intérêts dans la gestion des problèmes en santé environnementale. Avant de conclure, il est important de garder à l’esprit qu’alerte, recherche et expertise ne correspondent qu’aux premières étapes du processus de décision dans le domaine de la santé publique et la protection de l’environnement.
Transparence de la vie politique
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