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Vincent Mignerot : Anticiper l’effondrement ?
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Vincent Mignerot : Existe-t-il une science du pire ?13 novembre 2017, par Yonne Lautre
Qu’est ce que l’effondrement ? Est-il déjà en cours ? Quels sont les arguments scientifiques mettant en évidence la régression de la civilisation, voire le déclin total dans un temps plus ou moins proche ? Toutes les sociétés sont-elles égales face à l’effondrement ?
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Vincent Mignerot : Anticiper l’effondrement ?24 septembre 2017, par Yonne Lautre
Interview de Vincent Mignerot, président de l’association Adrastia http://adrastia.org/ ;
Vidéo diffusée en direct le 20/09/2017 à 18h.https://www.youtube.com/watch?v=CwXudpMdbuo&feature=youtu.be&a=
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Vincent Mignerot : Mythologie écologique4 septembre 2017, par Yonne Lautre
Mythologie écologique
Dans le monde réel, celui qui agit, c’est celui qui agit. Dans l’esprit humain, qui fait partie du réel mais qui ne contient pas bien sûr tout le réel, les choses sont étonnamment plus complexes : il arrive que celui qui agit soit convaincu de ne pas être à l’origine de sa propre action. Tentons de diagnostiquer ce que cela signifie sur le plan écologique, en particulier concernant l’attribution de la responsabilité de la destruction de l’environnement, et comment nous pourrions déconstruire ce que nous appellerons une stratégie de substitution causale.
http://adrastia.org/transition-2017-3-mythologie-ecologique/
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Vincent Mignerot : Réformer l’écologie pour nous adapter à la réalité31 juillet 2017, par Yonne Lautre
Écologie et post-vérité
Notre incapacité à saisir les enjeux et mettre en œuvre une action efficace pour atténuer notre impact écologique pourrait être aggravée par notre tendance à interpréter les faits non tels qu’ils sont en réalité mais tels qu’ils nous conviennent. Ce biais, peut-être typiquement humain, pourrait participer à notre aveuglement et même entraîner une augmentation des problèmes, alors que nous serions convaincus de bien faire.
Mots clés : environnement, nature, culture, compétition, existence, énergie, vérité
Plan :
1 Protection de l’environnement
2 Substitution des énergies
3 Compétition existentielle
4 Post-vérité
La « post-vérité » a été élue « mot de l’année 2016 » par le dictionnaire d’Oxford, qui la définit ainsi : « ce qui fait référence à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. »
Nous avons vu dans l’article précédent quelques écueils auxquels se confronte l’esprit lorsqu’il tente d’accéder au réel. La problématique écologique nous est certainement insaisissable dans sa globalité et sa dynamique, ce qui nous handicape dans notre action. Nous savons que nous mettons en péril notre avenir, nous tentons d’agir mais nous constatons que nous n’obtenons aucun des résultats attendus. Si l’écueil cognitif que nous subissons devant nos ambitions écologiques est irréductible, notre cerveau n’en est pas bridé pour autant dans sa capacité à élaborer des stratégies de substitution, dans sa capacité à raconter des histoires qui permettent de mieux supporter la frustration, l’échec, dans sa capacité à maintenir l’espoir. Quelles histoires nous racontons-nous ?
Nous tenterons de diagnostiquer dans cet article quels pourraient être les raisonnements à rebours que nous aurons investis, pour leur capacité à dissimuler ce qui nous disconvient. Les raisonnements à rebours sont à la base de l’élaboration des croyances : nous décidons que le réel est de telle sorte et nous écrivons artificiellement une histoire censée démontrer cette réalité, sans opérer aucune vérification sur la rigueur de cette histoire.
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Vincent Mignerot : Transition 2017. Réformer l’écologie pour nous adapter à la réalité19 juillet 2017, par Yonne Lautre
Une transition, c’est le passage d’un état à un autre. Le mot ne dit rien de l’aspect positif ou négatif d’une transition, ni de ce qu’elle pourra être contrôlée ou subie par le système qui change d’état.
Nos sociétés, exposées chaque jour à un plus grand risque de rupture de leurs approvisionnements en ressources ainsi qu’à un environnement déjà très dégradé vont subir une transition majeure, dont personne ne peut connaître le déroulement, ni le résultat à terme.
Ce livre a pour ambition un nouveau diagnostic des raisons pour lesquelles cette transition paraît s’engager trop tard au regard des limites et des dégâts, sans que nous parvenions vraiment à maîtriser la situation pour demain.
L’étude porte en particulier sur nos difficultés à penser la question écologique, celle-ci semblant dépasser nos capacités techniques et cognitives, individuelles et collectives.
Ce diagnostic permettra aussi de mieux comprendre comment nos espoirs, paradoxalement, nous font augmenter les dégâts sur l’environnement au lieu de les réduire.
Retours et critiques sur cet ouvrage sont attendus, en particulier concernant l’hypothèse du renforcement synergique des énergies, qui envisage que le déploiement des énergies dites de substitution (nucléaire et énergies renouvelables en général) pourrait générer plus d’émissions de Gaz à Effet de Serre que la seule exploitation du pétrole, du charbon et du gaz.
Si cette hypothèse s’avérait pertinente, certains de nos choix pour la transition écologique pourraient se révéler contre-productifs, exposant même nos sociétés à de plus grandes difficultés à terme.Vincent Mignerot