17 juin 2018 Ruthénium 106
L’origine et la date exacte de la grave fuite de 100 à 300 TBq de Ruthénium 106 (de 0,82 à 2,5 gr) qui fin septembre 2017 de l’Atlantique à l’Oural ont marqué les cieux, les poumons et les sols restent encore à élucider. L’unique certitude absolue est que cette grave effluence qui a libéré de 6 à 18 millions de Sievert « respirables » et assassins n’est pas le fait d’un brutal épisode de fission fraiche, ou d’une excursion de carburant atomique. Si cela avait été le cas la détection du Ru106 aurait été accompagnée par la détection de centaines d’autres radioéléments et la radioactivité par m3 aurait obligatoirement partout été jusqu’à des centaines de fois plus élevée pour être en proportion du Ru106 relevé. [A 1 jour la radioactivité totale faisant suite à un épisode critique est 32962,5 fois celle du Ru106 : là par exemple où l’on a trouvé 50 mBq Ru106 par m3 on aurait dû trouver ce jour-là 1648 Bq/m3 au total. A 3 jours la radioactivité est 9504 fois celle du Ru106. A 5 jours la radioactivité est 5486,5 fois celle du Ru106. A 8 jours la radioactivité est 3212,4 fois celle du Ru106. A 15 jours la radioactivité est 1570 fois celle du Ru106. Or, heureusement, aucun instrument n’a relevé autant de radioactivité pendant le passage du contaminant sur nos têtes.] Affirmer irrationnellement le contraire serait se faire complice de l’industrie atomique en jetant le discrédit sur la cause anti-nucléaire.
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