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S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19)

25 septembre 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Dimanche 30 septembre 2018

Sur le projet
d’USINE à PELLETS TORREFIES (CIBV) de Bugeat/Viam

… QUOI de NEUF ?

Dimanche 30 septembre 2018
Cinéma de l’Amicale
LACELLE 19170

10h-11h :
Projection de la série « Une usine en question »,
par Télé Millevaches.
Ce projet d’usine a suscité de nombreuses actions et prises de position, que ce soit à travers les activités des opposants et de l’association Non à La Montagne-Pellets, ou à travers la création d’une association par divers élus favorables à l’USINE.
Télé Millevaches a suivi ces différents moments, pour en faire une série de trois courts reportages qui permettent de bien saisir ce qui se joue là.

11h-12h :
Présentation de l’action en justice, menée contre CIBV
Après la projection, le spécialiste du droit de l’environnement Antoine Gatet, présentera le recours juridique déposé par plusieurs associations opposées au projet CIBV.

Ces deux moments seront une bonne occasion de faire le point sur l’avancement du projet et d’échanger sur les questions qu’il pose.

Renseignez-vous sur :
Fête de la Montagne Limousine : http://www.montagnelimousine.net
Non à la montagne-pellets : https://nonalamontagnepellets.fr
Sources et rivières du Limousin : www.sources-rivieres.org


24 août 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19)

Les opposants au projet d’usine à pellets à Bugeat-Viam ont reçu un soutien de poids en la personne de Philippe Canal, secrétaire général de SNUPFEN – solidaires, le syndicat majoritaire de l’Office national des forêts. Il était présent au rassemblement du dimanche 29 juillet où un collectif de charpentiers a érigé une structure en bois face au site où l’entreprise Carbon Ingen’r compte installer la centrale biomasse. Ce forestier bourguignon explique les raisons de sa présence.
http://snupfen.org/article1885.html


4 juillet 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19)

Le plateau de Millevaches ? Un coin paumé et sauvage, où le temps semble s’être arrêté. Presque une anomalie. Comme le capitalisme a horreur du vide, certains y remédient en misant plein pot sur la principale ressource du territoire : les arbres. À l’image de ce projet d’usine à pellets (granulés de bois utilisés comme combustible), qui fait couler beaucoup d’encre.
http://cqfd-journal.org/Les-forets-au-charbon


7 juin 2018 En Corrèze, une usine à biomasse va stériliser la forêt

En Corrèze, le projet d’une usine à biomasse censée alimenter des chaufferies de région parisienne suscite les critiques et l’inquiétude de la population pour l’avenir même des forêts : les pellets torréfiés seront produits à partir des souches et des restes de branchage après les coupes rases, ne laissant rien pour la régénération des sols.
https://reporterre.net/REP-Une-usine-de-biomasse-menace-les-forets-du-plateau-de-Millevaches-Pellets


3 juin 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : pétition en ligne // RENDEZ-VOUS Lundi 18 Juin 2018 à MEYMAC

’association Autrement Dit organise une réunion publique pour une réflexion sur le bien-fondé de l’installation d’une usine à Pellets torréfiés à Bugeat/Viam.

Le projet de la société « Carbon Ingen’r Bugeat Viam » – CIBV-
a suscité beaucoup de controverses.Malgré les échanges un peu vifs, tous ont exprimé le souci commun que ce pays ne devienne pas un désert. Si aujourd’hui nous ne prenons pas le temps de nous poser les questions essentielles, ne risquons-nous pas que les choix soient faits sans nous ?

RÉUNION PUBLIQUE
Lundi 18 Juin 2018
à MEYMAC
20H15 au cinéma,
organisée par l’association « Autrement Dit »

En présence de :
Sources et Rivières du Limousin
Corrèze Environnement
Non à la Montagne-Pellets
Des professionnels de la forêt


23 avril 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Les forces de l’ordre mobilisées contre la subversion par le LOTO

Ce dimanche 22 avril, l’association Non à la Montagne-pellets organisait un « ÉCO-LOTO » en soutien à ses activités de contestation du projet d’usine à pellets
torréfiés prévu à Bugeat-Viam.
Peu après le début de cet événement public, participants et
organisateurs ont été fort surpris de voir circuler sur le parking de la salle des fêtes un véhicule venu de la gendarmerie d’Aubusson, occupé par cinq membres du PSIG équipés de gilets pare-balle, qui filmaient les véhicules
stationnés.
Quelques minutes plus tard un second véhicule de gendarmerie a été vu en train de mener le même travail de surveillance et de fichage.
La très grande majorité des participants et des organisateurs du LOTO incriminé souhaitent donc adresser aux autorités préfectorales les questions et remarques
suivantes :
 Si vous êtes prêts à vous ridiculiser au point d’envoyer les gendarmes surveiller un LOTO et ficher ses participants, devons-nous nous attendre à ce que ce soit des militaires équipés d’armes lourdes qui encadrent le rassemblement prévu dimanche 29 avril à 14h devant la gare bois de Viam-
Bugeat ? À moins que vous ne comptiez, comme c’est le cas à Notre-Dame des Landes depuis deux semaines, nous accueillir avec des véhicules blindés et des milliers de grenades ?
 Nous ne sommes pas dupes du travail d’intimidation que mène aujourd’hui l’appareil d’État envers celles et ceux qui un peu partout, contestent sa dérive autoritaire. Et nous ne pouvons que regretter que les forces de la coercition et de la répression soient désormais le seul « service public » que l’État semble réellement prêt à maintenir.
La colère gronde. Elle a ses raisons. Nous ne nous laisserons pas intimider.

texte signé par 50 personnes présentes à ce LOTO


19 avril 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : RENDEZ-VOUS LE DIMANCHE 29 AVRIL

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous apprenons ce mardi 17 avril, sans grande surprise, que la préfecture a donné son accord pour la construction de l’usine à pellets torréfiés de Viam-Bugeat (CIBV). Nous nous apprêtons à lancer des actions en justice dans l’espoir de faire enfin suspendre ce projet, mais nous souhaitons aussi répondre à cette décision par deux messages forts :

Le premier pour rappeler quelques arguments essentiels, à savoir :
 Que les souches et branchages ne sont pas des « ressources » à « valoriser » : c’est une nourriture indispensable pour les sols et les forêts de demain.
 Que brûler du bois n’est pas une solution pour enrayer le changement climatique : ceci est démontré par toutes les études qui se sont penchées sur le sujet.
 Que les nuisances de ce projet l’emportent largement sur ses avantages.
 Que le projet CIBV correspond à une recherche de profits bien plus qu’à un quelconque souci de « transition énergétique ».

Le second message, pour appeler tous les opposants à ce projet nuisible, face au passage en force assumé de la préfecture et des promoteurs, à se rassembler très bientôt :
RENDEZ-VOUS LE DIMANCHE 29 AVRIL À 14H DEVANT L’ENTRÉE DE LA GARE BOIS DE VIAM-BUGEAT (RD 979, 2KM AVANT BUGEAT EN VENANT D’EYMOUTIERS)

Nos forêts ne sont pas des mines à charbon.
NON à la Montagne-pellets.


9 mars 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Chroniques d’un passage en force

Association Non à la Montagne-pellets
Vendredi 9 mars 2018
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Chroniques d’un passage en force

L’association Non à la Montagne-pellets invitait jeudi 8 mars à un rassemblement devant la préfecture de Tulle, au moment où devait siéger le CODERST. Une cinquantaine de personnes a répondu à cet appel (lancé en toute urgence depuis deux jours seulement), permettant de rendre visible la contestation croissante qu’a fait naître l’aberrant projet de fabrication de charbon à partir du bois vert porté par la société CIBV. Profitant d’un inexplicable blanc-seing de la part de plusieurs élus et institutions depuis ses débuts, ce projet continue de progresser à grande vitesse, au mépris d’un grand nombre de contributions largement étayées qui y sont défavorables.

Il nous semble aujourd’hui opportun de rappeler quelques moments clés de ce passage en force institutionnel constant, qui représentent autant de dénis de démocratie :

▪ Premier déni de démocratie : Dès l’année 2016, plusieurs élus et institutions qui avaient connaissance du projet ont préparé le terrain en toute discrétion. Dès cette époque, il aurait pourtant été légitime d’informer largement la population et les associations agréées pour la protection de l’environnement. Cela aurait offert la possibilité à différentes associations ou élus de faire valoir leur droit d’initiative citoyenne qui les autorise à demander l’organisation d’une concertation préalable. Cette concertation aurait permis de mettre en discussion l’opportunité du projet (faut-il le réaliser ou non ?) et de décider éventuellement qu’il n’était pas opportun. Cela nous aurait évité cette folle course en avant et aurait rendu possible qu’un véritable débat démocratique s’installe dans la région. Il n’en a rien été.

▪ Deuxième déni de démocratie : Au mois de septembre dernier, le Conseil Scientifique et Prospectif (CSP) du Parc Naturel Régional de Millevaches a émis plusieurs réserves importantes sur le projet. Les recommandations du CSP étaient notamment que soient organisées des réunions d’informations en amont de l’enquête publique et que cette enquête publique ne soit pas menée par un seul commissaire-enquêteur, mais par une commission d’enquête. Celle-ci serait allée à la rencontre de la population du territoire réellement concerné par la zone qu’impactera le projet CIBV et elle aurait permis une approche plus juste du public réellement impliqué dans ce projet. Il n’en a rien été.

▪ Troisième déni de démocratie : Au cours de l’enquête publique, une majorité des contributions se sont exprimées en défaveur du projet. Certaines d’entre elles émanaient d’élus, de personnes ou d’entreprises tout à fait compétentes sur les questions forestières, d’autre de personnes ou d’associations tout à fait compétentes sur les questions environnementales et agréées par l’état à ce titre. On aurait pu penser que le commissaire-enquêteur tiendrait compte de cette majorité d’avis défavorables et argumentés dans son rapport : il n’en a rien été. Celui-ci a émis le 1er février un avis favorable,
et s’est même permis de classer la contribution que nous avions cosignée avec 6 associations, dont cinq sont agréées environnement, au rang des « pétitions » !
Ce refus d’entendre la parole publique a été tel que dans le rapport, daté du 22 février 2018, le service instructeur (la DREAL) a pu écrire la phrase suivante : « Il ressort de l’instruction de la demande présentée par la société CIBV qu’aucun avis défavorable n’a été émis lors des enquêtes administrative et publique ».

▪ Quatrième déni de démocratie : Alertés par l’inscription du projet CIBV au CODERST du 8 mars 2018 et au regard des faits que nous exposons ici, nous avons co-écrit, avec 6 associations environnementales, une lettre ouverte adressée au préfet de Corrèze lui demandant la déprogrammation du projet CIBV de ce CODERST. Nous demandions à ce qu’enfin la parole publique des nombreux opposants à ce projet puisse être entendue. À cette lettre nous n’avons reçu aucune réponse des services de l’État qui ne semble pas prendre au sérieux la dimension démocratique de la procédure en cours.

▪ Jeudi 8 mars au matin, lors notre rassemblement à Tulle, le préfet a encore refusé d’apporter une réponse à notre lettre et a refusé de s’engager à suspendre sa décision dans ce dossier tant qu’il n’aura pas permis à un groupement d’opposants (composé majoritairement d’associations agréées environnement) de lui exposer directement les motifs de leur opposition à ce projet.

Le tableau qui se dresse devant nous est ainsi celui d’une fuite en avant permanente, dont on aurait bien du mal à croire qu’elle ne soit pas délibérée. En refusant d’entendre la voix des opposants au projet, en faisant la sourde oreille face aux questions gênantes quant à sa pertinence et à sa faisabilité, en précipitant la date de la réunion du CODERST, il semble évident que les autorités ont choisi d’imposer ce projet nuisible.

C’est au mépris de la démocratie par cette pratique des institutions publiques que nous devons faire face aujourd’hui. Et nous le regrettons.
Tout comme nous regrettons que des idées aussi absurdes que celle de transformer du bois vert en charbon arrivent encore à se faire passer pour des projets de transition écologique.

Contrairement aux pratiques de certains élus et institutions, nous avons joué le jeu de la démocratie environnementale, nous avons, bien que sans moyen, permis que ce projet face éruption dans l’espace public. Nous avons suivi les règles, nous avons su convaincre et recueillir un important soutien populaire, mais cela n’aura eu aucun effet sur la procédure administrative. Ou plutôt cela aura eu pour effet que la parole que nous portons soit méprisée par les institutions et ceux que les représentent.

Nous continuerons à contester ce projet par les moyens qui sont les nôtres, ceux de l’information et de la mobilisation du public, mais aussi ceux du recours en justice.

Mais un tel mépris de la parole publique, une telle supercherie démocratique met sérieusement en doute la sincérité de nos institutions. Dans ces conditions, il ne faudra pas s’étonner si l’opposition aux convoitises industrielles de M. Gaudriot (qui dépasse largement le cercle de notre petite association), fasse le choix de se faire entendre par les moyens qui seront les leurs : les autorités ne pourront alors s’en prendre qu’à elles-mêmes.


6 mars 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : pétition en ligne

Nous adressons à monsieur le préfet une lettre ouverte, co-signée par 7 associations demandant que le projet CIBV soit déprogrammé du Coderst du 8 mars 2018.

Nous venons d’apprendre que le projet d’usine de production de pellets torréfiés Carbon Ingen’R Bugeat-Viam (CIBV) était inscrit au Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) du jeudi 8 mars !!! Le coderst est la dernière étape administrative avant l’autorisation d’installation d’un projet soumis à ICPE.

Les éléments qui autoriseraient l’instruction de ce dossier ne sont aucun cas réunis. La poursuite de la procédure constitue un déni de démocratie que nous comptons dénoncer par un rassemblement à Tulle place de la cathédrale jeudi 8 mars 2018 à 8h30.

Le commissaire enquêteur, monsieur Jean-Paul Baudet, a rendu en date 28 janvier 2018 un rapport d’enquête lacunaire et partial en faveur du projet CIBV :

• Les contributions sérieusement argumentées, dont celle que nous avons co-signée avec 6 associations agréées pour la protection de l’environnement, ont largement été ignorées.

• Certaines remarques ou interrogations ont été reformulées de manière peu claire, et ne trouvent aucune réponse du promoteur du projet.

• Le commissaire enquêteur n’a aucun regard critique sur le projet et reprend dans son rapport soit les éléments du dossier d’enquête, soit les éléments de langage du pétitionnaire lui-même !

Un projet soumis à enquête publique et à étude d’impact a par nature des effets potentiels très importants sur l’environnement. Nous rappelons que l’ouverture d’une concertation préalable aurait permis qu’un débat d’opportunité puisse se dérouler sur notre territoire et aurait sans doute permis de prévenir la frustration démocratique qui a été ressentie tout au long de cette enquête publique dont nous déplorons avoir joué le jeu sans que cela n’ait aucun effet.

En tentant ainsi de dissimuler les risques et en dénigrant la parole des opposants l’ensemble des acteurs institutionnels font une grave erreur politique qui renforce la légitimité de nos actions contre le projet CIBV.

Nous dénonçons cette fuite en avant institutionnelle. Nous demandons que le projet CIBV soit déprogrammé du CODERST du 8 mars 2018.

Nous appelons à un rassemblement à cette même date afin dénoncer la supercherie démocratique de cette enquête publique.

Association Non à la montagne-pellets


22 février 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : pétition en ligne

L’association Non à la Montagne-pellets vient de lancer DEUX PÉTITIONS
(une en ligne et une papier).
Elle organise aussi d’ici début mars TROIS RÉUNIONS PUBLIQUES dans le
périmètre concerné par le projet CIBV.

Les pétitions :

 la pétition en ligne est disponible à l’adresse suivante :

https://www.change.org/p/pour-l-annulation-du-projet-d-usine-de-pellets-bois-torr%C3%A9fi%C3%A9s-%C3%A0-bugeat-viam-en-limousin?recruiter=855250385&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=triggered

Nous invitons tout le monde à la signer et à la faire signer (par
internet), à
la relayer par les moyens à disposition.

 la pétition papier, différente de celle en ligne, se trouve en
pièce jointe de ce courrier. Nous invitons tout le monde à l’imprimer, à
la
signer et à la faire signer, puis à nous la renvoyer (à l’adresse
indiquée sur les pages à signer). Il est aussi possible pour ceux qui
le souhaitent de la déposer dans des commerces et lieux de passage.

Les réunions publiques :
 la première à eu lieu le LUNDI 19 JANVIER à la Renouée (Gentioux), et
c’était un succès.

les prochaines auront lieu :
 le LUNDI 26 JANVIER à Eymoutiers (salle de réunion de la mairie), à
20h30
 le LUNDI 5 MARS à Saint-Martin Château (en fin de journée) 18.30

Vous trouverez en pièce jointe, une affichette annonçant la réunion
d’Eymoutiers.

Aussi, dimanche 25.02 à 11.30 à l’auberge des bruyères de Saint Hilaire
les Courbes aura lieu un apéro tchatche sur les thème de l’usine à
pellets, ceci dans le cadre des bistrots d’hiver. L’association Non à la
montagne-pellets à été invitée et participera à cet événement.

LE PROJET CIBV AVANCE À GRANDE VITESSE.
L’enquête publique et le rapport du commissaire sont déjà passés, la
balle est maintenant dans le camp de la préfecture. Les travaux
pourraient ensuite démarrer très rapidement si la préfecture les
autorise.
NOUS INVITONS TOUTES LES BONNES VOLONTÉS À CONTRIBUER DÈS MAINTENANT
À ARRÊTER CETTE FUITE EN AVANT : en faisant connaître largement les
arguments de l’opposition à l’usine, en faisant signer les pétitions,
en nous invitant pour des réunions publiques...

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions.

Non à la Montagne-pellets !

contacts : nonalamontagnepellets riseup.net et
http://nonalamontagnepellets.fr


9 février 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : pétition en ligne

Cette usine menace la forêt Limousine et engendrera de graves pollutions autour du site de production

Pour l’annulation du projet d’une usine de torréfaction de pellets bois en Limousin.

Pour que le bois énergie soit reconnu comme énergie carbonée participant au réchauffement climatique.

Monsieur le Président de la République

Vous vous êtes engagé clairement pour une sortie des énergies fossiles et une vraie transformation de notre modèle de production énergétique. Ainsi vous avez déclaré récemment la fermeture de toutes les centrales à charbon d’ici la fin de l’année 2021.

Or un projet d’usine à pellets torréfiés, qui aurait justement comme principal débouché les centrales à charbon, est en cours sur un ancien site industriel à Bugeat-Viam (Corrèze).

https://www.change.org/p/pour-l-annulation-du-projet-d-usine-de-pellets-bois-torr%C3%A9fi%C3%A9s-%C3%A0-bugeat-viam-en-limousin

Attention NDLR : Si nous soutenons cette pétition, nous attirons votre attention sur la question du site qui en est le support. Voir nos articles Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens et Quelles pétitions signer sur internet ?. Lire aussi : Pétitions par mail : signer ou ne pas signer ? et Pétitions citoyennes sur internet : et si on relocalisait ?
(Note de la Rédaction de Yonne Lautre)


31 janvier 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : ven 2 février : 4 convocations au commissariat pour NMP

Communiqué de l’association Non à la Montagne-pellets
Mercredi 31 janvier 2018

Nous serons présents ce vendredi 2 février devant la gendarmerie de
Bugeat suite à la convocation de quatre membres de l’association Non à
la Montagne-pellets, dans le cadre d’une enquête avec laquelle ils n’ont
manifestement rien à voir, ni rien à déclarer.
Cette enquête a semble-t-il été ouverte suite à un tag effectué sur la
maison du Parc Naturel Régional, dont le président est favorable au
projet CIBV. Notre association n’a aucun lien avec cette inscription, et
s’est déjà exprimée sur ce sujet après avoir été contactée par la mairie
de Millevaches.
Les convocations de ce jour relèvent à nos yeux de la pure tentative
d’intimidation envers des personnes qui ont eu pour seul tort d’exprimer
publiquement, par les moyens tout à fait légaux qui ont été et resteront
les nôtres, leur désaccord avec le projet d’usine à charbon de
Bugeat-Viam.
Nous ne céderons pas à ces pressions ridicules, et continuerons à
informer la population des menaces que ce projet fait peser sur son
territoire.

L’association Non à la Montagne-pellets


17 janvier 2018 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Pour en finir avec l’usage décomplexé d’une argumentation xénophobe

Le projet d’usine à pellets torréfiés de Bugeat Viam suscite depuis quelques mois un vif débat dans la région. Celui-ci a
souvent pris un ton conflictuel, chose peu surprenante étant donnée la nature du projet.
Notre association a été constituée dans le but de partager des questions soulevées par le projet CIBV avec les habitants alors qu’un grand silence entourait son développement. Nous regrettons que les moyens administratifs, qui auraient permis qu’en amont de l’enquête publique un véritable débat démocratique ait lieu, n’aient pas été recherchés par les élus. Cette concertation aurait offert à chacun la possibilité de mieux appréhender son environnement social et naturel et aurait donné l’occasion de favoriser l’intelligence collective à travers des échanges élaborés dans un contexte suffisamment dépassionné. Cela nous aurait sans doute également permis d’éviter la propagation d’arguments directement ou indirectement xénophobes auxquels s’adonnent aujourd’hui bon nombre des partisans du projet dans le seul but de tenter de discréditer la position des opposants.
Si un débat arguments contre arguments dans cette affaire est normal, et nous l’encourageons, il est en revanche parfaitement inacceptable que nous laissions s’installer sans réagir un refrain dégradant et souvent ridicule colporté par des élus qui confondent une argumentation construite avec le fait de dresser une partie de la
population du territoire contre l’autre.
Il est inacceptable que les partisans du projet CIBV puissent s’en prendre aux origines réelles ou supposées
des opposants à ce projet comme nous l’avons entendu et lu tant de fois. Il est inacceptable qu’une association d’élus
puisse s’être constituée dans l’idée de participer à cette « croisade » hostile à des figures de contestataires issus de leur imaginaire. « Qui n’est pas originaire d’ici n’a pas voix au chapitre » n’est pas un "argument" recevable, et c’est une insulte à tous les habitants de la terre d’accueil qu’est le plateau de Millevaches.
Ainsi parmi les nombreuses invectives qu’auront eu à subir les habitants de la région opposés à CIBV, nous trouvons les
dernières prises de parole, par médias interposés, de Monsieur Coste (Président du département de Corrèze) et de
Madame Guillou (Maire de Viam). En plus d’être mensongères celles-ci témoignent d’un profond mépris pour tout débat
contradictoire et démocratique que nous cherchons à défendre.
Ainsi Mme Guillou affirme dans un récent communiqué de presse que : « La population locale s’est sentie agressée, les opposants les prenants pour des arriérés. Notre population vit ici depuis plusieurs générations, qui connaissent et aiment leur territoire ». En opérant une séparation entre population locale et opposants au projet Mme Guillou essaie d’installer l’idée qu’on ne peut pas être à la fois l’un et l’autre. Par ailleurs en employant la formule étrange « d’autochtone » que cherche-t-elle à exprimer clairement depuis notre situation ? Nous démentons également formellement que les opposants au projets présents lors des permanences du commissaire enquêteur à Viam aient fait pression de quelque manière que ce soit sur quiconque venu participer à cette enquête. N’en déplaise à Mme Guillou, il s’agit là de la vie démocratique d’un pays : des personnes s’opposent à propos de sujets clivants et c’est très bien ainsi.
Concernant le président du conseil départemental de Corrèze, Pascal Coste, alors qu’il inventait au micro de France
Bleu Limousin l’existence de « groupuscules minoritaires étrangers au territoire » il déclarait : « moi, je ne vois pas les gens du cru contre. Je vois l’atterrissage des zadistes de Notre-Dame-des-Landes qui ont fini un combat et qui en entament un autre ailleurs. »
Nous ne tolérerons pas et dénonçons fermement ces tentatives de réprimer un débat légitime à l’aide de ce type
d’arguments. Quant à « l’atterrissage des zadistes » nous ne pouvons que rire d’une affabulation si grossière. Mais
l’envie de rire nous passe quand nous nous interrogeons sur les origines de ces propos qui conduisent M. Coste à se
ridiculiser en se faisant le porte-parole d’un discours mensonger. Des propos qui visent à tordre la réalité de façon à faire apparaître les opposants au projet CIBV comme des "individus dangereux" et des "étrangers".
Et pourtant contrairement à ce qu’affirment ces rumeurs infondées, l’opposition au projet CIBV (qui dépasse, bien
entendu, largement le cadre de notre association) regroupe des personnes de différents âges et origines, des personnes
qui sont nées dans la région, certaines qui s’y sont installées il y a longtemps, ou encore d’autres qui vivent ici depuis peu. Toutes partagent le même attachement pour le territoire qu’elles habitent. Il suffit de se pencher quelques instants sur le registre de l’enquête publique pour en faire un constat aussi limpide que lucide.
Notre association regroupe des personnes opposées à CIBV parce qu’elles aiment le territoire qu’elles habitent. Et nous pensons que ce projet aura des conséquences sociales et écologiques néfastes pour lui. Nous sommes sûrs de partager
cet amour avec la plupart de ceux qui se disent favorables au projet. Bien que nous contestions l’idée qu’un tel projet
puisse y amener de la vie, nous comprenons et respectons les craintes d’un « pays qui se meurt », car nous voyons bien
qu’elles sont motivées par un attachement fort à celui-ci.
C’est en tant qu’habitants et sur la base de cet attachement que nous souhaitons inviter élus, professionnels des milieux
forestiers et des métiers du bois, naturalistes, propriétaires forestiers..., à une réunion publique sur l’avenir de la forêt dans la région. Nous invitons les élus à participer à l’organisation de cette réunion. C’est sur la base de cet attachement commun que nous tous sommes légitimes à débattre et à décider de l’avenir du pays.
Non à la Montagne-Pellets, le 17 janvier 2018


21 décembre 2017 Usine à Pellets Bugeat-Viam - Communiqué de l’association Non à la montagne-pellets. 21 décembre 2017.

Communiqué de l’association Non à la montagne-pellets. 21 décembre 2017.

Face à un projet industriel qui divise sur notre territoire les
professionnels et les propriétaires forestiers, les naturalistes et les
techniciens, les habitants et les élus de toutes sensibilités, nous
pouvions nous attendre, lors de cette enquête publique, à des
oppositions raisonnées, à la mise en débat de la façon dont chacun
perçoit le territoire que nous partageons, nous pouvions nous attendre à
des disputes… mais nous ne nous attendions pas à ce que nos institutions
soient détournées par certain de leurs représentants pour défendre, sur
la base d’aucun argument sérieux, des intérêts privés aussi contestables
que ceux de Carbon Ingen’R et Lyaudet Ingen’R filiales de Somival
appartenant toutes deux à un actionnaire unique, Pierre-Henri Gaudriot.

L’enquête publique autour du projet d’usine Carbon Ingen’R se termine à
peine et nous assistons en moins d’une semaine à des opérations
douteuses qui mettent à mal le processus démocratique en cours. Le bon
sens, de la part de nos élus, dans la situation présente, aurait été de
laisser se dérouler le travail de l’enquêteur avec la patience et la
distance adéquate compte tenu de la gravité des enjeux sociaux et
environnementaux et de la très grande mobilisation citoyenne pour cette
enquête. Malheureusement nous constatons que l’esprit du débat
démocratique est mal traité et que l’effort de transparence et de
sincérité défendu par notre association dans le cadre de ce type de
procédure s’arrête à la porte de nos institutions, ces faits nous
poussent aujourd’hui à réagir :

Nous apprenons qu’une réunion s’est tenue lundi 18 décembre à la mairie
de Bugeat à destination des élus du territoire ayant pour objet
principal, direct ou indirect, le soutien au projet Carbon Ingen’R.
Étaient présents notamment : Nelly SIMANDOUX, Christophe PETIT, Daniel
CHASSEING, Sénateur, Hélène ROME, Vice Présidente du Conseil
Départemental, Philippe CONNAN, Président du Parc Naturel Régional de
Millevaches, Philippe JENTY, Président de la Communauté de Communes
Vezere Monédières Mille sources, Alain FONFREDE, Vice Président de la
Communauté de Communes Haute Corrèze Communauté, Michelle GUILLOU, Maire
de Viam, Pierre FOURNET, Maire de Bugeat, et de nombreux Maires et
Conseillers Municipaux.

Nous constatons que cette réunion de soutien s’est tenue à l’insu des
habitants, et que celle-ci ne fait que renforcer nos très nombreux
doutes concernant les intérêts réels qui entourent le projet Carbon
Ingen’R. La défense de l’intérêt général requière une très grande
prudence et en l’état du projet CIBV nous pouvons affirmer qu’aucune des
personnes présentes lors de cette réunion n’est en mesure de défendre
légitiment ce projet en fondant ses arguments sur le dossier ICPE et
l’étude d’impact déposés par Somival. Tout simplement parce que ce
dossier comporte de très nombreuses incohérences et un très grand
déficit d’information. Ainsi, soit les élus présents lors de cette
réunion défendant ce projet se comportent en lobbyistes, soit ils ont
accès à des informations qui ne sont pas rendues publiques. Dans les
deux cas cela pose de graves problèmes.

La présence de Philippe Connan Président du Parc Naturel Régional de
Millevaches à cette réunion abonde d’ailleurs dans ce sens. Nous avons
été extrêmement surpris en découvrant la contribution du bureau du PNR à
l’enquête publique. Non seulement celle-ci nous semble d’une pauvreté
indigne d’une telle institution dont l’objet est de défendre les
principes d’un « territoire ayant choisi volontairement un mode de
développement basé sur la mise en valeur et la protection de patrimoines
naturels et culturels considérés comme riches et fragiles », mais elle
nous semble également entrer en grande contradiction avec le rapport
critique au sujet du projet CIBV effectué par son propre conseil
scientifique. En plus de ces contradictions internes nous découvrons
dans cette contribution une chose bien incongrue, en effet que veut dire
monsieur Connan par la formule : « à ce jour le plan d’approvisionnement
prévisionnel est en cours de finalisation avec l’industriel » ? Que le
PNR se prononce au sujet d’un projet d’exploitation de la ressource
forestière située au milieu de son territoire alors que le plan
d’approvisionnement de cette société demeure totalement inconsistant ?
Et ce sans même dénoncer la gravité de cette absence d’information
pendant le déroulement de l’enquête publique ? Par ailleurs, le bureau
PNR sous-entend-il qu’il contribue à ce plan d’approvisionnement, et
qu’il serait dans ce cas en possession d’informations qui n’aurait pas
été rendues publiques pendant la période de l’enquête ? Voilà qui nous
semble extrêmement curieux et nous interroge concernant les fins exactes
du PNR Millevaches dans cette affaire quand nous savons que celui-ci n’a
pas souhaité officiellement assister aux deux réunions publiques
organisées autour de ce projet.

Nous constatons également que cette réunion du 18 décembre intervient
quelques jours après les propos mensongers du président du conseil
départemental de Corrèze Pascal Coste diffusés sur France Bleu Limousin
le 14 décembre. Celui-ci y annonçait la création de 40 emplois par CIBV,
un chiffre inventé de toutes pièces (à ce jour Somival évoque la
création d’un peu plus de 19 équivalent temps plein sans préciser la
nature des contrats en question) et déformait lamentablement les
positions des opposants à ce projet. Mais plus grave, dans ce passage
radio M. Coste mentionne une délibération qui aurait été votée par le
conseil départemental en faveur de CIBV, cherchant ainsi à donner un
poids institutionnel en faveur de ce projet. Mais nous ignorons tout au
sujet des bases de discussion qui ont permis à cette délibération d’être
votée. Aucun opposant n’a été consulté préalablement par le département,
il n’existe aucun rapport qui aurait été commandé par le conseil… Dans
ces conditions sur quels arguments de fond ont pu se positionner les
élus pour voter cette délibération ? Nous dénonçons la supercherie de
cette délibération votée avec empressement quelques jours avant la fin
de l’enquête publique afin de jouer sur l’opinion. Nous déplorons que
nos institutions soient ainsi mises à mal par des arrangements
politiques à des fins d’intérêts particuliers.

Si ces élus ne souhaitent pas que leur probité soit mise en doute, ils
doivent se comporter de telle manière que nous ne pourrons pas la mettre
en doute. Malheureusement à ce jour tout laisse à penser que le très
grand manque de transparence autour du projet de Somival cache beaucoup
de choses.

Pour paraphraser la formule caricaturale de Monsieur Coste, non en effet
« nous ne pouvons plus rien faire dans ce pays » avec ce genre de
projets industriels aventureux sans un véritable travail de concertation
préalable, sans l’élaboration d’un processus démocratique réel, sans la
mobilisation d’une pensée collective, sans le temps nécessaire pour en
comprendre les enjeux. La destruction de notre habitat par la répétition
de mauvaises pratiques pendant des décennies a conduit à cette prudence
élémentaire et nécessaire. Alors non, nous ne pouvons plus rien faire
dans ce pays en réglant les affaires à l’insu des populations, en
cherchant à dissimuler les intérêts particuliers, en manipulant
confortablement les opinions… et c’est une bonne chose.

Notre association ne peut qu’encourager toutes et tous à s’informer et à
questionner le sens de ce projet à partir de ces connaissances acquises.
Nous poursuivrons notre travail dans ce sens en organisant une réunion
publique prochainement autour des questions forestières à Bugeat et nous
appelons tous les élus qui souhaiteraient contribuer à l’élaboration de
ce programme, en particulier ceux de Bugeat et de Viam, à nous
rejoindre. Nous souhaitons qu’un véritable débat public puisse avoir
lieu autour de ces questions, sans quoi il nous sera impossible de
saisir collectivement les enjeux réels qui se dessinent autour de la
forêt sur notre territoire pour les décennies à venir et nous risquons,
de ce fait, de reproduire indéfiniment les erreurs du passé qui cette
fois pourraient nous être fatales.


15 décembre 2017 Projet d’usine à Pellets de Bugeat-Viam : Un NON unanime des associations environnementales

Projet d’usine à Pellets de Bugeat-Viam :
Un NON unanime des associations environnementales
Communiqué de presse du 15 décembre 2017
Les associations signataires déposent ce vendredi 15 décembre une contribution
commune à l’enquête publique ouverte sur le projet d’installation industrielle de
production de pellets torréfiés à Bugeat.
Elles rappellent que si ce projet est soumis à enquête publique et à étude d’impact,
c’est qu’il peut avoir, de par sa nature, des effets très importants sur l’environnement.
En ce sens le débat démocratique autour de ce projet se doit d’être sincère et
transparent. Les récentes déclarations du Président du Conseil Départemental de la
Corrèze visant à caricaturer toute position contre ce projet sont à ce titre très
choquantes et politiquement incompréhensibles.
Le dossier présenté au public est inacceptable en l’état et ne permet pas de mesurer
les impacts d’un tel projet sur l’environnement. Il ignore en grande partie les effets
directs et indirects de cette installation sur la ressource et la disponibilité en bois mais
également l’environnement humain et la biodiversité forestière présente au cœur du
PNR de Millevaches. La contribution commune associative développe les points les plus
caricaturaux de l’insuffisance de l’étude d’impact produite ; insuffisance d’autant plus
affligeante que nos associations travaillent régulièrement sur ce type de dossier avec
les institutions et les maître d’ouvrage et que le présent dossier ne répond en rien aux
éléments demandés pour un tel projet (mesure ERC, inventaire, etc.)
Les associations signataires appellent le commissaire enquêteur et Monsieur le Préfet
à faire preuve d’une très grande impartialité dans ce dossier, et à faire passer l’intérêt
général de la protection des populations locales, des écosystèmes et du
développement durable de la Montagne limousine avant les intérêts économiques
industriels court-termistes de sociétés prédatrices des ressources naturelles
communes.
Il ne s’agit pas d’opposer développement social et protection de l’environnement, mais
de proposer à ce territoire fragile des projets à la hauteur de ses enjeux humains et
écologiques. Le projet présenté n’en est pas un.
Association « Non à la montagne-pellets », Nature sur un Plateau, Source et
Rivière du Limousin, Corrèze Environnement, Limousin Nature Environnement,
Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin, Société pour l’Étude et la
Protection des Oiseaux en Limousin


5 décembre 2017 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale électrique biomasse à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Vendredi 08 décembre 2017, 9h – 12h à la Mairie de Viam

Vendredi 08 décembre 2017, 9h – 12h à la Mairie de Viam :

quatrième jour de présence du commissaire enquêteur pour l’enquête publique relative au projet d’usine à pellets torréfiés de CIBV.

Comme lors des précédentes visites du commissaire enquêteur, l’association Non à la Montagne-Pellets invite toutes les personnes opposées au projet d’usine à pellets torréfiés à se retrouver devant la mairie de Viam vendredi prochain à 9h.

Retrouvons-nous pour discuter, informer et affirmer notre opposition.

ps :soyons présents aussi lors de la prochaine et dernière visite du commissaire enquêteur,
vendredi 15 décembre de 9.00 à 12.00


30 novembre 2017 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale électrique biomasse à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Samedi 02 décembre 2017, 9h – 12h à la Mairie de Viam

troisième jour de présence du commissaire enquêteur pour l’enquête publique relative au projet d’usine de pellets torréfiés de Carbon Ingen’R Bugeat Viam.

Comme lors de la première et deuxième visite du commissaire enquêteur,

l’association Non à la Montagne-Pellets invite toutes les personnes opposées au projet d’usine à pellets torréfiés à se retrouver devant la mairie de Viam samedi prochain à 9h.

Soyons nombreux pour informer et affirmer notre opposition.

ps :soyons présents aussi lors des prochaines visites du commissaire enquêteur,

les vendredi 8 et 15 décembre de 9.00 à 12.00


21 novembre 2017 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale électrique biomasse à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : Vendredi 24 novembre à 20h

Vendredi 24 novembre à 20h au foyer rural de Bugeat

réunion publique d’information à propos du projet d’usine à pellets torréfiés de Bugeat-Viam

Vendredi 24 novembre à 20h au foyer rural de Bugeat aura lieu une réunion publique d’information à propos du projet d’usine à pellets torréfiés de Bugeat-Viam. Cette réunion est à l’initiative du commissaire enquêteur chargé de l’enquête d’utilité publique en cours. Le commissaire enquêteur a confirmé la présence des porteurs du projet à la réunion publique.

L’organisation de cette réunion intervient après le déplacement de soixante opposants au projet mardi dernier 14 novembre (premier jour de l’enquête publique en présence du commissaire enquêteur) en mairie de Viam, lors duquel avaient été pointés, outre un grand nombre de critiques à l’égard du projet d’usine et des modalités de l’enquête publique, l’absence de débat contradictoire en amont et le silence total de la part des porteurs du projet (Somival, CIBV).

Considérant la tenue de cette réunion, pas prévue initialement, comme une réaction à l’intervention de mardi dernier, l’association Non à la Montagne-Pellets invite toutes les personnes opposées au projet d’usine ou ayant des doutes quant à sa pertinence à participer massivement à la réunion publique de vendredi prochain.


14 novembre 2017 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale électrique biomasse à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : rassemblement mardi 14 novembre à 10h

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mardi 14 novembre
Plus de soixante personnes se sont déplacées ce mardi 14 novembre dès 8h30 à la mairie de Viam pour exprimer leur opposition au projet d’usine à pellets torréfiés de Bugeat-Viam, ainsi qu’aux modalités de l’enquête publique elle-même.
Les opposants se sont d’abord installés devant la cour de la mairie avec tables pliantes, boissons chaudes et panneaux d’affichage présentant leurs arguments, sous l’oeil de quelques gendarmes mobilisés pour l’occasion. Au bout de quelques temps, ils se sont rendus dans la salle de la mairie,où ils ont échangé pendant plus d’une heure avec le commissaire enquêteur et une partie de l’équipe
municipale.

Les opposants ont dénoncé une fuite en avant inacceptable et ont longuement fait part de leurs critiques quant aux modalités de l’enquête publique elle-même : absence de débat contradictoire en amont, complexité des informations contenues dans le dossier, aspect uniquement consultatif de
l’enquête sans garantie de prise en compte des oppositions, concentration de l’essentiel de l’enquête (notamment l’accès au dossier papier et les permanences du commissaire) sur la seule commune de Viam alors que le territoire impacté s’étend sur un rayon de 80km autour du site.
Ils ont également pointé ce qu’ils considèrent comme de grave zones d’ombre dans le dossier soumis à l’enquête : absence de prise en compte du territoire impacté et des modalités d’approvisionnement,absence d’étude préalable de la pollution sur le site qui doit être dépollué, notamment.
Par ailleurs, de nombreuses critiques ont été émises sur le fond du projet lui-même, relevant que plusieurs études récentes remettent clairement en doute la pertinence d’utiliser du bois vert en remplacement des combustibles fossiles. Ils ont également cité des études de l’INRA et de
l’ADEME qui conseillent de ne pas prélever les souches et branchages issus des travaux forestiers, faute de provoquer une grave stérilisation des sols, ainsi qu’un document du Conseil Scientifique et Prospectif du PNR Millevaches dont les recommandations n’ont été aucunement prises en compte
depuis sa rédaction au mois de septembre.
Après plus d’une heure de débats parfois vifs, au cours desquels les arguments favorables au projet ont également été énoncés (bien que contestés un à un), les opposants ont inscrit sur le registre d’enquête un résumé de leurs arguments, signé par la plus grande partie d’entre eux.
Ils ont terminé leur intervention par une conférence de presse avec le soutien d’autres associations
(Sources et Rivières du Limousin, Réseau pour les Alternatives Forestières) au cours de laquelle a été répétée leur opposition à cette « fuite en avant ». Ils sont finalement repartis en annonçant qu’ils reviendraient exposer leurs arguments à la population lors des futures visites du commissaire enquêteur. La prochaine permanence du celui-ci aura lieu le lundi 20 novembre, de 13h30 à 16h30,
à la mairie de Viam.

NON A LA MONTAGNE-PELLETS !
LE PLATEAU NE SE LAISSERA PAS BROYER !
Association Non à la montagne-pellets – nonalamontagnepellets riseup.net


11 novembre 2017 S’opposer à l’usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale électrique biomasse à Bugeat-Viam en Corrèze (19) : rassemblement mardi 14 novembre à 10h

Nous vous invitons le mardi 14 novembre à 10h à la mairie de Viam pour
une conférence de presse réunissant différentes associations opposées au
projet de l’usine CIBV.

Comme il devient courant ces derniers temps, et comme vous le savez
peut-être déjà, une usine à pellets torréfiés assortie d’une centrale
électrique biomasse souhaitent venir s’installer dans notre région, en
Corrèze, sur la commune de Viam, en plein coeur du Parc Naturel Régional
de Millevaches.

Association de riverains opposés au projet, Non à la montagne pellets
mène l’enquête sur les impacts environnementaux d’un tel projet, sur les
contraintes qu’il fera peser sur les initiatives existantes (à proximité
de l’usine, filière bois...), sur la viabilité du projet et les
antécédents du porteur de projet, sur les nuisances directes... En
effet, les conséquences d’une telle installation sont nombreuses, et
face au silence de nos élus, il nous a semblé indispensable de nous
poser quelques questions avant d’accueillir à bras ouverts les nouveaux
salariés. Les informations que nous commençons à rassembler nous
semblent préoccupantes, et nous dénonçons la légitimité de l’enquête
publique obligatoire préalable, étant donnée la zone extrêmement
restreinte de l’étude d’impact au vu des effets évidents d’une telle
infrastucture sur l’échelle du PNR.

C’est pourquoi nous invitons les citoyens à se retrouver pour le premier
jour d’ouverture de l’enquête publique appelée à ce propos, à partir de
8h ce mardi 14 novembre. Vous trouverez le tract d’invitation joint à ce
mail ainsi qu’un tract précédent reprenant quelques points
problématiques du projet.

Pour plus d’informations, vous pouvez nous joindre à ce mail
nonalamontagnepellets riseup.net

Espérant vous retrouver mardi prochain,

Association Non à la montagne pellets


11 décembre 2019

contact : nonalamontagnepellets riseup.net

Par Non à la montagne pellets (Association )

Le mercredi 11 décembre 2019

Mis à jour le 10 août 2023