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Agir pour que les banques paient leur crise en France : Contre le vol en banques organisées, nous demandons justice !
Yonne Lautre
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Agir pour que les banques paient leur crise en France : Contre le vol en banques organisées, nous demandons justice !30 août 2017, par Yonne Lautre
Spéculation, propension à multiplier de nouveaux dispositifs risqués ou frauduleux de plus en plus rapides, participation à des choix économiques destructeurs de la planète, acteur majeur de l’évasion fiscale, création de dette illégitime qui sert le détournement d’argent public vers une minorité d’oligarques, poursuite des concentrations bancaires, mélange maintenu des activités de crédit et de dépôt avec les activités spéculatives, opacité et secret bancaire... Voilà les caractéristiques inchangées du secteur bancaire et financier que les pouvoirs publics s’étaient pourtant engagés à mettre au pas après la crise financière de 2007-2008...
En octobre 2015, le coût de la faillite bancaire de Dexia, la banque des collectivités locales et des hôpitaux, était évalué dans un premier temps à 13 milliards d’euros pour les contribuables français par une mission parlementaire. Entre 60 et 80 milliards d’euros par an, c’est quant à lui le coût reconnu de l’évasion fiscale pour notre pays.
Les Panama Papers ont révélé l’implication de la Société Générale dans l’évasion fiscale. Fin mai 2016, le bureau du Sénat a décidé de ne pas saisir le procureur pour un éventuel faux témoignage du PDG de la banque, Frédéric Oudéa, qui avait pourtant déclaré que sa banque s’était retirée du Panama... La majorité sénatoriale empêche ainsi qu’un banquier se retrouve pour la première fois devant la justice pour s’expliquer sur son rôle dans l’évasion fiscale... Mais ces mêmes politiques laissent assigner en justice les militants qui dénoncent les pratiques frauduleuses des banques.